Nom: Mezec. Un nom de famille d’origine celtique lourd de sens.  Du plus loin que remonte leur arbre généalogique, tous les hommes de la famille ont été médecin. Enfin, les hommes d’importance comme dirait son père, qui irait contredire la signification même de son nom de famille après tout.  Prénom: Tristan. Un prénom bien connu dans le monde littéraire. Un monde que sa mère connaissait bien. C’est aussi le dérivé de Drystan, prénom celte signifiant tumulte, bruit ou révolte. Il fallait croire qu’il était écrit dans la mer que jamais on ne le ferait plier.  Âge et Date de Naissance: 26 ans, né le 20 mai 1956 sous les canons d'une guerre civile en Irlande. Nature du sang: Né-moldu Situation familiale: Aîné d’un trio de garçons, il a perdu sa mère lors l’une des batailles opposant l’Irlande du Sud et l’Irlande du Nord. Il ne parle plus à son père qu’il considère responsable de la mort de sa mère. D’ailleurs, il n’adresse plus la parole à aucun membre de sa grande famille, proche ou élargie. La seule connaissance qui lui reste de son enfance est une amie de sa mère, une anglaise, celle qui lui a fait découvrir le monde magique. Charlotte, sorcière au sang-mêlé. Miroir du Rised: Entouré de créatures fantastiques, il caresse la tête d’un dragon qui lui mange dans la main comme un chien. Au plus profond de lui, il a toujours rêvé d’être vétérinaire, mais les animaux ne méritaient pas tant d’attention selon son père. Avec la découverte du monde magique, il aurait bien aimé travailler avec les créatures magiques, mais encore une fois, ce n’était pas suffisant comme ambition. Epouvantard: C’est la scène de la mort de sa mère comme il se l’imagine. N’ayant pas été présent, il ne peu que se la figurer d’après ce qu’il a entendu. Il voit donc le corps de sa mère étendu sur le sol criblé de balle, qui s’éteint à petit feu et sa mère qui agonise en faisant un petit sifflement. Composition de la baguette magique: 23cm, ventricule de dragon en bois d’acacia Emploi: Serveur à la vieille à temps plein à Pré-au-lard. Enfin, avant la guerre.  Animal de compagnie: Les chats errants de son quartier qu'il nourri ainsi qu'un chien, berger anglais un peu idiot répondant au nom de Ralph

Son père avait trouvé qu’il était sur la bonne voie quand sa curiosité avait fait surface vers son deuxième anniversaire. « Pourquoi si, pourquoi cela. » Un enfant brillant, confiant, un enfant qui ne s’en laisserait pas imposer, qui se poserait des questions et qu’on ne pourrait pas facilement manipuler. Il était aussi un enfant obéissant qui voulait plaire à ses parents et les rendre fières. Ses petits frères étaient tous deux si admiratifs devant le grand Tristan. Puis ses pouvoirs sont apparus et son monde a été bouleversé. Il avait maintenant quelque chose d’unique à lui. Le seul de sa grande et belle famille. À son entrée à Poudlard, il devint rapidement un élève modèle, doué, studieux et ambitieux. Médicomage, il n’y aurait rien de moins pour lui. Il fit tout son parcours sans anicroche jusqu’à devenir préfet en chef et compléter ses études de premier cycle. Les deux premières années de ses études en médicomagie se passèrent aussi bien que le reste de son parcours académique puis le monde autour de lui se mit à changer. Il se laissa attraper par la vague et tout se gâcha.

Il avait toujours cru qu’il y avait des gentils et des méchants. Qu’il y avait du blanc et du noir. Puis avec le conflit irlandais, la mort de sa mère, la mort de son meilleur ami, la monté en flèche de la puissance de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, les patronus, la peste… Les discutions avec son père se corsèrent, l’enfant modèle n’était plus. « oui mais », « sauf que si on prend en considération » et les remises en question incessantes sont venus gâcher le portrait. Le petit garçon curieux avait laissé place à un jeune homme incrédule, terre à terre et continuellement en train de remettre tout en question. Son monde n’était plus qu’un immense portrait gris. Il avait perdu fois en l’humanité. Il ne croyait plus en son prochain, qui sait à qui l’on pouvait faire confiance, la guerre fait des ravages, ça, il l’avait appris dès la naissance.

Malgré tout, il demeure un jeune homme enjoué au tempérament fougueux. À la fois spontané et réfléchi, il aime les défis et les aventures, pourtant il prend soin de pesé le poids de ses paroles avant d’ouvrir la bouche. Ce ne fut pas toujours le cas, mais avec l’âge, il a pris une certaine maturité. Il est peu empathique pour son prochain et n’aime pas entendre les tracas des gens, sauf ceux qui lui tiennent à cœur. Il essaie toujours de comprendre les deux côtés de la médaille avant de prendre position, mais même lorsqu’il prend position, il ne prend pas de risque ne se mêlant pas des conflits. Pour lui le conflit ne mène à rien, il les évite donc le plus possible, sans parler des pertes personnelles qu’il pourrait subir. Certains le considèrent comme égoïste, il préfère parler d’instinct de préservation. La loyauté n’est pas son fort et ne l’a jamais été, cela n’empêchant pas pour lui d’avoir un sentiment d’appartenance pour certains groupes.  

La poussière recommençait à tomber en Irlande, mais cette année , Tristan avait décidé de rester à Poudlard pour le temps des fêtes. Il préférait étudier et passer son temps avec d’autres étudiants que de subir les interminables soupers de Noël de sa famille. D’autant qu’étant très religieuse, il ne se sentait plus autant à sa place qu’avant. C’était la première année que ses parents lui permettaient de demeurer à l’école pour Noël. Avec ses 22 ans, il commençait à croire que ses parents gèreraient sa vie jusqu’à sa mort.

Morgane est d’abord apparue sous la forme d’un renne. Lorsque ça c’est passé, il était aux serres en train de rédiger un rapport sur les mandragores. Il fut surpris d’entendre une voix alors qu’il avait un casque sur la tête pour éviter les cris assourdissants des jeunes pousses.  Puis ce fut le début d’une belle complicité. Tristan avait toujours aimé les animaux. Avant de savoir que celui-ci était une partie de lui, une partie de son âme pour être plus exact, il l’aimait déjà d’amour. Il fallait dire qu’il avait toujours aimé les rennes, animal majestueux avec son énorme panache. Et la surprise qu’il avait eue quand il avait découvert sa deuxième forme, un ours noir d’Amérique. Il ressemblait étrangement à une peluche qu’il avait trainé la grande majorité de son enfance.

Leur complicité s’était vite installée. Avec leurs côtés curieux et joueurs, les deux êtres s’éprirent rapidement l’un de l’autre. Tristan avait toujours eu l’habitude de se confier aux animaux, mais quoi de mieux que quand celui-ci peut vous donner son avis et des conseils ? Morgane est comme Tristan, elle n’aime pas les conflits, elle évite donc de le contredire inutilement. Cependant, elle sait qu’elle peut lui parler avec franchise sans que celui-ci ne monte sur ses grands chevaux, mais elle n’insiste jamais. Elle est une grande gamine, sous ses deux formes elle demeure quelque peu maladroite. Tristan a déjà émis l’hypothèse qu’elle puisse être dotée de quatre pattes gauches.
Ils tiennent beaucoup l’un à l’autre. Heureusement, lorsque la peste des patronus apparut quelques années après, il ne fréquentait déjà plus Poudlard et en profita pour prendre des vacances, loin des patronus malades des autres. Il ne put donc pas dire s’il était immunisé ou s’il avait simplement eu la chance de ne croiser personne de contaminé avant son départ pour l’Amérique latine.