Nom:  Andersen, un nom plutôt commun en Norvège, mais bien plus spécial dans l'Oslo réservé aux sorciers, et qu'elle porte très fièrement. Prénom: Solveig, un prénom qui résonne durement, qui n'a, au premier abord, rien de doux, mais qui lui va comme un gant, et qu'elle adore. Juliet, le prénom de sa défunte mère, et qu'elle chérit donc d'une manière très spéciale. Âge et Date de Naissance: Née un beau jour de juin, le 24 de l'année 1960, Solveig a donc 23 ans.  Nature du sang: Bien que cela n'ait aucune importance pour elle, Solveig est une sorcière de sang-mêlé, elle n'en a pas honte, n'a jamais désiré être de sang-pur, et ne se laisse pas définir par la nature de son sang dans le monde des sorciers. Situation familiale: Fille d'une mère  décédée alors qu'elle avait 17 ans, lors d'un accident de voiture magique, et d'un père protecteur aimant, Solveig a une soeur jumelle, dont elle est très proche et avec qui elle partage tout. Elle a cinq cousines et trois cousins, avec qui elle a grandi et qu'elle côtoie encore à ce jour, d'autant plus qu'ils ont tous fait leur scolarité à Poudlard. Miroir du Rised: Le portrait d'une famille réunie. Une main posée sur l'épaule de chacune de ses filles, et entourée des bras de son mari, toujours follement amoureux. Une image qui lui manque et dont le souvenir est encore vif. Epouvantard: Sa mère, désarticulée, ensanglantée, morte. Composition de la baguette magique: Sa baguette est faite de bois de cyprès, et mesure 28 centimètres exactement. Elle contient une plume de Phénix, et est particulièrement souple et fine. Elle a été taillée et assemblée en Norvège, à Oslo, dans le magasin de baguettes magiques familial. Etudes Suivies: Clarisse est en quatrième année d'Enseignement Magique. Elle est passionnée par ce qu'elle étudie, et rêve un jour de devenir professeur de Sortilèges et Enchantements à Poudlard, ou peut-être même de Défense Contre les Forces du Mal. Deux métiers qui mélangent l'action et l'utilisation de sorts,
ce qu'elle adore, ainsi que l'amour du savoir et de le transmettre. Animal de compagnie: Elle est propriétaire d'un chat Himalayen qui répond quand ça lui chante au nom de Louis.

Iga Andersen (sœur jumelle) : « Solveig, c’est la susceptible de la famille, et la grande sérieuse aussi. C’est dur de faire une blague avec elle. Elle le prendra pour elle, comme une attaque personnelle. Et ne parlons même pas de sarcasme, elle ne sait vraiment pas ce que c’est. Mais en dehors de ça, c’est une bonne âme, elle est généreuse et ferait n’importe quoi pour ceux qui comptent pour elle. En toute franchise, je pense qu’elle a un bien meilleur fond que moi, et croyez-moi, ça me coûte beaucoup d’avouer ça. »

Sander Andersen (père) : « Ma douce Solveig, c’est une fille calme comparée à sa sœur qui est une vraie tornade, et c’est aussi la plus sérieuse des deux. Elle aime étudier et passe des heures et des heures dans ses livres, mais c’est ce qui fait d’elle ce qu’elle est. Elle adore lire, apprendre, transmettre, c’est sa petite particularité. Iga est bonne élève aussi, mais elle n’aime pas vraiment ça, elle préfère sortir et profiter de sa vie de jeune fille. Il n’y a pas de bon milieu entre elles deux à ce niveau-là. »

Yasmin Andersen (cousine) : « Solveig et Iga se complètent. Il n’y pas une manière de décrire l’une sans mentionner l’autre. Je dirais que Solveig est plus posée, plus réfléchie, un peu plus trouillard sans aucun doute, moins sportive et plus concentrée sur ses études que sa sœur. Mais elles sont aussi fun l’une que l’autre. »

Matts Andersen (cousin) : « Elle a toujours été celle qui inventait nos contextes quand on jouait ensembles étant petits. Elle est la plus créatives du côté Andersen, sûrement la plus réfléchie aussi. Bien sûr, elle est la plus érudite aussi. Son intelligence et à sa curiosité pour tout m’a toujours bluffé. Elle est vraiment impressionnante quand on s’intéresse un peu à tout ce qu’elle sait. Elle a une opinion sur tout, tant elle sait de quoi elle parle. Impressionnante, je vous dis ! »

Charlotte Nielsen (cousine) : « En toute honnêteté, j’ai toujours eu du mal à comprendre Solveig. On a tout essayé pour l’effaroucher, lui faire prendre part dans certaines de nos aventures, mais dès qu’elle sent le danger, l’interdiction ou qu’elle calcule, de manière trop poussée à mon goût, que quelque chose pourrait éventuellement ne pas se passer comme prévu, il n’y a plus personne. Elle est chou, elle est adorable, mais elle est trop sage, elle préfère le confort de sa maison plutôt que l’aventure de l’éxtérieur. »

Hanne Nielsen (cousine) : « Solveig, c’est bien la cousine qui me fascine. Elle a un tempérament de feu bien à elle, des opinions qu’elle défend comme une souris défendrait son morceau de fromage, et un savoir comme je l’ai rarement. Elle est promise à une grande carrière dans l’enseignement. Aussi loin que je puisse me rappeler, c’est de ce métier qu’elle parlait, c’est de Poudlard et des élèves à qui elle transmettrait son savoir qu’elle discutait. Mais son caractère fort lui a posé quelques problèmes, et bien qu’elle déteste l’admettre, il lui a aussi valu quelques heures de retenue, et des travaux supplémentaires. Si vous voulez mon avis, ne vous fiez pas entièrement à ses résultats scolaires, Solveig, c’est bien plus qu’une élève modèle. Et si vous ne me croyez pas, allez donc vérifier par vous-même… »

Levi, c’est un koala, ça a toujours été un koala. Il est apparu dans mon lit, lors des vacances de Noël en 1978. Je me souviens m’être réveillée dans ma chambre, à la maison, et je me souviens m’être blottie contre une boule de poil que je pensais être mon petit ours en peluche, qui fait plus ou moins la même taille que lui. Sauf que mon ours en peluche s’est mis à ronchonner et à essayer de se sortir de mon étreinte. A moitié endormie, je me souviens n’avoir réagi qu’en le poussant de mon lit, sans vraiment réaliser ce qu’il s’était passé. « Hey ! Mais ça va pas à la tête ? », s’est écrié une petite voix, comme réveillée en sursaut. Mes yeux se sont alors écarquillés quand ils se sont posés sur ce petit animal gris et blanc à l’allure quelque peu étrange. « Mais qu’est-ce que c’est que ça ?! Allez pfiou ! Du vent, sale bête, dégage de ma chambre ! » Pas plus alarmée que ça, j’étais déjà assise sur le bord de mon lit à faire de grands mouvements avec mes bras pour faire sortir la créature. Pourtant visiblement interloqué par ma réaction, la petite bête n’a fait que s’accrocher à ma jambe pour s’y blottir et probablement se rendormir. D’un coup sec du pied, je l’éjectai à nouveau et m’égosillai : « Papaaaaa ! Y a une bestiole dans ma chaaaambre ! » Arrivé à toute allure, il prit l’animal dans ses bras pour le mettre à la porte. Mais une sensation de mal-être m’a atteinte toute l’heure qui suivait. Je ne pouvais pas me résoudre à me rendormir, et c’est en lisant l’édition de la Gazette du Sorcier que je compris qui était donc cet intrus, qui n’en était en fait pas un. J’ouvris la porte d’entrée, et il se tenait toujours là, où mon père l’avait laissé.

Aujourd’hui, Levi est comme un autre jumeau. Il fait partie de moi, et ne m’a jamais quitté. Lorsque les choses se gâtent et qu’il sent le besoin de me protéger ou un danger approchant, il semble se métamorphoser en un sublime border collie. Il est entêté comme personne à ma connaissance, et a un savoir qui m’énerve relativement souvent. Il a bien plus d’instinct que moi, et m’aide à prendre beaucoup de décisions. Mais il est doux, attentif et affectueux. Nous ne nous sommes jamais quitté depuis ce matin de décembre 1978, et je crois que je ne pourrais plus vivre sans lui à mes côtés.