BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
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équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| What I'm about to tell you is a secret. —Mojave | | | What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 15:02 ( #) | Mojave Tsih Shacklebolt ft. Rami Malek Sang Pur 38 ans Célibataire Asexuel Biromantique Professeur Appliqué de Soins aux Créatures Magiques Mygale "theraphosa blondi" Goliath Neutre - Anti Moldus 1m75 | | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Shacklebolt ; Qui n'en a pas dernièrement entendu parler de par les nombreuses campagnes menées par ma famille? Ne mentez pas... Ma mère est une Shafiq de souche mariée à cette noble famille qu'est le nom Shacklebolt. Il est incertain que j'en sois un digne héritié et pourtant... Prénom: Mojave, Tsih ; Le nom d'un désert comme celui d'une étoile... Ils ont toujours été étrangement assortis aux deux jumeaux que nous étions. Âge et Date de Naissance:38 ans, né le 12 mai 1944 au Caire où nous avons grandit plusieurs années avant de revenir en Angleterre. Nature du sang: Je suis Sang-Pur, descendant direct des lignées les plus prisées du monde sorcier. Ceux qui peuvent marcher dans les allées sans baisser les yeux, ceux qui peuvent camoufler leurs erreurs derrière un paravent d'or pur. Je ne me plaindrai pas de ce que j'ai, je suis né avec et j'utilise ce sang sans gêne. Il ne faudrait d'ailleurs pas m'attaquer là dessus au risque de se prendre un revers acide au visage. Situation familiale: Tsih, c'est mon frère. Frère jumeau avec qui je partage tout, frère jumeau qui me dis tout, enfin, il me disait. Tsih est décédé il y a environ un an et je n'ai de lui plus qu'un prénom et des souvenirs dans la pensine... Sinon il y a mes parents. Encore en vie mais plus très solides, plus très bavards non plus, ils ont toujours préféré Tsih, je crois. Miroir du Rised: Lui, debout à côté de moi, une glace dans la main et un sourire au livre. Moi à côté de lui, les yeux rivés sur lui, un retourneur de temps à la main, et l'autre. Silhouette noire, assez loin. Plus loin. Assez de temps pour retourner en arrière... Epouvantard: Le noir ; J'ai toujours été terrifié par le fait de ne pas voir ce qui m'entoure ; Et en son sein l'odeur de l'hiver. Composition de la baguette magique: Ma baguette se compose d'un bois d'érable finement travaillé, alliant précision et richesse au coeur duquel vit une plume de Phoenix ; Elle mesure quelques 22,5 cm et son bois flexible et robuste en fait une partenaire idéale. Emploi: J'ai longtemps travailler dans différents élevages de créatures fantastiques jusqu'à être employé à l'école de sorcellerie Uagadou ; Le retour en Grande-Bretagne fut pour le moins un choc pour la reprise du cours de soins aux créatures magiques Appliqué au début de cette année. Animal de compagnie: Un Niffleur, têtu, curieux, plutôt mal éduqué auquel il manque une plaque de poil sur la tête ; Son nom est Ak. Puis il y a la vieille chouette au plumage gris récupérée de ma logeuse qui ne voulait plus d'elle, son nom est Ursae. Quel sorcier adulte n'a pas au moins une chouette après tout. | Caractère Mojave fait parti de ces gens qui semblent effacés, ceux là même dont on dit qu’ils n’iront pas loin. Il est comme les poissons enfouis dans le fond des océans ; On le remarque dans la foule, on voit ses yeux bleus mais on passera à côté de lui sans s’arrêter. Il a la patience, la discrétion, le calme de bien des solitaires et leur silence. Il est pourtant un digne Serpentard et s’il n’agit jamais en face pour éviter les conséquences il n’est pas rare que ses colères se matérialisent par des actions plus discrètes que des coups, des renvoie de bâton dont on ne peut voir l’auteur. Conscient du fait de ne pas être de ces hommes qui peuvent faire frémir rien qu’à leur stature, Mojave préfère s’effacer et utiliser son intelligence ; Il est bien conscient de ne pas être un idiot et n’apprécie pas de se trouver en position de tord ou de porte à faux. Plus à l’aise avec les animaux qu’avec les humains il n’en reste pas moins passionné par ce qui l’entoure et on dit souvent de lui qu’il vit dans un monde à part, un monde où la réalité n’a pas lieu d’être. Victime d'un trouble dissociatif de personnalité, le jeune égyptien a peu à peu développer des amnésies en tant que mécanisme de défense lorsqu’un choc trop violent intervient dans sa vie ou dans ses choix personnels. N'étant pas diagnostiqué (car maladie non reconnue et non suivie) il dira toujours n'avoir que des soucis de mémoire. Ceci représente pour lui un handicap dont il ne parle que très peu mais dont il est conscient quoiqu’il ne l'accepte pas, il l'a toujours placé comme de légères erreurs à ne pas prendre en compte et n'est pas ou rarement conscient de la seconde personnalité mise en image par son esprit lors de l'éveil du trouble, souvent couverte d'une amnésie quasi totale pour s'auto protéger du TDI. Quoiqu'il ne le pense parfois cette seconde personnalité n'est pas violente ou destructrice, peut-être moins encore que Mojave lui même et il n'a déclaré qu'une seule autre personnalité dissociative à l'heure actuelle.
De nature sensible, il n’apprécie voir ne supporte pas le contact direct avec d’autres êtres humains desquels il préfère s’effacer. Digne Shacklebolt, Mojave reste un bon orateur fier de ses propos qui, s’il ne force pas ses auditeurs à l’écouter n’hésitera pas à faire remarquer à quiconque tourne les yeux qu’il pourrait porter attention. Loin de chercher le conflit il règle ses différents de façon discrète ; Il sera rarement celui qui lance le combat le premier bien qu’il soit sans cesse sur la défensive. S’il reste neutre dans ses prises de positions envers les récents évènements du monde sorcier et qu’il rejète les attentats envers les jeunes sorciers, Mojave n’en reste pas moins quelqu’un n’appréciant pas les moldus. Ayant toujours été mis en garde pour ne pas montrer au monde ce dont étaient capable les sorciers il met la mort de son frère sur le dos de ces gens qu’il considère comme coupables et surtout, comme impunis. Bien qu’il ne semble en apparence n’être que peu vindicatif envers les Né-moldus, il garde envers eux une certaine distance, une méfiance qu’il n’accepte pas d’avouer. Sang-pur il jouit des privilèges que cela lui offre sans en sembler gêner et estime qu’il reste l’un des sorciers de la caste haute ; Peut-être pas celui qui représente le mieux sa famille lors des grandes réceptions, peut-être pas le plus élogieux de tous, mais un Shacklebolt quand même.
Particulièrement protecteur, approcher un être cher ou un objet qu’il chéri est une des rares façon de le mettre en colère et de le faire perdre patience pour déclencher des colères à la fois fulgurantes et dévastatrices quoique de courte durée. État qu’il n’apprécie que peu, qui le met à la fois à nu et surtout qui lui donne l’impression d’être prit au piège ; Il tentera donc de les éviter avec soin mais est bien conscient que son corps n’agit pas forcément toujours de la façon dont il le désirerait. Il ne s’excusera pas pour d’éventuelles colères ou erreurs, préférant alors passer à autre chose pour mettre un voile sur ce qu’il peut bien se passer, estimant sans doute que cela n’a aucun rapport avec lui. Parce qu’il aura beau dire à tous qu’il ne prends pas son métier à coeur, qu’il ne s’attachera pas à cette école où il enseigne, il est le premier à savoir qu’il se ment autant qu’il ment au monde qui l’entoure. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Pour invoquer un patronus il faut plusieurs éléments ; Tout d’abord il faut une raison valable telle qu’un Détraqueur, ou encore être perdu au milieu de nulle part et avoir besoin d’un messager, pour certains il s’agit d’un challenge à relever pour prouver sa force magique en réussissant un sort complexe et recherché… Il faut aussi, en plus de la capacité à invoquer son patronus, un souvenir suffisamment heureux et porteur pour qu’il puisse donner vie à ce que votre âme vous offre en protection… Je jalouse beaucoup les jeunes ayant un patronus, sans trouver ce sort comme un raté, je ne suis pas sans me demander pourquoi eux et pas nous… Je n’avais pas pour envie d’un jour réaliser un Patronus ; Loin de moi le besoin de prouver mon niveau de magie à quiconque, je l’vais tout au plus évoqué avec une connaissance en Inde, recherchant après coup au fond de moi même les souvenirs les plus heureux possibles, ceux qui se cachent très loin, ceux qui vous font sourire encore dix ans après, parfois plus… Mais je n’avais pas été plus loin.
C’est après une longue journée que l’amnésie à commencé, je ne sais pourquoi, je ne connais pas la cause, mais lorsque j’ai repris conscience, lorsque je suis revenu réellement à moi, il faisait nuit. Autour de moi s’étalait une grande forêt que j’aurais peut-être reconnu de jour mais qui n’avait en cette nuit là rien de reconnaissable ni d’accueillant… J’ai quelques minutes pensé à un rêve mais un rêve n’est pas froid, un rêve n’a pas l’estomac noué et ne se retourne pas sur l’une des créatures les plus glaciales qui me sois donné de croiser… Il semblait si proche avec sa longue cape noire alors que rien ne vivait autour de moi, si proche et pourtant il devait y avoir presque dix mètres entre sa carcasse cadavérique et moi, ce pauvre humain qui reprenait à peine conscience appuyé contre un arbre à se demander ce qu’il foutait là… Pas le temps de s’essuyer le front ou de se pincer le bras pour tenter de sortir de son rêve, pas le temps non plus de se demander s’il vaut mieux hurler, fuir ou suivre son instinct de survie ; Les détraqueurs ont autre chose à faire que d’attendre que l’on ne se décide et dix mètres sont une bien courte distance à franchir pour eux alors qu’ils ne font pas même un bruit de pas… Alors j’avais sortis la baguette, main tremblante à reculer dans la forêt en espérant ne pas trébucher sur une branche, ayant certainement préférer entrer en contact avec un tigre plutôt qu’avec… ça. Je pouvais balbutier n’importe quel sort, tenter de retrouver les souvenirs semblait impossible comme s’ils avaient quitté à jamais mes pensées… Et pourtant il avait fini par sortir du bout de ma baguette dans la peur et le désespoir, le fin filet de lumière qui se matérialise ; Image animale animée par le lointain souvenir d’un petit prince d’Égypte ; D’aucun avait droit à un chat, un grand félin ou un serpent, le mien était une créature rebutant à tord beaucoup d’humains. Mygale Goliath, faussement appelée la mangeuse d’oiseau, dressant ses crochets face à l’ennemi. 30 centimètres contre une créature aussi puissante que redoutée. Il ne me fallut pas tenir longtemps avant que le pop caractéristique du transplanage ne m’interloque et que le sorcier qui m’hébergeait ne m’attrape aux épaules pour me faire quitter les lieux. S’il n’était pas arrivé j’aurais sans doute cédé, incapable de tenir un tel sortilège seul. Mais voilà ce que j’étais, cette mygale impressionnante, cet animal que tant trouve rebutant, effrayant, faussement connue comme mortelle…
Je suis, depuis un an dans l’incapacité complète de refaire un sortilège, le souvenir me le permettant étant encore tâché du sang frai de Tsih. Peut-être un jour pourrai-je relancer l’araignée en ce monde mais rien n’est moins sûr et à y penser, je ne donnerais rien pour croiser de nouveau ces fantômes vêtus de noir… | Pseudo et âge: Léo ; 23 années Où as-tu trouvé le forum ? Personnage: Famille de sorcier As-tu un autre compte sur BP ? Peut-être un, ou deux... Présence: Absent 24/24 Une remarque ? Le niffleur n'était pas prévu, il a senti l'argent dans le coffre des Shackle et il s'est imposé ; Je ne vois là aucune influence filmographique |
Dernière édition par Mojave T. Shacklebolt le Sam 26 Nov - 22:06, édité 11 fois |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 15:03 ( #) | Histoire La plaisanterie, c'est ainsi que j'appelle parfois ma jeunesse, la plaisanterie devait se terminer. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je suis ce genre de personne qui n’ont pas une vie bien intéressante. Celui qui se cache dans l’ombre de ses camarades, de sa famille. Le frère de, plutôt que ‘Mojave’. Je ne m’en suis jamais plain ; À quoi bon? J’aime cette distance que cela induit entre le reste du monde et moi, j’ai toujours apprécier l’ombre de mon frère parce qu’elle me protégeait, parce que sans elle je suis comme un être nu au milieu du désert où nous avons grandi. Désert dont les chants nocturnes ont bercés notre enfance entre le vent et le sable. Nous sommes nés au Caire, Marrah Shafiq se plaisait à nous appeler ses jeunes princes alors qu’elle nous contait les histoires le soir. Elle nous permit de grandir sans connaître le mal, protégés par notre nom, par l’influence de notre famille ; Protégés aussi du monde dans lequel nous vivons elle nous glissait à l’oreille de ne pas s’approcher de ceux qui pourrait nous vouloir du mal, de garde notre secret. Dangereux, quelque part ; C’est ainsi que j’ai toujours classifié les moldus, mon monde est noir et blanc et là où je suis renard ils sont chasseurs. Ce n’est pas de la haine mais un apprentissage et une observation que le temps a dessiné ; Si j'étais le gamin qui reste à l'écart parce qu'il a peur de l'inconnu, je suis désormais l'adulte qui tourne la tête parce que la peur a grandi avec lui. L'Egypte est un pays qui derrière ses grandes histoires n'est rose que les premières semaines et est régit par des lois plus dures qu'en Europe ; Je n'ose imaginer le sort de quiconque passerait outre les barrières nous séparant et je n'ai jamais voulu tester par moi même ; Le temps aura suffit à faire son oeuvre.
Puis nous avons grandit, les deux princes qui se chamaillent les mêmes jouets, qui se volatilisent dans les rues de la ville et inquiètent leur mère. Deux princes qui font peines à voir lorsque le Père les voit enfin rentrer ; Où étiez vous? Vous êtes en retard. ; Nous le savions et ces mots étaient vrais mais un enfant n’a pas l’inquiétude de ses parents. La première fois ne fut qu’un avertissement que nous n’avions pas prit au sérieux, les autres furent plus lourdes de conséquence. Il n’aime pas qu’on lui désobéisse alors le ton monte, la punition aussi… Mais nous le méritions à chaque fois. Je le méritais parce que je faisais confiance à Tsih et qu’il m’entraînait toujours plus loin. Plus nous grandissions plus il avait le charisme, la fierté et la tenue d’un Shacklebolt ; Si j’avais appris à baisser les yeux et à rester dans son ombre quand nous allions trop loin, lui avait acquis la confiance qui me faisais défaut et peu à peu nos chemins semblaient s’éloigner comme si nous n’étions que deux inconnus qui pourtant partagions tout. Si nous étions deux princes, lui serait l ‘héritier et moi le conseiller. Là où Tsih voyait les hommes et leurs manières de vivre, je me rapprochais des animaux pour leur calme et leur présence. Ils m’apaisaient et semblaient regorger de choses à apprendre ; On trouve de tout dans le désert et pour moi il s’agissait d’une mine d’or aussi silencieuse que géante. La nature n’a pas besoin de rapidité pour évoluer et se surpasser là où l’homme se presse sans cesse. C’était la majeur différence entre mon frère et moi pourtant jumeaux, nés d’une même mère, d’un même sang. Tsih déclara sa magie aux alentours de huit ans et elle sembla grandir rapidement en lui comme une force qui le poussait à aller de plus en plus loin alors que la mienne se déclara aux alentours de neuf ans et demi ; Plus explosive ce fut une démonstration de défense qui vint prouver à ma famille que je ne serais pas le cracmol Shacklebolt mais bien un sorcier mais le choix était déjà fait envers nous. Les regards se portent plus facilement sur l’oiseau aux couleurs chatoyantes que sur le corbeau qui le suit.
C’est alors sans surprise que lors de notre arrivée en Angleterre nos chemins ne se regroupent pas. Lui était un Gryffondor, fort et téméraire à l’accent marqué par l’Egypte alors que je rejoignais les cachots sous la bannière des Serpentards et de leur discrétion. Ce n’est pas nous qui faisions les règles et si mon frère et moi étions proches, s’il me disait tout et était le seul à pouvoir comprendre mes maux sans que je n’ai à parler, je fus le premier à m’éloigner. Mes amis je les trouvait ailleurs parmi les sang purs et leurs idées qui me confortaient dans l’image que j’avais du monde. Je me souviens encore avoir laissé Tsih se battre avec mon père à un dîner de famille parce qu’il ne partageait pas ses points de vues, parce qu'il était ainsi, celui qui est capable de se dresser quel qu'en soit les conséquences alors que je préférais baisser le regard ; Il valait mieux approuver sans être d'accord que de risquer les regards mécontents de ceux à qui vous voulez plaire.
Je me retranchai rapidement du côté de ce que je connaissais le mieux, ces animaux que j’observais depuis tout jeune,apprenant par coeur les ouvrages présents dans la grande bibliothèque de Poudlard et disparaissant de longs moments aux abords de la grande forêt… Je ne comptais plus les fois où un préfet me ramenait à la limite du retrait de points, jamais je ne bronchais, J’étais peut-être la seule vipère du château à savoir me taire en me sachant menacer.
Il ne fallut pourtant pas longtemps, deux ou trois ans tout au plus pour que je ne sois vu comme l’étrange Serpentard. Je dormais peu, mes amis s’inquiétaient souvent mais je les voyait se taire parce qu’ils n’auraient pas de réponses de ma part de toute façon ; Ils changeaient de sujet car c’est ce qu’il y avait de mieux à faire. Et Tsih prenait de l’ampleur, il m’évita plusieurs fois à cause d’un emploi du temps trop chargé entre le Quidditch et ses cours… Qui étais-je pour m’en formaliser? Cela semblait rendre nos parents heureux quoique leur fils ne leur tienne tête ; Il faut parfois savoir faire des sacrifices. Les premières crises d’angoisses arrivèrent tôt. Trop tôt. J’avais toujours vécu loin d’elles mais plus le temps passait, plus je grandissais et plus elles se faisaient violentes alors je demandais à des amis de me prêter quelques potions pour dormir, pour me permettre d’oublier quelques peu la vie. Je ne parlais jamais des oublis, de ces livres entiers qui me semblaient lointain alors qu’ils étaient cornés d’avoir été lus. Je me souvenais des choses de notre enfance, des histoires entières… Mais je ne me suis jamais rappelé avoir sauté dans le lac quelques jours avant Noël alors que je supposais être dans mon dortoir. Ils ne me crurent pas ; Comment le pourraient-ils? On ne saute pas dans un lac gelé sans le savoir alors que des témoins vous ont vu le faire. J’ai passé du temps à Sainte Mangouste avant de retourner à l’école et il sembla évident pour beaucoup que cette dernière année serait pour moi un échec, on ne peut être absent si longtemps à la veille des examens… Ce fut donc une surprise pour beaucoup que le serpent un peu fou, celui qui oubli de grands pans de sa vie, ne réussissent haut la main là où certains s’affairaient sans réussir à sortir la tête de l’eau. C’est peut-être là la force qu’offre la solitude.
Il va sans dire que le fait d’être un Shacklebolt m’aida grandement à ma sortie de Poudlard alors que mes parents s’étaient mit en relation avec d’autres grandes familles réputées pour leur élevage animalier. C’est comme si je n’avais rien à faire que d’accepter l’endroit où ils m’envoyaient et c’est un peu ce que je fis, jeune, sans expérience et le sac plein des livres que j’avais toujours apprit par coeur pour débarquer en Asie au côté des éleveurs de Boutefeux Chinois où je restai plusieurs années ; oubliant le monde d’où je venais pour espérer que celui ci ne me garde le plus longtemps possible. Sur le coup de mes vingt-cinq ans pourtant je fus de retour en occident, un long manteau usé sur les épaules. Je ne pensais pas encore à l’époque apprendre quoi que ce soit à quiconque, non, je voyage d’un endroit à l’autre en trainant avec moi quelques connaissances… Longtemps je me suis dis apprendre quand au final je faisais comme les animaux que je voyais ; Je fuyais. Les lettres que je recevais de mon frère restaient bien souvent sans réponses… Je m’étais éloigné de ma famille sans même m’en rendre compte, assumant sans jamais le dire qu’ils s’en sortiraient bien sans moi alors que je posais de nouveau mes bagages dans différentes parties du monde, la Norvège, la Roumanie, les États-Unis… Électron libre pourtant suivi par son statu de naissance, je pris lentement en assurance, bataillant pourtant avec cette mémoire défaillante qu’était la mienne, ce somnambulisme parfois présent même durant la journée ; Les animaux ne vous tiennent pas rigueur de ces absences, ils ne les remarques pas et moi non plus, l’humain par contre est son propre critique. Je restais l’étrange jeune Shacklebolt, quoiqu’il n’advienne.
Je fus de retour au Caire aux alentours de mes tente ans. Quelques semaines à peine avant d’intégrer l’école Uagadou pour la rentrée scolaire… Le monde vous amène parfois sur des chemins que vous n’attendiez pas et je me retrouvais assistant d’un homme au lieu d’être celui qui parcoure le monde. Peu de mots, beaucoup d’observation à ne savoir quoi penser de tout ça, de cet homme qui apprenait tout ce qu’il savait aux jeunes sorciers là où je gardais tout ce que j’avais pour moi, égoïstement, me disant qu’ils n’en avait rien à faire. Qu’ils se moquaient bien de savoir comment calmer un hippogriffe ou nourrir n’importe quel dragon sans finir en cendres… Mais si j’avais beaucoup étudié le monde, je n’avais jamais compris que d’autres pouvaient être comme moi, le jeune Serpentard silencieux et d’une simple aide fantomatique je devins rapidement un assistant fort utile jusqu’à remplacer certains cours ; Au lieu de n’être là que pour quelques mois je fus le professeur de ces étudiants pendant sept ans, laissant à ceux qui voulaient bien l’entendre des bribes de ce que m’avaient apprit les différents endroits du monde où j’avais pu poser mes bagages. C’était une petite vie paisible, loin de l’Angleterre ou du Caire… Mais on ne laisse jamais son passé réellement derrière soit et il y a un peu plus d’un an je retrouvais Tsih alors qu’il enquêtait en tant qu’Auror bien loin de l’Angleterre, je n’ai jamais cherché à connaître son métier et j’eus l’impression pourtant que nous nous connaissions depuis toujours et que jamais rien n’avait changé… Pourtant tout est aller trop vite. Les retrouvailles ne sont pas faites pour être joyeuses à tout les coups, je me souviens à peine de ce qu’il s’est passé lorsque nous sommes sorti du café ce soir là, moi avec mes vêtements poussiéreux et lui avec son long veston trop chic, détonnant mais nous nous sommes retrouvé nez à nez avec un homme, un homme qui n’avait rien si ce n’est sa voix pour nous demander de l’argent et sa main pour tirer sur son manteau trop cher… Un homme qui n’avait rien sauf le coup de feu qui parti comme une bombe entre nous avant qu’il ne disparaisse… Le reste je ne l’ai su que lorsque notre mère est venue me voir après la morgue, les secours sont arrivés vite mais pas assez, mes mains en sang n’avaient pas suffit à le sauver ni même les sortilèges pour le maintenir en vie ; La Magie peut faire beaucoup de chose, mais elle ne peut ramener les morts. On m’avais dit durant des années que les sorciers devaient faire attention et l’attention s’était émoussée avec le temps, elle avait perdue en efficacité et je n’avais su agir à temps. C'était peut-être là un fâcheux hasard mais c'était le hasard qui semble tout droit sortit d'une mauvaise comédie...
Alors je fis comme je l’ai toujours fais ; J’ai fuis. Fuis à l’autre bout du monde en laissant tout le monde derrière moi. Fuis pour me protéger mais peut-être aussi par l’idée folle de les protéger eux, comme s’ils risquaient quoique ce soit. Comme si le fait de ne me souvenir du visage de celui qui nous avait prit Tsih faisait de moi le meurtrier idéal… Après tout, n’avais-je pas déjà fais mes preuves dans ce domaine? N’étais-je pas ce gamin qui avait plongé dans le lac gelé de Poudlard? Ils assuraient que celui qui lui avait ôter la vie était un Moldu, qu'il s'agissait d'une de ces armes que l'homme invente pour se défendre, que je ne pouvais pas savoir. Que peut-être les accidents arrivent, que par chance notre secret était toujours là, que je ne craignais rien… Et j’avais pourtant fuis. Emménageant dans un appartement londonien tenu par une vieille sorcière, je trouvai là un refuge presque parfait. Le calme, le silence et le temps ; Je pris contact avec l’école de laquelle j’étais parti sans rien vingt ans plus tôt, revenant avec l’équivalent d’un petit monde dans la tête… Il y avait un poste à pourvoir, si je ne pouvais plus occuper celui de Uagadou, j’avais ici le moyen de recommencer à zéro, d’oublier qu’un an auparavant j’avais perdu ce que je m’étais évertué à fuir toutes ces années.
Dernière édition par Mojave T. Shacklebolt le Dim 4 Déc - 12:18, édité 6 fois |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 15:13 ( #) | Putain ce choix de vava Comme d'hab quoi Septième compte on dirait Re-bienvenuue JEVEUXUNLIEN Et le Nifleur trop bien j'ai hate de voir ton perso |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 15:43 ( #) | Cette fiche balance du pâté et elle est même pas finie Hâte de voir la suite |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Guest, Mar 22 Nov - 16:21 ( #) | Re bienvenue Lien obligé ! Je survalide le niffleur et l'avatar of course et le choix de prénoms Re bienvenue chez toi |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 16:32 ( #) | Un niffleur Re bienvenue |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 17:15 ( #) | Merci tous les jésus pour ne pas avoir mis de gif de ton patronus sinon je me serais mourrute Curieuse de lire la suite de ce gentleman so seksay Rebienvenuuuue |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 17:20 ( #) | je croyais que Rami Malek avait 25 ans, genre comment fait il il est magnifique rebienvenue //kidnappe mojave// |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 18:16 ( #) | TOUTE LA PERFECTION DU MONDE DANS TON COMPTE EN BANQUE ReBienvenue Je te hais-me //part en posant une mornille// |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 18:27 ( #) | Je me suis spoilé la surprise tout seul mais ça m’empêche pas d'apprécier Re bienvenue chez toi Shacky |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 18:42 ( #) | Rebienvenue |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 19:12 ( #) | Rebienvenue |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Guest, Mar 22 Nov - 21:20 ( #) | Shacklebolt-Shafiq, ça va les gènes du garçon la suite Rebienvenue |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Invité, Mar 22 Nov - 23:53 ( #) | Re bienvenue je valide le choix de famille et le niffleur |
| Euphrasie Malefoy admin - i don't want just a memory Répartition : 11/08/2015 Hiboux Envoyés : 1420
| Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Euphrasie Malefoy, Mer 23 Nov - 14:12 ( #) | encooooore trop d'amour Après tu t'étonnes que je suis rien du tout Amour sur ta fiche et bon courage pour la suite J'adorel'avatar |
| | Re: What I'm about to tell you is a secret. —Mojavepar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | What I'm about to tell you is a secret. —Mojave | |
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