BELLUM PATRONUM


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(venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
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par Invité, Mer 26 Oct - 19:47 (#)
Venus Jean
Oswald
ft. Ashley Moore
Née-moldue (Inconnue)
21 ans
Célibataire
Paumée (bisexuelle)
Onzième année, Médecine magique (Médicomagie)
Raton-Laveur/Scorpion
Neutre
Heresy.
Persévérante, loyale, lunatique, altruiste, têtue, bosseuse, agressive, volontaire, indécise, impatiente, orgueilleuse, craintive, sociable, dépendante, vulnérable, sensible, méfiante, menteuse compulsive, rancunière, excessive, empathique, protectrice, observatrice.
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À propos
Nom: D'abord, le néant sur un acte de naissance vierge de patronyme, simplement apposé d'un prénom, de cinq lettres orphelines. Puis vint Oswald, tout en courbes manuscrites, lorsqu'une famille anglaise on ne peut plus banale décida d'accueillir l'enfant en son sein. Et elle l'aime ce nom, Venus. Elle l'aime, et elle oublie désormais qu'il ne suffisait pas à son âme d'adolescente autrefois en quête de réponses. Prénom: Venus qui lui colle à la peau, et qui reste son unique lien - presque, du moins, puisque la maladie dont elle est atteinte est génétique - avec ses véritables origines. Le prénom lui vient très probablement de sa mère biologique, et elle admet parfois difficilement qu'elle y reste profondément attachée. Colère, incompréhension et déception ont eu beau s'entremêler et de déchaîner en elle, rien n'a changé : ces cinq lettres font partie d'elle, de son histoire et de ce qu'elle est, irrémédiablement. Jean a été choisi par ses parents adoptifs, et il lui plait assez, bien qu'il soit perpétuellement éclipsé par le poids étouffant de son prédécesseur.  Âge et Date de Naissance: Les circonstances de la naissance de l'enfant rendent floue la date précise de sa venue au monde, et les maigres informations qui figurent sur son acte de naissance sont étroitement liées à son abandon. On sait seulement qu'elle fut laissée par une inconnue dans les bras du personnel d'un orphelinat moldu londonien le 30 juin 1961. Elle a donc aujourd'hui environ vingt-et-un ans, et c'est déjà bien plus que ce que les médecins présageaient lorsqu'ils la diagnostiquèrent comme atteinte de mucoviscidose, alors qu'elle n'avait que quatre ans. Nature du sang: Supposément née-moldue, puisqu'abandonnée et adoptée dans le monde moldu. Pourtant, au final, on ignore quelles sont ses véritables origines, et si du sang de sorcier ne coulait pas dans les veines de ses parents biologiques. Situation familiale: Lorsqu'ils décidèrent de recueillir la petite fille, le couple Oswald pouponnait déjà d'un fils, James, de trois ans son aîné. N'étant pas biologiquement liés, les enfants sont physiquement profondément différents, mais cela ne les a pas empêché de tisser des liens forts, peut-être même plus puissants encore que ceux qui unissent d'ordinaire un frère et une soeur. Encore aujourd'hui, ils n'appartiennent pas au même monde, mais restent proches et supportent difficilement la distance qui les sépare. À Poudlard, il n'est pas rare de croiser Venus un parchemin froissé à la main, le sourire plaqué sur le visage et les pensées ailleurs après avoir parcouru une lettre rédigée par son aîné. Patronus: Gaspard, un raton-laveur qui la suit comme son ombre, et qui la protège autant qu'il l'abreuve de ses conseils plus ou moins pertinent. Il peut également prendre la forme d'un scorpion perché sur son épaule, lorsqu'une certaine forme de faiblesse physique ou mentale la gagne. Miroir du Rised: Si un tel miroir apparaissait sous ses yeux, Venus n'oserait probablement pas y jeter un oeil, de peur d'y voir quelque chose qui la bouleverserait ou l'affecterait profondément. Si elle le faisait, pourtant, elle y verrait tout sauf l'image de ses parents biologiques, dont elle a fait le deuil depuis bien longtemps. Le reflet du miroir lui renverrait probablement une image d'elle-même, et de sa silhouette fièrement vêtue d'une blouse de médicomage accomplie. Autour d'elle se tiendraient les silhouettes rayonnantes de ses proches, de ses amis, de sa famille adoptive, aussi. Une image heureuse, tout simplement, d'amour, de succès et de bonheur. La maladie envolée, aussi. Epouvantard: Les phobies de la demoiselle sont multiples, et influent sur la forme particulièrement instable de son épouvantard. Selon les jours et ses états d'âme changeants, il peut se matérialiser sous la forme d'un éclair, de fumée, de son propre cadavre, d'une caisse étroite ou même d'un vaste précipice dans lequel elle pourrait s'abîmer. Souvent, il se fige pourtant en un berceau vide trahissant d'une peur viscérale de l'abandon, et rappelant à son esprit une poignée de souvenirs douloureux. Composition de la baguette magique: Sa baguette est en bois de saule, mesure environ vingt-cinq centimètres et contient en son coeur une plume de phénix. D'une grande souplesse, elle excelle tout particulièrement en sortilèges, et c'est justement ce qui plait à sa propriétaire.  Etudes Suivies: La jeune femme n'a pas beaucoup hésité avant de s'inscrire en médecine magique, tant cette voie lui apparaissait comme une véritable vocation. C'est tout naturellement qu'elle choisit le cursus de médicomagie, et elle entre désormais en onzième année. Passionnée et avide de bons résultats, elle suit actuellement deux cours optionnels : l'occlumencie et la métamorphose.Animal de compagnie: En dehors de son cher Gaspard, qui prend déjà énormément de place, Venus possède un hibou grand-duc répondant au nom d'Archibald. Il lui est particulièrement fidèle, puisqu'il constitue la plupart du temps son unique lien avec sa famille adoptive restée dans le monde moldu.
Caractère
Venus. L’étrangère, la malade, l’orpheline. La gamine à la peau caramel et aux yeux chocolat, celle qu’on a abandonné, celle qu’on a laissé derrière, comme ça, parce qu’on en voulait pas, parce qu’on ne pouvait pas. Elle a été forgée par son enfance, Venus, par ces souvenirs teintés d’amertume, de colère et de déception. Métisse parmi les blancs, sorcière parmi les moldus, malade parmi les valides. Vulnérable, toujours. Faible, disaient les médecins, alors qu'ils annonçaient froidement à ceux qui l'accueillaient tout juste qu'elle ne vivrait pas bien longtemps. Saloperie de maladie, de mucoviscidose diagnostiquée trop tôt chez une gamine qui n'en comprenait même pas le sens. Les années défilent, elle survit. Elle ne se défait pourtant pas de cette sensation qui colle à la peau, celle de ne jamais avoir été à sa place. Alors, elle est orgueilleuse, Venus, presque un peu trop. Sensible, susceptible, faussement assurée. Du genre à afficher un visage dur et à montrer les dents, à se préparer à prendre des coups en permanence. Elle déteste qu’on lui rappelle qu’elle est différente, aussi. Qu’on lui parle de sa peau, de ses origines, de sa maladie. Qu’on la juge, qu’on l’observe, qu’on la regarde d’un peu trop près. Méfiante, du genre à voir le mal avant le bien, à s’ouvrir difficilement aux autres, quitte à passer à côté de ce qu’ils pourraient vouloir lui offrir. Elle peut être agressive, surtout. Pas parce qu’elle est foncièrement méchante, non. Mais parce qu’elle panique, et qu’elle a toujours trouvé plus facile de répondre par la violence que par des mots. Elle déteste les mots, d’ailleurs. La vérité l’effraie, et sincérité rime pour elle avec vulnérabilité. Alors, parfois, elle ment, et elle se réfugie derrière ces histoires que certains veulent bien croire. Menteuse compulsive, l’enfant a grandi et a laissé l’adolescence lentement atténuer cette tendance. Et pourtant, elle sait qu’elle est toujours là, cette tâche sombre qui colle à la peau, qu’on frotte, et qui ne s’efface pas. Elle est craintive, aussi. Envahie par une pléiade de phobies toutes plus pesantes les unes que les autres, et dont elle ne parvient pas à se défaire. Peur du noir, de l'enfermement, de l’orage. Des espaces vides de monde et de sens, de tout ce qui parvient à la rassurer en temps normal. De la solitude, surtout. Parce qu’elle reste sociable, Venus, et que l’une de ses pires craintes restera toujours d’être abandonnée, laissée pour compte, oubliée. De s’ancrer définitivement dans le passé, et de se figer en un simple souvenir. Il lui arrive d’être rancunière, souvent, et bien trop excessive dans ses réactions, surtout quand une parole ou un geste parviennent à la blesser. Elle se donne peu, Venus, mais lorsqu'elle le fait, elle devient rapidement dépendante de ce que ses relations prétendent pouvoir lui offrir. Amitié, amour, protection, confiance. La jeune femme conçoit très peu qu'on puisse trahir, tant elle semble incapable parfois de se défaire de sa propre loyauté.
Elle brûle, la métisse, rongée par ses faiblesses, ses craintes et ses doutes. Elle n'en demeure pas moins une sorcière persévérante, profondément attachée aux buts qu'elle se fixe et aux liens qu'elle tisse. Elle n'abandonne pas, non, jamais, et elle ne supporte pas cette sensation d'inachevé dont certains se contentent. Bosseuse, la gamine issue du monde moldu a toujours eu à coeur de prouver que pour une fois dans sa vie, à Poudlard, elle est bel et bien à sa place. Et ça marche, il faut croire, puisqu'elle obtient régulièrement d'excellents résultats, et qu'elle brille notamment pour son talent en sortilèges. À la fois animée par un certain altruisme et un instinct protecteur, elle trace peu à peu son propre chemin et se découvre une véritable vocation. Devenir médicomage. Soigner. Faire avancer la science à sa manière, et à sa petite échelle. Se tourner vers les autres pour cesser de s'apitoyer sur elle-même, s'ouvrir enfin, plus, définitivement. Elle n'y arrive pas toujours, évidemment. Elle doute, elle hésite, puis elle essaie, encore. Parce qu'elle est volontaire, Venus. Indécise, aussi. Lunatique, parfois. Consciente d'être imparfaite, mais aussi persuadée qu'il faut qu'elle avance, et que la pluie saura effacer les blessures du passé.

Atteinte de mucoviscidose, Venus se bat depuis l'enfance contre une maladie génétique qui réduit considérablement son espérance de vie. Touchant principalement les voies respiratoires et le système digestif, elle affecte nécessairement son quotidien, l'affaiblit régulièrement, et l'oblige à se plier à un suivi médical lourd. Si ses premières années dans le monde moldu furent difficiles, et marquées par les soins, examens et graves infections, son intégration dans le monde magique changea un peu la donne. Même si les traitements sorciers sont tout aussi incapables de la guérir définitivement, ils améliorent sensiblement sa vie quotidienne, notamment en allégeant les symptômes, les difficultés respiratoires et digestives, et en soignant les infections qu'elles peuvent créer.
Contrainte à des visites quotidiennes à l'infirmerie, la sorcière prend chaque jour une ou plusieurs potions, et reste étroitement suivie par le personnel médical de l'école.
Depuis quelques années, son état de santé est globalement  assez stable, et les avancées de la médecine magique insufflent en elle un fervent espoir de gagner encore quelques années de vie.


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Patronus
Fidèle à elle-même, c'est d'abord de manière excessivement angoissée que Venus réagit à l'apparition soudaine de son patronus corporel, alors qu'elle n'avait pas encore dix-huit ans. Il lui fallut du temps pour s'adapter à la situation, ainsi que pour tolérer la présence d'une créature étrangère en permanence à ses côtés. Si au début, sa relation avec Gaspard fut houleuse et teintée d'une méfiance mutuelle, les deux ne tardèrent pas à s'apprivoiser et à s'accorder une véritable confiance. Aujourd'hui, on pourrait presque dire qu'ils se comportent comme un vieux couple. Ils se heurtent, se chamaillent et se taquinent à longueur de journée, l'un comme l'autre détestant admettre ses torts et donner raison à son double. Particulièrement moralisateur et adepte du sarcasme, le raton-laveur se comporte un peu comme la conscience de la demoiselle - quitte à lui taper sur le système à longueur de journée, l'un de ses passe-temps favoris. Elle reconnaît pourtant à contrecoeur qu'il a une influence positive sur elle, parfois. Car il la connait, Gaspard, et il sait parfaitement comment apaiser ses ardeurs, ses colères et ses crises d'angoisse répétées. D'ailleurs, lorsque les forces de Venus viennent à manquer et qu'elle apparaît comme physiquement ou moralement vulnérable, Gaspard prend instinctivement une forme différente, et se métamorphose en un vénéneux scorpion. Il incarne ainsi à la fois le venin qui coule dans ses veines, que ce soit celui de la maladie ou de l'angoisse perpétuelle qui la paralyse, et celui qu'elle serait prête à employer pour se défendre - avec agressivité et excessivité, comme à son habitude.
Quelle que soit sa forme, Gaspard reste globalement à l'image de sa maîtresse : de petite taille. Il peut ainsi aisément se montrer discret lorsqu'elle se rend dans le monde moldu, ce qu'elle fait à chaque vacance pour se retrouver près de sa famille, par exemple.
Pseudo et âge: Julie, 21 (TIGRE). Où as-tu trouvé le forum ? Sur Bazzart, en fouinant désespérément à la recherche d'un forum cool où poser mes valises. Tout est de la faute de Luis, voila  Yeah!  Personnage: Sorti tout droit de mon ciboulot, pour le meilleur ou pour le pire  Hum  As-tu un autre compte sur BP ? Pas encore  roger  Présence: Le plus possible, donc en période de vacances bah au taquet, et sinon faut voir, ça dépendra du degré de caca dans lequel je me suis fourrée irl  Hum  Une remarque ? Superbe forum avec plein plein d'annexes bien complètes (et bien écrites faut le dire), ça fait vraiment plaisir de tomber sur vous  cute


Dernière édition par Venus J. Oswald le Ven 28 Oct - 22:26, édité 22 fois
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 19:47 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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1964. 3 y.o.

Le dos frêle de la gamine vient se plaquer contre le mur glacé, alors que sa silhouette tremble imperceptiblement. Les yeux sombres rivés sur le papier peint grisâtre qui lui fait face, l'enfant tente vainement de calmer sa respiration haletante. Elle veut entendre, écouter, traverser les murs qui la séparent du hall d'entrée sans âme de l'orphelinat. Parce qu'elle sent que quelque chose s'y trame, l'enfant. Les regards, l'agitation, et cette petite robe qu'on lui a enfilée, de celles qu'on ne met que le dimanche, lorsque parfois, des inconnus se faufilent entre les murs et viennent assommer les pensionnaires de sourires attendris. Mais on est pas dimanche, cette fois-ci, et du haut de ses trois ans, elle le sait. « Tous les papiers sont remplis, c'est parfait ». La voix lui semble lointaine, étrangère, et elle ne saisit pas le sens de tous ces mots qu'elle ne connait pas encore. « Je pense qu'on peut aller la chercher, maintenant ». « Il va vous falloir être patients pour l'approcher » ajoute le timbre que l'enfant identifie désormais comme féminin. « On essaie toujours de préparer les enfants à cette éventualité, mais la petite est craintive, et je ne suis pas sûre qu'elle ait tout à fait compris ». Les sourcils de la gamine se froncent, alors que les bribes de mots prononcés résonnent encore à ses oreilles. Elle est confuse, Venus, et elle se crispe lorsqu'une paire de talons viennent marteler le sol carrelé du hall dans un bruit assourdissant. Toc, toc, toc. Les battements son coeur s'accélèrent et le son se rapproche, rapidement, bien trop vite pour elle. Dans la pénombre du couloir, son petit estomac se tort de douleur, et elle grimace en retenant les larmes qui menacent de s'écouler sur ses joues brunes. Tétanisée, les pieds cloués au sol par la terreur irrationnelle qui s'empare de son être, l'enfant est incapable de bouger. Et les secondes lui semblent durer des heures, tandis que les bruits de pas s'engouffrent brutalement dans le couloir dans lequel elle se trouve. Elle n'est pas vraiment censée être la, Venus, puisqu'elle a une fois de plus échappé à la surveillance du personnel de l'établissement. Elle a peur qu'on la gronde, terriblement, et elle baisse instinctivement la tête alors que les longues jambes arrivent à sa hauteur. « Mais qu'est-ce que tu fais la, toi » lâche avec étonnement une voix qu'elle parvient à reconnaître, cette fois-ci. Lentement, l'enfant lève ses prunelles couleur chocolat, et contemple le visage d'Elizabeth en tremblant. Elle l'aime bien, Elizabeth, normalement. Elle est gentille, et elle ne crie pas souvent. Pourtant, ce matin la, elle sent qu'elle va crier, l'enfant. Parce qu'elle a désobéi, encore, et qu'elle n'est pas capable de s'expliquer convenablement. « Je te cherchais » ajoute calmement la jeune femme, à la grande surprise de la gamine. Pas de cris, ni de remontrances. Juste une main douce qui s'empare de la sienne, et qui la guide doucement le long du couloir dans lequel elle se cachait. Et elle ne résiste pas, Venus, elle se laisse entraîner jusqu'à une destination qui lui est encore inconnue, mais qu'elle commence à entrevoir inconsciemment. Parce qu'elle comprend, lentement, ce qui est en train de se passer. Dans le hall d'entrée, ses billes sombres repèrent immédiatement les silhouettes qui lui semblent immenses, et dont les sourires ne parviennent pas à l'apaiser. Elle se souvient d'eux, un peu. Ils ont joué avec elle, une fois, peut-être même deux ou trois, elle ne sait plus. L'enfant réalise avec horreur qu'ils vont l'emmener, ces gens, comme d'autres ont emmené Cassie la dernière fois. Elle lui manque, Cassie. Elle ne reviendra plus, lui a-t-on répété inlassablement. Elle a trouvé une famille. Mais elle ne veut pas de famille, Venus, elle n'en a pas besoin. Elle aime bien l'orphelinat, elle. C'est sa maison. Les larmes commencent irrémédiablement à couler sur ses joues, et ses lèvres se voilent d'un goût salé. Sans qu'elle ne soit capable de bouger ou même de parler, les évènements s'enchaînent. « Bonjour Venus ». La voix de la jeune femme qui s'accroupit devant elle se veut tendre, mais elle ne fait qu'effrayer davantage l'enfant déjà terrorisée. Et elle parle encore, la femme, en vain. L'homme s'y met aussi, et il s'approche, effleure sa joue de ses doigts chauds. Ils sentent bon, les Oswald, mais cela ne suffit pas à apaiser les pleurs de la gamine qu'on arrache au seul endroit qu'elle ait jamais connu. C'est à partir de cet instant que l'esprit juvénile se déconnecte complètement de la réalité. Elle ne se souviendra de rien, l'enfant, et elle oubliera cet instant où ils l'ont soulevée du sol pour l'emmener, impuissants, fébriles devant l'angoisse démesurée de leur fille adoptive. Elle ne se souviendra pas non plus du déchirement ressenti à cet instant, et elle oubliera aussi les longues semaines qui la virent se plonger dans un mutisme profond, indifférent au désarroi de ceux qui l'accueillaient. Ces souvenirs s'effaceront, remplacés par d'autres, plus heureux, teintés des joies et des peines propres à l'enfance. Mais le traumatisme restera bien présent, quelque part, ancré dans sa chair et dans son âme.

***

1965. 4 y.o.

Des rires enfantins, des silhouettes qui courent, s'agitent sous le regard attendri d'un couple comblé. Alors qu'ils se chamaillent, leurs corps se confondent, et les teintes caramel se mélangent au nuances plus claires d'une vanille rosée. Prise dans l'action et dans le jeu qui s'instaure, la gamine tousse une fois, puis deux. Son souffle se fait plus haletant, anormalement, et elle peine de plus en plus à respirer. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, non, et les sourcils de la jeune mère se froncent instinctivement. Quelque chose en elle s'agite, viscéralement, et lui hurle que tout ne tourne pas parfaitement rond. Lentement, son sourire s'efface, alors que la toux de l'enfant se fait plus violente. Elle le sait, Mary, elle le sent. Au dessus de leurs têtes plane le spectre menaçant d'une menace qu'elle n'identifie pas encore, mais que son instinct perçoit déjà malgré elle. Venus est malade. C'est grave.

***

1969. 8 y.o.

- Menteuse, menteuse, menteuse - L’étiquette lui colle à la peau, encore, et l’enfant préfère se réfugier dans un coin de la cour de récréation plutôt que d’affronter les regards accusateurs de ses camarades. Elle l'a bien cherché, qu'ils disent, entre deux éclats de rires moqueurs en direction de la gamine que tous s'appliquent désormais à ignorer. Et ils n'ont peut-être pas tort, dans un sens. Elle a menti, Venus. Systématiquement, depuis le début. Elle leur a dit qu'elle venait d'ailleurs, d'Amérique, ce vaste continent qui fait rêver les gosses et dont le nom sonne si bien qu'il l'a attirée. Elle s'est inventée une famille, aussi, faute de pouvoir prétendre que les Oswald étaient vraiment la sienne - personne ne l'aurait cru, et elle n'est pas folle, l'enfant, elle préfère quand on la croit. Elle a prétendu qu'ils l'attendaient, qu'ils viendraient la chercher, et qu'ils la sortiraient de cette banlieue londonienne aussi ennuyeuse que banale. Peut-être qu'elle a fini par croire à ses propres mensonges, au final. Qu'elle se complaisait dans son propre songe, et qu'elle essayait simplement d'entraîner les autres avec elle dans ce monde bien plus beau que celui qu'elle connait. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle invente toujours tout, Venus. C'est bien plus fort qu'elle, c'est compulsif, ça la dépasse. Une imagination débordante - disent ses parents, un refus de vivre dans la réalité - lâchent les psychologues. La vérité, c'est que personne ne sait - pas même elle, et c'est bien ça le problème. Elle déteste la réalité, Venus, elle déteste ce monde dans lequel elle ne se sent définitivement pas à sa place. Elle déteste être différente, aussi, et être pointée du doigt en permanence - menteuse, métisse, adoptée, malade. Elle voudrait juste qu'ils se taisent tous, et qu'ils l'aiment, un peu. Ils l'ont fait, à une époque, ils l'aimaient. Les enfants naïfs ont longtemps cru à ses histoires, et elle était heureuse, entourée, appréciée. Mais la mascarade n'a duré qu'un temps, et les gosses ont grandi. Démasquée, pointée du doigt, moquée. Elle l'a bien cherché, et elle le sait. Game over. « Pourquoi t'es toujours toute seule ? ». La voix fluette du garçon la tire brutalement de ses pensées, et elle le toise intensément de ses orbes sombres. Qu'est-ce que ça peut te faire - elle brûle d'envie de répliquer sèchement, peu habituée à ce qu'un autre élève s'adresse à elle sur un ton innocemment dépourvu de toute moquerie. « Je préfère être seule que d'être au milieu de tous ces idiots » elle lâche simplement en pinçant les lèvres. Elle ment encore, l'orgueilleuse, puisque c'est toujours plus simple que de faire face à une vérité qui l'affecte plus qu'elle ne veut le montrer. La solitude fait partie de ces trop nombreuses choses qui la terrorisent viscéralement, et elle n'a rien de ces enfants matures si tôt qu'ils en deviennent indépendants avant l'heure. Elle a besoin des autres, elle, et de leur présence parfois apaisante, souvent stimulante. Et pourtant, elle se borne encore une fois à ne pas l'admettre, quitte à se mettre à dos l'une des seules personnes daignant s'intéresser à elle. « Je ne te crois pas ». Elle hausse les épaules en laissant le garçon s'asseoir à côté d'elle, feignant l'indifférence afin de ne pas s'effondrer. Et les secondes s'écoulent, lentement, sans qu'aucun des deux ne se décide à bouger. Son agacement se mue subtilement en une certaine curiosité, et leurs regards se croisent un instant, comme suspendus dans le temps. Elle hésite à rompre son mutisme, Venus, et à parler. Juste parce que le garçon l'intrigue, et qu'elle n'a pas grand chose d'autre à faire, de toute manière. Mais elle se retient, encore. Il lui faudra plus de temps pour se livrer au-delà des affabulations qu'elle se plait à inventer. Plus de temps pour se dévoiler et pour surmonter l'irrémédiable vulnérabilité qu'elle associe toujours à la sincérité. Dans un vacarme assourdissant, la cloche sonne, et les élèves se rassemblent afin de regagner leurs classes respectives. L'enfant comptera probablement les heures avant de se ruer vers la sortie, mais au moins, elle s'endormira en ayant l'espoir de, pour une fois, parvenir à se faire un véritable ami.

***

1972. 11 y.o.

L'image reste profondément gravée dans sa mémoire. Ses parents, impuissants, debout sur le quai de la gare. Prêts à laisser partir leur fille adoptive vers un monde dont ils ignorent tout, et dont elle-même ne savait rien, jusqu'au jour où ses billes foncées avaient parcouru les lignes d'un parchemin froissé qu'elle garde précieusement. Ils lui manquent terriblement, à Venus. James aussi lui manque. Unis par quelque chose de bien plus fort que les liens du sang. Mais elle ne regrette rien, aussi, perdue entre les murs enchantés de l'école de magie.  Elle réalise que ce monde qu'elle vient de quitter n'était tout simplement pas le sien. Que son intuition était fondée, et que quelque part ailleurs l'attendait un endroit où elle serait libre d'être elle-même. Oh, elle ment toujours, un peu. Elle est toujours malade aussi, terriblement. Mais pour la première fois de sa vie, enfin, elle commence à se sentir à sa place. 

***

1974. 13 y.o.

Les couleurs chatoyantes de l'aube se reflètent majestueusement sur les murs de pierre, alors que l'adolescente laisse ses pas la guider vers une destination qui lui est particulièrement familière. Autour d'elle, le château s'éveille doucement, à son rythme, mais reste pour l'instant enveloppé dans une tranquillité apaisante. Elle adore l'aube, Venus, et l'atmosphère si particulière dont elle voile subtilement l'école de magie. Elle aime se balader seule dans les couloirs à la lueur des premiers rayons de soleil, et profiter de la quiétude éphémère de l'endroit. Elle aime aussi lorsque la noirceur de la nuit se dissipe, enfin, et qu'elle emporte avec elle tous les cauchemars et les angoisses qui perturbent son sommeil perpétuellement agité. L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt - lui répète souvent sa mère, et l'adolescente applique ce dicton à la lettre, tous les matins, tandis qu'elle se rend à l'infirmerie pour sa visite quotidienne. Alors qu'elle pousse les lourdes portes de l'endroit et qu'elle s'avance à pas légers dans la pièce, la métisse a la surprise de trouver un certain argentin qu'elle ne connait que trop bien les yeux grand ouverts. « Alors, le grand blessé ? » elle lâche doucement, une pointe de moquerie parfaitement identifiable dans la voix. « Tu t'es enfin décidé à arrêter le quidditch ? ». Elle plaisante, évidemment, puisqu'elle sait pertinemment que Luis, l'un de ses meilleurs amis, ne vit pratiquement que pour monter sur un balai. Ses trop nombreuses blessures et péripéties font de lui un patient plus que régulier de l'infirmerie du château, et bien qu'elle soit souvent rongée par l'inquiétude à cause de cet idiot, Venus apprécie cette compagnie occasionnelle. « Jamais » il répond simplement en grimaçant, probablement gêné par la douleur liée à la repousse de certains de ses os. Amusée, la sorcière fait mine de lever les yeux au ciel dans un geste théâtral, tout en laissant tomber sa silhouette légère sur le lit voisin du sien.  Assise en tailleur, elle attend patiemment que sa potion quotidienne soit prête, dardant ses yeux en amande sur le garçon. « J'ai vraiment eu peur pour toi, tu sais » elle murmure en croisant les bras sur sa poitrine, une pointe de reproche dans la voix. Elle s'inquiète toujours trop Venus, surtout pour ses amis les plus proches. Et évidemment, tous ces idiots semblent être de vrais fanatiques de quidditch - ce qui certes, lui permet d'assister à tous leurs matchs en hurlant depuis les gradins comme une hystérique, mais reste aussi une sacré épreuve pour ses nerfs fragiles. « Comme d'habitude, j'ai envie de dire ». « Mais regarde, plus de peur que de mal au final, c'est qu'un bras cassé. Ça aurait pu être pire !  ». L'optimisme à tout épreuve de l'argentin lui arrache un sourire, et elle hausse les épaules en attrapant la tasse de potion fumante que lui tend l'infirmière. La mixture verdâtre sent horriblement mauvais, comme tous les jours, mais elle se plie sans rechigner à ce petit rituel qui, l'air de rien, améliore sensiblement sa vie quotidienne. « J'aurais préféré du jus de citrouille » elle lâche en grimaçant une fois la tasse entièrement vide. Elle se plaint rarement, la métisse, car elle s'estime déjà très chanceuse de pouvoir bénéficier d'un tel traitement dans le monde magique. Il lui suffit de voir les yeux de ses parents briller lorsqu'ils évoquent les souvenirs de son diagnostic pour comprendre que sa vie aurait pu être bien pire, et surtout bien plus courte. Elle peut espérer vivre entre cinq et dix ans* - avaient annoncé les médecins après avoir soumis la fillette de quatre ans à de lourds examens. Peut-être plus, si elle a de la chance, et si la science fait des progrès entre temps. À leurs yeux, la médecine magique a ainsi quelque chose relevant du miracle. Oh, bien sûr, elle ne peut pas espérer vivre cent ans, Venus, et elle reste réaliste. Mais vingt, trente, quarante ans, peut-être, qui sait. Elle a de l'espoir, l'adolescente, et elle tient le coup. Parce qu'elle croit profondément en la science et en ses avancées, et qu'elle sait déjà qu'un jour, elle aussi contribuera à sa manière à améliorer sensiblement le monde dans lequel elle vit. « Fais pas ta princesse ». Le ton railleur de Luis la tire brusquement de ses rêveries, et elle lui tire la langue d'un air puéril. Elle ne sait décidément pas ce qu'elle ferait sans lui, Venus, sans eux - Luis, Izzie, Kat, la joyeuse bande, sa seconde famille. Ce qui est sûr, c'est qu'ils illuminent un quotidien qui, dépourvu de leur présence, serait bien plus terne.


***

1974. 14 y.o.

L'éclair vient brutalement fendre le ciel d'un noir d'encre, s'écrasant aux alentours du château dans un vacarme retentissant. Recroquevillée sous ses couvertures, l'adolescente peine à respirer. Agitée, couverte de sueur, les battements de son coeur s'accélèrent en un rythme infernal. Au coin de ses yeux en amande perle une larme, puis deux, qui s'écoulent lentement sur sa joue. Elle est terrorisée, Venus, assaillie par l'angoisse et par une succession de souvenirs douloureux qu'elle associe malgré elle aux orages. Dans la pénombre, ses prunelles chocolat s'attardent sur une silhouette familière. Elle dort paisiblement, Kathleen, et rien ne semble pouvoir troubler la quiétude de son sommeil. Alors elle a une idée, Venus. Les jambes tremblantes, elle se lève, et elle traverse à pas légers les quelques mètres qui la séparent de son amie. Fébrile, la métisse se glisse sous les couvertures de la Rosier, alors que son corps vient se blottir contre le sien. Craignant de réveiller son amie, la sorcière retient un instant sa respiration. Rien. Elle tremble toujours, Venus, mais elle se sent déjà mieux. La chaleur et le souffle régulier de l'adolescente parviennent doucement à la tranquilliser, et les battements de son coeur ralentissent sensiblement. Les paupières closes, elle soupire. Apaisée.  

***

1980. 19 y.o.

La vitesse. La chute. Et le wagon qui dévale la pente à toute allure, venant régulièrement s'écraser contre le sol abrupt. Dans son esprit, les images se succèdent, sans qu'elle ne parvienne un seul instant à comprendre ce qui est en train de se passer. Poupée de chiffon ballotée par l'accident, prise au piège dans la carcasse de fer du train, son corps vient s'écraser contre les parois glacées. Une fois. Deux fois. Et le choc heurte, fend la peau caramel qui ne tarde pas à se couvrir de l'éclat vermillon de son sang. Elle est mince, Venus, fragile. De ces silhouettes fébriles qu'un rien peut briser, de ces êtres déjà affaiblis par la maladie, comme destinés à succomber. La violence de l'accident lui ôte le peu de lucidité qu'il lui restait, et elle s'évanouit, l'âme éteinte, le souffle coupé. Dans sa course folle, le wagon finit par perdre de la vitesse, et doucement, il se stabilise. Puis, le néant. Un silence de plomb s'abat sur la carcasse de fer, et quelques secondes s'écoulent, comme suspendues dans le temps. Il ne dure pas, pourtant, puisque qu'une pléiade de sons atroce vient déchirer à pleines dents l'atmosphère de mort qui régnait sur l'endroit. Cris, pleurs et gémissements s'entremêlent, alors que les corps meurtris s'agitent. Quelque part, dans un autre espace-temps, une voix familière retentit aux oreilles d'une Venus inerte. « Ça va les gars ? ». Izzie. Elle voudrait répondre, la métisse, et crier qu'elle va bien. La rassurer, parce que quelque part, son corps ressent inconsciemment la panique de la jeune femme. Mais elle ne peut pas, Venus, elle en est tout bonnement capable. Plongée dans une phase de semi-conscience. Les membres paralysés, le corps blessé, les os cassés. Dans cet état, sa douleur est encore endormie, mais elle menace de se réveiller à tout instant. « Venus ». « Venus, réveille-toi ». Le ton saccadé d'Izzie trahit son état de panique, frôlant l'hystérie. À cet instant, la métisse n'a aucune idée du carnage qui règne autour d'elle, et du chaos qui envahit le wagon. Les corps entassés, couverts de sangs, blessés. Parmi eux, ceux de Luis et Kat, dont l'état pourrait aussi bien être dramatique. Elle ne voit rien, Venus, pas encore. Et peut-être que c'est mieux comme ça, d'ailleurs. Car le réveil s'annoncera long, douloureux, et traumatisant. Tous garderont des séquelles de l'incident, qu'elles soient physiques ou mentales. Des cicatrices qui marqueront la chair et l'âme, et qui des années plus tard, continueront à hanter leurs cauchemars. Mais ils survivront, cette fois-ci, encore. Ils n'auront pas le choix, et ils s'en remettront, ensemble.

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Dernière édition par Venus J. Oswald le Sam 29 Oct - 16:51, édité 21 fois
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 19:53 (#)
Le prénom Venus pour la très jolie Ashley Moore. Je valide direct bave
Bonne chance pour ta fiche et bienvenue dans le coin Daengelo
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 20:06 (#)
Bienvenue à toi Brille Et bon courage pour ta fiche Chou
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 20:11 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 20:14 (#)
Bienvenue à toi ! Brille
Tellement bon choix d'avatar ! dead jexigeraisunlienparcequevoilà ! Daengelo Bon courage pour ta fiche
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 20:27 (#)
OMG ASHLEY MOORE dead dead Chou ELLE EST TELLEMENT BELLE dead
Trop bon choix bave Il nous faudra un lien avec ma Nora, je veux encore la torturer Nih
Bienvenue parmi nous hihi Hate de voir ce que tu nous réserves avec ta Venus! Daengelo
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 20:29 (#)
Ce patronus Sad Bienvenue parmi nous (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.  1094600113
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 20:52 (#)
Knight, je trouvais aussi qu'il lui allait bien, contente que ça plaise cute  
Merci Daengelo

Sebastian & Niamh merci beaucoup pour l'accueil Brille

Daphné, queen Riri quoi, je suis sans voix devant ce choix d'avatar parfait  dead Du coup ce sera évidemment avec plaisir pour le lien Slurp

Elizabeth, et que dire de Lupita bave Torturer ta Nora, ça m'intrigue fortement tout ça héhé
Merci beaucoup pour l'accueil Daengelo

Titus, attention ça pique :3 Merci beaucoup cute
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 21:28 (#)
J'attendais ta fiche quand j'ai vu ton profil dead
Je suis fan Chou etjeveuxdesliens

Bienvenue Hug et bon courage pour ta fiche Daengelo
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Guest, Mer 26 Oct - 22:05 (#)
Bienvenue sur le forum love Joli choix d'avatar!
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Mer 26 Oct - 23:54 (#)
Padmini, j'espère que tu ne seras pas déçue, alors cute Je t'accorde tous les liens que tu voudras, c'est open-bar HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Merci beaucoup Daengelo

Caelum, merci beaucoup, contente qu'il plaise autant cute
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Jeu 27 Oct - 4:18 (#)
ce choix de ouf dead bienvenue Brille
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Invité, Jeu 27 Oct - 11:28 (#)
bienvenue parmi nous Daengelo
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Guest, Jeu 27 Oct - 12:00 (#)
quel choix magnifique !!! omg ... Brille

Bienvenue sur BP ! Brille
Bon courage pour la suite ! ;)
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Message Re: (venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.
par Contenu sponsorisé, (#)
 

(venus) let the rain wash away all the pain of yesterday.

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