BELLUM PATRONUM


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Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens.
Nous manquons également de Mangemorts.
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All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
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Message All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mar 4 Oct - 20:56 (#)
Sandhya Padmini
Nye
ft. Priyanka Chopra
Sang Mêlé
Trente cinq ans
Fiancée de passage ?
Bisexuelle
Médicomage
Papillon Greta Oto
Ordre.
wesonerdy
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À propos
Nom: Nye, court, concis, qui veut dire tant en si peu. Toute sa vie, elle l'a porté avec une fierté indélébile, il reste en elle comme une part de la mémoire du seul homme qu'elle n'ait jamais vraiment aimé. Son père. Prénom: Sandhya, tel le crépuscule qui la vit naitre. Padmini, qui lui est donné par sa mère en l'honneur de cette fleur sacrée associé au mythe de la création, qu'est le lotus, dans la tradition hindoue. Souvent surnommée Padma, qui veut aussi dire "lotus rose", la jeune femme se révèle être comme cette fleur sacrée, d'une beauté divine selon les hommes. Âge et Date de Naissance: 12 octobre 1947, à Londres. Elle porte à merveille ses trente cinq ans. Nature du sang: Sang-Mêlé, un père sorcier de sang-mêlé, ainsi qu'une mère moldue. Jamais elle n'a eu aucun préjugé sur la qualité de sang d'un sorcier, ni dans un sens, ni dans un autre. Situation familiale:Fiancée au présent, peut-être divorcée au futur, lorsque l'on regarde dans sa ligne passée : Mariée deux fois, divorcée deux fois, fiancée une fois, sans suite...
Niveau famille : Un père aimant, décédé il y a quelques années. Elle fit tatouer à son poignet: "Daddy's lil girl" quelques jours après sa mise en terre. Une mère moldue dépassée par tout ces évènements eu ordinaires. Elle a du s'habituer à voir un nouvel homme dans la vie de sa mère, qui n'a jamais eu vent de la magie. Roshan, sa soeur ainée, sorcière également, a perdu la vie il y a peu. Padma a une demi-soeur et un demi-frère tout deux cadets - et moldus. Elle est tante d'un jeune garçon et d'une jeune fille, qui est, elle, aujourd'hui sous sa tutelle. Elle n'a pas forcément de mauvaises relations avec sa famille, mais n'est pas très liée à eux. Sa sœur ainée  était vraiment celle qui faisait le lien entre elle et eux, mais aujourd'hui qu'elle n'est plus de ce monde, elle ne se sent plus vraiment proche, mais plutôt l'intruse d'un univers sans magie.
Patronus: Un papillon Greta Oto apparaissant une fois le sortilège prononcé. Miroir du Rised: Une famille unie, elle au centre,belle, magique, puissante, indomptable.  Epouvantard: Une mare de sang glissant vers elle. Composition de la baguette magique: Bois de cyprès, crin de licorne, 28cm, inflexible. Surpris par le bois qui avait choisi la jeune Padma, le fabricant de baguettes magiques estima qu'elle cachait une certaine audace, ainsi que la noblesse de cœur, derrière sa moue d'enfant déterminée.  Emploi: Médicomage à Sainte-Mangouste, au service d'empoisonnement par potions et plantes. Lorsqu'elle dû prendre une voie à Poudlard, elle eut un mal incroyable à faire un choix tel que celui-ci. Elle était certaine de vouloir un travail qui puisse toucher aux potions et qui la mène à se rendre utile. Ayant choisi un cursus de médecine magique, elle continua sur cette voie tout en conservant tout l'amour qu'elle avait pour les potions. Après trois années consacrées à se perfectionner en médecine magique à Sainte-Mangouste, une fois le diplôme en poche, en tant qu'assistante de médicomage, elle s'en va en territoires inconnus, pour prendre une année sabbatique où elle se fait utile en tant qu'assistante d'un potionniste slave. Mais elle se retourne finalement vers la médecine.
Aujourd'hui, elle estime avoir fait le bon choix. Animal de compagnie: Un furet blanc qui demande peu d'attention, et qu'elle a nommé "Sabrang".
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Caractère
Sa vie pourra en témoigner, Padmini est une femme libre comme le vent, indépendante, on ne l'enferme pas, on ne la garde pas pour soi sous peine de la voir claquer la porte. Beaucoup trop souvent elle s'est sentie 'en cage', et c'est sans doute la pire sensation qu'elle ait pu ressentir jusqu'ici. Ce sentiment de liberté lui donne cette force de contrôle sur sa vie. Elle ne veut pas laisser faire le hasard, ou le destin, c'est elle qui a toute les cartes en main, et elle se donne le moyen d'y arriver, d'une poigne de fer.
Patiente, elle peut attendre des années pour obtenir quelque chose, mais cherchera toujours un meilleur moyen pour avoir l'occasion d'avancer plus vite.
Padmini ayant eu une enfance relativement heureuse, elle se savait déjà être résiliente, et plusieurs fois elle l'a prouvé. Une femme forte. Un peu trop, presque insensible à ce qu'il peut se passer, on pourrait croire que ce qui arrive est ordinaire, qu'elle est dans son élément et qu'elle y prend presque un certain plaisir malsain. Pourtant, les choses la blessent, ce monde lui fait mal, mais elle n'en ressent pas encore les fissures, et seul le temps peut dire quand est-ce qu'elle craquera. Son travail accapare la moitié de sa vie, les hommes l'autre moitié. Padma, ce n'est pas celle qui tombe amoureuse au premier regard, ni celle qui réussit à s'attacher de trop près à un homme qui la comble de ses sentiments. Elle est celle qui fuit la contrainte, qui croise les bras et ferme son cœur à l'amour. Pour autant, elle n'est pas de glace. L'obsession du contrôle d'elle-même l'empêche de s'exposer aux dangers de l'amour, et si elle n'a jamais dis « Je t'aime » à quelqu'un, c'est bien parce qu'elle n'a jamais ressenti cette force destructrice. Alors pourquoi tant d'hommes dans sa vie ? Sexuellement décomplexée, elle s'est, plus jeune, servie de ses atouts pour rassasier un manque dans sa vie affective, sans ne jamais vraiment réussir à y parvenir. Entre fiancés, maris et amants, l'ancienne Serpentard comblait cette solitude qui lui fait si peur. Seule, elle a cette impression d'être abandonnée, délaissée. En couple, elle se sent étouffée, lassée par la routine et le manque de surprise d'une union. Contradictoire avec elle-même, disons même presque instable, Padma n'aime tout simplement pas la trame des jours ordinaires qui s'écoulent trop simplement.
Secrète lorsqu'il s'agit de ce qui la touche, de ce qu'elle pense, elle ne laisse entrevoir d'elle, qu'une infime partie de sa personnalité. Elle sait aussi mentir, mentir est plus facile que de dire la vérité. D'ailleurs, elle sait que dans ce monde, pour obtenir quelque chose, il faut beaucoup trop souvent recourir au mensonge, à la manipulation et elle le fait. Elle n'aime pas forcément ça, mais elle est plus douée à ce jeu qu'elle ne le voudrait. Alors on entre dans son jeu, elle gagne, et essaie de ne pas laisser trop de traces après son passage.
Padmini sait donner, et elle aime ça, mais parfois, il lui arrive de ne penser qu'à elle, à ce qu'elle aspire, à cette ambition qui est sienne, et là c'en est terminé de la générosité. C'est son égoïsme et son ambition qui ont détruit la famille qu'elle aurait plusieurs fois pu se construire – si le manque d'amour pour l'autre ne l'aurait pas poussée vers la sortie – et elle n'en regrette rien, elle a choisi cette vie, et quoi que l'on puisse en dire, pour l'instant, elle l'aime comme elle est.

Pour autant, derrière cet esprit artificiellement fort se cache une sensibilité, une grâce certaine que l'on remarque au premier coup d’œil. L'élégance d'une force vive qu'elle affiche avec insistance. Mais avec Padma, il ne faut jamais se fier à la simple apparence. Vulnérable : elle intériorise tellement ses autres traits de caractère, qu'on ne les remarque presque plus. Avant de la connaitre, déjà faut-il apprendre à apprendre à la connaitre.
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Patronus
Pas de nom, pas de familiarité avec un être brumeux qui n'apparait que sous le coup d'un sortilège. Padmini a vu pour la première fois son patronus, lors des dernières années de cursus primaire à Poudlard. Un Greta oto, un papillon aux ailes transparentes. Ses ailes battant innocemment dans les airs, son air inoffensif disparaît aussitôt qu'il sert à des fins protectrices.
L'ancienne Serpentard a su maitrisé le sortilège avec une certaine facilité, par la forces de son meilleur souvenir avec sa sœur ainé, à Poudlard même.
Si elle-même n'a pas de patronus corporel, elle a conscience que cette apparition soudaine, et si peu naturelle, risque d'avoir un impact sur l'avenir. Mais encore loin et peu concernée par ce détail – mis à part le fait que sa nièce ait aussi été touché par le sort – elle délaisse un peu cette histoire qui n'est pas de son monde. Pourtant, voir tout ces jeunes sorciers suivis de près par une part extérieure de leur âme présente quelque chose de dérangeant qu'elle n'a pas encore totalement accepté. Elle n'en dit rien. Reste juste à suivre les conséquences encore désastreuse de ce problème persistant, bien qu'elle estime qu'avec les disciples de Shacklebolt, il ne saurait tarder qu'une solution se dessine enfin.
Pseudo et âge: Pff, 25 ans ! Où as-tu trouvé le forum ? Dans mes favoris Nih Personnage: Inventé  As-tu un autre compte sur BP ? Même deux jaredditoui Présence: Presque 24/24 h Une remarque ? Vous êtes tous beaux, restez le Robert47cm  
Et tous les noms sont copyright Lilian HOHOHOHOHOHOHOHOHHO


Dernière édition par S. Padmini Nye le Ven 7 Oct - 22:04, édité 5 fois
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mar 4 Oct - 20:56 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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** Poudlard. Première rentrée. **
Le voyage avait été digne de l'un de ces rêves fantastiques qui habitaient mes nuits. Les lumières sur le l'eau, la batisse semblant surplomber le monde, je les observais de mes yeux ébahis, depuis la barque qui nous menaient à lui. Déjà deux années que je questionnais inlassablement Roshan pour connaître les détails de cette nouvelle vie qui m'attendait, mais jamais elle n'avait cédé. « Tu le sauras en temps voulu, ça va te gacher toute la surprise ! » Dès mon premier regard sur le château, je sû que tout ça ne pouvait que me plaire, que vivre durant dix mois entre ces murs devrait forcément m'offrir multitude d'opportunités de vie meilleure que je n'avais déjà. Je n'avais que de hâtes : pouvoir parler magie sans regarder derrière moi, faire des choses peu ordinaires, apprendre à tenir cette baguette qui m'avait choisie (bien que j'avais la nette certitude que c'était moi et moi seule qui avait estimé cette baguette digne de moi), cette curiosité obsessionnelle rendait ce début d'aventure aussi fade qu'impressionnant.
« SERPENTARD! » clama le Choixpeau au dessus de ma tête, une fois qu'il fut installé. J'aurais cru qu'il aurait plus de mal à choisir, que je rejoindrais surement ma sœur ainée à la table des jaunes et noirs. Le cœur battant à l'idée de me retrouver seule sans elle, dans cet inconnu de magie, je suivis son regard approbateur, que j'avais pu accrocher avant de ne m'assoir parmi mes nouveaux camarades, tout de même triomphante.


** Vacances scolaires 1965.**
« Sans toi, Poudlard ne sera plus pareil... » avais-je avoué la voix empreinte d'une douceur sincère. Ce fut la seule occasion pour laquelle j'appréciai l'étreinte dans laquelle elle m'écrasa contre elle. Roshan et moi, nous n'avions jamais été pareilles, elle était plus ouverte, gracieuse et humaine que je ne pouvais me permettre de l'être. Mais elle était ma seule famille depuis que notre père nous avait quitté brutalement. Rien n'était plus pareil depuis qu'il avait disparu. Ma mère n'était pas familière à ce monde magique, de plus, elle avait développé une haine à l'égard de ce mode de vie. Aussi, dès lors que mon père eu perdu la vie, tout ce qui se rapprochait de loin ou de près à la magie était devenu tabou, en parler devenait toute une histoire où les reproches étaient de la partie. Très vite elle avait retrouvé un homme, un moldu avec qui elle partagea notre maison, et avec qui, elle nous offrit un demi-frère et une demi-soeur, aussi moldus qu'ils l'étaient tous les deux. Inutile de dire qu'à partir de ce moment là, je ne me sentais définitivement plus être des leurs. Je ne l'étais plus depuis que j'avais perdu le choix d'être moi-même. Roshan comprenait mieux que moi les agissements de notre mère, estimant qu'elle nous aimait, et qu'il n'y avait pas plus important que cela. Je ne le voyais pas du même regard. « Tu vas très bien te débrouiller sans moi, je ne me fais aucun soucis pour ça ! » Elle en riait. Elle avait constaté avec quelle facilité je m'étais intégrée à Poudlard, la capacité que j'avais de me défendre face aux plus agressifs. Elle n'appréciait pas toujours mes choix, trop douce pour comprendre ce que voulait dire 'agir en douce' ou 'défier en duel' pour affirmer qui l'on est.
J'entrais en huitième année, le choix à faire avait été fastidieux et m'avait privé de quelques nuits de sommeil avant que je ne me destine à la médecine magique. Aussi, avais-je marchandé pour suivre l'option de potions avancées, ne voulant pas perdre l'optique de pouvoir exercer dans le domaines des potions si le cœur m'en disait, à l'avenir. « On ferait mieux de rentrer petite sœur ! » Je me levai, jetant un œil sur la pierre tombale près de laquelle nous étions toute deux assises.
« Treasured memories of a dear husband and father. »
Souvent, nous venions lui rendre visite, lui montrer qu'il était toujours des notres, que sans lui encore, on pouvait être heureuses.


** Londres, Aout 1966. **
« Vous êtes vous décidés sur le prénom ? » L'innocence, l'insouciance. Elle était l'enfant née dans la bonne famille. J'avais toujours admiré ses parents qui s'aimaient d'un amour intense, doux, que j'avais parfois du mal à comprendre tant ce sentiment m'était inconnu. Ses yeux grands ouverts me fixèrent, Roshan le déposa dans mes bras. « Rosh... tu... » Je ne me sentais pas à l'aise un bébé dans les bras, je m'estimais seulement comme l'intruse d'une nouvelle famille qui était de nouveau formée, sans moi, sans avoir besoin de moi. Je ressentais juste le besoin de retrouver ma voie de mon propre côté.


** Poudlard. Dans les alentours du mois d'avril 1968. **
Mes yeux s'étaient figés sur la bague ornée d'une étincelante mais minuscule pierre. Mon cœur avait du faire trois tours dans ma poitrine, alors que, j'en suis certaine, mes yeux devaient pétiller comme si depuis des semaines, j'avais attendu sa demande. Je l'avais prévue, sans pour autant vouloir y croire, mais je savais que sa demande arriverait bientôt. Une partie de moi avait envie de le haïr, de le frapper et de l'empoisonner avec une potion. L'autre répondait oui avant que je ne le prononce. « Oui ! » Simple mais décidé. Seulement quelques secondes s'étaient écoulées. Répondre par la positive, j'en étais heureuse, bien que tout mon être ne respirait pas le bonheur. C'était le début d'une nouvelle vie, un autre départ qui me serait donné. Je tendis ma main gauche, lui laissant le loisir de passer la bague à mon annulaire. Aussitôt qu'il m'appartint, je sentis l'angoisse de la prison dorée m'enfermer. C'était la fin de toute liberté non ? Sexuelle, amicale, professionnelle, faire référence de toute mes actions à cet homme un peu trop tapageur et tête en l'air... La fin de toute liberté ?


** Sainte-Mangouste, 1969. **
Sandhya Padmini Nye j'étais, et je demeurais encore. Sandhya Padmini Nye-Lockwood je devenais. Ne pas perdre son identité équivalait à partir du bon pied dans notre mariage. La cérémonie était passée depuis des semaines, et j'imaginais, tel une débutante, que l'officialisation de notre union ne changerait rien. J'étais bien naïve à l'époque. Toujours est-il que Roshan avait pleuré durant toute la cérémonie tant elle était heureuse pour moi, ma mère était venue seule, ne pouvant amener son époux dans une réception magique... Je ne pourrais dire ce qu'elle pensait de cet évènement, elle restait de marbre et son sourire semblait garder une part de déception. Un sorcier n'était pas l'option qu'elle envisageait j'imagine. « Je vous ai déjà vu bien plus vivace Nye ! » Sa voix vint frapper mon oreille distraite. Au dessus de la préparation, je méditais. N'être que l'assistante me déplaisait fortement. Vivre dans l'ombre de quelqu'un d'autre me donnait le sentiment de ne servir à rien, mais pour autant, je faisais mon travail, consciencieuse, d'un professionnalisme à ne rien en redire. « J'ai décelé une erreur dans votre diagnostic. Si vous ajoutez cet ingrédient dans le remède, il se pourrait que de nouveaux symptômes en découlent, peut-être plus puissants encore... Regardez. » fis-je en lui montrant la fiole qui le contenait, indiquant la couleur qui transparaissait anormalement, d'une voix aussi neutre que déconcertante. En dix mois, c'était la première fois que j'avais pût m'élever au dessus d'un médicomage qui commençait à ôter tout signe de patience. Cette erreur, infime était-elle dans la concoction de la potion, m'octroyait une satisfaction malsaine. J'avais raison, mon supérieur avait tort. Point.


** Quelque part en Europe, 1973. **
Nouveau départ. Londres n'avait pour l'instant rien de plus à m'offrir qu'une carrière brillante que je pouvais exercer n'importe où dans ce monde. Une longue prise de contact avec un potionniste russe, réputé dans son pays, me menai en direction des pays de l'Est après que je ne me sois débarrassée d'un mariage trop étouffant. Richard, mon ex-mari, j'avais éprouvé pour lui une affection considérable, une haute attirance, qui s'étaient éteintes soit par le mariage, soit dès par le fait qu'il n'était plus l'étudiant, mais le commerçant d'une petite boutique sur le chemin de traverse. J'avais divorcé par lassitude aussi. La routine qui tue un couple qui ne s'aime pas. La routine qui accentue tous les plus petits défauts de son partenaire jusqu'à les rendre insupportables. Un essai en tant que couple libertain n'avait rien arrangé, si ce n'était que les choses avaient empiré de plus belle, pour me mener jusque là-bas, en Russie .
Les potions, et Onisim Pouchkine étaient le plein d'air qu'il me fallait. Un élan inédit qui se présentait, dans une carrière que j'avais mis en pause juste pour une passion, un amour des potions, une idylle pour les préparations.


** En route vers l'Angleterre, octobre 1975. **
C'en est fini de la Russie, de l'apprentissage des potions, de ce futur mariage de pacotille. Je rentre chez moi, à Londres. J'avais à peine prit le temps d'ôter la deuxième robe blanche de ma vie, d'attraper quelques affaires pour disparaître dans l'heure. Mon séjour dans le froid m'avait offert de nouvelles fiançailles. Cet homme aussi glacé que le temps avait fini par me demander en mariage. Sans doute pensait-il que son diamant me retiendrait à lui, que ses grands hôtels et sa surprotection m'attireraient une éternité. J'avais succombé, mais je m'étais éveillée. L'Angleterre me manquait, ma sœur me manquait, la médecine magique, et Irving aussi. « Un nouvel homme pour une nouvelle vie » s'était amusée Roshan lorsque je lui avais annoncé ma rencontre avec un homme du ministère. Je savais qu'elle aimait peu cette vie que je menais, cette instabilité dont je faisais preuve, mais elle essayait de relativiser, de se réjouir pour sa soeur qu'elle ne voyait plus. Elle ne voulait que mon bonheur, et pour l'instant, il n'était encore pas constant en dehors de mon travail. Je n'arrivais pas à le vivre plus de quelques heures dans ma vie personnelle. J'enviais ma sœur ainée, pour sa capacité à être heureuse de la moindre chose qui lui arrivait, pour sa facilité à vivre sans se sentir toujours à l'étroit comme il en était le cas pour moi-même. Ma sœur, son mari et sa fille. Admirative, tante d'une petite fille, je restais bien trop souvent éloignée de ce spectacle, modèle de vie presque parfaite, j'étais une sœur absente, sur laquelle elle savait tout de même qu'elle pouvait compter, du moins, je l'espérais.


** Goddric's Hollow, 23 mars 1977. **
« Tu es vraiment sûre de toi cette fois ? » me demanda Roshan. « Ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais, il est... » je haussai les épaules, un sourire neutre peint sur le visage. J'aurais pu attribuer toute sorte d'adjectifs pour Irving, des positifs jusqu'à d'autres plus négatifs, mais la seule chose qui me vint fut, sur un ton plus sérieux.  « … à mon image. » Ma sœur semblait inquiète, sans doute prévoyait-elle la suite des évènements. Un peu plus d'un an déjà que nous vivions ensemble, et il était jusqu'ici, celui qui avait réussi à m'offrir le plus d’exaltation en un tel laps de temps. « Est-ce que tu l'aimes ? » répondit-elle précipitamment pour me faire comprendre que je ne lui avais pas donné la réponse qui aurait pu la satisfaire. Je ne sentais pas cette flamme que les amoureux décrivaient, néanmoins j'étais certaine d'avoir de l'amour pour lui, quel qu'en soit la nature. « Écoute. Je dois finir de me préparer. Je ne voudrais pas être en retard à mon propre mariage ! » Je ne tins pas compte de la déception qu'affichait ma sœur sans aucun effort pour le cacher, plus transparente que jamais. « Tu détestes être en retard... » Elle me connaissait sur le bout des doigts, et mon éloignement d'elle n'avait rien changé.


** Sainte-Mangouste, Londres, 1979. **
« Je vous garde en observation encore trente-six heures. Vos jours ne sont plus en danger, soyez tranquille monsieur Dawkins. » avais-je déclaré à mon dernier patient, un sourire glissant sur mes lèvres en signe d'encouragement. L'un des cas les plus ironiques de mon travail. Un sorcier malchanceux ayant voulu se faire un peu de potion de felix felicis, avait raté cette dernière et s'était gravement empoisonné par erreur.  
Avant de quitter Ste Mangouste, j'ajustai ma coiffure, je me remis un peu de couleur sur mes lèvres, pour le rejoindre. Mon mari passait jour et nuit au travail. Peu après le mariage, le ministère lui avait obtenu une promotion, doublée d'une belle augmentation. Ses désirs d'enfants que je ne voulais satisfaire pour ne pas freiner ma carrière montante, s'essoufflaient donc. Les disputes aussi, à mon plus grand soulagement. Les voyages, les dossiers, tout ça semblait le préoccuper de trop près pour qu'il s'intéresse à sa femme. Les discordes étaient préférables à l'abandon. A côté, pour combler son absence, il m'offrait tout ce dont j'avais souhait, pourtant, avec tout ça, tout ce dont j'avais envie, c'était de ne plus me sentir délaissée, ne plus être seule, me réfugier dans des bras protecteurs et me sentir serrée. Un amant. Pour s'évader, pour respirer, pour quitter cette prison dorée que je commençais à haïr. Aucune honte ne m'habitait, aucun regret alors que je pesais sa faute contre la mienne, qui elle, au delà de la trahison, redonnait un nouveau souffle à notre couple. J''étais à son bras lorsqu'il me l'avait présenté tel le joyaux qu'il avait conquiert, aujourd'hui ses bras étaient loin, et Knight savait me donner enfin, ce qu'il me manquait. Un peu d'air pour respirer, un nouvel attrait pour mon quotidien...
** Londres, fin 1979. **
L'Ordre. La société qui s'opposait aux Mangemorts. Irving imaginait qu'il avait pu tout ce temps me cacher sa dévotion pour celle-ci, sauf qu'il était difficile de me tenir à distance comme la parfaite épouse qui ne cherche pas à comprendre plus loin qu'on ne veut lui faire voir. Son air décisionnel me laissait perplexe. Je l'observai fixement, ne lâchant pas ses prunelles, tout comme lui ne lâchait pas les miennes. J'étais une femme déterminée, une sorcière douée, mais qui ne tenait en place que si l'on savait lui montrer que les choses évoluaient, qu'elles avançaient. Là était la vision qu'avait de moi mon mari, et je savais très bien qu'il estimait m'avoir apprivoisée. Sur ce point, il se trompait. Il me connaissait, autrement, parfaitement. Il était sans doute l'un des seuls hommes à me connaître telle que j'étais. Alors essayer de lire dans ses iris ne servait à rien, ils restaient aussi inexpressifs que les miens. Encore. Il se leva d'un trait, j'en fis de même, attendant encore la réponse à la discussion qui avait précédé notre silence obstiné. « Très bien. » Victoire criait mon cœur. La décision ne serait surement pas seulement la sienne, mais je j'évaluai cela comme une première réussite. Encore n'avait-il pas su me refuser. Je déposai mes mains autour de son visage et l'embrassai tendrement. Ce soir, je l'aimais, que cet amour dure jusqu'à demain...


** Londres, Juin 1981. **
J'avais encore la trace de la poignée de terre dans le creux de ma main. Immobile, je ne pouvais plus bouger, ma respiration trainante retenait mes larmes. On m'avait arraché l'une des plus importantes parts de ma vie, la plus grande douleur après la disparition de notre père. La mort d'un sorcier pouvait parfois être risible lorsqu'elle était de source moldue. Irving m'attrapa par le bras, je laissai ma tête retomber sur son épaule, le visage inexpressif, mais le contour des yeux rouges et une larme en coin des yeux que je ne laissai pas couler. Roshan l'avait toujours aimé, elle aurait apprécié que malgré notre divorce, il soit présent, ici. « Merci d'être venu. » fis-je dignement, un sourire léger au lèvres. « Padmini s'il te plais, ce n'est pas la peine de jouer à ça aujourd'hui. » J'avalai ma salive. Il détestait que je joue l'insensible, et je détestais montrer mes sentiments, je ne pouvais tout simplement pas. J'avais demandé moi-même le divorce, mais il ne s'y était pas opposé bien longtemps. Je l'avais trompé, je lui  avais menti, et encore je le trouvais agaçant, lui, qui voulait un enfant, lui qui prenait beaucoup trop sa carrière à cœur – presque plus que moi – et qui gardait aujourd'hui pour autant, le même regard langoureux envers moi. Je n'avais pas le temps pour tout ça, pas aujourd'hui. Pas l'envie non plus de m'y attacher.
Ma nièce était dans un coin, tout ce monde l'ignorait, pour ma part, je ne savais comment l'aborder, alors je m'étais contentée jusqu'ici, de simples gestes, tout en gérant ma propre peine. « Mohana, je... » Son regard dans le vide, elle le perdit immédiatement dès mes premiers mots. « Tu quoi ? » Qu'il était plus simple de gérer les hommes aux yeux doux que les jeunes filles tristes et en colère. Son haussement de voix, avait attiré déjà quelques oeillades. « Tu vas me dire que tu vas jouer les bonnes tatis maintenant que maman et papa son morts ?! Tu peux te casser, on a pas besoin de toi... » Les discussions s'étaient interrompues, le silence nous avait englobées, ma nièce s'était échappée, et le temps de souffler, je disparu à sa suite.
** Londres, Décembre 1981. **
Mohana avait filé aussitôt la nouvelle annoncée. Elle me détestait, purement et clairement, et cette haine commençait à me prendre toute mon énergie. Roshan et son mari me donnaient donc la garde de leur fille. J'encaissai la nouvelle comme je le pouvais. Les murs rétrécissaient l'espace autour de moi, l'air me manquait, ils ne se rendaient pas compte, tous les deux, du poids qu'ils me donnaient à porter. Je n'avais pas l'âme d'une mère, j'avais déjà très peu celle d'une sœur... Je restai cependant impassible, comme si tout ne s'écroulait pas autour de moi. Le notaire me remit la lettre de ma sœur.


Ma chère Padma.
Tu sais comme j'ai toujours été prévoyante, mais si tu lis ces mots, c'est que finalement, j'ai eu raison. Depuis que papa est parti, ça n'a toujours été que toi et moi, moi et toi, et Amrit. Il est arrivé et m'a donné Mohana. Tu t'es éloignée de nous, j'ai toujours essayé de te montrer que tu avais ta place aussi dans notre petite famille, mais tu as toujours été la plus compliquée de nous deux, celle qui veut tout et rien n'est-ce pas ?
Tu dois savoir que si j'ai décidé de te confier Mohana, c'est parce que j'ai confiance en toi, en l'avenir que tu peux lui offrir, et j'imagine qu'elle peut aussi t'offrir beaucoup. Je ne dirais pas, par contre, que je suis admirative de la vie que tu mènes. Tu devrais faire attention. Tu prends beaucoup trop de risque, pour toi-même, et tu n'as pas encore trouvé ton chemin (sauf si tu es encore mariée avec Irving, je n'ai rien dis, mais on sait toute les deux que tu supporte mal les contraintes du mariage).
Je dois aussi t'avouer quelque chose. Je n'ai pas été complètement honnête avec toi, à propos de papa. Tu as toujours cru qu'il était un homme parfait, mais il nous a toujours menti, il a menti à maman. J'ai laissé pour toi un dossier.
Il n'y a pas de mot plus fort pour te dire ce que je ressens pour toi petite soeur, alors, pour la première et dernière fois, malgré notre promesse. Je t'aime.
Avec tout mon amour.
Ta grande soeur.



** Gare de King's Cross, Septembre 1982 **
Le Poudlard Express s'éloigne, j'ai le cœur serré alors que ma nièce disparaît de ma vue. Je soupire. Quelques mois de tranquillité. Aussi égoïste soit-il de songer ainsi, c'était la première pensée qui s'était glissée à mon esprit. Mohana n'avait pas oublié de me le reprocher avant de partir, ce soulagement que je ressentirais aussitôt qu'elle ne serait plus en charge sur moi. En presque deux ans, j'avais eu peu l'occasion d'apprendre à la connaître, entre l'école pour elle et le travail pour moi, et lorsque nous étions dans le même périmètre, elle ne m'en laissait pas vraiment la chance, trop enfermée dans sa colère et sa rébellion pour essayer de nouer quoi que ce soit avec sa tante qui n'était pour elle qu'une étrangère en fin de compte. Nous ne savions nous parler qu'à voix levée, nous ne savions nous montrer que le reproche et les obligations, et pourtant, en elle je pouvais voir le reflet de ma sœur. Dans quelle situations m'avait-elle placée ! J'étais incapable d'apprivoiser sa fille, elle m'en voulait beaucoup trop d'avoir été absente toute ces années où elle grandissait de manière épanouie. J'étais pourtant certaine qu'il y avait quelque chose à faire, pour que les choses se passent moins mal par la suite.
Une main se joint à la mienne. « Tu viens chérie ? » La bague trop grande qui roulait autour de mon annulaire manqua de tomber. Je la rattrapai de mon pouce avant de lancer un dernier regard vers le train qui n'était plus en gare. La rentrée me laissait libre préoccupation pour mon mariage futur. Un de plus disait Mohana, alors qu'elle connaissait mon parcours marital. Depuis que mon fiancé était là, elle était encore plus sauvage, récalcitrante, aucune communication n'était plus possible.
Je m'arrête de nouveau, le train n'est plus du tout visible. Tout compte fait, se pouvait-il qu'elle me manque ? Je joue de sourires, enfouie au plus profond toute préoccupation, et repars, heureuse, au bras de mon globe trotteur.


Dernière édition par S. Padmini Nye le Jeu 6 Oct - 23:26, édité 3 fois
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Guest, Mar 4 Oct - 21:19 (#)
J'aime beaucoup ton avatar, ça fait du bien de voir un peu de mixité ethnique sur un fow Daengelo
bienvenue !
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mar 4 Oct - 21:44 (#)
Croquette jaredditoui

jarrêteraiunjouràtecompareràdelabouffepromis.

Ton avatar est bave ettesplusvieillequemoijesavaispas Hen !
Rebienvenue ici, j'ai bien hâte de voir ta fiche Brille
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mar 4 Oct - 22:31 (#)
Valko : Merci beaucoup Chou

Alec : J'espère que tu souffre de ta faim wuuuuut
T'aspasintéretd'ypasserlesfruitsetlégumes
Merci Daengelo et plus on est vieux, plus on est mieux ALBERT
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Guest, Mar 4 Oct - 22:32 (#)
Priyaaaaaaanka Queen Sou  Trop trop (...) trop belle, superbe choix ! bave
De toute façon, les indiennes sont canons Ophis

Bon du coup (re) bienvenue Yeaaay
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mar 4 Oct - 23:53 (#)
Han!
Rebienvenue ! Elleestbeaucouptropbelle Brille
Bon courage pour ta fiche ALBERT
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mer 5 Oct - 2:09 (#)
priyanka la magnifique Chou et ce patronus dead rebienvenue à la maison Robert47cm
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par Invité, Mer 5 Oct - 3:36 (#)
Rebienvenue Daengelo
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mer 5 Oct - 7:31 (#)
Re bienvenue à la maison Chou
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mer 5 Oct - 12:21 (#)
Elle est tellement... GAGA
Bon choix !
Welcome baaaaack DYDYDYSFIYIDl
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mer 5 Oct - 12:48 (#)
Comment je suis cité nulle part, c'est outrant... roll

"Daddy's lil girl" ? Really ? RIP athanaditnon

Rebienvenue quand même beauté All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini) 1094600113 Daengelo
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mer 5 Oct - 14:40 (#)
Aishhihi Merci Daengelo etjepussoiepourlesindiennes jaredditoui

Liber : On l'est jamais trop Robert47cm

Eli, Luxy, Alex et Zeph : Merci Chou Hug love taggletesamoi

Knight : Pardon Hide je vais mettre des petits bouts de toi partout wuuuuut
T'aurais préféré qu'elle tatoue "Lupin, mon amant le plus performant" ? ALBERT Arrow
Mais merci Hug hihi[/b]
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mer 5 Oct - 15:15 (#)
rebienvenue Chou
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
par Invité, Mer 5 Oct - 18:27 (#)
Re bienvenue Haww
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Message Re: All we have to decide is what to do with the time that is given us. (Padmini)
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