VICTOIRE DES NORVÉGIENS : DERNIÈRE COUPE DU MONDE POUR REYNOLDS ? Le coup de sifflet a retentit longtemps en ce mercredi 7 juillet, presque une semaine après le début de cette finale de la Coupe du Monde le jeudi 1ere juillet. Un long coup de sifflet pour un match qui s’éternisait, après des buts dans les deux camps, et des blessures à répétition. On pourrait s’éterniser à notre tour pour savoir quelles fautes ont commis les joueurs anglais, mais on arrivera au même point : une fois encore, l’Angleterre se voit retirer sa Coupe du Monde en final. Les regards étaient tristes, souvent humides devant le geste victorieux de l’attrapeur norvégien, montrant aux yeux de tous la boule dorée dans sa poigne ferme.
À la sortie des vestiaires, les joueurs anglais étaient tristes et déchirés. La capitaine Reynolds avait un visage fermé et dur, comme ses coéquipiers. « C’est décevant bien sûr : on rêvait d’un autre dénouement, on a l’impression d’avoir déçu les anglais. Nous menions de cent points sur les deux derniers jours, et un de leur poursuiveur était sur les bancs. Mais Myklebust a très bien joué. Nous nous étions fixés comme premier objectif la finale, et c’est déjà très bien d’y être arrivé». Reynolds et son équipe reviennent donc sans coupe chez eux, et une question se pose sur l’avenir de la capitaine qui a déjà deux coupes du Monde à son actif et aucune victoire en final. Au sein de la confédération de Quidditch d’Angleterre, des murmures courent sur l’épuisement de Reynolds qui a accouché quelques mois avant la coupe. Un proche de l’entraineur rapporte que ce dernier se serait longuement entretenu avec Hicks, qui deviendrait peut-être le nouveau capitaine de l’équipe nationale.
Organisée par les disciples de Shacklebolt , la soirée en l’honneur de la victoire norvégienne eut le mérite de calmer les ardeurs anglaises, pour le moins chamboulées par la défaite de leur équipe ! Alors que la soirée à l’intérieur du charmant hôtel s’est révélée de bon gouts – avec des invités de marques tel le directeur du service des sports anglais Caden Brown et le petit fils du Premier Ministre norvégien- la soirée à l’extérieur ne peut pas autant s’en vanter. Si son but était certes de permettre aux deux populations de se mêler, des turbulences ont pu être observées, menées exclusivement par des jeunes qui ont sûrement trop abusé des rafraichissements offerts par les Disciples. « Il y avait beaucoup de mouvement de foule, ça criait un peu dans tous les sens. J’ai quitté un ami des yeux, et je l’ai perdu très rapidement dans la foule amassée ! Et avec le monde qu’il y avait, le retrouver a été impossible », nous raconte une jeune femme, élève à Poudlard, assistant pour la première fois à une Coupe du Monde de Quidditch. Espérons que ces jeunes se soient amusés sans douleur et qu’ils puissent retrouver leurs tentes dans le chaos de cette soirée. En effet, de nombreux participants n’auraient pas retrouvé le chemin de leur tente, mais c’est ce qu’on appelle dans le jargon, une alliance provisoire. En parlant des relations entre les deux pays arrivés en finale, il semblerait que le capitaine victorieux Sorensen fut vu dans les bras du fils du directeur Mr. Brown. Quid de l’amitié anglo-norvégienne ?
Les bonnes résolutions des vacanciers Dans quelques semaines, des étudiants épuisés envahiront les murs de Poudlard. La Gazette fait le point sur leurs bonnes résolutions, qui reviennent en boucle dès l’arrivée de la rentrée. Alliant organisation, détermination et concentration, elles leur semblent faciles à tenir. Soyons honnêtes : ils reviendront tous en septembre prochain avec les mêmes rêves,
« Je vais étudier tous les soirs. » Le rêve : Lui, scrupuleusement assis devant tous ses livres, travaillant fort jusqu’à 23h, puis se couchant avec la joie immense d’avoir bien travaillé. La réalité : Lui, étendu sur le divan de la salle commune, au milieu d’une marée de parchemins volants, tâtonnant à droite pour trouver son livre de sortilèges, tombant plutôt sur la tasse à thé mordeuse que son pote a placée là pour « lui faire une bonne blague ».
« Je vais arriver à l’heure à mes cours. » Le rêve : Elle, installée devant son chaudron, ses ingrédients prêts, regardant avec un sourire sournois les retardataires. La réalité : Les escaliers qui se font la malle pendant qu’elle cherche à enfiler une chaussure, se précipitant vers les cachots avant de remarquer que son cours est plutôt dans la tour d’astronomie.
« Je vais gagner plein de points.» Le rêve : Lui, parlant de phoenix et de strangulot en parfait connaisseur, les professeurs ne cessant de crier « 10 points pour votre maison! » et le sablier qui ne se vide jamais, se remplissant à une vitesse vertigineuse . La réalité : Une retenue pour non-respect du couvre-feu (il cherchait à se rendre à l’infirmerie après s’être fait mordre par une tasse), vingt points en moins pour engueulade avec un camarade (il punissait gentiment le farceur) et 5 points de gagné en raison d’une bonne réponse (la question était facile.)
« Je respecterai les règles.» Le rêve : Elle, entourée de gens convenables, riant aux éclats, au coin d’un doux feu. La réalité : Elle, errant dans les rues de Pré-au-lard, à moitié ivre, aidée par des amies douteuses, cherchant à rejoindre le château, sans remarquer qu’elle est rentrée chez madame Pieddodu et que celle qui lui fait face n’est pas le tableau de la Grosse Dame.
Si la moitié des étudiants de Poudlard respectait réellement ces quelques principes, ils seraient probablement plus nombreux à obtenir leur diplômes. La Gazette leur souhaite donc de bien profiter de leurs vacances et qui sait? de réussir ainsi à tenir leurs résolutions lors de la rentrée. La réalité n’est parfois pas si éloignée du rêve.
Marquage et examen : Enfin une mesure de sécurité de la part du Ministère ! Nous sommes bien conscients de la tristesse – ou de la joie pour nos lecteurs supporteurs de la Norvège,
nous ne vous oublions pas malgré notre propre chagrin – que la nouvelle, tombée hier et rapportée aujourd’hui dans notre numéro, apporte dans une grande partie de vos esprits, mais il ne faut pas pour autant oublier les choses importantes de notre société. Maintenant que cette finale grandiose de coupe du monde est terminée, les sorciers vont pour certains revenir en Angleterre et pour d’autre profiter du camping qui reste à leur disposition pour la majeur partie de l’été mais pour tous, il va falloir se recentrer sur l’actualité. Nous vous le rappelons, il y a peu de temps, le 30 juin exactement, un décret a été édicté par l’adjoint de notre Premier Ministre, encourageant les membres les plus jeunes – ou les plus chanceux pour les Daemon – de notre société à venir se soumettre à un examen médicale et un marquage. Aujourd’hui, nous revenons là-dessus ! Cette décision a très certainement apporté un grand soulagement parmi les sorciers qui, pour la plupart, jugeaient le ministre et le ministère en général beaucoup trop laxistes sur l’histoire des patronus, ce qui a mené, à n’en pas douter, à la terrifiante peste des Patronus. Les rumeurs racontent même que dans des pays moins chanceux – qui n’ont donc pas pu avoir le vaccin rapidement – des morts auraient été à déplorer. Les Disciples de Schacklebolt ont donc retiré une épine relativement importante du pied du ministre en offrant cette solution : Si chaque sorcier vient à se faire examiner et marquer, les risques de pestes seront drastiquement réduit. En cas d’alerte, de moindre symptôme se réveillant chez un de nos jeunes sorciers, ils pourront immédiatement intervenir avec le traitement adéquat. Evidemment, une telle solution ne plait pas forcément à tout le monde mais il faut se rendre à l’évidence : La majeur partie de la population est bien entendue soulagée. « Jusqu’à présent, on avait presque constamment peur de retomber malade, dès que notre patronus fatiguait la crainte revenait. Je compte plus le nombre de mes camarades qui se sont rendues à l’infirmerie cette année parce qu’ils étaient sûrs qu’ils étaient à nouveau malade. Avec cette marque, les médicomages pourront intervenir rapidement… On sera en sécurité ! » Nous confie une jeune étudiante de Poudlard, secouée par la première épidémie de peste. « C’est vraiment ce que nous attendions. Bien sûr, faire marquer notre enfant nous a semblé un peu bizarre au début, mais cette maladie a été si effrayante… Notre garçon devait rentrer à Poudlard le premier Septembre suivant la peste, nous ne savions pas quoi faire, nous étions terrifiés… Maintenant nous n’aurons plus cette peur constamment au-dessus de nos têtes ! » Le soulagement de cette mère d’un née moldu n’est pas le seul que nous avons recueilli et même si certains semblent douter ou craindre cette marque, il est presque sûr que cela va rapidement devenir quelque chose de commun dans l’avenir. Nous invitons tous les réfractaires à revoir leurs opinions à ce sujet et à se dire que pour quelques minutes d’examen et l’administration d’une marque presqu’invisible, la sécurité et la santé leur sera presque entièrement promise !
Articles rédigés par Sanzé I. Tassion, photographie prise par George De La Vertemontagne
La Gazette du Sorcier : L'Angleterre échoue une nouvelle fois en finale