BELLUM PATRONUM


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Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
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Message Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Jeu 18 Aoû - 21:26 (#)
Morrigan
Williams
ft. Emma Watson
Sang-mêlé
22ans
Célibataire
Hétérosexuelle
Onzième année en Offensive magique.
Miesha, une hermine
Pro-ordre
crédit images

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À propos
Nom: Williams
Prénom: Morrigan
Âge et Date de Naissance: 22ans, 02/02/19610
Nature du sang: Sang-mêlé
Situation familiale: Célibataire. Fille d'Ethan et Abigaël Williams. De deux ans l'ainée de Bethany.
Patronus: Miesha. Une hermine
Miroir du Rised: Marcher dans les traces de son père. Devenir une Auror de premier ordre.
Epouvantard: Son père lui disant qu'il aurait préféré ne jamais avoir eu de filles
Composition de la baguette magique: Baguette en bois de Sorbier au cœur de ventricule de cœur de dragon
Etudes Suivies: Offensive magique, onzième année
Animal de compagnie: Nym. Un chatte de race British à poils courts
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Caractère
Je suis Morrigan Williams. Et bien que cela me fasse parfois un peu de mal de l'admettre, je suis, à n'en point douter, la fille de mon père. Parce que oui, comme lui, je suis déterminée. C'est peut-être le trait qui me caractérise le plus. Une volonté inflexible. Se donner les moyens d'être celle que j'ai envie d'être. Je serais presque tentée de dire "tous les moyens" mais il y a des limites que je ne franchirais jamais. Et c'est ce même trait de caractère que je reproche à mon père. Le fait d'avoir mis sa carrière bien trop en avant par rapport à sa famille. Alors que moi-même je me concentre plus sur mes études que sur ma vie privée. Paradoxal n'est-ce pas ? Comme je le disais je suis tenace. Une teigne. Abandonner  ne fait pas partie de mon vocabulaire. Mais je ne suis pas prête à tout. Je n'écraserai jamais personne pour parvenir à mes fins. Je ne manipulerai pas les gens, ou du moins pas méchamment, pour atteindre mon but. Je réussirai dans la vie grâce à mon travail, mon coté besogneuse.
Vous pourriez me croire hautaine, un peu trop fière de moi, ... mais je ne considère pas comme telle. Je suis confiante oui. Je crois en mes capacités. Je me sais intelligente. Pas la plus intelligente mais suffisamment pour faire parties des élèves les plus doués. Il faut dire que je m'en donne les moyens. Je ne me repose pas sur mes acquis et je fais toujours en sorte de me perfectionner. J'en fais parfois un peu trop, j’étudie parfois un peu trop en oubliant que j'ai une vie en dehors des cours. Surtout pendant la période des examens où il ne faut pas me faire perdre mon temps. Je serai néanmoins encline à vous donner un coup de main si vous êtes en mauvaise posture dans l'un ou l'autre cours. Je sais me montrer serviable, attentionnée, principalement avec les gens que j'apprécie, que j'aime, mais aussi avec ceux que je connais peu, voir pas.
Vous pouvez me faire confiance. Je sais garder les choses pour moi. L'inverse n'est pas forcément réciproque. J'ai parfois un peu de mal à faire confiance aux gens. Voir à véritablement m'attacher à eux. La peur de l'abandon peut-être ? Je me demande bien quelles sont les origines de ce sentiment ... ? Humhum. Oui je suis rancunière. Et même si les choses se passent bien en ce moment avec mon père, je n'oublie pas. Rancunière mais pas haineuse pour autant. J'essaye au maximum d'éviter les problèmes. Je n'ai pas de temps à perdre avec des broutilles ou des enfantillages. Si j'ai un problème avec une quelconque personne je lui dis. Sans me montrer méchante ou cruelle. J'aime que les choses soit claires. Crever l'abcès avant l'inévitable. Etre franche.
Que puis-je ajouter d'autres ? Que je suis mauvaise perdante. Une évidence. Je sais néanmoins reconnaître lorsque quelqu'un est plus fort, meilleur que moi. Ce n'est pas un aveu de faiblesse mais une simple prise de conscience de la réalité. Une connaissance de ma force, de mes faiblesses, de mes limites. Une connaissance des domaines dans lesquels je dois encore – et toujours – m'améliorer.
Sous ces apparences de femme forte, se cache néanmoins un cœur tendre. Je suis assez émotive. C'est aussi pour cela que j'ai été assez touchée par les absences de mon père durant mon enfance. J'ai toujours du mal à concevoir qu'on puisse utiliser la magie à mauvais escient. Les sorciers et sorcières dotés d'un don ne devrait œuvrer que pour le bien du monde. Je ne suis pas une rêveuse, je suis parfaitement consciente que certaines âmes ne peuvent être sauvées et qu'il y aura toujours des personnes adeptes des idées des Mangemorts. Je les considère comme des faibles, des lâches et c'est aussi pour cela que je souhaite devenir une Auror, comme mon père. Protéger et Servir. Je suis loyale, particulièrement envers ma famille et mes ami(e)s les plus proche. Ma plus grande qualité selon moi.
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Patronus

Miesha. C'est le nom de mon patronus. Une hermine. Une taille que je qualifierais de moyenne. Vingt-trois centimètres de corps et une bonne dizaine de centimètres pour la queue. Blanche l'hiver et un pelage brunâtre l'été. Je suis Miesha et elle est Morri. Je vous raconterai tout en détail mais ça a été le coup de cœur immédiat. Je ne m'attendais pas forcément à ce que mon patronus prenne cette forme. Disons simplement que l'hermine n'est pas reconnu comme étant un animal déterminé ou protecteur. Néanmoins nous nous ressemblons énormément sur certains aspects. J'aime la compagnie d'autrui mais je reste assez solitaire. Comme Miesha. C'est une très bonne chasseuse. Elle est vive, tenace. Elle ne prend jamais d'autres formes que l'hermine. La saison où je la préfère est l'hiver bien sûr. Un pelage uniformément blanc. Absolument magnifique. Elle a eu très bonne ouïe et me signale toujours s'il y a un truc qui cloche. Je n'ai jamais cherché à me séparer d'elle. S'en séparer revaudrait à me séparer de moi-même. Quelque chose d'impensable. Depuis la peste, nous sommes plus liées que jamais, une chose dont je vous ferai part également dans mon histoire. Elle s'entend très bien avec Nym. Elles se bagarrent un peu de temps en temps mais plus par jeu que par volonté de faire mal. Ce petit être m'accompagnant en permanence est une bénédiction.

Pseudo et âge: Julien, 24 balais (de quoi jouer au Quidditch ouais ! =D) Où as-tu trouvé le forum ? Top-site Personnage: Scenario ! As-tu un autre compte sur BP ? Nop Présence: ~5 soirs sur 7 ? Une remarque ? Tarentallegra !


Dernière édition par Morrigan Williams le Jeu 18 Aoû - 22:44, édité 2 fois
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Jeu 18 Aoû - 21:27 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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Sur les traces de mon père

Mon histoire commence en l'an 1960. Le deux février pour être exact. Dans une banlieue de Londres. Ma mère,  Abigaël, étudiante en Médicomagie et mon père, Ethan, un Auror en devenir, sont mariés depuis deux ans maintenant. Le timing de mon arrivée n'est pas des plus idéal. Parce que cela a obligé ma mère a abandonné ses études pour s'occuper de moi. Une chose que je regrette un peu. Une chose pour laquelle j'ai toujours admiré ma mère. On ne peut pas dire la même chose de mon père. Il y a des jours où il semble plus préoccupé par ses études, par son futur métier que par nous. J'abuse peut-être un peu mais je ne fais que retranscrire les dires de ma mère. Après tout, je n'étais pas en mesure de me faire ma propre opinion à cette époque. Je crois qu'elle exagère. Du moins concernant mon début d'enfance. Je n'ai aucun souvenir de cette époque mais je pense que papa était présent. Ce n'est que quelques années plus tard qu'il deviendra bien trop absent à mon goût. Les deux premières années de ma vie se passent sans anicroche. Maman s'occupe merveilleusement bien de moi. On passe tout notre temps ensemble. Elle me baigne d'amour. Me donnant souvent de l'affection « pour deux » comme elle dit. Allez savoir pourquoi ...

En l'an 1962, la famille s'agrandit. A mon plus grand plaisir. Une petite sœur ! Maman est ravie elle aussi. Une deuxième petite fille donc, Bethany. Papa ne cache pas son enthousiasme lui non plus mais son métier lui prend beaucoup de temps. Lui prend trop de temps. Il profite au maximum des petits moments que nous passons ensemble. Ce ne doit pas être facile pour lui mais après tout c'est son choix. Il est doué et dans un sens, il a raison de faire ce qu'il fait. Le monde a besoin d'hommes comme lui. Je ne suis donc plus seule désormais. Je grandis en m'occupant comme je le peux de ma petite sœur malgré mon jeune âge. Nous passons, toutes les trois, quelques unes de nos journées chez les Diggory, nos voisins. Un couple de personnes plus âgées que papa et maman. Ils ont une petite fille, Gisèle. Elle deviendra rapidement une amie avec qui Beth et moi adorons passer du temps. Et c'est ainsi que je passe le plus clair de mon enfance. Faisant de nombreuses bêtises avec ma sœur et mon amie. Profitant des jours où papa ne travaille pas. Parfois il reste pendant plus d'une semaine à la maison. C'est assez rare que pour le souligner. Parfois il part pendant un mois complet, avant de revenir l'instant de quelques jours et de repartir dans la foulée. J'essaye de faire abstraction des petites disputes qui éclatent parfois à la maison. Je comprends ce qu'il se passe. Je sais que maman lui en veut mais elle n'a jamais un mot dur envers lui quand il n'est pas là. Au fond elle doit comprendre elle aussi, même si elle n'accepte pas. C'est une femme aimante. Beth lui ressemble beaucoup. Moi je ressemble plus à papa. Ce qui a le don d'inquiéter maman mais cela l'a fait sourire tout de même. Les jours se passent et se ressemblent. Avec parfois un quotidien chamboulé par le retour à la maison du paternel. Ces moments passés à quatre sont bien entendu très forts. Parce qu'ils ne sont pas hyper courant.

L'année de mes dix ans, je marche un peu plus dans le sillage de mon père. Une matinée banale où Beth et moi jouons dans la maison. Je lui cours après dans le salon. Etant gamines, nous ne faisons pas vraiment attention. Insouciantes, innocentes. Beth se cogne à moitié contre une armoire. Rien de grave. Je lui laisse prendre un peu d'avance et lui bondirait dessus le moment venu. Après un nouveau tour autour de la table, elle se cogne une deuxième fois contre l'armoire. Un vase tombe. Il chute droit sur sa tête. Ce n'est pas un vase en verre, fin, mais une grosse poterie en céramique. Mon coeur s'arrête de battre un instant. Je suis trop loin pour la repousser. Je crie son nom en tendant les mains vers elle. C'est alors que le vase se met brutalement à changer de direction et vient s'éclater contre le mur. Nous sommes toutes les deux bées. C'est ma première fois. Le premier signe de magie. L'instinct de protection. Quelque chose qui me va bien. Alertée par le boucan, maman a surgi dans la pièce. Beth s'est empressée de lui raconter ce qu'il s'est passé. Maman a sourit. J'ai fait une bêtise, je pense me faire gronder mais maman semble heureuse, fière. Papa aura la même réaction lorsqu'elle lui annoncera la nouvelle. L'année d'après j'entre à Poudlard. Le véritable début de ma vie.

L'un des moments les plus incroyables de ma vie est le jour où nous sommes parties, avec maman, acheter le matériel nécessaire pour mon entrée à l'école des sorciers. Toutes ces boutiques, ce monde, cette féerie. Des étoiles plein les yeux. Comme mon père avant moi, j'ai immédiatement su que j'étais faite pour ce monde. La grosse malle se remplissant inexorablement au fur et à mesure de la journée. Avant les deux dernières étapes de mes emplettes. L’animal de compagnie d'abord. La chouette me convenait parfaitement. Je n'avais guère envie de me retrouver avec un rat ou un crapaud. Caractère de petite fille. Seulement voila, je suis tombée sous le charme d'un autre animal. Une petite boule de poil magnifique. Un jeune chaton. Un British à poils courts. Une femelle. L'idée d'avoir une chouette était déjà loin, je la voulais elle, Nym. C'est ainsi que je l'ai baptisée. Et enfin la dernière étape. La plus importante. La baguette ! Ma future baguette. Direction Ollivander bien sûr. Maman demanda à ce que j'essaye une baguette en bois d'Orme. Le test fut très peu concluant. Une deuxième baguette me fut alors tendue. Elle était en bois de Sorbier, au cœur de ventricule de dragon. Le vendeur avait vu juste. Extrêmement juste. C'était comme si ... comme si elle avait été fabriquée pour moi. Attendant patiemment que je vienne la chercher. J'appris plus tard la signification d'une telle baguette. Je trouve qu'elle me va à merveille.

Direction Pourdlard donc. La célèbre voie 9 3/4 et le fameux Poudlard Express. Les élèves en uniforme, les sorts fusant à travers les wagons. La traversée du lac. L'école. Le somptueux château. Les couloirs, les extérieurs. Tout est ... magique. Dans tous les sens du terme. L'impression déjà d'être chez moi. Fouler les mêmes chemins que papa et maman. Je ne débarque pas dans l'inconnu. Maman m'a parlé de cet endroit. Papa aussi, quand il était là. Je ne m'étais tout de même pas attendue à ça. Tant de magnificence. Si faire les achats était une chose incroyable, poser les pieds dans cette école en est une d'un tout autre acabit. Sanns plus tarder, direction la Grande Salle. La cérémonie de répartition. L'un des moments les plus importants dans la vie d'un sorcier. Je ne me fais aucune inquiétude. Au fond de moi je sais quelle maison je vais rejoindre. J'avance vers la chaise. On pose le choixpeau sur ma tête. Lui même le dira, « Pas de doute possible ! Poufsouffle ! ». Comme mon père vingt ans auparavant. Je suis fière. Rassurée ? Pas vraiment. Comme je le disais, il n'y avait qu'une maison possible pour moi. Je rejoins ma table. L'année commence. Ma vie commence.

La première année. Les premières fois. Le premier cours de Sortilèges. Le premier décollage en balai. Le premier match de Quidditch depuis les gradins. Les premiers sorts parfaitement maîtrisés. Les premiers sorts pas du tout réussis. La première lettre de maman, apportée depuis une chouette. Les innombrables découvertes sur ce qu'il est possible de faire, ce qui a existé. Les créatures peuplant ce monde. Les objets magiques. Les potions. Une curiosité grandissante. Dès les premières semaines je montre un fort intérêt envers deux cours particulièrement. La Défense contre les Forces du Mal et le cours d'Enchantements et de Sortilèges. Je m'intéresse aussi aux autres cours mais pas avec autant d'entrain. Un chemin se trace devant moi. Un chemin autrefois emprunté par mon père. A croire que tout est écrit depuis ma naissance. Noël en famille. A partager une multitude de souvenirs. Je crois n'avoir jamais été si expressive. Revoir tout le monde, maman, Beth, Gisèle, papa est absolument formidable. Pas une seule seconde je n'ai songé à rester à Poudlard pour les fêtes de fin d'années. Noël est une fête familiale. Et même si ma nouvelle maison est ma famille, je n'oublie pas d'où je viens. Les six mois d'école de l'année passent à une vitesse fulgurante. A peine le temps de cligner des yeux que l'on se retrouve deux semaines plus tard. Tout se passe à merveille. Les vacances d'été et le retour à Londres me rapproche un peu plus des miens. Me donne un peu plus envie de devenir une figure importante du monde magique. Douze ans et déjà déterminée. J'ai de qui tenir.

Dès ma deuxième année j'intègre le Club de Duels. Le Quidditch ou les Echecs ? Non ce n'est pas vraiment ce que j'apprécie. Les duels me vont comme un gant. Je subis quelques revers et parfois de grosses raclées au début mais cela me pousse à persévérer d'avantage. Je prends assez rapidement mes marques. Au niveau des cours, on prend les mêmes et on recommence. Douée pour mes deux classes favorites. Un peu moins douée pour les autres mais rien d'inquiétant. Pas la plus grosse tête de mon année mais je me situe quand même dans la partie haute du panier. Papa peut -être rassurée. Si je m'implique autant dans les études c'est d'abord pour moi, mais aussi pour lui. Pour le rendre fier. Pas pour lui montrer que j'existe parce que même s'il n'a pas toujours été là, il a toujours pris soin de nous. Ce serait mentir de dire que je n'ai été élevée que par un seul parent. Alors oui je m'applique. J'aide les autres s'ils ont besoin d'aide. J'évite d'en demander par contre, je peux très bien me débrouiller par moi-même. Ce qui n'est pas totalement vrai mais c'est dans mon caractère. Mon apprentissage se passe extrêmement bien. Je profite une fois de plus des différentes semaines de vacances que je passe avec maman, Beth et Gisèle. Elles devraient rejoindre Poudlard toutes les deux l'année prochaine. Une petite satisfaction. Pas une surprise. Les chiens ne font pas des chats.

Avant le début de ma troisième année, opération shopping entre filles. Beth est aussi émerveillée que moi lors de ma première visite.  Nous parcourons les différentes boutiques. Dernière halte chez Ollivander. L'histoire se répète. Un trajet en Poudlard Express plus tard et me voila de retour au château. Cérémonie de répartition. Gisèle me rejoint à Poufsouffle. Je suis ravie pour elle. Ma maison est la meilleure. Et je ne dis pas ça parce que j'en fais partie. Je suis absolument objective sur la question. On y croirait presque ... Au tour de Beth. Ce ne sera certainement pas Poufsouffle pour elle. Serpentard est à exclure également. Plus que deux. Et comme je m'en doutais elle rejoint les rangs de Gryffondor. Et le rythme de la troisième année continue sur les bases des précédentes. Un petit coup de pouce de temps en temps à la frangine ou à Gisèle. Les cours obligatoires, toujours les mêmes, auxquels on y ajoute les deux optionnels, j'ai opté pour l'Etudes des Runes ainsi que les Arts et Musiques magiques. Le premier m'attirait, vraiment, quant au deuxième c'est un choix par défaut. Franchement, les autres ne m'enchantaient guère plus. Je ne me suis donc pas embarrassée d'une troisième options en plus. On dit pourtant jamais deux sans trois ... Les repas, les activités péri-scolaires, les soirées passées à bouquiner, les quelques infractions au règlement – oui cela m'est arrivé, non je ne suis pas l'élève parfaite – les discussions aberrantes quant à savoir quel ou quel sort est plus efficace, ... Une ribambelle d'occupations. Pas une seule seconde pour s'ennuyer.

Rapidement la cinquième année pointe le bout de son nez. Les redoutables BUSES. Un moment stressant. Il y a des cours pour lesquels je ne m'en fais pas trop. Depuis longtemps maintenant je sais que je ne ferais pas de Botanique ou de Potions plus tard. Je ne veux tout de même pas sortir des examens en ayant une note plus basse qu'Acceptable alors je travaille ces matières. Si je panique c'est pour mes cours favoris. Ceux que je souhaite poursuivre donc. Tout le monde vous dira que je stresse pour rien. Que Morri va avoir des notes brillantes dans ce qu'elle aime. Que je n'ai même pas besoin de réviser. Mais à l'époque je n'avais pas une aussi grosse confiance en moi. Les BUSES auront été le déclic. Optimal en Sortilèges et Enchantements. Optimal en Défense Contre les Forces du Mal. Pouvait-il en être autrement ? Et je poursuis également la Métamorphose, l'Histoire de la Magie, le Vol de Balai, à ma plus grande surprise ainsi que l'Etude des Runes. Un Acceptable dans toutes les autres matières. Peu importe. Je suis soulagée. Maman est fière. Papa aussi. Et c'est donc à partir de cette sixième année que je m'en sens capable. Devenir une Auror. Ce n'est pas un rêve, c'est un objectif. Un objectif que j'accomplirai.

Sixième année donc. Et la septième juste derrière. Les ASPIC en ligne de mire. Autant le dire de suite, je compte faire mieux qu'aux BUSES. Je vais faire mieux qu'aux BUSES. Moins de cours que je qualifiais de « moins important » et donc plus de temps pour le reste. Pour le Club de Duel entre autre. Une vraie passion. Je ne suis pas la plus forte quand il s'agit d'attaquer mais je me défends terriblement bien. Est-ce dû à la baguette ? Certains vous diront que oui. Moi je dirais que la  baguette va de paire avec son utilisateur. Je suis moi et donc j'ai cette baguette. Pas l'inverse. Cette septième ne se passe pas comme sur des roulettes. Car mon père est victime d'une grave blessure. Au diable les cours donc et nous filons à son chevet, maman, Beth et moi. Beth qui de son coté trime dur. Elle a peut-être un peu plus de mal que moi mais elle s'en sort très bien. Elle n'ira pas en Offensive, probablement en Médecine ou en Enseignement. Elle verra bien après les BUSES. Revenons sur ce terrible accident. Il était passé tout près. Ce qui n'a enchanté personne. Les risques du métier comme il dit. C'était une fatalité. L'éternel « Et ce qu'il devait arrivé, arriva ». Est-ce que cela l'a freiné dans sa carrière ? Pas du tout. Les premiers mois du moins. On lui a dit toutes les trois, de mettre sa carrière entre parenthèses, de se choisir un nouveau un métier. Mon père était un homme de terrain. C'était un Auror, un bon, très bon même. Il n'a rien voulu entendre. Il retournerait faire son boulot comme si de rien n'était. Un sentiment que je ne peux comprendre. J'ai trouvé ça très égoïste. Je lui ressemble, beaucoup, mais je ne crois pas que j'aurais réagi comme lui dans pareille situation.

C'est sur cette atmosphère tendue que l'année se poursuit. Les ASPIC de juin. La Morri stressée d'il y a deux ans n'est plus. Je ne vais pas qualifier l'examen de banalité mais c'est tout comme. Des superbes notes dans les cours que je vais poursuivre en Offensive. De bons résultats dans les autres branches. Et une excitation grandissante à l'idée de poursuivre dans le cycle secondaire. Avec uniquement des cours qui m'intéressent. Beth passe ses BUSES sans problème. Elle est satisfaite. Je suis contente pour elle. Il n'y a rien de pire que de bosser pour se voir échouer. Quelques semaines plus tard nous apprenons le divorce de nos parents. Dois-je le répéter ? « Et ce qu'il devait arrivé, arriva ». La reprise de son boulot aura été la goutte d'eau faisant déborder le vase. Le jour de l'annonce reste le jour où je lui en ai le plus voulu. Pensant même qu'il était un « connard ». Se forcer à rester avec une personne que l'on aime plus n'est pas une solution, je le conçois. N'empêche que tout est de sa faute. Et qu'il n'essaye pas de me prouver le contraire.

Huitième année. Entrée dans le cycle secondaire. Offensive Magique. Spécialité Offensive. L'extase. Entraînements, Etude des Patronus, Art du combat et j'en passe. Tout ce que j'aime. Même les cours optionnels sont passionnants. C'est aussi lors de cette année que je fais la rencontre la plus fabuleuse de ma vie. Période de Noël. En compagnie de maman et de Beth. En début de soirée, un phénomène extraordinaire, totalement hors du commun. La matérialisation de mon patronus. Je dirais même sa naissance. Je m'étais entraînée à lancer ce sort. Dès lors je connaissais l'apparence de mon patronus. Une hermine. Quand elle a pris vie a coté de moi j'étais ébahie. Dans l'incompréhension totale. Elle était là. Elle était moi. Et j'étais elle. Toute blanche. Toute magnifique. Miesha. Elle est venue poser son front contre le mien. Une communion parfaite entre deux êtres n'en formant qu'un. Nous ne nous quitterions jamais. Une promesse. Jusqu'à ce que la mort nous sépare. Personne n'a rien compris quant à l'apparition de ces êtres. C'était quelque chose de surprenant, imprévisible, fantastique. Au retour à Poudlard, chacun découvrit le patronus de l'autre. L'école était devenu un véritable zoo. Mammifères, oiseaux, reptiles, grands, petits, sombres, éclatants, ... Il y en avait pour tous les goûts. Nos animaux de compagnie faisaient pâle figure à présent à coté de tigres, de loups et j'en passe. Un bouleversement total du coté de Poudlard. Hormis ce détail – mineur, hihi – rien à déclarer concernant cette année. Scolaire j'entends. La même rengaine. La vie est un long fleuve, presque, tranquille. Ce n'est qu'après les examens qu'un événement est à déclarer. La totalité des étudiants est envoyé du coté du Honduras britannique suite à la terrible menace du Seigneur des Ténèbres. J'aurais bien voulu rester du coté de Poudlard pour me frotter à eux mais je ne suis clairement pas assez expérimentée. J'aurais mis ma vie, mais aussi celles des autres, en danger. Mon désir de protéger est malheureusement assouvi en fin du mois d’août lorsque notre camp se fait attaquer. Des morts, de nombreux blessés, graves ou moins graves. Un champ de bataille. Une horreur. L'horreur de la guerre. Une atrocité qui me pousse encore plus à devenir Auror. Engranger un maximum de techniques et de sortilèges de combat. Protéger et servir.

Le début de ma neuvième année d'étude commence. La bataille est encore dans tous les esprits. Difficile d'oublier. Extrêmement concentrée sur les cours j'en oublie presque de vivre. Avant de me faire remonter les bretelles par Beth. Par maman aussi lors des vacances de Noël. Maman qui ne veut pas voir sa petite fille devenir comme son père. Un peu trop tard … Le début d'année civile est un calvaire. Ce qui est censé être une véritable fête tourne au cauchemar lorsque les Mangemorts envahissent le terrain de Quidditch. Des tonnes de personnes s'étaient rassemblés pour assister à la coupe du monde. Nous sommes tous rapatriés dans la Grande Salle. Presque prisonnier. C'est le chaos. L'inquiétude règne sur l'école. L'incompréhension. L’enchaînement de nombreux actes inhabituels. Tout comme la nomination de Mr Augustus Powell à la tête de l'école. Le monde magique est en train de trembler. Les patronus, la bataille au camp, l'invasion lors du match, et maintenant ça … Quelque chose cloche. Le reste de l'année reste relativement calme. Je passe les examens annuels avec brio. Beth passe ses ASPIC. Soulagée qu'elle est obtenue les notes espérées. Les deux mois de vacances nous ferons le plus grand bien. Il est temps de souffler un peu.

Souffler comme pour se préparer à ce début d'année tout aussi horrible qu'il y a un an. Le Poudlard Express est attaqué. Je fais partie des survivantes. Comme Beth. J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour la protéger. Je m'en serais tellement voulue si lui était arrivée quelque chose. Non pas que je me sente responsable d'elle mais je me débrouille bien mieux dans la magie de combat. Il est de mon devoir de veiller sur elle. Je suis sa grande sœur après tout. Une année scolaire qui débute mal. L'autre nouvelle étonnante concerne le nouveau professeur d'Arts Occultes. Mon père. Si on m'avait dit un jour qu'il deviendrait professeur, je me serais payé une bonne tranche de rigolade. Mais le voila. Ca doit lui faire autant bizarre à lui qu'à moi. Evidemment pas de passe-droit ou de favoritisme. Je suis une simple élève à ses yeux. Une élève douée néanmoins. Je me donne à cent pour cents dans tous les cours. Pas plus que cela en Arts Occultes. Ce n'est pas parce que mon père y est professeur que je dois en faire plus que d'habitude. J'ai décidé de me mettre au sport. Le cycle secondaire de Sports Appliqués faisant son apparition, bonjour le football, le tennis et compagnie. J'opte pour la raquette. Cela me plaît. Je commence fortement à apprécier ce hobby. Sans perdre mon coté compétitrice.

Cette dixième année est aussi la pire de ma vie. Les différentes atrocités vues ces dernières années ne sont rien en comparaison avec ce que j'ai personnellement vécu. La peste des patronus. Le Grand Fléau. Je me considère comme forte, tenace. Voir intouchable, invincible. Et pourtant. Pourtant je suis l'une des premières victimes de la maladie.  Début décembre et j'entre dans ce qu'on qualifiera plus tard de Stade I de la peste. Fatigue, angoisse, perte d'énergie. Je ne m'étais jamais sentie comme cela de ma vie. Deux semaines plus tard et mon état s'empire. Je suis hospitalisé. Dans un lit d'hôpital. Des médicaments, potions et autres remèdes inutiles. Fiévreuse, malade, délirante. Le début d'un calvaire. Une amélioration dans mon état. Avant une rechute brutale. Miesha qui passe de sa forme brumeuse à sa forme physique sans raison apparente. Ces changements me font tourner la tête, me donne l'envie de vomir. C'est le Stade III. Et puis l'impensable. Le lien qui nous unit toutes les deux. Brisé. Miesha de plus en plus faible. Et je suis impuissante. Je ne suis pas la seule dans le cas. Personne ne comprends ce qu'il se passe. Personne n'a de solution. Je suis spectatrice. Chagrinée, déprimée au fur et à mesure qu'elle souffre. L'école est alors en quarantaine. La souffrance. Et puis le drame. Sa disparition. Je ne peux même pas dire que je sois triste. En fait je ne ressens absolument plus rien. Je suis perdue. Je ne suis plus moi. Une descente aux enfers ponctuée par un état végétatif. Je subis ma vie …

Ce n'est qu'après une éternité, trois semaines qui ressemblent plus à trois années, que je renais. Je suis lasse, j'attends. Attendre quoi ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je ne puis dire si quelqu'un est venu me voir. Sûrement. Je doute que ma famille m'ait laissé dépérir. Je ne me souviens plus. Mais lors d'un jour comme les autres. Un jour où je me laisse « mourir ». Le rayon de soleil. Elle apparaît soudain devant moi. Elle n'a pas changé. Le pelage blanc. Sa petite tête. Une renaissance. Pour elle. Pour moi. Mon cœur se remplit d'une joie indescriptible. Le plus beau jour de ma vie. Les larmes coulent à flot. Réunies. Pour le restant de notre vie je l'espère. La perdre. L'épreuve la plus dur qu'on puisse imaginer. Pire que la mort. Nous nous serrons l'une contre l'autre. Et comme le premier jour de notre rencontre, elle pose son front contre le mien. Nous sommes.

La quarantaine est toujours en place. Je profite de chaque moment. Avec mon père, ma sœur, Gisèle, mes amies. Chaque épreuve m'endurcit. La perte de Miesha m'a fait prendre conscience de l'importance de mes proches. De ne pas négliger ma vie privée. De passer du temps avec eux. C'est dur à dire mais … de ne pas faire les mêmes erreurs que papa. Je veux aider à trouver un remède à cette maladie mais mes connaissances dans le domaine sont bien trop risibles en comparaison avec d'autres. Alors je fais comme tout le monde, j'attends les nouvelles. Au jour le jour. Je sais ce que toutes ces personnes traversent. Je voudrais les aider mais personne ne peut rien faire. Hormis attendre le retour de leur patronus. Le retour d'une partie d'eux-même. Le 17 mai sonne la fin du Grand Fléau. Grâce à un homme, Samuel Shacklebolt, et bien d'autres. Une fin d'années scolaire qui se termine « bien ». Qui se termine bien mieux qu'elle n'a commencé. Je passe les vacances en Asie. Comme tous ceux qui sont tombés malade. Une véritable cure de jouvence. Nous partageons nos diverses expériences et savourons le moment présent. Enfin deux mois où le bonheur est le mot d'ordre.

Deux mois de vacances entachés d'un nouveau fait dramatique. Une nouvelle attaque. Je ne la vis pas personnellement mais elle fait rapidement le tour du monde. Le feu d'artifice ruiné par une attaque. Toujours une autre attaque. Quand serons-nous tranquille ? Onzième année. Une année que je place donc sous le signe de l'équilibre entre mes études et le reste. J'ai repris le tennis. J'aime ce sport. On ne peut compter que sur nous-même. La défaite ne peut être remise sur l'un ou l'autre coéquipier. Ne pas dépendre d'une équipe. Je suis moins solitaire qu'avant mais le tennis me permet de me retrouver avec moi-même. J'en ai parfois besoin. Et puis c'est un très bon défouloir. Il ne me reste que deux années d'études. Je vois le bout du tunnel. Il ne faut pas se relâcher. J'aime la vie que je mène. Et me rend compte que c'est comme cela que j'aurais du la vivre les années antérieures. Je regrette donc. Mais je suis contente de m'en être rendue compte. Mieux vaut tard que jamais. Mieux vaut maintenant que dans vingt ans et après un divorce. Non je n'oublie pas. Mais je suis proche de mon père. Tout ce que nous traversons, tous ensemble, renforce nos liens familiaux. C'est un bon professeur. Il était meilleur comme Auror mais je préfère le voir ici. Parce qu'il ne met plus sa vie en danger. Quoique. Mais surtout parce que nous pouvons rattraper quelque peu le temps perdu. Une onzième année qui s'écoule. De bonnes notes aux examens de fin d'année.

Et la vie continue ...


Dernière édition par Morrigan Williams le Jeu 18 Aoû - 22:43, édité 2 fois
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Jeu 18 Aoû - 21:30 (#)
Bienvenue à toi Chou Je suis pas sûr d'avoir à te dire bon courage pour ta fiche mais bon choix de scenario en tout cas xD
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Jeu 18 Aoû - 22:10 (#)
Bienvenue Chou
Excellent choix de scénario en effet Daengelo
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Jeu 18 Aoû - 23:35 (#)
emma SCREAMING
bienvenue parmi nous Daengelo
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Ven 19 Aoû - 1:36 (#)
Bienvenue Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille 1094600113 Je viendrai te demander un lien avec mon DC Orpheus, en tant que futur beau-père hihi
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Ven 19 Aoû - 4:53 (#)
/me pousse tout le monde hihi

MA FIIIIIIILLE Han! waza Chou Daengelo Han! SilversautesurBrao

T'es trop belle, t'es la meilleure et...et...voilà HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Merci de tenté mon scénario Brille Chou
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Ven 19 Aoû - 9:49 (#)
DU coup puisque tu as déjà fini, avant de lire ta fiche pour te valider j'aurais juste besoin de l'approbation de ton papa HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
(Je sais pas si son post au dessus est une approbation de ce que tu as écris ou juste la joie de te voir arriver RIP )
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Guest, Ven 19 Aoû - 13:11 (#)
Bienvenue cute
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Ven 19 Aoû - 13:13 (#)
Quelle fiche !
Bienvenue parmi nous, tu vas faire des heureux !! PARTY HARD
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Ven 19 Aoû - 13:20 (#)
Ow y en a un qui va être content d'avoir sa fille HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Bienvenuuue Chou
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Ven 19 Aoû - 15:27 (#)
Une Morri Chou Bienvenuuue Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille 1568345221
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Ven 19 Aoû - 16:11 (#)
bienvenuuuue Brille
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Ven 19 Aoû - 19:04 (#)
je suis très satisfaite de la fiche HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Edit: pas bon compte, mais on a compris HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
par Invité, Ven 19 Aoû - 19:09 (#)
Merci tout le monde !!
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Message Re: Morrigan Williams ~ Tel père, telle fille
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