Prologue & Début :
Avant Catherine, existait déjà la grande famille de Vallois. Sorciers depuis des siècles, installés dans le sud de la France, dans une propriété immense avec un manoir somptueux et cachés des regards. C’est ici que Charles Emile de Vallois, épousa Hélène Marie de la Roche-Ardière, un magnifique jour de juin. Cette union, bien qu’arrangée par les deux familles, donna naissance à une première fille, Diane Clémence de Vallois puis trois ans plus tard au point d’orgue de cette histoire, Catherine Marie de Vallois, elle-même.
Catherine vécut une enfance dorée en tout point. Des parents aimants, un cadre de vie magnifique et rien pour venir contrecarrer ses rêves de petites filles. La magie était présente dans sa vie mais de façon subtile et agréable. Ce n’était pas une nécessité, les de Vallois était une famille mondaine et devait savoir se comporter dans un monde moldu. Cette famille bourgeoise moderne ne portait pas lanoblesse en si haute estime. D’ailleurs, d’un commun accord, Charles et Hélène décidèrent de laisser leurs filles choisir d’épouser, ou non, une personne titrée.
C’est dans cette atmosphère saine et tranquille que Diane et Catherine grandirent. Catherine étudia à Beauxbatons, où elle décrocha un superbe diplôme et intégra l’hôpital magique de Milan où elle étudia jusqu’à 24 ans, la médecine magique. Elle était fréquemment de retour dans le sud de la France et parfois en voyage pour les études, c’est à Londres qu’elle rencontra l’homme de sa vie. Adam Lloyd Hammersmith.

Chapitre I : L’idylle
Envoyée pendant l’été de ces 25 ans, à Londres, à l’hôpital de sainte mangouste pour y faire son stage de fin d’étude en psychomagie, elle rencontra son futur mari. Un soir dans un pub, avec d’autres amis sorciers, alors que la joie coulait à flot, elle dansa plusieurs danses avec un bel inconnu qui la fascina. Il venait du nord de l’Angleterre, dans une famille compliquée. Il lui expliqua être un maitre des potions, et elle l’interrogea longuement sur les remèdes. Les heures défilaient et ils étaient toujours au pub. Dès cette nuit, Catherine su que l’Angleterre serait son nouveau chez elle.
Elle finit son stage, et trouva un poste à Sainte Mangouste. Un endroit prestigieux pour débuter, elle en était si fière. Elle et Adam filait le parfait amour dans les rues londonienne à tel point qu’elle le présenta à sa famille, l’été suivant en France.
Un an après leur rencontre, alors qu’elle avait tout juste 26 ans, Catherine et Adam se marièrent en France, dans la propriété familiale, entourée de la famille de Vallois et de quelques membres de la famille Hammersmith. Cet été-là, Catherine tomba enceinte. Elle était la plus heureuse des femmes.

Chapitre II : La rupture
C’était une fille ! Catherine voulait l’appelait Alice, Adam préférait Suzanne, mais il avait prévu d’accepter Alice au dernier moment pour faire la surprise à Catherine. La grossesse avait été un peu compliquée mais depuis deux mois, Catherine se portait bien et avait hâte d’en finir.
Quand elle se rendit un soir de novembre, à l’hopital sainte mangouste pour accoucher, il pleuvait des trombes dehors. Le travail commença et dès les premières heures, Catherine comprit que ça ne serait pas facile. Mais le pire arriva dans la nuit, les complications s’enchainaient et les médecins étaient dépassés. Catherine perdait beaucoup de sang et le bébé était en grand danger. Catherine était seule, Adam avait été expulsé de la salle de travail et vers 5h du matin, elle perdit conscience. Quand elle revint à elle plus tard dans la matinée, elle eu l’impression que quelqu’un avait poignardé sauvagement sa belle vie si parfaite. Adam se tenait près d’elle, en larmes, le visage bouffi. Elle comprit rapidement que le bébé n’avait pas survécu. C’est à ce moment, qu’elle perdit pied dans sa vie et sombra dans la folie.

Chapitre III : La démence
Elle resta trois longues semaines en observation à Sainte Mangouste, mais son état ne s’améliorait pas. Quand elle retourna chez elle, elle avait perdu sa lumière et son aura. Elle était un fantôme, complétement transparente. Adam essaya tant bien que mal de lui faire comprendre qu’il fallait aller de l’avant mais elle n’entendait personne. Un soir de mars, Adam lui annonça la nouvelle qui crucifia Catherine. Quand elle était tombée inconsciente, le médecin était venu chercher Adam pour qu’il choisisse de sauver sa femme ou sa fille.
Dégoutée, atterrée, Catherine comprit qu’il avait été égoïste et avait choisi de la sauver elle. Elle lui en voulu terriblement. Son amour se transforma en haine insidieuse. Elle ne laissa rien paraitre mais elle lui fit vivre un enfer les mois suivants. Sa démence rendait la vie avec elle, un véritable enfer. Adam qui l’aimait, souffrait atrocement de la voir ainsi et à force de voir la haine dans ses yeux, il n’en puit plus et envoya Catherine à l’hôpital psychiatrique de Leeds dans le nord de l’Angleterre.
Catherine vécut cela comme une ultime trahison. Elle devint agressive avec lui et perdit tout reste d’humanité. Adam resta à Leeds pendant quelques mois mais dû retourner à Londres pour le travail. Catherine resta cinq années seule, abandonnée, terrorisée, cruellement triste et folle dans cet hôpital psychiatrique.

Chapitre IV : La rémission
Dès la fin de la première année, Adam ne passait quasiment plus voir Catherine à Leeds. Elle eut des périodes très sombres, mais dès la troisième année d’internement, et grâce à une solide thérapie, elle recouvra un peu d’humanité. En deux ans, elle apprit à reprendre sa forme et contenir sa folie. Elle fit le deuil d’Alice et d’Adam qui l’abandonna complétement pour une autre femme dont il avait fait mention dans une lettre d'adieu. Sa sœur vint s’installer à Leeds pendant les six derniers mois et se fut, certainement, ce qui la ramena parmi les vivants. Diane donna sans compter pour sauver sa sœur de la folie et elle y arriva. A l’automne de ces 32 ans, Catherine fut autorisée à quitter l’hôpital de Leeds et sa sœur la ramena en France, dans la propriété familiale pour lui redonner goût à la vie.
Là-bas, sa famille s’occupa très bien d’elle, elle faisait de l’équitation, elle jouait de la musique, elle lisait beaucoup, sa mère et son père l’entourait de sécurité comme si elle avait encore 6 ans et sa sœur devint sa plus grande confidente et son pilier. Catherine réappris doucement à sourire et elle conserve aujourd’hui de bons souvenirs de cette période.
Elle resta un an en France, une année de reconstruction, où elle se pardonna beaucoup de choses et où elle fit une croix sur sa vie parfaite d’avant. Quand elle annonça qu’elle avait trouvé un travail dans l’hôpital proche de chez eux, sa famille fut émue aux larmes. Elle était guérie.
Elle travailla cinq ans dans cet hôpital. Elle y reprit goût à la médecine et repris même un poste de psychomage. Les premiers temps furent houleux mais elle accomplie de grandes choses et aida beaucoup de gens pendant ces années. Ce fut le point d’orgue de sa thérapie, aider les autres à son tour.

Chapitre V : Poudlard
Un jour, elle reçut une lettre particulière. Poudlard ouvrait un cursus de psychomagie et elle était invitée à venir passer un entretien. Sa sœur se montra réservée, l’Angleterre n’avait pas été une bonne chose pour Catherine mais ces parents assurèrent que Poudlard était une grande famille et que Catherine y serait très bien.
Après un entretien avec le directeur Albus Dumbledore, Catherine se vit proposer le poste de professeur. Elle accepta avec joie. Son goût pour l’aide des autres serait comblé en tant qu’enseignante.
Voilà aujourd’hui trois ans qu’elle enseigne à Poudlard et elle y trouve une stabilité réconfortante. Il y a toujours une oreille attentive pour l’écouter et un sourire pour sécher ses pleurs.
Même l’école subit des épreuves, Catherine y est définitivement chez elle.