BELLUM PATRONUM


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The Theory of Everything
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par Guest, Sam 8 Avr - 11:07 (#)
Regor Graham Lazare
Black
ft. Ben Whishaw
Pur
33 ans
Célibataire
Hétérosexuel
Professeur de Divination
Mésange bleue
Pro-ordre
crédit images
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À propos
Nom: Black. Une carcasse étriquée en héritage au sein duquel vivote un être incarné jouissant d'un renom à bien des égards pesant. Prénom: Regor pour l'éclat stellaire dont il reluit, Gamma Velorum en atteste. Graham pour les racines anglaises de la lignée. Lazare ...à la mémoire des ancêtres. Âge et Date de Naissance: Il naquît le 14 Décembre 1949 à Londres, il va donc prendre 33 ans cette année.  Nature du sang: Toujours pur, les traditions familiales sont très réductrices. Situation familiale: Sa jumelle Electre s'est éteinte. Sa mère Calypso née Flint survit éperdue au grès des flots vengeurs entourant Azkaban, quant à son père Izar Black, il est officiellement déclaré défunt après une absence de  six ans son corps aurait été retrouvé inanimé. Personne n'a jamais vu cette dépouille, mais la lignée entière a porté son deuil. C'est une situation chaotique, mais c'est probablement pour cela qu'actuellement  Regor connaît le luxe du célibat. Miroir du Rised: Main dans la main avec sa paire de toujours. Une symbiose parfaite. Le retour d'Electre Black en son monde terne et évidé de sérénité. Le sorcier n'a jamais osé y contempler son reflet, mais le nombre de fois où il a refait son destin en y intégrant sa jumelle est si élevé que cela lui apparaît comme une évidence.  Epouvantard: Son épouvantard est un pur paradoxale lorsque l'on porte le nom de Black. La marque des ténèbres est de loin son plus grand effroi. Jusqu'à maintenant il l'a esquivé habilement, mais il redoute le jour où ce ne sera plus le cas. Son remède prends d'ailleurs la forme d'un tatouage d'encre noir  inscrivant sur son avant-bras la fameuse formule : ridiculus. Composition de la baguette magique: 28 centimètres alliant crin de licorne et bois de pin. Emploi: Le Serdaigle a suivi le traditionnel cursus d'enseignement magique allant jusqu'au cycle tertiaire à Poudlard. Il continua de fréquenter cet établissement pendant sa période de stage. Par la suite il enseigna la divination à Berlin pendant 1 an, puis s'exila en Suède pendant 2 ans où il poursuivit son enseignement dans cette même matière. Regor enseignera donc à Poudlard pour la rentrée 1982/1983 dans l'école de sorcellerie Poudlard.Animal de compagnie: Un chat quelconque de jais et de craie nommé Occulus III.  
Caractère
Regor Black fut et demeure encore un inébranlable rêveur. Perdu dans ses songes de toute sorte, le sorcier n’est jamais totalement parmi les vivants. Un œil dans l’au-delà, deux ici-bas. Il oscille perpétuellement entre une lourde mélancolie et une absence pleine de légèreté. Celui-ci a appris à s’extirper des réalités depuis déjà quelques temps, les songes, les pensées, les visions, les réflexions et introspection. Une fuite. Le sang-pur est indéniablement sensible, souvent à fleur de peau derrière un voile d’indifférence, il n’est pas rare de saisir en ses regards des intrigues estompées mais présente. Il suffirait de le connaitre pour mieux appréhender cette mélancolie souillant ses prunelles, mais pour cela il faudrait d’ores-et-déjà percer sa bulle et lui insufflait une once d’envie. Regor entretient inconsciemment un dédain naturel pour les relations sociales, convaincu de pouvoir se contenter de lui-même le sorcier n’est pas enclin à la conversation, il n’est pas enclin à tendre la main à son prochain, ni à parler des averses et du beau temps. La raison est probablement une méfiance inhérente à son passé instable et troublé. La solitude lui complait la plupart du temps, après tout elle lui octroie la quiétude, la routine solide et rassurante... Ainsi que la possibilité de se consacrer corps et âme à ce qui aiguise sa curiosité intellectuelle. Le savoir, la connaissance, le perfectionnement lui sont autant de vertu que de bourreau. Sa rigueur lui insuffle depuis toujours cette passion sincère pour l’érudition, la culture et les beaux mots au point de le rendre capable d’estime, voire d’admiration. Naturellement certains n’y voient qu’égoïsme et arrogance, mais cela n’est qu’un ressentis relatif. La confiance lui fait défaut dès l’éloignement de ses amis de papier et son estime n’est jamais constante..être hautain n’est qu’une convoitise qu’il apprécierait pouvoir se permettre. Bien au contraire, Regor a une tendance saisissante pour l’introspection malsaine, les doutes, les remises en cause autant de méfaits hérités d’une enfance agitée le poussant à se réfugier dans un savoir toujours plus approfondit ; Regor est un expert. Un perfectionniste d’une patience insoutenable pour quiconque voudrait le défier. Il apprécie les connaissances de niche autant que celle plus culturelles… C’est un curieux qui fait de tout une énigme à résoudre lui conférant quelques savants travers. La philosophie, les débats, les grandes idées sont de ses péchés mignons, le monde de l’immatériel est sien au sens propre comme au figuré. En dépit de son penchant pour l’abstrait, Regor demeure un être réfléchis, logique. Il se fie au fait, à ce qu’il voit…A ce qu’il sait et sait se jouer de ce que vous ne sauriez pas. Regor Black est un menteur. Un menteur, certes…mais également un fin diplomate quand l’homme le juge nécessaire. Pondération et modération peuvent le caractériser le plus souvent, notamment à l’appui de son calme olympien saisissant, mais s’y fier ne serait qu’une duperie. Regor Black n’est pas que cela. Il est davantage pour le pire comme pour le meilleur. D’un point de vue social, il est évident que le sorcier ne reluit guère d’une aisance saisissante. Les foules ne sont pas spécialement son attrait principal, mais l’envie de prodiguer un savoir à sût aiguiser un charisme savant dans son aura. Un passionné de l’apprentissage, un professeur volontaire. Conséquence de son sérieux immuable le jeune homme n’a pas le moindre sens de l’humour. Public difficile voir trop rêche à la plaisanterie, il reste parfaitement hermétique devant les comiques de toute sorte bien qu’il puisse se fendre exceptionnellement d’un rictus devant le cynisme bien senti. Le Professeur Black serait plutôt premier degré, malgré lui. Il saisit la subtilité de l’humour, mais visiblement il demeure trop …fermé pour cela. Il faut bien noter que le sorcier éprouve un remarquable dédain pour les superficialités, les futilités de tout genre l’importune de la même façon qu’un esprit étriqué, mal éduqué ! L’ouverture d’esprit est une force qu’il cultive et qu’il n’a de cesse de louer. Quant à la spiritualité des êtres lui faisant face où même leur raisonnement métaphysique il attend toujours le meilleur de ses interlocuteurs le rendant peut accessible. Regor est un fin gourmet des idéaux, le conformisme l’accable intimement. Il n’en dit naturellement rien, mais il en pense énormément. C’est une personne peut accessible et extrêmement dissimulatrice. Habitué à la discrétion Regor est parfois une ombre. Homme extrêmement exigeant, il s’impose une rigueur frôlant le despotisme. Pour lui, l’opiniâtreté et la conviction sont des moteurs d’une existence fructueuse et ainsi il tend à s’avérer peu souple quant à certaines de ses exigences. Carré, droit, ordonné, point. Naturellement cela concorde avec la stabilité qu'il souhaite entretenir dans sa vie. La discontinuité, les virages et soubresauts lui font continuellement craindre le pire si bien que toute contrariété à ses desseins se soldent immanquablement par une contrariété. Certains le disent capricieux, d'autres affirment qu'il ne faut jamais troubler l'eau d'un lac de crainte de voir ce qui s'y dissimule. Paradoxalement si l'homme est soucieux de voir une certaine routine s'installer dans son existence il est lui-même d'une nature relativement instable.

Le sorcier est atteint d'une légère myopie le contraignant à porter des lunettes, il est également insomniaque et souffre de dépression mélancolique.

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Patronus
N'ayant guère de patronus corporel Regor Black semble donc épargné par le tourment perpétuel qu'engendre ce phénomène une fois matérialisé. Il voit cette apparition comme une intrusion excessive du ministère dans la vie quotidienne de la population anglaise. Pour lui les patronus ne sont que le reflet des enjeux politiques qu'engendrent un climat de tension toujours plus pensant. C'est un aveu de faiblesse des autorités, et un ratage manifeste des sorciers supposés les plus compétent du pays. Un vrai fiasco auquel il se félicite de ne pas avoir participé (à l'exception de sa vision la nuit où la sottise magique a probablement eu lieu). Quant à lui, il avait déjà été confronté au reflet de son protecteur grâce à l'enseignement de son professeur de défense contre les forces du mal de Septième année. Excellent élève, il a réussi ce sortilège une seule fois sans plus jamais n'y parvenir  par la suite. La mésange bleue ne lui est revenue qu'au cours de cette fameuse vision.
Pseudo et âge:  CON  Où as-tu trouvé le forum ? ça fait trop longtemps depuis j'ai oublié Personnage: Inventé As-tu un autre compte sur BP ?  Hey  Présence: 4/7 Une remarque ?  cute


Dernière édition par Regor G. Black le Ven 21 Avr - 17:48, édité 9 fois
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Message Re: The Theory of Everything
par Guest, Sam 8 Avr - 11:07 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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Izar Black et Calypso Flint formaient fut un temps une idylle heureuse ainsi que fructueuse. A l'aube de l'année 1950 une paire de sorcier vint à renflouer les rangs de ce couple désireux d'une descendance. Respectivement Electre et Regor portaient le poids d'un héritage enviable sur leurs épaules. Un nom. Une richesse. Une magie pure, jamais aliénée et amenée à ne jamais l'être grâce à eux. Si ce tout pouvait reluire sous des augures favorables rapidement cela vint à en pâtir. Electre Black cette talentueuse sorcière qui avait fait acte de sa magie à tout juste cinq ans se voyait ôter la vie deux après à peu près. C'était un fait la maladie n'épargnait personne, pire elle pouvait achevé un être en devenir. Une véritable horreur pour Izar, Calypso et Regor dont les plaies ne se panseront jamais. La pression s'acculait autour du dernier petit Black issu de cette paire amputée. Un petit Black rit car sans magie jusqu'à ses 10 ans. Peu après ce décès précipité, ses deux parents visiblement friands de noirceur furent la convoitise d'une justice implacable. Les aurors rodèrent probablement autour d'Izar un certain temps, un oubliator du ministère pratiquant la magie noire cela ferait grand bruit dans la gazette, mais ce fut Calypso la plus mise à mal. Nul n'arriva visiblement à prouver l'implication dans de sombres affaires de son père, mais sa mère ... Sa mère ... elle fut la cible d'un procès grandement médiatisé. Psychomage à St Mangouste on l'accusait soudainement de tous les maux, de renier les patients dits "impur", d'elle-même avoir sombré dans une démence dévorante. Ecrouée à Azkaban dans l'année, Regor fut confié à Phinéas Black après la disparition soudaine de son père. Un oubliator oublié, évaporé...était-ce si surprenant ? Peu après le jeune Black intégrait Poudlard alors que sa mère Serpentard avait été écrouée, son père Serpentard disparu,lui était réparti en une fraction de seconde à Serdaigle. Il s'illustra rapidement parmi les meilleurs élèves côtoyant la 1ère place de la promo grâce à un acharnement vengeur. Une revanche sur ces moqueries que ses cousins lui avaient toujours rabâché avec constance et intégra l'équipe de quidditch au poste de gardien dès sa cinquième année. Il ne s'y éternisa guère, le décès d'Izar Black dont nul n'avait vu le corps, mais dont les funérailles avaient bel et bien eut lieu lui asséna un coup au moral. Ce n'est que lorsqu'il s'engagea sur la voie d'un cursus secondaire que Regor devint préfet de sa maison jusqu'à l'aboutissement de ses études. Le sorcier enchaîna les stages avant de se former une expérience en vagabondant au grès de deux écoles de sorcellerie, l'une allemande, l'autre suédoise. Ce n'est que plus tard qu'il vint fouler les terres écossaises.

23/06/1957- "Hé le Cracmoll ! » L’insulte rompait ses tympans, tordait ses méninges, la voix de ce chiard lapidait son cœur. Ses poings se resserraient naturellement autour de sa cape de velours d’un noir aussi pur que sa tignasse rutilante. Cette petite enflure qui avait la sottise de porter son propre nom ! Une ribambelle de cousin tous plus ahurissant de bêtise les uns que les autres. Ils n’étaient. Une brochette de veracrasse se tortillant frénétiquement sous son regard. Bien que Regor soit peu convaincu par cet argument consistant à être bien né cela lui semblait être son seul rempart. Dans son dos ils détalaient, probablement qu’un abruti avait hurlé « Quidditch » …Le plus souvent cela dissipait promptement l’attention railleuse dont Regor jouissait auprès de ses cousins. Aussitôt sa semelle rompait le cou d’un scarabée dans un éclair de rancune. Prendre une vie aussi maigre soit-elle était-ce digne ? Drôle d’idée qu’il avait là songeait le jeune sorcier en resserrant un ouvrage d’histoire de la magie contre ses cotes. Ce n’était qu’un insecte, comme lui car dans le Tout personne n’étaient grand-chose. Comme tous ceux qui se raillaient de lui pour son absence … de magie, d’ailleurs. Sa gorge se nouant le Black délaissait la carcasse brunâtre du scarabée pour mieux s’éloigner de tout ce qui pourrait de loin ou de près s’apparenter à un membre de sa famille. Les livres étaient de meilleurs compagnons, ils ne jugeaient pas..ils soumettaient des avis, relataient des faits factices ou réels … Toujours nouveaux, et parfois si familier. A leur manière s’émanaient d’eux une certaine magie envoutante, impalpable, réconfortante. Se dirigeant vers le jardin aquatique une silhouette s’immisçait dans son champ de vision. Chevelure corbeau parfaitement lisse, perles aux reflets de glace. Unique différence ? L’accoutrement. Sa jumelle le toisait silencieuse et observatrice. Celle qui avait brillé de magie dès l’aube de ses cinq ans. Regor Black l'honteux cracmoll lui adressait un faible signe de main, mais un sourire franc avant de fuir ce regard trop assuré.

12/08/1959- Son index dévalait le jais de ce pelage taillé court par Dame Nature, comme à chaque fois. Contact rassurant. Créature noble, poitrail de feu bombé avec fierté. Tout ce qu’il ne serait jamais, probablement. Tout son microcosme brûlait sous les retors ardents des existences voisines aux siennes. Les revers de fortune. Les brutalités des vies. Regor avait perdu sa jumelle, ainsi que son père…mais conservé sa mère, au détail près que cette dernière se retrouvait écroué dans les veines crasseuses d’Azkaban escorté d’une compagnie peu enviable. Cela comptait-il ? Puit de rancune, rongé de rage soudainement, le sorcier décidait que non. Non ça ne comptait pas … Désormais il était définitivement seul. Seul, parfaitement égaré dans un tumulte ravageur qui faisait de demain un inconnu. C’était malsain et enfantin d’en vouloir aux fantômes, mais les murs de sa vie s’était écroulé avec eux ..oserait-t-il  dire à cause d’eux ? Deux choses ne l’avaient pas lâchement omis au tournant de sa vie. Les dobermans qui habitaient ses songes, ainsi qu’une poignée de bouquin. Encore qu’il n’y eût plus véritablement accès maintenant qu’il s’était retrouvé balloté du manoir de son père à celui de son grand-père. Au-delà de ça ? Rien ! Certains y verraient de l’ingratitude pour sa famille l’ayant recueilli mais cela n’allait pas sans la présence brillante de sottise de ses cousins. La contrariété enflant avec ses ressassements lui faisait maladroitement cajoler le sommet du crâne de la bête qui ne semblait guère s’en formaliser. Entre ses lèvres s’échappait une excuse tant dis qu’il flattait l’encolure de son ami.  Une puissance sage émanait du chien. Son regard peu assuré le contemplait au comble de son avidité. Regor aimerait tant inspirer une telle force ponctuée par cette sérénité si singulière. Un rictus étirait ses lèvres. Le sorcier ne s’attendant même plus à un miracle et semblait bien éloigné de ce qui dans son ombre s’élevait faiblement. Seules les prunelles brunes ravivées d’un feu espiègle, puis d’un brasier agressif contemplait le sommet de la tête du Black. L’animal battait ses flancs de sa queue en jappant de contentement, puis troquait sa sympathie contre un grondement sourd faisant sursauter le jeune sorcier qui faisait volte-face sous la surprise. Etait-ce un cousin ? Son grand-père ? sa grand-mère ? Un elfe de maison qui mécontentait ainsi la créature ? La réalité semblait bien lointaine du sang-pur. Il ne percevait qu’une informe masse sombre, à cet instant précis il plissait les yeux mais contraint par une force inconnue son attention était toujours captée à nouveau par le chien. Les crocs jaunâtres de l’animal se dévoilaient un à un, son regard brun devenait soudainement d’un noir pur. Regor avait une sensation de froid immense le saisissant, dans son dos l’ombre grandissait. Puis sans un aboiement il se jetait sur lui gueule béante. Le jeune sorcier se reculait en arrière rabattant ses bras devant son faciès. Il s’attendait à des douleurs horribles, il s’attendait à être défiguré, mais cela était toujours à cet instant précis qu’entre le canidé et lui un objet le sauvait in extremis. Un bout de bois lévitait face à lui. Médusé le Black balbutiait misérablement quelques étonnements avant que le bâton, convoitise soudaine de l’animal, ne vienne piètrement heurter le sol. Le molosse véhément redevait cette créature rassurante au poitrail de feu. Sa queue battait à nouveau vivement ses flancs tant dis qu’il s’emparait du morceau de bois semblant conquis. Le Black se retournait et l’ombre n’était plus. Seule une lumière dorée baignait les angles de la pièce…Comme à chaque fois qu’il faisait ce rêve, son premier réflexe était d’à nouveau flatter le pelage du canidé. Peu rancunier, ou sénile avant l’âge, le jeune Black était de nouveau en confiance. Une harmonie l’irradiait.
Ses yeux s’ouvraient brutalement. Le brouhaha arrivait à ses oreilles et déjà l’enfant se redressait. Honte à lui, l’odieux cracmol de la famille s’était assoupi songeait-il en apercevant son reflet dans la vitre entrouverte du train sorcier. Lorsqu’il reportait son attention sur les passagers le jeune sorcier n’aurait su être plus gêné, une femme au visage étroit le toisait étrangement. Elle scrutait son visage soupçonneuse et lorgnait intriguée le haut de celui-ci. Spontanément Regor frottait ses yeux du dos de ses mains comme pour mettre fin à cet échange de regard trop insistant. Naturellement, ce mirage redondant n’avait lieu qu’assoupis … qui pouvait bien l’informer de l’anormale agitation spasmodique de ses orbites sous ses paupières closes lorsqu’il dormait ? Peu revigoré par cette sieste inopportune et ayant la désagréable impression que quelque chose de décisif allait tourner une page de son histoire le garçon vrillait sa tête vers son oncle planqué derrière un journal aux titres mouvants, aux images vivantes. Un rictus se logeait sur ses lèvres fines comme à chaque fois qu’il se réveillait avec cet étrange rêve. Un bruit strident indiquait un nouvel arrêt..Au moins il ne l’avait pas vu songeait-il en  entendant le journal craquer entre les mains gantées de son oncle. Dans son sillon l’enfant quittait la présence malsaine de cette femme qui ne l’avait pas lâché du regard depuis son réveil en songeant à ce chien.  « J’ai un détour à faire » l’informait l’homme qui ajustait son feutre sans prendre le temps de lui adresser un regard en sortant de la gare londonienne. Ce rêve ne variait jamais, il demeurait au détail près d’une justesse incroyable. Cela en était presque rassurant que dans ce fléau il ait un rendez-vous mensuel avec son ami onirique. « Tu m’attends là » Un mouvement du menton pour lui indiquer une longue rue tranchée de moult ruelle tant dis qu’il acquiesçait en s’approchant d’une vitrine quelconque. Elle abritait des tissues enroulés, des chutes de part et d’autre gisait sur les étagères quand ce n’était pas une paire de ciseau. Le jeune Black apposait ses mains sur l’ample vitre pour chasser son propre reflet, mais ce geste plutôt anodin n’eut guère la vertu escomptée. Un homme à la mine courroucée sortait vivement de la boutique en un tintement de clochette soudain. « Déguerpis ! » rugissait-il en effectuant un geste de la main non équivoque. « Saleté de môme ! » grognait le marchand tout en lissant sa moustache brunâtre pour troubler son agacement. Peu belliqueux, Regor obtempérait la tête dans les épaules longeant les boutiques et habitation de la rue. Il reviendrait une dizaine de minute plus tard, juste le temps pour lui de se retrouver une contenance. Peu téméraire il pouvait sentir ses genoux claqués sous l’effroi que lui avait causé une pareille situation. Si son oncle l’avait ne serait-ce qu’aperçut « le cracmol » en devenir se serait probablement liquéfier sur place. Il serrait ses poings plus par crainte que révolte en entendant sur sa gauche un tintement métallique lui faisant tourné la tête vivement. La ruelle étroite semblait s’achever sur un cul de sac expliquant l’absence de passage, alors qu’il s’approchait curieux. Il mettait sa main en visière n’apercevant que quelques poubelles renversées. Regor s’y engageait davantage pensant bon de shooter distraitement dans une caillasse qui vint à agiter en un bruit métallique les quelques poubelles répandant leur contenu au sol. Londres … n’était guère de ses attraits. Une moue répugnée devant tant de disgrâce peignait son faciès blême, plus âgé et doté de magie il aurait probablement remis cela en ordre d’un coup de baguette, mais alors que le garçon s’apprêtait à faire volte-face un grondement troublait le silence de la ruelle. Un doberman. Massif. Fier, quoique doté d’un air légèrement pouilleux se révélait à lui. Probablement était-il occupé à combler l’espace entre ses côtes d’aliments consistant avant de s’estimer déranger par la présence inconnue de Regor Black. Esprit vif, le jeune faisait le lien avec ses songes. Enfin il côtoyait une de ces bêtes ! Un rictus léger venait étirer ses lèvres, mais là n’était que naïveté. Ses rêves ne lui dépeignaient pas qu’un animal à ses devants … Il y avait cette morsure et ce sauvetage in extremis qui en boucle agitait ses songes. Une impression étrange le parcourait soudainement, et il dût fournir quelques efforts pour vaincre une envie folle de rebrousser chemin que lui soufflait son instinct. Il ne pouvait tout de même pas s’en détourner si aisément ! Pourtant il aurait dût, l’animal se jetait sur lui en moins de temps qu’il en fallait au jeune garçon pour ne serait-ce qu’essayer de fuir. Un cri aurait pu s’extirper de son être mais cela était sans compter sa gorge trop nouée pour visiblement le lui permettre. Ses bras se rabattaient maladroitement sur son visage alors que son corps entier vacillait. En un bruit sourd son crâne s’abattait au sol et rapidement un flou venait endormir ses méninges.. Pourtant les crocs ne l’avaient pas saisi et pour cause .. l’animal était distrait. Quand dans son dos la voix grave de son oncle objecta un sortilège l’animal couina en s’affalant à quelques mètres. « Un bâton vraiment ? » persiflait celui-ci en redressant son neveu le saisissant fermement par l’épaule. « Un bâton ? » balbutiait le sang-pur avant d’apercevoir le bout de bois léviter faiblement à une dizaine de centimètre du sol. Il heurtait le sol sous leurs yeux à tous. Le molosse semblait le fixer de loin sans plus oser ne se mouvoir. L'impression désagréable qui l'avait embaumé jusque-là s'amoindrissait. Regor avait l'impression d'avoir dépassé ce qui s'annonçait comme une page à tourner..Son instinct ne l'avait guère trompé.
On ne saurait faire plus misérable acte de magie songeait-il en ramassant son ego de son mieux passant ses paumes dans sa chevelure charbonneuse. Au moins il était sorcier .. et peut-être plus ? Après tout ce n’était pas commun de voir en rêve son premier acte de magie ? A moins que ce rêve ne le fut déjà en lui-même ?

26/12/1973-  La stèle, droite, dur, dolente parmi ses consœurs. Misérable constat, il n’y point âme qui vive. Personne pour fleurir les défunts. Personne pour se souvenir face à eux, si ce n’était une silhouette émaciée plantée sur deux jambes menaçant de vriller à chaque coup de vent. Sa cape de velours fouettait ses mollets, sa tignasse noire s’agitait furieusement. Un sale temps. Parfait pour que son cœur grippé ne vienne purger ses maux de tout son soul. Une couronne de fleurs opalines lévitait avec fragilité bravant difficilement les remous impalpables de l’air tant dis que son souffle s’écrasait contre ses lèvres. Une magie vacillante et fragile. Un miroir de ses états d’âmes…Il ne pouvait que voir poindre des regrets devant sa propre sensibilité. Ses perles bleutées presque humides parcouraient les environs, Regor était soucieux comme toujours il l’avait été. Soucieux des autres. Soucieux des regards. Des avis, des langues trop fourchues et des venins acides qui rongeaient si aisément le cœur des êtres. Finalement se rendant à l’évidence le sorcier contournait la stèle précautionneusement, il luttait un instant contre sa pondération avant de s’asseoir auprès de sa jumelle. Quelque part elle persistait, ailleurs peut-être, mais en lui pour toujours. Il encerclait ses genoux cagneux baguette en main perdant son regard dans l’horizon grisâtre songeur. Regor haïssait les réjouissances. Il répugnait les joyeusetés, les mignardises, les sourires, les ricanements, la niaiserie, la superficialité…Ce n’était guère son monde. Son monde était ici. Parmi les stèles, les êtres lointains mais présent à jamais. Il se retrouvait dans les gouttes de l’automne, s’épiait dans le noir des capes, parfois il se confondait avec ces horizons noueux à trop les scruter. Souvent son cœur rompait ses cotes à l’unisson avec les grondements du tonnerre. « Aujourd’hui ça va » Son timbre, un souffle en fait, se faisait emporter par les secousses du vent. Peut-être était-ce lui qui se faisait messager des vivants vers ceux partit trop tôt ? « Mieux qu’hier … moins bien que demain » Trop de rêve. Trop de songe. Comme souvent de l’extrémité de sa baguette faisait irruption quelques flocons. Phénomène provoquant raillerie de ses proches les plus acerbes, mais désormais caractéristique de sa présence en demi-teinte. « Je n’admets toujours pas que ce soit moi qui y était contraint .. » Sa gorge se nouait et instinctivement ses bras se resserraient encore autour de ses genoux. « C’est .. » Le carcan de chaire se faisait fer à mesure que les mots s’arrachaient à lui. « Les mythes sur Azkaban et leurs horribles détraqueurs » un reniflement rancunier lui échappait « Portent bien leurs noms ». Rancune. Tenace. Deux mots que Regor ne connaissait que trop bien pour en subir les supplices quotidiennement. « Elle se ressemble toujours probablement, sûrement en un peu plus ...vieille... mais en tout cas personne ne lui a prit la vie » Balbutiait le jeune homme en levant les yeux vers les cieux tourmentés. Difficile de savoir ce qu’il en attendait véritablement, une averse ? Sûrement moins qu’une réponse. Une goutte s’écrasait sur le bois de sa baguette canalisant son intérêt. Miraculeuse petite sphère transparente reflétant mille et une réalité en ses travers. D’un mouvement tremblotant il inclinait le bois tenu fermement à sa cime observant le tumulte de cette goutte longeant sa magie. « Je ne sais pas quoi en penser …et je ne sais pas ce que tu en penses. Je ne sais pas ce que tu penserais à ma place, ni ce que je penserais…moi à la tienne ». La goutte disparaissait et bientôt d’autres la remplacerait. « Mais une chose est sûre, les détraqueurs sont de trop tendres amants » Ce n’était que foutaise. Son avis s’enlisait dans ses propres peines, mais il ne voulait pas s'empêcher de penser que si leur réputation était avérée alors il n'aurait pas eu à courber ces mots sur ce parchemin qui lui était destiné...L’averse se déclarait sans surprise battant son crâne avec ferveur. Le froid glaçait sa nuque, s’appesantissait sur ses épaules. Regor haïssait la chaleur. Il répugnait les soleils levant, les soleils couchant, les brises printanières, les éclosions de bourgeons, la vivacité de la nature, la réjouissance de l’été…Ce n’était pas son monde. Le jeune homme se redressait peiné de devoir s’arracher à ses souvenirs. Il faisait un pas en biais, un second, puis se plaçait face à la stèle. « A bientôt » soufflait son timbre rauque. Avant cela il tendait son bras péniblement en biais. Quelques secondes après une chouette grisâtre s’y agrippait de ses serres puis il s’en allait détremper et peiné. N'en revenant pas d'avoir enfin annoncé le décès de son..père à sa mère...avec 7 ans de retard. Si jamais on le confrontait à son entêtement Regor répondrait probablement que des hiboux se perdent tous les jours.

1978 Vision- Accoudé au rebord ciré de sa fenêtre, son menton soutenu nonchalamment par ses paumes et sa crinière noirâtre parsemée de pointe blanche…Son regard contemplatif sautillant songeur de flocon en flocon en un ballet désordonné. L’encre de la nuit l’escortait dans l’ambiance festive qui régnant encore dans les chaumières anglaises lui laissait un goût particulièrement fade. Une fois encore Regor avait été choyé des siens, mais ses préoccupations se portaient au-delà des horizons palpables de ce monde. Le vent s’engouffrait vigoureusement dans sa chambre alors que le sorcier se relevait pour se sentir happé par les caprices d’un maitre inconnu, les sorciers évoquaient Merlin, les moldu ..Dieu. Le rêveur se plaisait à consentir l’existence méconnue tout juste effleuré des consciences d’une volonté supérieure.  « Les destins tout tracés. » Le déterminisme. Ou un Tout omniscient. Le Serdaigle acquiesçait songeur laissant l’une de ses paumes tomber sous l’averse neigeuse. « Les lignes droites rassurantes.» Par dizaine les brûlures du froid parsemé sa peau presque aussi pâle que ses assaillants. « Les tragédies » susurrait-il en réponse à ce timbre. Ce timbre qui vibrait dans son dos. Ce timbre qu’il ne connaissait même pas, mais qui ne l’avait pas surpris jusqu’à-ce que l’énormité lui brise ses songeries mélancoliques. Un inconnu dans son dos … dans sa chambre ! Son cœur rompait ses cotes, lancé en une course effrénée celui-ci battait une mesure trop rapide. Surprit par un effroi soudain le sorcier faisait volte-face, ses paumes prenaient appuis contre le rebord gelée de la fenêtre pour découvrir une sphère d’argent gigoter se maintenant dans l’air sous ses yeux. « Je deviens fou.. » songeait-il en se reculant dangereusement sentant les flocons battre son cou. La mésange le toisait sans ciller. « Par Merlin…Qu.. » bafouillait le jeune homme qui progressivement fronçait ses sourcils noirs. Cette forme fantomatique le renvoyait inexorablement à sa septième année ... A peine l’idée avait effleuré sa conscience que de cette mésange de brume jaillissait un fier canidé. Un frisson le parcourait. Le courage ? Ce n’était pas de ses vertus. « T-ttu.. ? » La créature s’approchait lassée de se maintenir sous le regard du sorcier sans se mouvoir davantage. « Enchanté. » soufflait le doberman en s’asseyant auprès du sorcier truffe offerte à la brise et aux flocons. Il était de chaire et d'os mais les patronus n'était que brume ...Lorsqu'il ouvra les paupières à l'aube tout avait changé pour la plupart des jeunes sorciers. Ce n'était guère son cas, pas de patronus matériel, pas de forme supplémentaire et intimement cela le rassurait d'avoir été épargné par la sottise du ministère.

31/08/1976- Ses paumes moites venaient se poser maladroitement sur le tissu de son uniforme. Raide, fraîchement repassé, déformé par sa contenance, par ses propres cuisses. Regor était en fait assis au creux du tourbillon de ses songes tout en faisant face à ce portrait évidé de la présence de celle qu’il attendait presque fébrile. Depuis l’aube de son premier départ, cela s’était institué tel une formaliste cérémonie, un éphémère et volubile lâché prise, quelque chose de singulier. L’aigle attendait sa jumelle. Sa jumelle … qui n’était plus qu’un cadre. Un cadre d’or. Luxueux. Fastueux. Son regard s’y perdait un instant avant que lui-même se ne raisonne se contraignant à fixer inlassablement la toile vide. Où était-elle ? A quoi pouvait bien s’occuper un morceau de toile peinte ? Cette interrogation le pourchassait sans relâche, mais jamais son interlocutrice ne lui avait cédé la clef de son éden. Quand venait à glisser sous son regard une ombre puis un faciès à l’aquarelle Regor ne sut restreindre un sourire apaisé. Un souffle lui échappait sa carcasse s’animait de nouveau. « Tu es là » la saluait-il d’un ton presque gai. Le jeune homme se relevait semblant  chanceler de soulagement. «Je te l’ai déjà dit, cette toile est trop étroite » Rétorquait la demoiselle jetant quelques œillades aux contours du cadre une mine vengeresse. « Oui. Je sais » Sa paume frottait son cou sous l’impulsion d’un embarras sincère. Restreindre une vie à cela, ce n’était pas même convenable. Pas même acceptable. Mais était-ce encore une existence ? Ce n’était que de la toile n’est-ce pas ? «  A quoi tu penses ? » la voix familière le faisait sourire « Tu faisais quoi ? A qui veux-tu que je le répète ? Sérieusement je suis ton frère..C’est la moindre des ch.. » Regor n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il se faisait couper sans état d’âme « Tu n’as pas à savoir ça, quand te lasseras-tu de me poser la question ?» Elle croisait ses bras d'une mine contrariée. Demoiselle intransigeante à n’en point douter. Décidée et ferme, une excellente héritière très probablement. Le jeune homme haussait les épaules « Je ne me lasserai que quand je saurais…  je  vais à Poudlard dans quelques heures » soufflait-il en indiquant d’un faible signe de main la cage de sa chouette vers laquelle l’habitante du tableau se retournait. « Dommage. » laissait échapper sa sœur semblant se résigner au fin fond de son paysage factice.  Le cœur de Regor se serrait presque autant à chaque fois. A chaque fois qu’il entendait ses mots, à chaque fois qu’il lui adressait un regard, à chaque fois qu’il repartait à Poudlard. Sans elle. « Oui…dommage » Répétait-il avec dépit en s’approchant de la toile pour ne s’arrêter qu’à une dizaine de centimètres. Jamais ses doigts n’avaient effleuré ne serait-ce que le bois du cadre. Cela était trop dur. Depuis, ce portait était devenu quasi sacré le Serdaigle se devait de l’avouer. « Profite bien de ton ailleurs » Une moue presque émue de ne guère pouvoir s’y joindre crispait ses traits tant dis qu’au sein du tableau la silhouette s’immobilisait reprenant sa pose après un bref signe de tête. « Profite bien des patacitrouilles, du faux-ciel de Poudlard, des plumes à papote piégées de chez Zonko et de Pré-au-lard» Un sourire étreignait ses lèvres avec mélancolie. « …Futur Professeur Black » riait la demoiselle d’un timbre cristallin s’amusant du nouveau statut de son frère commençant ses stages à Poudlard. Puis ses lèvres ne se mouvaient plus. Cela étaient toujours les dernières paroles qu’il entendait d’elle avant ses départs et cela demeurait un crève-cœur.  

12/01/1981- Son index balayait le bois noir de sa baguette.  Ses yeux lovés dans la pénétrante mélancolie qui hantait son cœur. Combien de fois s’était-il planté au-devant de cette splendeur luisante courant les horizons ? Lui-même l’ignorait. Ce dont il était sûr en revanche était que sa cape battait l’extrémité du bois de pin sans complaisance. Rude. Froid. Son humeur s’adoucissait laborieusement. Etait-ce propice à l’éclosion de mener cette existence ? Vivoter toujours en ces lieux ? Un rictus cynique crispait ses lèvres alors que d’un léger soubresaut du poignet une énergie bleutée fendait l’étendue huileuse du Lac suédois qui luisait jusque-là paisiblement sous un givre frais. Sa surface troublée dont émergeait quelques vaguelettes soudainement brutales le laissait admiratif. Quelques craquelures parcouraient désormais le manteau givré percé. Comme hypnotisé par la cause et l’effet. La puissance en toute chose, la réaction, tout à chacun émetteur et récepteur. Actif et passif. Un reniflement méprisant échappait au Black. Des concepts, des cases, du manichéisme puéril. Pourtant toute chose gravitait autour de cet axe. Blanc ou Noir.  Mangemort ou pas. Sang-pur ou pas. Sorcier ou pas. Regor Black écartait le pan de sa cape noire rangeant sa baguette dans la poche intérieure de celle-ci avant de s’avancer vers le lac. Un frisson le parcourait lorsque la brise froide balayait sa nuque. Ces disparitions n’avaient aucun sens. Ou plutôt Regor préférait leur renier toute signification, là où l’évidence .. était manifeste. D’autant plus qu’il était .. un Black. La logique voudrait qu’il s’en réjouisse. Une moue lasse s’ancrait sur ses traits. Que lui avait-il prit de s’engager à Poudlard en tant que professeur de divination pour la rentrée prochaine ? Sa main rougie par les températures négatives s’accrochait à sa tignasse noire trahissant son anxiété. Le prestige se murmurait-il songeur en repensant à ses années de stages dans cette fameuse école de sorcellerie. Il avait enseigné à Berlin peu après 1 an durant, sur un coup de tête et de chance non négligeable … Pour finalement s’isoler au grès des terres polaires suédoise pendant 2 ans. Il fixait son reflet distrait. N’était-ce pas un aveux de faiblesse de regagner les horizons écossaises par ces temps troublés ?  

 


Dernière édition par Regor G. Black le Dim 16 Avr - 17:21, édité 5 fois
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Message Re: The Theory of Everything
par Invité, Sam 8 Avr - 11:54 (#)
Rebienvenuuuuue Brille Hate de découvrir ce nouveau personnage Chou
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Message Re: The Theory of Everything
par Invité, Sam 8 Avr - 11:58 (#)
Ben Whishaw Chou
Rebienvenue à la maison ceymwaPedro Hate de découvrir ce nouveau personnage Brille
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Message Re: The Theory of Everything
par Invité, Sam 8 Avr - 12:12 (#)
rebienvenue il semblerait hihi

Bonne rédaction de fiche Daengelo
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Message Re: The Theory of Everything
par Guest, Sam 8 Avr - 12:28 (#)
Re bienvenue apparemment hihi
et dans la meilleure famille HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Daengelo avec cet avatar en plus bave
j'ai hâte de lire ta fiche Robert47cm
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Message Re: The Theory of Everything
par Invité, Sam 8 Avr - 13:26 (#)
jklmkjhgfdserdfghjkljhgfdsfghjkbenwishaaaaaaaaawrgjhv,hdfnjgkrtdhfngkjrtdh;f,nrtj;f GNOE

REEEE-bienvenue roger


Dernière édition par Archibald N. Dragonneau le Sam 8 Avr - 14:03, édité 1 fois
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Message Re: The Theory of Everything
par Guest, Sam 8 Avr - 13:59 (#)
Merci à tous Daengelo

Vous me mettrez trop de pression Hen !
Euphrasie Malefoy
admin - i don't want just a memory
Euphrasie Malefoy
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Message Re: The Theory of Everything
par Euphrasie Malefoy, Sam 8 Avr - 14:06 (#)
Potté

Hâte de voir ce que tu vas en faire Hug
Bon courage pour ta fiche et rebienvenue amour Daengelo
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Message Re: The Theory of Everything
par Guest, Sam 8 Avr - 14:24 (#)
Mais Euh !

Je veux des liens quand même Potté
Et Merci love
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Message Re: The Theory of Everything
par Invité, Sam 8 Avr - 14:52 (#)
Euuuuuh... Re bienvenue !! GNOE

Certainement que tu auras des liens HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Daengelo
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Message Re: The Theory of Everything
par Guest, Sam 8 Avr - 14:57 (#)
Merci Daengelo

Espérons le siffle
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Message Re: The Theory of Everything
par Invité, Sam 8 Avr - 17:40 (#)
re bienvenue GNOE HOHOHOHOHOHOHOHOHHO J'te balancerais un de mes persos pour un lien HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Charlie de Breteuil
admin - their tense grace made tender
Charlie de Breteuil
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Message Re: The Theory of Everything
par Charlie de Breteuil, Sam 8 Avr - 19:21 (#)
Nih t'es beau Robert47cm ET C'EST BIEN VIDE TOUT wuuuuut
Rebienvenue Chou Hug
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Message Re: The Theory of Everything
par Guest, Sam 8 Avr - 21:24 (#)
Merci hihi Il y a plutôt intérêt wuuuuut love

Merciii² Perv ! C'est une question de perception siffle Hug

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Message Re: The Theory of Everything
par Contenu sponsorisé, (#)
 

The Theory of Everything

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