Nous n'avions aucune crainte à nous faire pour cette autorisation... Espérons que la nouvelle direction apporte à Poudlard un nouveau souffle. Mais je suis rassurée, et je te remercie pour cette bonne nouvelle.
Bon courage pour tes réunions tardives. Je dînerais ce soir auprès de Serafina, la situation semble dépasser tout entendement... Le dîner avec ta famille me semble être d'un repos incroyable, cette année.
Concernant les sujets à aborder avec Horus... Je sais que nous en avons déjà parlé et j'ose espérer que l'apposer sur ce parchemin t'y fera songer davantage. Malgré les sujets que nous devons aborder avec notre fils, et leurs gravités, je ne veux pas le perdre davantage, Charon.
J'ai besoin de te parler, d'autre chose, avant que notre fils rentre. Je n'hésiterai pas à effrayer ta secrétaire, si je ne puis te trouver au manoir, cette semaine.
(dois-je souligner, que lire ces mots, me donne l'impression de retourner à quelques années en arrière ? Quel taquin, fais-tu.)
Tant de considération pour cette femme, ce n'est guère élégant. Mais que je ne t'y prenne pas, je ne voudrais pas me frotter à ta contrariété...
Je ne suis pas certaine que le sujet soit plaisant à ce point, mais nous en parlerons de vive voix.
Evidemment, Horus n'est plus un enfant. Mais c'est ton fils, et surtout notre héritier. Je ne doute pas du bien fondé de nos intentions, mais il me semble... Préoccupé par des choses sur lesquelles nous n'avons aucune emprise. Et quand bien même Swan ne mérite plus rien de notre part, c'est vers lui qu'Horus se tournait lorsqu'il avait besoin de soutien... C'est de ma faute et j'en ai totalement conscience. Nous en parlerons. Je ne sais pas si c'est seulement moi, mais cela me semble délicat à aborder.
Je lui transmettrais.
Déipyle.
Détail : il semblerait que le début de l'avant dernière ligne, soit... "différent". Comme si la première lettre avait été reprise, preuve d'une hésitation quant à la réponse à formuler.
Je ne peux qu'apposer ici, un semblant de soutien pour ton affaire. M'endormir et m'éveiller sans toi ne deviendra pas une habitude, je l'espère.
Garde tes beaux mots, nous savons qu'il ne peut en être ainsi. Le sujet est commun : toi, moi, nous, notre famille, notre devenir. A dire vrai, cela peut attendre neuf mois supplémentaire, quasiment. Mais si je dois attendre autant pour te voir, j'imagine que j'aurais déjà annexé ton bureau.
Ce traître ne mérite plus d'être nommé par notre nom qu'il souille outre mesure.
J'avais déjà adressé une missive à notre fils à ce propos, ne serait-ce que pour le préparer. Je ne suis d'ailleurs, guère certaine, d'avoir une once de patience à ce sujet. Si notre fils n'est pas capable de l'intégrer, nous ne pouvons qu'être radicaux.
Je n'ai pas le temps d'entrer dans les détails, mais je t'embrasse.