Archibald est l'héritier de la branche principale des Sobel, famille de sang-pur originaire du nord de l’Angleterre. La famille est relativement aisée, et la grande majorité de ses richesses provient des terres qu'elle possède dans le Northumberland. La devise des Sobel étant A travers le temps dans la pureté, leur opinion sur les nés-moldus et autres sang-mêlés est toute faite. C'est notamment pour cela qu'Archibald n'eut connaissance de l'existence de sa lointaine cousine Opale, sang-mêlée, que tardivement. Il ne la rencontra officiellement qu'à Poudlard.
En parfaite réplique de son père qu'il est, Archibald est un garçon qui aime l'attention et qui sait comment l'obtenir. Il a reçu l'éducation nécessaire à son rang, et maîtrise l'art oratoire et la rhétorique avec facilité. A première vue, et pour beaucoup, c'est un parfait gentleman, poli et très propre sur lui, mais en réalité, il est un parfait petit connard manipulateur. Jeux de pouvoir et d'influence sont son loisir. Il sait comment manier les gens de manière à les faire plier, n'hésitant pas, si nécessaire, à utiliser la menace. Il ne se salira cependant jamais vraiment les mains, se contentant de faire faire à d'autres ces basses besognes. Il est un leader avant tout, et c'est ce charisme qui l'a amené au sommet de sa popularité. Joueur avec la gente féminine, il se plait à les faire chavirer sans jamais les combler. Son côté chasseur sans aucun doute. Une fois ferrée, la prise ne l'intéresse plus. Rares sont celles qui ont eu le sésame jusqu'à son lit.
Les formes de son Patronus sont libres, aucune obligation ni rien. Juste quelque chose qui colle à son caractère ^o^
Son histoire personnelle est libre dans les grandes lignes comme les détails. Il y a seulement quelques événements à intégrer, notamment sa vie à Northumberland, dans le grand manoir des Sobel situé dans la Forêt de Kielder, et ses nombreuses rencontres avec la famille Whitaker, installée à Falstone (à voir avec moi-même d'ailleurs, pour certains détails qui doivent rester secret ). Peut-être aussi les informations qu'il recevait sur Opale via son père.
C'est un scéna pour Opale et Ilyasvel, donc déjà, si tu le prends très cher ami roliste, tu auras deux partenaires de RP géniales (oui, oui, tout à fait), puis il est sympa à jouer je pense, non ? Bref, on voudrait juste que ce soit quelqu'un de présent, mais aussi quelqu'un d'actif, qui RP assez fréquemment (en gros, quelqu'un d'actif dans la vie RP du forum ^o^). A savoir que les prénoms sont négociables, ainsi que l'âge (il devra avoir plus de vingt ans cependant). Si tu prends ce scénario très cher, Opale exaucera un de tes souhaits
Opale a tout du sang-pur et je ne peux décemment pas lui reprocher la bêtise de son père. Alors je passe outre, même si cela est contre tout ce que l’on m’a appris. Je mentirais si je disais que je ne m’étais pas attaché à cette femme. Mais par merlin, quelle femme ! On peut en faire quelque chose de cette petite. Elle est fine, froide, manipulatrice et excellente actrice, elle a tout pour venir jouer dans la cour des grands. Le sang ne peut pas mentir, elle est faite du même bois que moi. Bientôt, elle sera prête à graviter dans les mêmes sphères que moi. Je crois que je suis quelque chose comme un grand frère pour elle, un idéal à atteindre. Quant à moi, je ne pourrais pas souffrir un instant qu’on lui fasse quelque chose. Le sang est sacré chez les Sobel.
Spoiler:
Archibald avait entendu de nombreuses rumeurs à propos d’une certaine Opale Sobel qui aurait rejoint les rangs des serpentards quelques jours plus tôt. A vrai dire, le jeune homme n’était pas de ceux qui regardaient la cérémonie de répartition, c’est pourquoi il n’avait même pas remarqué la petite fille de 11 ans à la chevelure flamboyante. Opale n’était arrivée que depuis quelques jours et déjà son nom courrait sur toutes les bouches, que ce soit pour son excellence scolaire ou pour ses frasques magiques dans les couloirs. Aux personnes qui osaient lui demander s’il avait un lien de parenté avec la première année, Archibald répondait par un silence glacial, faisant fuir les plus téméraires. Mais cela ne pouvait continuer, il ne pourrait pas éviter les questions infiniment, aussi décida-t-il de rencontrer celle qui se faisait appeler Sobel.
Il l’attendit à la fin d’un cour de potion, dans un recoin sombre des cachots. D’un coup de baguette il fit léviter la petite rousse qui passait devant lui. Opale ne lâcha pas un cri, et se contenta de le foudroyer d’un regard émeraude. Archibald pencha la tête, intrigué par la vipère et lui adressa l’un de ses plus beau sourire, le plus carnassier :
« Voyons voir ce que j’ai pêché là. Opale Sobel. Sais-tu qui je suis ? » « Pourquoi le saurais-je ? Tu es de ceux qui se cachent dans l’ombre pour prendre les autres par surprise. Tu n’es qu’un serpent parmi les serpents. » cracha Opale, le corps tendu par ses grands airs et la voix tremblante d’un mécontentement mal contenu. « Oh … Mais c’est qu’elle a du caractère, la petite. » Il s’était attendu à l’effrayer, à l’entendre hurler, mais elle l’avait accueilli avec une froideur à la hauteur des standards des Sobel. C’est pour cela, et uniquement pour cela qu’il mit fin au sort de lévitation. Récompensant son cran. « Je m’appelle Archibald Sobel. Comment se fait-il qu’avant aujourd’hui j’ignorais tout de ton existence, cousine ? »
Les années passèrent, refrain langoureux. Les liens de famille se transformèrent en des liens plus puissants, plus profonds. S’il y avait une réelle affection entre les deux, il y avait aussi bien plus. Archibald était le maître et Opale le disciple. Il l’initiait à tous les sujets, à toutes les stratégies, et Opale n’avait d’yeux que pour lui. Il était tout ce qu’elle rêvait d’être un jour, et c’est sans retenue aucune que la belle rousse buvait toutes les paroles de son cousin. Que ne ferait-elle pas pour lui ?
Enfin ! Ça aura pris le temps, mais elle a enfin compris. Cette sang-mêlé aux origines plus inconcevables que celles d'une née-moldue. Quelle idée que d'aller mettre en cloque une immigrée... Pas que ça me dérange, les étrangers... Quoique. En fait si. Nous sommes anglais, quel stupide besoin que d'aller chercher au-delà de nos frontières ce que l'on a ici. Mais elle a enfin saisi. Je suppose que les deux épisodes de l'été soixante-huit ont dû l'y aider. J'ai dû cohabiter avec elle et sa famille de sang-mêlé parce que mon père possède les terres tout autour des leurs. Il parait que ça aide au bon voisinage. Certes, Père a eu beau me répéter qu'il s'agissait de manœuvres politiques, je n'ai jamais compris en quoi ces gens pouvaient nous être utiles. Ils sont insignifiants. Mais maintenant, avec le recul, je sais. Et je dois avouer que ces souvenirs m'apparaissent comme des plus intéressants. Surtout que maintenant, elle me craint enfin. Fini le sourire niais qu'elle me présentait toujours, les yeux pétillants, les babillages incessants. Elle n'a pas la carrure pour me haïr, ou pour ne serait-ce que songer à se venger, alors elle a peur. Tellement pitoyable. J'aime voir cette lueur dans ces yeux lorsque je la croise dans les couloirs. J'avoue sans aucune honte aimer pousser le vice jusqu'à aller lui parler de ses parents, de Falstone ou des prochaines festivités que mon père prévoit d'organiser au manoir de Kielder auquel sa famille sera invitée. Je me demande si un jour, j'arriverai à la faire s'évanouir de ma simple présence.
[M] Archibald Maximilen Sobel - Ravi de vous manipuler