Pour un mois d'Août, le chemin de traverse peine à trouver des occupants de ruelles plus de cinq minutes. Terreur, nervosité, engouement récent pour la coupe de Quidditch, ou bien la pluie s'abattant sauvagement sur le Londres sorcier, nul ne le sait. Quoiqu'il en soit, le résultat reste le même : le chemin est pratiquement vide. Les quelques visages familiers s'agglutinent à l'intérieur des boutiques aux enseignes les plus réputées, les rares parapluies défilent rapidement face à leurs devantures. Les pas des sorciers pressés claquent contre les dalles humides, alors que l'orage gronde. L'enseigne la plus peuplée ? La banque. Et pourtant, Gringott's ne peut se targuer de vivre une belle année prospère. Les sorciers fuyant le pays, les morts... Leur nombre de client se voit considérablement réduit à la baisse. Néanmoins, cela n'empêche pas le hall d'être ironiquement rempli, baignant la pièce de murmures et bourdonnements incessants. Les masques peints sur leur visage ruisselant expriment une impatience certaine, une nervosité soudaine. Le mauvais temps, peut-être. Les grondements de l'orage si semblables aux dégâts des attaques précédentes des mangemorts, sûrement. Et le fait d'être collé-serré à ses voisins sorciers, sans aucun doute. Chacun raconte alors ce qui l'a entraîné ici : besoin de dépenses importantes, un voyage, la rentrée des classes, une nouvelle maison au bord de l'Ecosse. Peu importe ce que vous, vous venez faire ici : voilà que c'est désormais votre tour. Vous vous avancez, presqu'à l'unisson, devant chacun des deux pupitres prêts à accueillir ses clients. Le gobelin vous juge, quémande votre nom et vous indique de le suivre. « En raison du nombre important de clients aujourd'hui, vous serez dans le même wagon. » Une phrase volée au temps qui défile à grande vitesse. Sans même que vous ne vous en rendiez compte, vous vous retrouvez déjà dans un wagon projeté à grande vitesse, côte à côte. Le gobelin vous accompagnant fait la grimace, mais seul l'un d'entre vous peut le deviner. Il tire sur la manivelle, grogne derrière son nez crochu, avant que le wagon ne s'arrête brusquement à l'entrée d'un looping. Penché, l'un de vous glisse dangereusement vers le bord du wagon, alors que la panique et l'énervement s'emparent du gobelin. Vous voilà coincé, à plusieurs dizaines de mètres de hauteur.

Hors-jeu :
- Vous êtes tous les deux dans un wagon de la banque de Gringott, coincé juste au début d'un looping avec donc le wagon penché.
- Cicéron, tu glisse vers le bord du wagon et te retrouve ainsi collé contre la paroi, dangereusement proche du vide.
- Branan, tu es donc l'autre passager, à toi de voir comment tu vas réagir.
- Vous pouvez interagir avec le gobelin, mais gardez à l'esprit que le PNJ interviendra pour faire avancer les choses.

Le Londres moldu était particulièrement animé aujourd'hui. Les passants allaient et venaient le long des artères principales et s'arrêtaient parfois pour assister à un spectacle de rue. Malgré les départs massifs des Londoniens pour la coupe du monde de Quidditch, la capitale anglaise ne manquait pas de distractions. L'avantage d'un spectacle de rue, c'est qu'il est accessible à tous. Pour en profiter, nul besoin d'acheter un ticket hors de prix, ou de réserver sa place longtemps à l'avance. Il suffit de s'arrêter quelques secondes et d'ouvrir grand ses yeux, ou ses oreilles. Aujourd'hui, c'est au tour d'un cracheur de feu d'attiser la curiosité des passants. Des exclamations émerveillées se font entendre pour saluer ses exploits et des applaudissements enthousiastes l'acclament. Au beau milieu de la foule de moldus venus profiter du spectacle, un enfant en bas âge, un garçonnet d'environ six ans, yeux clairs et cheveux sombres, s'est arrêté et semble complètement fasciné par ce qu'il voit. Où sont ses parents? Nul ne le sait. Trop pressés, ils n'ont pas pris la peine de s'arrêter, pensant que l'enfant trottinait toujours derrière eux. Au prochain carrefour, ils auront une drôle de surprise en voyant que leur progéniture a tout bonnement disparu.

L'enfant se décide enfin à bouger. Il regarde autour de lui, et s'aperçoit que ses parents ne sont plus là. L'inévitable se produit: l'enfant panique et se met à pleurer. C'est une scène affreusement banale dans le fond, un enfant pleure et les passants les plus proches lui jettent des regards courroucés, tout en pestant contre ces parents qui ne savent pas faire preuve d'autorité sur leurs rejetons. Ce que ces moldus ignorent, c'est que cet enfant est magique. Et quand un tout jeune sorcier est en train de manifester ses premières formes de magie, c'est tellement soudain et imprévisible que ça n'augure jamais rien de bon.

Hors-jeu :
- Artair, c'est toi qui vois l'enfant en premier. Tu comprends immédiatement ce qui se passe. Tu n'es pas forcément à l'aise avec les enfants, mais le plus urgent est de l'isoler afin qu'il n'attire pas l'attention des moldus présents sur la scène.
- Daphnée, tu es toi aussi présente sur les lieux. Tu viens prêter main forte à Artair.
- Vous l'aurez compris, un enfant sorcier a perdu ses parents et ses pouvoirs magiques se manifestent pour la première fois. Vous allez devoir gérer l'enfant, quitte à vous faire passer pour les parents. C'est vous qui gérez! Le tout étant bien évidemment de ne pas trahir le secret magique et d'éviter de se retrouver à gérer les oubliators en plus.
- Le temps vous est compté: vous allez devoir retrouver les parents du petit garçon avant que les oubliators s'en chargent. Comme vous êtes en plein Londres moldu, dans une artère passante, les oubliators ont déjà été alertés et sont en cours d'intervention.
- Le PNJ interviendra tout au long du RP pour faire avancer les événements.

La journée avait été très longue pour les spectateurs de la finale de la coupe du monde de Quidditch. Plus les jours passaient et plus le match semblait interminable. C'était autant d'occasions de faire la fête, de se rassembler pour un dernier verre, de chanter les dernières chansons. Puis, une fois l'ambiance retombée, il était enfin temps d'aller se coucher, pour profiter d'un repos bien mérité. Demain, les supporters les plus matinaux iront à nouveau au stade pour encourager leurs joueurs favoris. Pour ceux-là, la nuit sera très courte, déjà qu'elle était bien avancée, autant ne pas traîner pour glaner quelques précieuses minutes supplémentaires. Les derniers retardataires filent dans la nuit, semblables à des ombres. Ils rejoignent soit leur hôtel, soit leur campement de fortune. Les lumières s'éteignent une à une, plongeant le décor dans les ténèbres.

En période de sécheresse, il y a pourtant des règles élémentaires de sécurité à respecter. Cela relève surtout du bon sens, mais en réalité, c'est loin d'être évident pour tout le monde. Il reste des campeurs étourdis – ou irrespectueux, tout dépend du point de vue – qui mettent en danger les autres sans même s'en rendre compte, ou parce qu'ils s'en foutent. Ce soir, le danger prendra la forme d'une lampe à combustible. Malgré l'ère moderne de nombreux sorciers s'éclairent encore à la bougie, et il suffit d'un coup de coude pour renverser la lanterne. Une étincelle vient embraser les brindilles sèches, provoquant un départ de feu. Une puissante odeur de brûlé commence bientôt à saturer l'atmosphère et prend les gens à la gorge. Le campeur maladroit, paniqué, jaillit de sa tente en flammes et commence à appeler désespérément à l'aide.

Hors-jeu :
- Izzy et Ulrich, vous avez un peu trop tardé et vous êtes en train de rentrer à l'hôtel. Une lueur orange ainsi que des cris commencent à se faire entendre. Au vu de tout ce qui se passe dans le monde magique, vous croyez tout d'abord à une attaque.
- Nora, tu es la première sur les lieux. Tu parviens à te frayer un chemin dans la cohue et tu croises des gens paniqués. Tu comprends qu'un incendie s'est déclaré sur le campement, pas loin de l'hôtel et tu hésites à aller voir ce qui se passe.
- Déjà, les voisins du campeur maladroit se rassemblent et tentent de maîtriser ce départ de feu. Leurs moyens sont dérisoires face à l'ampleur de l'incendie qui se propage très vite. - L'air est bientôt suffocant et vous avez le choix : leur venir en aide, ou fuir, car - évidemment un plan d'évacuation va se mettre en place sans tarder.
- A noter que  votre décision (rester ou aller chercher de l'aide) aura un impact sur le reste de votre groupe. Eh oui, vous ne pouvez pas faire cavalier seul, vous serez obligé de suivre les autres quoi qu'il arrive (sinon ce n'est pas drôle, vous en conviendrez).
- Le PNJ interviendra pour faire avancer le RP.

L'eau n'était pas bien chaude, mais les douches de la coupe de Quidditch restaient souvent bondées de monde. Pourtant, alors que le matin était levé depuis peu, celles ci semblaient plus désertes que Poudlard en plein été. Si leur température rebutait les plus sensibles, la durée du match ainsi que la chaleur du pays avaient eut raison d'eux. Le camp était encore à moitié endormi sous l'épuisement ressenti lorsqu'une sorcière s'engouffra à l'intérieur des espaces communs. Le vent s'y embourba une seconde, le temps de faire mourir son dernier souffle dans les quelques feuilles de sécurité accrochées au mur. Elle se glissa sous le filet d'eau fraîche, le silence étouffant la pièce. Si tout semblait un peu trop calme, cela ne dura pas bien longtemps. Une fois sa douche terminée, la sorcière tenta d'ouvrir la porte de la cabine... En vain. Elle ne bougea pas, pas même d'un millimètre. Des murmures les accusant d'être capricieuses lui revinrent en tête et elle recommença, mais rien n'y fit. Seule, elle n'avait sûrement que la possibilité désespérée d'appeler à l'aide. Mais avant qu'elle ne prenne de décision, la porte des espaces communs s'ouvrit dans son grincement habituel. Elle pu à peine sentir le souffle de la brise extérieure alors que le nouvel arrivant refermait la porte derrière lui. Il n'y avait plus qu'à espérer que la porte cesse ses caprices. Et que tout ceci ne soit pas le résultat d'une mauvaise blague au goût amer du sortilège de glue perpétuelle.

Hors-jeu :
- Nous sommes le matin très tôt, courant juillet alors que la finale de la coupe bat encore son plein
- Sola, tu as voulu profiter du calme des espaces communs pour prendre une douche, mais la porte refuse de s'ouvrir à la fin de cette dernière.
- Cyrus, tu arrive toi-même aux espaces commun à ce moment-là, à toi de voir comment tu réagis...
- Gardez à l'esprit que le PNJ interviendra dans la suite du RP.

L'atmosphère est calme, presque berçante, sous les étoiles et la pleine lune. L'extinction des feux venait tout juste d'être annoncée, ce qui laisse le camp principal de cet événement dans un silence de plomb. Seule la mélodie des animaux sauvages résonnent sur la plage et la végétation qui entoure cette dernière. Alors qu'une grande partie des personnes présentes au point de repère entre dans la phase du sommeil, un trio d'amis décident de défier les interdictions. S'étant donné un rendez-vous après la nuit tombée quelques heures plus tôt, ils finirent tous par se retrouver autour du feux de camp brûlant à moitié. L'idée de cette escapade est d'aller voir plus loin, d'aller voir ce que cache la réserve et ses compagnons. Une sorte de sortie nocturne, bannie ou non du protocole fixé dans les débuts de la sortie. Friandises, objets, nourriture dans les mains, Icarus, Léandre et Quinn sont prêts et équipés à passer autant de temps qu'ils veulent loin des autres.

Marchant sur le long de la plage, ils rient. Des anecdotes croustillante sont partagées. Aucune limite ne s'interpose entre eux que ce soit par la nature du sang, la richesse ou les noms qu'ils portent fièrement. Plus le trio avance, plus le camp semble rétrécir dans l'horizon obscurcie. C'est alors qu'Icarus prend l'initiative de s'approcher un peu plus des abords de la forêt dominée par toutes sortes d'arbres géants. Ils ne ressentent ni le danger, ni la peur. Euphoriquement, les appréhensions s'envolent comme si, ce soir, tout vient à disparaître pour une quelconque raison. La curiosité les surprend et, sans vraiment se poser de question, la petite bande d'ami continue leur chemin dans la verdure, sur un petit chemin étroit semé de branches sèches et cassées.  

Un hurlement sonore retentit, un hurlement semblable à celui d'un loup, bien que la supposition reste encore floue.

À leur première réaction, les trois sorciers arrête d'avancer dans l'immédiat. Ils suspectent tout d'abord à une bête venant tout droit du pays australien, petit et inoffensif avec un peu de chance. Les deux jeunes hommes prennent ce signe à la rigolade, tandis que Warren, elle, semble un peu moins certaine qu'eux. C'est d'ailleurs pourquoi elle vient à proposer de retourner en arrière, marchant à nouveau sur leurs pas et s'approcher un peu plus du campement. Mais avant même que quelqu'un puisse avoir l'occasion d'ajouter quoi que ce soit, une silhouette ombrée se faufile au nord non loin des trois compères...

Hors-jeu :
- Vous êtes aux abords d'une forêt qui longe la plage et votre sortie nocturne risque de ne pas se passer comme prévue: un animal sauvage s'est invité à l'improviste.
- Quinn, malgré le fait que tu tentes de cacher ta peur, tu ressens quand même l'envie de retourner au camp et tu insistes pour que les deux garçons te suivent.
- Icarus, tu sembles pas très apeuré par la situation. Tu penses qu'il s'agit d'une plaisanterie et tu campes sur ta supposition.
- Léandre, tu es comme Icarus. Tu aurais même presque envie de continuer à avancer pour assouvir ta curiosité.
- Le PNJ interviendra pour faire avancer le RP.

Les journées s'enchaînent, sans rien de plus qu'hier, sans rien de moins que demain. D'ailleurs aucun des disparus n'est capable de définir ces hier et ces demains. Ce n'est qu'une suite d'instants, rythmés par les cris, la souffrance et le expériences. L'espoir de changement est devenu mince, presque invisible. Seules les arrivées de nouveaux compagnons de cellule indique que dehors, le monde continue d'avancer. Sans eux.
Dans les couloirs déserts, une des disparues avance, elle a trouvé la porte de sa cellule ouverte. Les deux autres habitants de celle-ci ne sont pas encore revenus de leur tour dans les salles d'expériences, alors elle a décidé d'aller se recroqueviller dans la seule pièce commune qui montre un confort sommaire, mais appréciable pour ceux qui n'ont rien. Lorsqu'elle arrive enfin dans la salle commune, c'est d'abord la chaleur qui en émane qui la surprend. Dans ces pièces si froides, elle avait oublié l'effet rassurant d'une température douce et chaude sur sa peau. Et puis petit à petit elle remarque les changements qui ont été apportés. Sur le canapé des couvertures, des coussins, une petite table sur laquelle une large théière dégage des volutes de fumée chaude, quelques gourmandises disposées sur des plateaux. Ses paupières papillonnent et elle reste interdite dans l'encadrement de la pièce quelques secondes avant de se jeter sur une tasse et de se servir allègrement de la boisson chaude. Mais la sorcière a à peine trempé ses lèvres dans le breuvage qu'une silhouette se découpe dans l'ouverture de la pièce...

Hors-jeu :
- Daphné tu arrives en première et tu t'empresses de te servir une boisson chaude lorsque Brook arrive. Tu penses immédiatement avoir affaire à un des gardiens...
- Brook, tu arrives juste après Daphné et tu découvres la salle commune avec ses couvertures, sa chaleur agréable, son thé et ses gâteaux
- Vous ne savez pas pourquoi ce soudain confort et ces attentions qui vous sont offertes. Le sont-elles vraiment d'ailleurs ?
- Vous pouvez vous servir autant que vous le voulez, à vos risques et périls peut-être...
- Gardez à l'esprit que le PNJ interviendra pour faire avancer les choses.

La rentrée a réservé son lot de nouveautés plus ou moins appréciées selon les élèves. Malgré les premiers jours tumultueux, entre disparitions et rumeurs incroyables, la routine reprend peu à peu ses droits parmi les élèves. Les cours ont repris, même si certains professeurs brillent surtout par leurs absences. Les premières semaines se sont écoulées plus rapidement qu'on ne l'aurait cru et les devoirs commencent déjà à s'accumuler sur les tables des salles communes. Celle des sérieux Serdaigle respire le calme et l'étude malgré l'heure tardive. Quelques têtes sont encore penchées avec attention sur des manuels scolaires, et l'air est brisé par quelques froissements de parchemins. Dehors le ciel est sombre, garni de nuage qui ne laissent entrevoir aucune lueur lunaire.

Les minutes, les heures s'égrènent et les élèves rejoignent peu à peu leurs dortoirs, si bien qu'il ne finit par n'en rester que deux, dont l'une s'est visiblement assoupie dans son fauteuil. Tout laisserait penser qu'il s'agit là d'une nuit comme les autres dans la salle commune des Serdaigle. Mais sur les coups d'une heure du matin un brouhaha incroyable ébranle l'air fatigué de celle-ci. Entrant tonitruant, deux elfes de maison ont fait leur apparition, traquant visiblement un chat au pelage caramel qui tient un objet dans sa gueule. Les deux sorciers surpris, n'ont aucun mal à remarquer l'état d'ébriété dont font preuve les deux petits êtres magiques. Se pourraient-ils qu'ils aient eu quelque chose à fêter ce soir avant de prendre leur tour de nettoyage dans les salles communes ? Quoi qu'il en soit, les deux elfes de maison font un joli bordel dans la salle commune, renversant par mégarde la table sur laquelle le deuxième étudiant rédigeait un devoir. Quant au chat, il a déjà disparu sous un fauteuil, emportant avec son larcin, une bouteille, probablement celle-là même que les deux coquins étaient en train de savourer.

Hors-jeu :
- Madison, tu t'es assoupie sur ton fauteuil alors que tu travaillais, tu es réveillée en sursaut par le bruit et tu es la seule à voir où le chat s'est faufilé.
- Maximilian, tu travaillais sur une table et lorsque les deux elfes de maison la renverse, ta bouteille d'encre se répand sur les pages que tu viens d'écrire.
- Franz, réveillé par la désagréable sensation d'avoir oublié de faire quelque chose, tu entends des bruits venir de la salle commune, surpris tu descends de ton dortoir lorsque le deuxième des elfes de maison se jette presque littéralement dans tes jambes manquant de te faire tomber.
- Vous pouvez faire intervenir et parler les elfes de maison comme bon vous semble. Sachez juste qu'ils sont éméchés. Ils fêtaient l'embauche de l'un des deux au service de Poudlard lorsque le chat (un fléreur) leur a volé leur bouteille.
- Gardez à l'esprit que le PNJ interviendra pour faire avancer les choses.

Les perquisitions au Ministère de la Magie ont déjà fait quelques victimes. Des sorciers renvoyés, quelques cris de protestation, des avertissements glissés au détour d'un couloir, des mises en garde. Sur fond de disparitions étranges et d'élections à venir, l'atmosphère est lourde dans les sous-terrains du Ministère de la Magie. Échiquier géant des intrigues politiques diverses et multiples, les regards sont souvent suspicieux et la peur engendre facilement des idées paranoïaques...

Le département des Mystères est un endroit singulier et rares sont les sorciers autorisés à y entrer. Le silence règne souvent, un silence lourd et pesant. Pourtant cela n'a pas découragé le jeune auror en formation. Il ne sait pas tellement lui-même ce qu'il est venu y chercher, mais il a le sentiment que certaines réponses concernant les Disparus peuvent s'y trouver. Mais son excursion est de courte durée, la première salle aux murs tournants lui donne quelques difficultés, et il manque de se faire prendre par le directeur du ministère des Mystères en personne. Il est téméraire mais pas fou pour autant, il sait qu'il n'a aucun droit d'être présents dans les couloirs de ce département et s'empresse d'en ressortir. Mais à peine à-t-il fait quelques pas, il se retrouve nez-à-nez avec un autre sorcier qu'il manque de percuter. L'auror en formation n'a pas le temps de se confondre en excuse que la porte qu'il vient de quitter claque à nouveau laissant apparaître la haute et stricte silhouette de Caelum Farquharson...

Hors-jeu :
- Ezra, tu es persuadé des pouvoir trouver des répondes, des indices, des rumeurs, sur les Disparus au sein du département des Mystères. Tu décides d'y aller en fin de journée quand les employés sont presque tous partis. Tu manques de te faire prendre par Caelum mais tu parviens à ressortir avant que ce dernier n'aie le temps de d'interpeller. En sortant du département tu manques d'entrer dans Obsidian.
- Caelum, tu surprends une silhouette qui s'enfuit en t'apercevant. Cela t'intrigue forcément et tu te lances à sa suite. Tu n'as pas vu qui c'était, mais le comportement de la silhouette est anormal. Lorsque tu sors tu aperçois Obsidian et un jeune sorcier à quelques mètres de la porte qui mène à ton département. Tu cherches à savoir si ce dernier trainait illégalement, dans ton ministère, et à quelles fin.
- Obsidian, tu venais rendre visite à Caelum pour l'entretenir d'une information importante sur un sujet qui touche la famille ou d'autres aspirations lorsque tu manques de te faire percuter par un sorcier visiblement pressé. Mais tu n'as pas vu d'où il venait.
- Gardez à l'esprit que le PNJ interviendra pour faire avancer les choses.

Qui dit Halloween dit citrouilles, et Poudlard ne déroge pas à la règle. Tous les ans, les elfes de maison cueillent les plus grosses et les taillent pour faire les fameuses jack o' lantern, traditionnellement sculptées dans des navets. Le potager de Poudlard était l'endroit parfait pour les faire pousser. Les élèves n'y en avaient en principe pas accès, sauf lorsqu'il fallait s'occuper des jeunes pousses pendant les retenues. Le potager faisait en outre partie du territoire du garde chasse, qui ne laissait personne s'en approcher.  Cette année, pourtant, les étudiants n'ont pas le cœur de fêter Halloween. Plusieurs de leurs camarades manquent toujours à l'appel, et des décrets bizarres continuent d'être publiés, contraignant toujours plus les étudiants qui ont parfois l'impression d'étouffer. L'atmosphère était somme toute empreinte de morosité et de grisaille, il faut dire que le temps, automnal comme il faut, n'aidait en rien à redonner aux élèves le sourire.

Une élève aux cheveux de feu n'est pas totalement de cet avis. Certes, ses amis lui manquent, mais elle pense parfois à ce qu'ils auraient fait s'ils avaient été là. Et certains d'entre eux avaient un goût très prononcé pour les blagues douteuses. Qu'à cela ne tienne. Elle a eu l'idée d'aller piquer une citrouille dans le potager pour faire une blague à ses camarades. En plus, s'il y avait de la citrouille partout, ça allait faire enrager le concierge et ce n'était que du bonus. Il faut dire que ces temps-ci, le  pauvre Rusard n'était pas apprécié de tous ou tout du moins, était encore moins apprécié que d'habitude. La faute aux décrets. Elle se retrouve donc dans le potager, en train de piétiner les pieds de citrouilles pas encore mûrs, cassant feuilles et racines dans ses déplacements. Elle ne sait pas laquelle choisir, alors elle tourne en rond.

C'est sans compter le garde-chasse qui revient de la forêt interdite. Il est de fort méchante humeur. Il faut dire que son métier, ce n'est pas la joie tous les jours. Quoiqu'il en soit, il n'a pas fini de pester contre ces délinquants juvéniles qui ne respectent rien. Flanqué de son chien et armé de son arbalète, il aperçoit une silhouette dans le potager de l'école. À l'évidence, l'intrus n'est pas censé s'y trouver. Excédé, il s'avance, arbalète au poing et surprend la malheureuse en train de piétiner les citrouilles qui étaient en train de pousser tranquillement.

Hors-jeu :
- Nora, tu te rends donc dans le potager de l'école afin d'y voler une citrouille pour faire une blague à tes camarades. Le choix des personnes que tu vas piéger ainsi que la nature de la blague t'appartiennent. Tu vas devoir essayer de justifier ta présence ici sachant que la retenue te pend au nez.
- Ryan, tu reviens de la forêt interdite quel que soit le motif. Tu es extrêmement remonté quand tu surprends Nora en train de piétiner le champ de citrouilles.
- Faites attention, ces citrouilles-là ne sont pas ordinaires, ce sont des citrouilles magiques, qui sait quels prodiges elles pourraient être capables d'accomplir!
- Gardez à l'esprit que le PNJ interviendra pour faire avancer les choses.

Des nappes de brumes grises enveloppent le paysage autour du château. Il est tôt et les premiers rayons du soleil ne laissent passer qu'une lueur blafarde baignant le parc d'une aura étrange et lourde. Aucun souffle de vent ne vient chasser les pans de brume et les habitants du château sont forcés de s'enfoncer à travers eux lorsque l'envie d'aller se balader les prends. Les vacances ont vidé l'école d'un grand nombre d'étudiants et le silence est lourd ce matin. Une atmosphère générale d'humidité règne dehors et rares sont ceux qui ne s'aventurent pas dehors sans ressentir une pointe d'appréhension. Dans ce décor opaque on ne peut empêcher la petite voix de notre conscience nous murmurer que si quelqu'un venait à nous attaquer, personne ne le remarquerait. Les températures basses ont gelé les brins d'herbes et le sol craque sèchement sous les pieds des aventureux. Il est difficile de distinguer les objets et il faut faire attention à ne pas se prendre un arbre, silhouettes floues et noires dans le brouillard.
Une jeune femme aux couleurs de Poufsouffle avance ainsi avec précaution, vaguement certaine d'être encore sur le chemin principal, seule, elle hésite presque à faire demi-tour mais elle continue d'avancer vers son but. Devant elle, les silhouettes déchiquetées des arbres se découpent à travers les nappes grises et elle n'est pas très rassurée. Elle commence à remarquer que les arbres sont de plus en plus nombreux, hors elle ne se souvient pas qu'il y en ai autant sur le chemin qu'elle pense emprunter. Le doute la fait s'arrêter. Devant elle les silhouettes sombres immobiles semblent en effet être bien nombreuses. Ce serait-elle perdue au point de s'être retrouvée à l'orée de la forêt interdite ? Elle plisse les yeux, il lui semble qu'une des silhouettes immobiles ne l'est pas tant que cela. Non, elle ne rêve pas, une silhouette avance vers elle. Une silhouette qui lui semble de plus en plus monstrueuse, Cette dernière avance même plutôt vite, à moins qu'elle n'ai juste du mal à évaluer la distance qui la sépare d'elle, et sans chercher à en savoir plus elle fait demi-tour, mais ses pieds trébuchent d'eux-même dans une racine sournoise et elle s'étale de tout son long, alors que la silhouette avance encore et toujours. Menaçante.

De son côté, l'homme avance lentement dans le brouillard, il fait attention à ne pas blesser un peu plus l'animal et esquive les arbres tant bien que mal. Soudain, devant lui, une silhouette semble bouger de manière suspecte. Il se sait encore dans la forêt interdite et il sait que toutes les créatures ne sont pas forcément amis. Une silhouette étrange, de là il pense à une chimère, mais il sait que ces animaux mythiques ne vivent surement pas en Angleterre. Il a sa baguette magique en main après tout, il est prêt à se défendre, quoi que ce soit.

Hors-jeu :
- Sola : tu es dehors pour les raisons qui te font plaisir. Mais tu te perds en chemin et arrive près des enclos où ont lieu les cours de Soin aux créatures magiques, non loin de la forêt interdite. Tu as l'impression qu'un monstre énorme arrive vers toi et tu trébuches en essayant de fuir
- Oscar : Malgré la période de vacances tu travailles de bon matin. Tu es allée chercher une licorne qui s'est blessée dans la forêt interdite et tu reviens de celle-ci en la faisant léviter devant toi.
- L'un et l'autre vous vous méprenez sur les silhouettes de l'un et l'autre (Sola avec son patronus et Oscar avec la licorne qui lévite)
- Vous pouvez bien entendu lancer des sortilèges, en restant dans la cordialité de la chose.
- Gardez à l'esprit que le PNJ interviendra pour faire avancer les choses.

Il fait nuit et les rues de Pré-au-Lard sont anormalement désertes. Peut-être le froid a retenu chez eux les sorciers du village, à moins que ce ne soit la lune trop pleine qui baigne le pavé d'une lueur blafarde. Une lueur froide qui découpe les ombres durement. Le froid d'octobre rend l'atmosphère fragile, presque tangible.
Un jeune sorcier avance solitaire dans ce décor singulier, sans doute a-t-il profité des vacances pour passer sa soirée loin des dortoirs de sa maison, mais l'heure du couvre-feu n'est plus très loin et le voilà qui reprend la route du château. Mais le chemin est sombre et la route serpentine entre les maisons du village sorcier et alors qu'il passe devant la dernière ruelle un son étrange attire son attention. Ses pas s'arrêtent, l'oreille valide aux aguets il écoute, essaye d'identifier le râle qui semblait venir de l'ombre obscure. Un nouveau bruit. Il hésite, il ne voit pourtant rien. Mais le froid semble se faire de plus en plus froid, il frisonne, il devrait reculer, peut-être. Mais avant qu'il n'ai eu le temps de prendre cette décision il sent le froid prenant qui serre ses entrailles, tourbillon qui semble vouloir aspirer toute sa chaleur heureuse. L'ombre quant à elle grandit dans la ruelle, elle avale tout et semble isoler notre jeune sorcier. Son patronus grogne, un cri de surprise travers les lèvres du sorcier, il recule vivement et trébuche dans sa précipitions. Il ne sait pas, mais il devine. La silhouette qui s'avance vers lui, râle profond, froid intense, trop de signes qu'on lui a appris.

Est-ce le cri, l'agitation soudaine de l'air glacé ou bien le froid prenant qui s'est emparé de la ruelle qui alerte un autre sorcier tout juste arrivé dans le village désert ? Il n'est pas certain, il resserre ses habits chauds autour de lui, mais un grognement sourd lui affirme que quelque chose ne va pas. Il ose faire un pas dans la direction des bruits. Là-bas l'ombre semble plus noire encore, le froid plus glacé, et l'espoir plus loin.

De l'autre côté, venant du château un homme arrive d'un pas nonchalant. Lui aussi s'arrête, le coeur battant. Il a deviné la silhouette d'un étudiant, il espère que le jeune homme a toutes les autorisations pour sortir. Il l'observe de loin, remarque son hésitation à l'entrée d'une ruelle, l'ombre qui grandit, l'attitude soudain défensive du patronus, le froid qui s'intensifie, la chute du jeune homme, et son sang ne fait qu'un tour, il s'élance vers l'étudiant, baguette dehors.  

Hors-jeu :
- Immchadh tu étais à Pré-au-Lard pour les raisons que tu souhaites et tu rentres vers le château lorsque tu te fais attaquer par un Détraqueur, tu trébuches et tombe au sol (à toi de voir si tu en as déjà rencontré un ou si c'est ton premier)
- Titus tu viens d'arriver au village lorsque tu remarques l'agitation près de la ruelle. Tu n'es pas trop loin mais tu hésites. A toi d'agir comme bon te semble. Un détraqueur dans un village sorcier, ça pourrait être un bon sujet pour la Gazette...
- Howard tu te rends à Pré-au-Lard pour la soirée, tu observes en premier Immchadh te préparant, si tu le souhaites, à l'interpeller, lorsque tu vois l'attaque du Détraqueur, tu cours pour lui venir en aide.
- Le détraqueur est agressif, vous pouvez le faire agir et vous attaquer
- Gardez à l'esprit que le PNJ interviendra pour faire avancer les choses.