Tu es née le 31 octobre 1961 à Londres de l'union d'un Avery et d'une Lestrange. Ton sang est pur comme peut l'être un diamant. D'ailleurs, ton surnom quand tu étais encore une enfant, était "bijou". Tu es une vraie perle aux yeux de "père et mère". - De cette union est également né ton frère de deux années ton cadet, Augustus Avery. Très protectrice envers ce dernier, tu n'hésites pas à le remettre dans le "droit chemin" lorsqu'il sort des sentiers battus. Vous êtes pourtant si différents mais l'amour que vous partagez est l'un des plus purs et sincères qui puisse exister. - Vous avez été élevé dans la haine profonde des sans-pouvoirs, des moldus. A Poudlard, tu n'hésites pas à mener la vie dure aux nés-moldus. Augustus, quant à lui, semble beaucoup plus modéré à ce propos. Il n'est pas rare que vous soyez en conflit à ce sujet. - Ton jeune frère semble souvent contrarié à l'idée de te perdre lors d'une bataille stupide qui, selon lui, ne vous concerne pas. Tu essaies tant bien que mal de le raisonner, de lui faire comprendre que ces batailles ne sont pas aussi futiles qu'il semble le croire. La survie du monde sorcier est en jeu, après tout. - Tes pouvoirs magiques se sont manifestés le soir de ta sixième année. Agacée car Augustus te tirait les cheveux, tu as brisé un vase qui se trouvait non loin de là. C'est votre elfe de maison qui s'est chargé de réparer les dégâts que ta magie alors encore instable avait causé. - Suite à cela, les années suivant la découverte des tes pouvoirs et précédant ton entrée dans la célèbre école de sorcellerie ont été riche en enseignements. Tu as appris à voler, à jouer au Quidditch. Tu as lu, beaucoup lu, sur tous les sujets possibles et inimaginables touchant de près ou de loin à la magie. - Tu es entrée à Poudlard lors de ta douzième année, étant née après le premier septembre. Attendre un an de plus n'a fait qu'augmenter ton impatience, toi qui trépignait à l'idée d'enfin découvrir les couloirs du célèbre château. Quitter ton frère cadet t'as, malgré tout, brisé le cœur. - Tu as rencontré Konràd dans le Poudlard Express. Vous êtes tous les deux rapidement devenus inséparables. Ce lien si particulier que vous seuls comprenez s'est créait lorsque tu as posé les yeux sur lui. C'est à cet instant précis que tu as su que vous étiez liés pour cette éternité qui te semble parfois si courte lorsque tu te trouves à ses côtés. - Cette amitié, ponctué d'un béguin dissimulé, n'a fait qu'évoluer au fil des années. Très éprise de lui, tu t'es pourtant refusée à lui avouer tes sentiments. Cet égo, cette fierté qui te caractérise tant. - Alors que tu étais en cinquième année, ton père fut écroué pour magie noire et enfermé à Azkaban. Cet événements t'as profondément affecté. Tu n'as pas perdu la face, pas même face à ton meilleur-ami. Et ceux qui osaient parler dans ton dos l'ont bien vite regretté. Cette affaire n'a fait que renforcer ton besoin de pouvoir, tes envies de grandeur. - C'est lors de l'année de ses dix-huit ans que Konràd s'est confessé à toi. Vous avez commencé à sortir ensemble et vous ne vous êtes plus séparé depuis. Vous deux, c'est comme une évidence. Il est ta seule faiblesse. - Votre amour passionné vous a parfois conduit sur des pentes bien trop raides. Tu l'aimes à en mourir. Sans lui, tu te sens vide. Tu as l'impression que plus rien n'a de sens lorsqu'il n'est pas à tes côtés. Et s'il y a bien une chose dont tu es certaine c'est qu'il éprouve la même chose à ton égard. Fous l'un de l'autre, vous semblez former le couple parfait. - Il n'en est rien. Votre amour est destructeur, ponctué de conflits en tout genre. Et si tu lui as toujours pardonné, non sans mal, il a fini par dépasser les limites. Cette infidélité n'a fait que renforcer tes convictions : il est à toi. Maladivement jalouse et possessive, la guerre est déclarée depuis. Alors qu'il te court après, tu le fuis comme la peste. Froide, distante, tu joues si bien avec ses nerfs. Et lorsqu'il craque, le faire culpabiliser n'est qu'une simple formalité. Partagée entre la haine et l'amour, tu t'abandonnes parfois à lui. Et lorsque tu l'embrasses enfin, tu te sens vivante, complète. Il est cette étreinte qui, même dans les nuits les plus sombres, te fait sentir en sécurité. Mais ce besoin de vengeance rend les choses difficiles : l'idée de lui faire payer son erreur est beaucoup trop encrée dans ton esprit, impossible de t'en détacher. La haine, l'amour, le cœur, la raison. Rien ne semble rationnel entre vous. Tu as besoin de lui, il a besoin de toi. Il est celui qui te brise le cœur et celui qui en ramasse les morceaux. Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.