BELLUM PATRONUM


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par Invité, Dim 23 Oct - 12:58 (#)
Bonjour tout le monde !  Silvfèlechaud

Pseudo: Ariel Gaunt
Particularité souhaitée: Fourchelang  NONPASAUBAAAIN
Motivations: J’essaye d’expliquer de manière concise ce qui me pousse à vouloir faire de mon Ariel un fourchelang, mais tout ce qui me vient à la tête sont des cris d’excitation du type « AAAAAAH PRENEZ MOI J’AI TELLEMENT ENVIE D’INCARNER UN FOURCHELANG !!! » Mais bon je vais essayer de me montrer un peu plus sérieux: Je trouve dans un premier temps cette particularité vraiment très intéressante ! Elle donne la possibilité d’une centaine de sujets différents pouvant varier entre l’humour et le drame. De plus, cela pourrait créer certains rebondissements dans ses relations personnelles, amicales ou sentimentales. Je pense ensuite qu’Ariel essaierait de prouver que sa capacité à parler le fourchelang ne fait pas forcément de lui un être dangereux pratiquant la magie noire à outrance. (Bien sur, il n’est pas un exemple de bonté et d’innocence, au contraire !  Twisted ) Enfin bref, je ferai de mon possible pour ne pas trop en abuser et surtout pour ne pas vous décevoir.

Mini-RP:
Lausanne - 1974.

« Maman je n’ai pas envie d’y aller » la voix d’Ariel résonne à travers l’immensité de la maison, situé à l'écart des touristes moldus. Perséphone Gaunt, sort de la salle de bain; elle porte un débardeur ample rentré à l’intérieur de son short en jean noir, une casquette ainsi qu’une paire de baskets, noires elles aussi. Ses long cheveux roux ruissellent sur son épaule gauche: « Habille toi, tu verras ce sera amusant, on est pas parti en Suisse pour que tu restes dans cette horrible maison non plus ! Aucun sens de la décoration ces moldus ! » Le jeune garçon lève les yeux au ciel puis s’empresse d’enfiler un bermuda jaune moutarde, une paire de baskets et troque son t-shirt acheté à Pré-Au-Lard contre une chemise à manches courtes blanche. Au même moment, Karl, son beau-père numéro trois, sort de sa chambre habillé presque comme lui, à l’exception de son bermuda, qui est de couleur noire. Attrapant les sacs à dos de tout le monde, il s’écrie: « Tout le monde est prêt ? » Ariel ne répond pas et se contente de faire la tête jusqu’à ce que sa mère l'attrape par la main et transplane avec lui jusqu'aux abords d’une forêt située dans le Canton de Thurgovie. « Si tu es sage, Karl te fera une raclette en fin de journée d’accord ? », « J'ai lu que les moldus en faisaient des bonnes ici ! », « Ne dis pas de bêtises, ils ne savent même pas comment cuisiner, ce sont des bons à rien ! Karl était cuisinier à Beaubâton quand il était plus jeune, il nous en fera une très bonne ! »  Il laisse échapper une dernière grimace avant de lui répondre finallement: « Oui maman… » Il s’en va ensuite, avec elle et Karl, rejoindre un groupe de vieux mages avec qui ils sont censés faire leur randonnée aujourd’hui. Celle-ci a pour but de permettre aux sorciers de trouver des herbes et des plantes, n'existant que dans cette zone, pouvant être utiles dans différentes potions. Les trente premières minutes, semblent réconciliées Ariel avec la nature, il gambade joyeusement, s’arrête sur chaque fleur qu’il trouve en s’écriant: « Oh regarde maman ! T’as déjà vu une fleur comme ça ? », malheureusement l’ennui s’installe rapidement, et n’arrivant pas à comprendre les sujets de discussion des grandes personnes, il finit, au bout de deux heures de marche, par se séparer discrètement du groupe le temps d’aller faire un collier de fleurs pour sa mère. Il cueille un tas de fleurs colorés dont il ignore complètement le nom, regarde les lapins passer, essaye de lancer des sorts avec tous les bouts de bois qu’il trouve; mais quand son ventre commence à gargouiller, il décide de rejoindre le groupe. Il marche donc quelques minutes pour les retrouver, puis se rend rapidement compte qu’il n’a aucune idée de sa position, il est complètement perdu. Des larmes se mettent à couler le long de ses joues, et lâchant son bout de bois, il se met à courir dans tous les sens en laissant échapper quelques cris étouffés. Dans sa folie, il se prend les pieds dans une écorce d’arbre et dévale la coline, en roulant sur le sol terreux. Dans sa chute, il heurte une pierre et perd connaissance. Quand il reprend ses esprits, le monde qui l’entoure parait dans un premier temps floue, il ne parvient qu’à distinguer certaines formes comme les arbres, sa vue devient de moins en moins trouble, il voit désormais le sang sur ses genoux, les fleurs parsemant le sol, la différences entre les arbres, qui dans sa position, semblent aussi grands que des montagnes, et surtout, il observe avec effroi sa cheville semblant avoir triplé de volume; sa peau d’habitude si pâle, est à cette zone, parsemée de tâches violettes, bleus et rouges. Essayant premièrement de se lever, il laisse échapper un cri de douleur repoussant les colombes installées sur un arbre au dessus de sa tête: « Maman ! » Personne ne répond. « Au secours ! » Toujours aucune réponse. Un silence encore plus oppressant s’installe alors au milieu de la forêt montagneuse. Une voix résonne alors dans sa tête, celle-ci semble tout droit tirée d’un cauchemar, il sent ses poils blonds se hérisser sur son corps: « Mi-sss-érable enfant, -sss-eul, abandonné, ble-sss-é. » Il perçoit dans son intonation du sarcasme et de l’ironie, cette voix ne semble en rien comprendre sa souffrance, ou tout du moins s’en moque complètement. Il ne répond pas, persuadé que celle-ci n’est que dans sa tête. Il se rend compte d’une étrange sur sa jambe…Quelque chose bouge ! Levant péniblement la tête, il tombe alors nez-à-nez avec les deux yeux jaunes d’un serpent noir, le fixant d’un air intrigué: « Je -sss-ais -ccc-e que tu es. Je -sss-ais que tu m’entends. » Il déglutit de frayeur, n’osant toujours pas répondre, il se contente d’observer le reptile ramper gracieusement le long de son corps pour arriver jusqu’à ses épaules, sa tête repose désormais sur son cou. N’osant à peine respirer, il lance alors: « Aidez-moi ! » Ariel ne s’en était même pas rendu compte, mais sa voix avait pendant un instant, prit la forme d’un sifflement, grave, ressemblant presque à un murmure indistinct. Le serpent place alors sa tête, à quelques millimètres de son oreille: « Tu ne -sss-ais même pas ce dont tu es capable n’est- -ccc-e -  pas ? Pen-sss-es-tu que tous les gar-ççç-ons comme toi parlent aux -sss-erpents ? » Marquant une légère pause, il se dirige alors au niveau de la  cheville endolorie: « Je peux abréger tes -sss-ouffrances -sss-i tu le -sss-ouhaite ? Tu es -sss-quelettique, une -sss-imple mor-sss-ure -sss-uffirait. » L’héritier de la famille Gaunt ne souhaite pas mourir, il ne souhaite surtout pas se voir ôter la vie par ce serpent prétentieux. Bien qu’effrayé, il lance à nouveau, d’un ton plus ferme: « Non ! -Sss-auve-moi ! » Retirant son pendentif porte-bonheur, il l’enroule autour de serpent afin que celui-ci ne glisse pas. « Remonte la pente, et attend, si des adultes te voient, rede-sss-cent la coline pour les mener jusqu’à moi. « Vos dé-sss-irs -sss-ont mes ordres. » Le serpent remonte alors la coline en exécutant les consignes d’Ariel. De son côté, le jeune garçon ne comprend pas ce qui vient de se produire, peut-être a-t’il rêvé ? Il connait, serte, l’existence de la magie, des créatures et des sorciers, mais au fond de lui, il sait que parler aux serpents n’a rien de commun. Au bout de trente minutes, il entend un groupe d’adultes descendre la coline avec prudence: « Ariel ! » Il perçoit la voix de sa mère ! « Je suis là ! » Hurle-t’il péniblement. Perséphone, venant tout juste de suivre le serpent portant le pendentif de son fils, se doute de quelque chose, mais n’ose même pas imaginer que son fils soit, comme son ancêtre fourchelang.

Zoo d’Oxford - 1975.


Ariel est actuellement âgé de onze ans et comme à son habitude, il se ballade dans le zoo avec sa mère, dégoutée de flâner au milieu des moldus, au une dernière fois avant son départ pour Poudlard. Dans quelques semaines, il prendra sa valise et quittera sa ville natale. Bien sur, il pourra toujours s’y rendre pendant les vacances, quand il rentrera chez lui, mais il sait que cela ne sera plus pareil. Comme à son habitude, il s’arrête dans l’enclos des reptiles et insectes, probablement son endroit préféré. Jetant le bâton de sa barbapapa dans une poubelle, il pose ensuite ses mains collantes sur les barres en métal et regarde à travers chaque vitre. Il commence par les araignées qu’il trouve à la fois fascinantes et effrayantes. Perséphone est quand à elle, arachnophobe, elle préfère donc attendre son fils à l’entrée de l’enclos en fumant sa cigarette, quitte à rester au milieu de ces "moldus inutiles" comme elle aime le dire. « Maman regarde l’araignée est entrain de muer ! » Une foule de visiteurs se regroupe alors au même endroit, ils regardent tous fascinés, l’imposante mygale entrain de changer de peau, un spectacle impressionnant et plutôt rare à observer. Quand celle-ci termine sa mue, en moins d’une minute, la foule applaudie. Certains enfants laissent échapper des cris de dégout ou se contentent simplement de grimacer. Au même moment, Ariel se sent attiré vers l’autre bout de la pièce, là où se trouve le terrarium d’un couple de cobras royaux. Des flashs de sa rencontre avec le serpent dans une forêt de montagne suisse lui revient alors en tête. Il se revoit comprendre le langage de ce dernier et se souvient de la peur qu’il ressentit. Un an c’est écoulé depuis cet événement, pourtant, le jeune garçon ne parvient pas à trouver le courage d’en parler à sa mère, comme s’il avait fait une bêtise. Les jambes tremblantes, la respiration saccadée, il se dirige cependant en direction des serpents exotiques. Le mâle, beaucoup plus long que la femelle, se redresse doucement à la venue du sorcier. Ils se regardent alors droit dans les yeux pendant plusieurs minutes: « Je m’appelle Ariel Gaunt », lance-t’il d’un un sifflement grave, encore une fois, le gamin est persuadé de parler en anglais, comme il en a l’habitude. Au même moment, la femelle cobra tourne la tête en sa direction, elle semble perturbée. D’autres serpents situés dans des terrariums proches se tournent à leur tour en direction du Gaunt. Le mâle se colle alors à la vitre: « Tu me comprends ? », « Oui. » Les deux êtres restent à nouveau silencieux un bon moment. Les parents et les enfants, trop occupés à regarder les autres serpents ne remarquent même pas l’échange entre Ariel et le cobra. « Fais-moi -sss-ortir de là ! Je n’en peux plus d’elle. » Le sorcier comprend que le serpent fait référence à la femelle présente à ses côtés, il comprend que le parc attend d’eux qu’ils aient une portée, ce qui semble visiblement compliqué en raison de la haine qu’il porte à l’égard de la femelle. Ne mesurant pas l’importance de ses mots, il lui répond alors: « Mange-la dans ce cas. » Sur l’un des panneaux, on peut clairement lire que les cobras royaux peuvent faire preuve de cannibalisme quand ils ont faim. Voilà pourquoi le personnel veillent toujours à ce qu’ils soient toujours bien nourries. Prit d’une soudaine transe, il se met alors à répéter en boucle: « Dévore-là ! Quelques mor-sss-ures -sss-uffiront ! Dévore-là ! Quelques mor-sss-ures -sss-uffiront ! Dévore-là ! Quelques mor-sss-ures -sss-uffiront… » Le serpent se tourne alors vers la femelle, dilatant la peau de son cou, il se jette alors sur elle. Un combat fascinant commence. Les visiteurs se regroupent tous donc autour du terrarium. Une mère, tenant sa fille par la main, passe devant Perséphone en sortant. La petite fille lance d’un air perturbée: « Tu as vu ? Le garçon était entrain de parler au serpent ! », « Arrête de dire des bêtises Brooke. » Répond la mère excédée. Perséphone, intriguée par les propos de la jeune fille, se dirige alors à l’intérieur de l’enclos. Elle écrase sa cigarette sur le cendrier. « Laisser moi passer bande de vermines » dit-elle en se frayant un passage au milieu des enfants moldus. Elle entend alors un sifflement grave, se mêlant au brouhaha de la foule, celui-ci vient de son fils. Tournant sa tête vers les cobras, elle observe avec stupeur le mâle, dévorant la femelle. « Ariel ! » S’écrie-t’elle. Le sifflement s’arrête. Attrapant son fils par la main, elle l’emmène en dehors de l’enclos. « C’est toi qui viens de faire ça ? », « De quoi tu parles ? » Répond Ariel, effrayé de se faire disputer par sa mère. Prenant une voix plus douce, mais ne cachant en rien son inquiétude, elle relance: « Tu peux parler aux serpents mon ange ? », il reste silencieux. « Suis-moi, il faut que je te parle de quelque chose. » Se tenant par la main, ils se dirigent tous les deux en direction de la voiture, afin que personne ne les entende. « Ce n’est pas grave de parler aux serpents tu sais ? », « Tu leur parles aussi toi ? », « non. » Perséphone est terrifiée, elle sait ce que cette particularité représente aux yeux des autres, elle sait également que le fourchelang est associé à la magie noire. « Ecoute moi attentivement, notre famille n'est pas très bien vu par certaines personnes, je pense que tu es encore un peu trop jeune pour savoir pourquoi, mais il faut que tu saches que parler de ta...capacité aux autres ne fera que t'attirer des ennuis ! Certains idiots pourront même avoir peur de toi, ne pas te comprendre. On a qu'à dire que ce sera notre petit secret à tous les deux d'accord ? », « Oui maman. » Bien sur le gamin sait très bien, qu’il ne parviendra jamais à garder ce secret bien caché toute sa vie.


Un grand merci d'avance, en espérant que votre réponse soit favorable *on croise les doigts* Daengelo


Dernière édition par Ariel Gaunt le Ven 4 Nov - 18:07, édité 2 fois
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Message Re: Poubelle
par Invité, Dim 23 Oct - 13:07 (#)
Je transmets Ariel Brille
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Message Re: Poubelle
par Invité, Lun 31 Oct - 16:33 (#)
Demande acceptée Brille

Il y aura cependant des points à revoir - qui ne touche pas la particularité mais l'interprétation de la famille. Nous t'invitons à correctement relire le résumé des Gaunt et a contacter l'une d'entre nous si quelque chose ne te semble pas clair. Potté
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Message Re: Poubelle
par Guest, Lun 31 Oct - 18:18 (#)
Pseudo: Charon T. Malefoy
Particularité souhaitée: Legilimens
Motivations: J'imagine Charon comme un personnage distant et froid, calculateur et qui parle peu, mais surtout déterminé dans tout ce qu'il fait et partisan des méthodes les moins légales pour parvenir à ses fins. Ce don serait en quelque sorte la concrétisation de tous ces efforts pour réussir à percer. Dans ma vision du personnage, ses capacités magiques seraient légèrement en-dessous de celles des autres, il a mis longtemps à maîtriser le sortilège du patronus, il doit s'entraîner dur pour des sortilèges que d'autres maîtrisent facilement etc. Mais il a toujours travailler dur pour arriver au niveau des autres. Et devenir Legilimens aurait été pour lui son cheval de bataille pour se prouver qu'il est capable de toucher à une magie poussée et que ses difficultés à Poudlard n'étaient dues qu'à l'incompétence de ses professeurs et à la présence négative de sorciers impurs autour de lui. Cette particularité serait aussi un plus énorme dans son travail. Il a fait carrière dans le ministère des accidents et catastrophes magiques, en tant qu'oubliator puis en tant que membre de la Brigade de réparation des accidents de sorcellerie. Et justement ce serait dans ce premier emploi qu'il aurait trouvé tout le sens de la légilimencie parvenant à influencer les souvenirs des moldus pour les modifier et les remplacer. Ses interventions auront été un bon moyen pour lui de s'entraîner à perfectionner sa pratique de la legilimencie. Bien entendu cette utilisation dans les rps seraient épisodique et ne sera utilisée qu'avec parcimonie. Le but n'est pas d'entrer dans la tête de tous les personnages, premièrement parce que ça reste une pratique complexe qui lui demande beaucoup de concentration et un calme intérieur qu'il n'a pas toujours. Ce sera également un atout dans ses affiliations en tant que partisans du Lord. (Eventuellement Mangemort mais ilfautquejefasselademandealorsjenenparlepasplusqueçapourlinstant)

Mini-RP: écrire ici une mise en situation du don expliquant son exploitation, ou bien l'obtention de ce dernier et ce qu'il implique pour votre personnage. (gardez à l'esprit que cette partie est essentielle pour votre demande)


Sous la pression de ta mâchoire tes dents grincent. Une douleur lancinante monte le long de tes muscles, mais tu n’y prête pas attention. Pourtant une goutte de sueur perle au creux de ta tempe. La concentration luit dans tes iris de glace et ton visage entier transpire la détermination qui presse ton cerveau. Tu es déterminé, cela fait si longtemps que tu exerces ton esprit, les doigts devenus glissants sur le bois de ta baguette magique. Tu sais que tu y parviens, des petites fractures, des flashs flous, instables, mais tu y arrives. Mais ces petits bouts de souvenirs volés ne sont pas assez. Tu as lu tant de choses sur la question que tu sais que la legilimencie est bien plus que cela. Bien plus que quelques images imprimés sur une rétine psychique. Tu ne comptes plus les années, elles sont nombreuses, et seul importe le labeur et le résultat. Cela n’a pas été facile, cela n’est pas facile, aujourd’hui encore tu luttes avec ton esprit, avec ta magie, tu la sens fluctuer en toi, tu la sens comme une masse lourde et fuyante à la fois. Tu te concentres pourtant, malgré la fatigue et le sourd battement de ton sang contre tes tempes. Tu luttes pour garder ton exaspération au fond de toi, pour taire la rage agressive qui ronge tes nerfs. Tu luttes pour garder maîtrises de toi-même malgré l’énervement. Tu as appris avec le temps que la legilimencie ne tolère aucune précipitation ni aucun écart de concentration. Trop souvent tu as relâché les vannes de ta force brisant toute chance de réussite. Trop souvent ton poing furieux est venu heurter la pierre. Parfois même il a trouvé le chemin du visage ton assistant. Tel est le nom que tu leur a tous donné. Assistant. Qu’ils aient été volontaires ou non, ils n’étaient que des assistants. Des cobayes de tes expériences personnelles.

Tes paupières se soulèvent à nouveau, inondant tes iris des couleurs extérieures. Le visage du moldu est flasque, sous le sortilège d’amnésie il semble encore plus bête que d’ordinaire. Un regard vide, sans intelligence, dénué de capacité de réflexion. Il est tout ce que tu te présentes comme inférieur et cet état léthargique ne fait que te le prouver un peu plus. Tu fixes ce regard vide avec toute l’intensité de tes yeux d’hiver. Il est pénétrant ce regard, déterminé et carnassier. Tu es parvenu à faire redescendre tes émotions au creux de tes entrailles, tu les as mises en attente, pour toute à l’heure, pour après, pour plus tard. Lentement ton bras se soulève, les muscles saillants et contractés font blanchirent les jointures de tes doigts mais tu n’y prêtes pas garde. Tu sens que tu es proche de la concrétisation. Tu as sentie toute à l’heure l’espace mental du moldu s’entre-ouvrir, tu as perçu l’immensité tourbillonnante de ses souvenirs, tu as touché du doigt leur flux magnétique. Tu es certain que cette fois tu parviendras à refermer ta propre conscience sur leur court pour en modifier les courbes. C’est cette détermination-là qui t’as toujours porté. Cette conviction profonde et forte que tu vas réussir. Malgré les échecs précédents, tu es toujours sûr que la prochaine tentative sera la bonne. Et nombreuses furent les déceptions. Mais toujours tu as recommencé. Années après années. Lentement, difficilement, tu as fait de cette conquête un but de vie, une bataille personnelle, jusqu’à en délaisser parfois ta propre femme. Tu as même préféré plonger dans un travail plus acharné pour maîtriser cette magie-là lorsque les premières difficultés natales arrivèrent. Ne trouvant pas les mots pour manifester ton propre trouble, tu t’es muré dans un icerbeg de glace, luttant jour après jour avec ton esprit, jusqu’à arriver à maîtriser tes humeurs et façonner ta magie mentale.

Tu pointes ta baguette droit sur sa tempe à lui. Il semble à peine présent, tu as sans doute été un peu lourd sur ton sortilège d’amnésie, mais cela t’importe peu. Ce n’est qu’un moldu. Il n’aura jamais conscience des séquelles potentielles qu’il pourrait tirer de cette expérience dont il ne se souviendra jamais lui-même. Après tout c’est ton métier. Faire disparaître les souvenirs des moldus, voilà ton quotidien. Leur faire oublier qu’ils viennent de voir une voiture rouler toute seule et agir comme un chien, ou bien qu’une tasse de thé a essayé de les mordre. Si les interventions ne sont pas toujours les plus intéressantes, tu en profites toujours pour t’exercer un peu, pénétrer leurs esprits, toucher leurs souvenirs du doigt, forcer l’écran de leur intimité. Tant et si bien que petit à petit tu as réussi à faire vibrer leurs pensées, à fractionner leur crâne et à entrer en eux. Mais de simple spectateur tu veux devenir acteur, tu sens aujourd’hui que tu en es proche, tu jubiles déjà, au fond de tes entrailles.
Le sortilège illumine ton visage d’un trait glacé. Aussitôt la sensation d’aspiration dans son esprit s’empare du tien et tu plonges sans vergogne et sans précaution dans le tourbillon de couleurs et de sensations. Mais cette fois tu ne laisses pas glisser aux grés du fleuve de souvenirs. Tes pupilles se rétrécissent sous la concentration, tes traits se déforment sensiblement sous l’effort mental que tu donnes. Toute ton énergie est lancée dans un seul objectif, choisir toi-même le souvenir. Tu remontes avec attention ses pensées, tu parviens à t’extraire du courant fleuve des souvenirs, tu es comme un pêcheur sur la berge, tu sens les années filées sous tes pieds, nouvelle sensation que tu ne connais pas. Tu comprends, instinctivement, tu cherches, tu trouves le souvenir qui t’intéresse, la date d’aujourd’hui, tu devines le trou provoqué par le sortilège, comme une partition que l’on aurait brûlée. Tu tends encore un peu plus ton esprit, ultime effort pour façonner le matériau, tu sens vibrer dans tous ton être psychique la force mentale mise en branle, l’esprit hôte lutte, tu le sens se débattre comme un poisson frétillant tiré hors de l’eau. Entre tes doigts tu as du mal à le retenir, tu sens déjà ton esprit s’essouffler, tu refuses pourtant d’abandonner si proche du but. Dans un ultime élan d’énergie mental tu resserres ta prise tu sens la vie brûlante des souvenirs bondir entre tes doigts et lentement, tu la sens devenir docile. Mais déjà les sensations se brouillent. Déjà une douleur immense et rouge vient submerger ton esprit et remplir la connexion et entre tes doigts son esprit file à nouveau. Inchangé.

Tu as glissé de ta chaise et dans tes yeux milles points dansent dans un noir absolu. La cécité finira pas s’estomper. Elle est devenue une habitude lorsque tu forces trop ton esprit dans ce travail mental. Pourtant, malgré la douleur, tu sens l’excitation monter au fond de ton être. Pour la première fois tu te sens proche du but. Tu es déçu certes. Déçu de n’avoir pas été capable de tenir plus longtemps. Déçu de n’être encore qu’aux portes de ce que tu sais être capables de faire. Déçu mais satisfait tout de même. A tâtons tu as retrouvé ta chaise, tu t’es assis à nouveau et tes paupières papillonnent. Tu as mal, cruellement mal au crâne, tu as l’impression qu’on l’a ouvert en deux au niveau de tes racines, jusqu’au creux de tes yeux. Mais c’est une douleur que tu acceptes, tu y es habitué, depuis le temps. Une douleur que tu t’infliges pour te rappeler que le chemin est encore long et que tu dois encore travailler et qu’il n’est sûrement pas temps de se reposer sur ses lauriers.

Merci Daengelo
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Message Re: Poubelle
par Invité, Mar 1 Nov - 1:54 (#)
MERCI MERCI MERCI MERCI x1000 Queen Sou GAGA boogie SilversautesurBrao Han! Daengelo
Pardon si j'ai eu une mauvaise interprétation purée TT Je vais relire ça de ce pas Jean-Bob
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Message Re: Poubelle
par Invité, Mar 1 Nov - 9:15 (#)
Je transmets Charon Daengelo
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Message Re: Poubelle
par Guest, Mar 1 Nov - 11:47 (#)
Merci GAGA
Nam So Hyun
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Nam So Hyun
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Message Re: Poubelle
par Nam So Hyun, Jeu 3 Nov - 17:06 (#)
C'est accepté pour toi Charon Daengelo
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Message Re: Poubelle
par Guest, Jeu 3 Nov - 17:32 (#)
Merci ! DIX MILLES FOIS MERCIS ! Han! Brille GAGA :hugs:
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Message Re: Poubelle
par Invité, Sam 19 Nov - 0:21 (#)
//pose ses petites affaires dans un coin Hide //

Pseudo: Zadig C. Lupin
Particularité souhaitée: Legianima
Motivations:
Zadig parle peu, la communication n’a jamais été son fort. Il est globalement dans une démarche d’observation et d’écoute, il réfléchit énormément et est très sensible à tout ce qui l’entoure. C’est un jeune garçon intelligent, que l’on serait aisément tenté déqualifier de surdoué malgré sa discrétion. Vivant avec un syndrome d’asperger (quoique non diagnostiqué puisqu'il n'est reconnu officiellement que depuis les années 90) , il a une façon bien à lui d’entreprendre le Monde et la communication est une chose qui est pour lui comme une sorte de barrière. La « personne » avec laquelle il est le plus à l’aise est son Patronus, son confident, celui qui l’aide à voir le monde en quelques sortes. S’il est maladroit et mal à l’aise avec la communication, cela ne l’empêche pas d’être très sensible, généralement aux petits détails, aux petites choses auxquelles on ne prêterait pas vraiment attention. Ce n’est pas une haine des autres qui empêche Zadig de communiquer avec, il ne déteste pas autrui, ne les méprise pas bien au contraire, mais il ne parvient pas à communiquer tout ce qu’il imagine verbalement. entendre les Patronus des autres, même s’il ne peut pas leur répondre, serait une façon d’avoir pour lui un certain lien avec le sautées sorciers qu’il ne parvient pas à avoir avec le langage corporel/physique. Même s’il n’a pu entendre les Patronus qu’une fois que ceux-ci se sont dévoilés après le sort du Ministère, j’imagine ce don avoir toujours sommeillé quelque part en lui, et être arrivé « naturellement » à l’arrivée des Patronus, réponse indirecte à son attitude silencieuse et presque timide. Cela s’incorpore aussi bien dans l’attitude contemplative du Monde qu’a tendance à avoir Zadig, l’observation, le sens du détail, le « monde » dans lequel il vit mais qu’il n’arrive pas à montrer aux autres faute de savoir comment l’exprimer et ce malgré tout le coeur qu’il puisse mettre à l’ouvrage. Il se serait adapté à entendre les Patronus comme un nouveau monde à voir, un monde qui ne serait pas rempli d’images pour le distraire.  Et tout ça s’inscrit bien dans la continuité du jeune homme, son autisme, le fait qu’une communication « habituelle » lui soit compliquée. Les Patronus seraient devenus une sorte d’aide pour lui, pour comprendre les gens qu’il côtoie, et surtout, une façon de s’extérioriser qui lui ferait moins « peur ».

D’un point de vu de jeu, ce serait une façon pour moi d’avoir l’occasion de jouer sur le côté très « mental » du personnage. Sa façon d’agir, de se comporter laisse facilement penser qu’il se moque des autres, n’y prête pas attention, alors qu’en réalité il passe énormément de temps à voir le monde d’une manière purement contemplative. Il aimerait pouvoir communiquer avec autant de facilité que les autres, il essaie de les imiter sans grand succès, et c’est une épreuve à chaque fois qu’il se trompe. Entendre les Patronus lui permettrait d’avoir ce lien avec les autres qu’il n’est pas capable d’établir seul. Ce serait un lien à sens unique oui, mais un lien qui pourrait le pousser à aller de l’avant vers les autres, qu’il n’aborderait peut-être pas sans ça?  Il a besoin d’une certaine routine, d’habitudes, il s’enferme facilement dans son monde et avoir la capacité d’entendre les Patronus des autres permettrait de lui donner un point d’accroche pour communiquer, l’empêcher de rester toujours seul, au contraire, il serait obligé d’écouter de s’ouvrir même à tout un tas de stimuli qu’il ne parviendrait pas, lui-même, à prendre en compte s’il étaient physiques. Le langage corporel lui échappant la plupart du temps, l’écoute, même s’il ne peut pas vraiment la gérer, des Patronus serait une façon de voir les gens au delà de leur langage corporel. Ce serait une capacité qui sommes toutes, lierait Zadig aux autres, là où il a bien des difficultés à s’insérer dans un monde qu’il a grand peine à déchiffrer. C’est aussi une capacité qui a des « bas » (équilibrons la balance HOHOHOHOHOHOHOHOHHO ) , dans le sens ou cela rendrait difficile pour Zadig d’entrer dans un cycle de routine, comme il serait incapable de réellement contrôler ce qu’il entendrait, même s’il ne peut répondre au Patronus, n’ayant pas de filtres, il se verrait offrir une certaine capacité de compréhension d’autrui par le biais des Patronus et de ce qu’il peut en entendre et savoir, mais par le même coup, il y aura toutes les maladresses verbales de sa part. Il ne lui viendra certes pas à l’idée d’utiliser ce don à mauvais escient, mais il pourra aussi lui être difficile de mettre une frontière entre ce qu’il est sensé savoir ou non. Comme il parle peu, et encore moins souvent de lui, écouter les Patronus serait devenu une habitude malgré lui, et il aura tendance à se perdre un peu dans ce « monde onirique » qui lui a été offert.

Mini-RP:
Tu es adossé là, contre le mur de pierre froide du château et tes yeux clairs détonnent avec le temps pluvieux que te montre le parc qui te nargue au loin. Il y a du monde autour de toi, des élèves qui vont, qui viennent, certains s’arrêtent, certains passent leur chemin, toi tu es là, immobile depuis de longues minutes déjà. Tu n’entends pas vraiment les discussions alentours, à vrai dire tu ne les écoutes pas, c’est comme ça, les mots ne t’ont jamais réellement intéressé. Certains disent que tu ne fais pas d’efforts, certains se moquent même parfois, de ces longs moments que tu passent sans dire un mots, ces longs moments durant lesquels tu sembles te perdre trop loin pour qu’ils ne te comprennent. Mais c’est pourtant là que tu es bien, ton dernier rempart, dernier renfort d’une petite bulle personnelle constante mais si fragile dans laquelle tu aimes te réfugier quand tu n’es pas sûr, quand tu à besoin de calme ou simplement quand tu essaie de penser. C’est qu’il y en a des mots dans ton esprit. tout un tas de mots, de conversations, des idées que tu n’exprimeras jamais, des remarques que tu n’écouteras, je l’espère, pas plus, il y a des questions sans réponses et des réponses qui n’ont pas de questions. J’ai l’habitude de tout cela, et je n’essaie plus d’y répondre lorsque je n’y suis pas invité, je sais que lorsque tu te réfugies dans cet univers bien à toi, tu préfère y aller seul et moi je reste là, posé fidèlement sur ton épaule, mes mains cramponnées à ta robe de sorcier. J’observe les élèves qui passent et repassent de mes yeux d’ambre pendant que les tiens oublient un moment le Monde qui t’entoure.

Le couloir commence peu à peu à se vider, mais tu ne bouge pas. Tu reste à écouter sans les entendre des mots qui t’atteignent sans t’atteindre. Ils sont si courants ces moments de silence que je ne m’en formalise plus, je me contente de t’observer, dans cette attitude contemplative et pourtant presque lointaine qui est tienne. Ce n’est pourtant pas au goût de tous. Je suis cette partie éveillée de ton esprits mais je n’y peux rien, je ne suis pas le regard des autres celui là qui t’inquiète sans que tu ne saches réellement en faire part à qui que ce soit. Je suis là, roulé contre ton cou, ma crinière morcelée de poils de feu venant ça et là s’emmêler dans tes mèches de cheveux un peu trop longues. Je regarde les autres comme tu ne le feras jamais réellement. Savent-ils seulement tous ceux là qui passent à tes côtés, que tu les entends pourtant? Savent-ils que tu les écoutes sans doute bien plus qu’ils ne l’imaginent? C’est vrai après tout, tu ne t’en vantes guère, tu ne parles de toute façon pas beaucoup de toi, pour le peu que tu parles réellement. Tu aimes te réfugier dans tes pensées, car c’est bien connu de tous maintenant, tu es maladroit avec les mots, avec les gens, aussi. Toi, tu préfère ceux qui marchent à leurs côtés, c’est eux que tu regardes de tes yeux clairs lorsque tu sort de ta bulle, lorsque tu acceptes de laisser un peu le monde extérieur entrer dans ton quotidien. Ce sont eux, qui comme moi, accompagnent les plus jeunes, de près, de loin, en bien en mal, tant de notions qui te sont lointaines mais pourtant si proches. Tu sais tout ça, car tu les écoutes.

Tu les écoutes depuis longtemps, tous ces gens qui passent à tes côtés, tu les entends sans vraiment y porter attention. Tu n’as jamais fait exprès, tu n’as jamais voulu cela, mais tout comme moi, cela t’es venu, ou plutôt, cela a toujours été. Là où tu manquais de mots, l’on t’en a donné des dizaines, et c’est eux qu’aujourd’hui tu écoutes, adossé à ce mur. tu vas être en retard. Tu es là pourtant, mais tu n’as pas encore franchi la porte. Cela t’arrive souvent. Tu es ailleurs, dans ton monde comme diraient les autres, tu as souvent entendu que « tu planes », tu n’es pourtant pas bien loin. Mais ils sont si nombreux dans ton esprit, tous ces mots à trier, ce monde immatériel et sans frontière qui franchi tes pensées sans t’avoir jamais demandé l’autorisation. C’était effrayant au début, et tu ne comprenais pas. Tu as réservé les quelques mots maladroits qui te caractérisent si bien même encore aujourd’hui à ceux que tu pensais amis, tu as longtemps voulu leur demander s’ils savaient comment trier tout cela, mais tu t’es trompé. Ces mots ces idées qui ne t’appartiennent pas, c’est à toi de les écouter, à toi de modeler ce palais mental si fragile que tu t’es construit pour qu’ils puissent y tenir aussi. Toi qui depuis petit as toujours vécu dans un silence presque obstiné, ne livrant ta voix qu’à certains privilégiés, toi qui as toujours craint, quelque part, l’incompréhension des uns, des autres, et même la tienne. C’est dans leurs mots à eux, que tu as trouvé un moyen de communiquer. alors tu les écoutes, tous ces murmures, tu les entends sans pouvoir y répondre mais qu’importe? Cela ne t’a jamais dérangé, tu as toujours été ce jeune garçon qui observait de ses grands yeux bleus, comprenant le monde en silence, trop maladroit pour oser vraiment mettre les pieds sur le terrain glissant de la communication. tu ne comprends peut-être les les hommes comme tu réussis à comprendre les animaux, ces animaux là surtout.

Je m’agite sur ton épaule, serrant entre mes longs doigts fins les plis de ton col, mes petits gestes frénétiques réclamant ton attention. Je sais que tu préfères que ce soit moi qui fasse éclater ta bulle, qui frappe à la porte de ton fragile palais solitaire. Car il est là, le professeur au regard ennuyé mais pas vraiment méchant. Il est là pour te tirer de tes songes. Il ne peut faire taire les mots qui affluent dans ton esprit comme ma voix à moi, et lui, comme beaucoup sait bien maintenant qu’il ne pourra pas t’empêcher de repartir les écouter. Beaucoup t’ont dit que tu étais inattentif, mais sur ton épaule je suis ton attention. Tu participes peu, tu te perds parfois entre les voix qui murmurent à ton esprit des mots qui ne te sont pas destinés, mais tu es bien là, tu écoutes.


Voilà voilàààà Brille
Merci de votre attention Daengelo
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Message Re: Poubelle
par Invité, Sam 19 Nov - 11:48 (#)
Je transmet cute
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Message Re: Poubelle
par Invité, Mar 22 Nov - 19:15 (#)
Ta demande est acceptée Brille
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Message Re: Poubelle
par Invité, Mar 22 Nov - 19:19 (#)
Awwwh merci RUUN merci merci merci merci RUUN /me coure faire sa fichette RUUN
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Message Re: Poubelle
par Invité, Lun 5 Déc - 22:57 (#)
Pseudo: Remy J. Winston
Particularité souhaitée: Daemon
Motivations: Remy a toujours été un élève model, le garçon qui prenait son temps libre pour livre de nombreux livres sur la magie et apprendre de nouveaux sorts, donc de voir que les jeunes adultes avoir la chance d'être accompagné de leur patronus, il devint jaloux. Jaloux de ne pas pouvoir être comme eux, d'avoir été trop vieux pour être affubler de ce don. Il s'est donc mit à étudier tout ce qu'il pouvait pour rendre son partenaire vivant à son tour. C'est donc avec acharnement qu'il s'est mit à tout étudier pour avoir la chance d'être aux côtés d'un partenaire fidèle.

Puis Remy est assez timide et a plusieurs difficultés qui font en sorte qu'il peine à se faire des amis, donc d'avoir un compagnon qui est comme une partie de soi pourrait le rendre bien heureux ! Surtout, ce serait une manière pour lui de ne pas se sentir seul toute sa vie ! Un peu comme l'homme aux chats ! Bien qu'il essaie de se faire ami avec les gens, il semble tout faire de travers. Il a de la difficulté à prendre des décisions rapide et il est aussi très difficile pour lui d'exprimer ses émotions hauts et forts, son patronus serait sûrement une manière pour lui de rendre sa vie plus facile. Moins solitaire aussi.
Mini-RP:

La lune venait de faire son apparition dans le ciel, créant une fine lumière dans la chambre de l'homme qui se demandait bien comment il pourrait arriver à sa fin. Les livres étaient éparpillés par dizaine dans la pièce alors qu'il avait le nez plongé dans deux d'entre eux. Que faisait-il ? Il tentait de comprendre quelque chose qu'il avait entendu parler, un sort qui lui saurait favorable. Un sort qui pourrait probablement le rendre heureux à tout jamais. Ses cheveux avaient poussés, créant de fines boucles en bataille sur sa tête, sa barbe de quelques jours lui donnait un charme, sa lèvre inférieur prise entre ses dents alors qu'il se concentrait comme jamais auparavant. Il se demandait s'il allait réussir à vivre avec l'idée de ne pas avoir réussit à faire son sort qui était si important pour lui. Ses mains fouillaient les pages des grimoires, se demandant s'il allait enfin mettre le doigt dessus. Sa main gauche écrivait tout ce qu'il trouvait, tout ce qu'il croyait important. On pouvait remarquer la fatigue dans son regard, le fait qu'il peinait à rester éveillé durant cette nuit froide d'hiver.

C'était un an plus tôt où l'arrivé des patronus vivant, des êtres à part entière capable de communiquer avec leur sorcier et qui était bien vivant à leur côté. Malheureusement, Remy était trop vieux. Ce magnifique don ne l'avait pas touché et ainsi, son patronus resterait une brume bleue toute sa vie, mais il n'y croyait pas. Pourquoi seulement les jeunes pourraient avoir cette chance ? Ce fidèle compagnon qui les accompagnerait toute leur vie ? C'est alors qu'un jour il entendu parler de certains sorciers, des Daemons, des adultes qui avaient réussis à faire un sort qui avait rendu leur patronus vivant à leur tour. Il savait très bien que le sort ne serait pas facile, que ce ne serait pas quelque chose qu'il apprendrait en quelques jours, mais après un an à se demander comment il pourrait y arriver. Pourtant il ne savait pas que ce serait au bout de ses forces qu'il y arriverait.

Épuisé, il se laissa tomber sur le sol, passant ses mains sur son visage en tentant d'empêcher les larmes de couler de ses yeux. Remy ne voulait pas passer sa vie à se dire que jamais il n'aurait la chance d'avoir son patronus à ses côtés. Un ami, sûrement l'un de ses seuls amis. Le seul qu'il aurait pu garder toute sa vie et qu'il ne se serait pas fait rejeter comme tous les autres avant. Les larmes se mirent à rouler sur ses joues alors qu'il se relevait lentement, prenant sa baguette dans sa main gauche, se concentrant pour une dernière fois. '' Je vais y arriver, je vais y arriver. '' Voilà ce qu'il se disait dans sa tête, alors qu'il observait le vide devant lui, espérant seulement voir un animal prendre forme, prendre place à ses côtés. C'est avec un dernier soupir qu'il ferma les yeux et il forma le sort, glissant les mots sur ses lèvres et il croisa les doigts. La vie l'avait écoutée. La vie lui avait donné son meilleur ami, son ami fidèle, le seul qu'il ne pourrait jamais perdre.

- J'ai... J'ai enfin réussit ?

C'est un magnifique chat chartreux qui se trouvait devant lui, ses yeux dorés fixant son sorcier en souriant comme seul un chat pouvait faire. Il vint se frotter sur les jambes de Remy, un sorcier qui pleurait de joie, heureux.

- Alors, tu me donnes un nom ?
Isaure Lenoir
admin - war is the sea i swim in
Isaure Lenoir
Répartition : 27/09/2015
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Message Re: Poubelle
par Isaure Lenoir, Lun 5 Déc - 23:27 (#)
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Message Re: Poubelle
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Poubelle

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