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Retrouvailles nocturnes - [Quinn&Amala]
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Message Retrouvailles nocturnes - [Quinn&Amala]
par Invité, Mer 7 Fév - 18:17 (#)
21h30  - L’immense voute céleste s’offre à elle, dans son plus infime apparat, aucun nuage ne cache l’immense tableau se trouvant au dessus de sa tête. Elles s’instillent ses perles de lumières si lointaines et si proches à la fois, petite, elle rêvait d’y être, dans les étoiles. Elle avait l’impression que la vie dans les étoiles étaient bien plus simples et divertissantes qu’ici sur terre, où se disputent des richesses qui n’appartiennent à personne d’autre qu’à la nature elle-même. Les étoiles, elles au moins, ne se disputent pas pour rien, ne s’embêtent pas avec toutes ces futilités. Elles se contentent du peu qu’elles ont et sont heureuses ainsi.

Elle est allongée sur l’herbe, prêt du terrain de Quidditch, l’entrainement est terminé depuis presque une heure, elle a ratée le repas du soir, mais elle s’en contre fou à vrai dire. Elle ne voulait pas rater ce moment qu’elle chérissait tant. Ses cheveux sont détachés, ils sont emmêlés, entremêlés, créant un vaste champ de bataille au dessus de son crâne. Mais la jeune femme n’y prête pas attention, trop ébahie par l’objet de son désir. Elle y pense souvent. A son pays natal, sa douceur de vivre, ses champs, ses forêts, ses habitants…ses amis. Que la nature était belle, là-bas. Elle y régnait en maître, bien plus que les hommes. Bien plus que n’importe quoi, elle s’y sentait libre, maître de ses gestes.

Cela faisait quatre ans à présent qu’elle avait fuit son pays, pour des raisons dont elle ignorait complètement, puisque ses parents n’avaient jamais voulu lui en dire plus. Elle avait essayait de prendre des informations auprès de ses aînées, mais ils n’en furent rien. Elle avait finie - pourtant ce n’est pas son genre - par abandonnée l’idée de connaître la raison de son exile. De toute façon elle avait toujours voulue découvrir le monde, d'autres cultures, rencontrer d'autres sorciers. Alors cette promesse de voyage était assez excitante. Mais après quatre ans loin de sa patrie, elle ressentait un point dévorante de partir à l'aventure.

Sa vision devient difficile à mesure que l'obscurité s'empare de Poudlard, les oiseaux se sont endormis, les élèves sont tous affalés à table, seule, Amala, est dehors l'incorrigible solitaire reste à l'écart, dans sa coquille d'argent construire depuis son arrivée en Grande-Bretagne. Aucun bruit n'émane de cette nature devenant menaçante, la brise hivernale se lève, sans prévenir, caresse la crinière de la Poufsouffle, relève sa cape de sorcier. C'est le signe qu'il se faisait vraiment tard et qu'elle devait se mettre à l'abri du froid venant de la forêt interdite qui lui fait face. Elle s'extirpe des hautes herbes, tente d'aplatir sa crinière indisciplinée, passe un léger coup de main sur sa tenue et descend lentement la bute de terre où elle était allongée quelques secondes auparavant.
Elle prend son temps, profite du dernier instant de solitude, pour se replonger dans un bain d'effervescence de jeunes pré-tubaires mal dans leur peau, braillards et empotés. Le souffle du vent se fait présent, prend possession des lieux. La sorcière pénètre dans le Hall d'entrée, aussi silencieuse qu'on puisse l'être.
« Où étiez-vous Miss Mishra ? » Cette voix est tout aussi menaçante que le vent qui souffle dehors. L’élève fait volt-face, manquant d’assommait son interlocuteur d’un coup de mèche rebelle.
Cette voix peu accueillante n’est autre que l’intendant en second, il arbore une mine contrariée, les bras croisés, le pied tapotant nerveusement.
« Monsieur l’intendant. » Il ne répond rien, Amala est bien connu des surveillants, elle fait souvent des sorties nocturnes, au début elle avait prétextée des moments de somnambulisme, version mise à l’eau par son père qui en fut informait quelques jours plus tard. « Je sors de mon entraînement, vous pouvez vérifier sur le planning du stade. Nous y étions jusqu’à 21h. » Elle l'observe, il l'observe également. « Mmh…mmh… » fit-il de la gorge, arborant la même expression. « Je vérifierais ceci Miss, soyez-en certaine. »
Il n'attend pas la réponse de l'accusé et s'éloigne d'une démarche rapide et plutôt maladroite. Amala le détail du regard, un faible sourire amusait inscrit sur ses lèvres rosées.

Sa démarche est un peu plus gracieuse que celle de l'intendant, elle semble ne plus toucher le sol parfois, ses cheveux bougent avec ses épaules, son regard n'est pas curieux, elle ne regarde pas les autres élèves qu'elle aperçoit sur son chemin. Mais eux par contre, la regarde, se retournent sur son passage. Chose dont avait horreur Amala. Cette impression d'être un animal de foire. Un objet de convoitise. Mais elle ne pouvait rien y faire et pourtant elle avait tentait pas mal de stratagèmes, qui tombèrent très vite à l'eau, car quoiqu'elle face, elle resterait toujours une vélane, malgré ses nombreux efforts.
Soupire d'agacement s'échappe de sa bouche, son regard est presque menaçant, sa démarche s'accélère, elle ne veux voir personne. Etre au calme, seule, comme toujours.

Elle arrive devant une pile de grands tonneaux entassés dans un renfoncement de pierre plongé dans l'ombre. Tape vigoureusement sur l'un deux, d'un son sourd, celui-ci, s'ouvre laissant place à un petit escalier en contrebas. Une chaleur réconfortante s'échappe du bout de l'escalier. Un sentiment de sécurité s'empare de son corps, meurtri par le froid.

La salle commune est quasi-déserte beaucoup d'élèves sont déjà endormis, d'autres travaillent peut-être encore dans leur lit. La cheminée crépite, les multitudes plantes présentent dans la pièces sont endormies, elles sont silencieuses. Un silence, presque jouissif. Elle sort de sa poche un biscuit sucré et prend place dans un confortable fauteuil jaune et noir. Les flammes étincelantes de la cheminée, réchauffe le coeur de l'indienne.
Et puis dans un élan presque brutal, elle se relève, le biscuit à la main, son regard se tourne vers le seul recoin un peu sombre de la pièce. Son regard est empreint de méfiance, d'inquiétude. Aucun étranger n'a vu la salle commune ou les dortoirs de Poufsouffle depuis plus de mille ans Ce n'est que mon imagination.Oui, c'est ça, mon imagination...songeait la jeune sorcière. Mais c'était juste avant qu'une flamboyante chevelure sortit justement de son coin reclus.
Demetria Argyris
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Message Re: Retrouvailles nocturnes - [Quinn&Amala]
par Demetria Argyris, Jeu 15 Fév - 19:47 (#)
Retrouvailles nocturnes
Quinn & Amala
But if my life is for rent and I don't learn to buy. Well I deserve nothing more than I get 'cause nothing I have is truly mine.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Avec ces longs mois de cavale, j'avais presque oublié ce que c'était d'aller à l'école, de suivre des cours et de se livrer à des activités extrascolaires C'était une vie extrêmement banale à laquelle je ne parvenais pas à me réhabituer. Certes, cela ne faisait que deux semaines à tout casser que les cours avaient repris mais il y avait définitivement un truc qui cloche. Je commençais même à regretter d'être revenue à Poudlard. Quelle connerie ! Comme si je pouvais reprendre le cours de ma vie comme si de rien n'était. Comme si c'était aisé d'effacer presque deux ans de ma vie d'un claquement de doigts. C'était bien mignon d'avoir prévu des dortoirs spécifiques pour les anciens résistants, mais je n'étais pas sûre que ça résolve mes problèmes sur le long terme, voire le très long terme. Je ne me sentais pas à l'aise avec tout ça, je me sentais étrangère à ma propre vie. J'assistais de près ou de loin à tous ces événements sans pour autant y prendre part et c'était une sensation extrêmement perturbante. Depuis la bataille je ne faisais que me dissocier, compartimenter chaque parcelle de mon esprit, ce qui faisait que j'étais en permanence à côté de mes pompes. Puis, il y avait cette fatigue qui me grignotait, lentement mais sûrement , et qui rendait mon quotidien très pénible. Une fois encore, j'avais sauté le repas. Comment aurais-je pu avaler quoi que ce soit, puisque la seule idée de manger quelque chose me rendait littéralement malade ? Les odeurs de nourriture me tournaient sur le cœur, et il n'était pas rare que je me lève en plein cours pour courir jusqu'aux toilettes et rendre mes tripes. Parfois je me forçais quand même à grignoter quelque chose, ne serait-ce que pour tenir debout toute la journée. Il n'empêche que j'étais malade comme un chien et cela ne semblait pas vouloir s'améliorer. Il est vrai que je pourrais aller à l'infirmerie pour me faire examiner mais je n'avais pas le courage d'y aller. Alors je serrais les dents et j'attendais que ça passe et le tout sans me plaindre.  

Ce soir là, je n'avais pas eu suffisamment d'énergie pour me traîner jusqu'à la bibliothèque, aussi avais-je décidé de m'installer dans la salle commune pour faire mes devoirs. J'occupais une table entière à moi toute seule car il fallait l'avouer, je ne m'étais absolument pas gênée pour m'étaler. Plusieurs manuels de cours étaient ouverts devant moi, et ils étaient à moitié dissimulés sous des dizaines de parchemins qui étaient pêle-mêle des notes de cours, des brouillons et des parchemins vierges. Mes doigts étaient maculés d'encre car j'avais ouvert mon encrier comme une brute épaisse, et d'ailleurs le bouchon était planqué je ne sais où sous tout ce bordel. On ne dirait pas, à la vue de ce fatras, mais c'était un bazar parfaitement organisé. Il suffirait que quelqu'un bouge quelque chose sans m'en avertir pour que je sois perdue, privée de mes repères. Le dictionnaire de runes ouvert sur les genoux, j'étais absorbée par la traduction d'un texte particulièrement ardu. Le contenu du texte en lui-même ne me passionnait pas particulièrement mais je m'appliquais quand même sur mon devoir, parce que je voulais rendre quelque chose d'impeccable. Ce n'était pas parce que ce n'était qu'un cours optionnel que j’étais autorisée à négliger mes travaux. Il n’était pas loin de vingt-et-une heure lorsque je mis un point final à mon devoir, et je n'étais pas peu fière ! En réalité, j'étais tellement absorbée par mon travail que je n'avais pas vu l'heure passer, et que le couvre-feu n'allait pas tarder à tomber. Si je voulais retourner au dortoir des résistants, c'était maintenant ou jamais, et en ce qui me concernait, en cet instant précis, c'était plutôt jamais que maintenant. Il est vrai que j'avais choisi de rester avec Charlie et Emeraude, parce qu'elles étaient celles avec lesquelles j’avais le plus d'affinités, mais la perspective de me retrouver en présence de Slaine me mettait quelque peu mal à l'aise. À dire vrai je  n'étais pas vraiment restée seule avec elle depuis le bal de rentrée, et au vu de ma situation merdique avec Fergus, il y avait fort à parier que je sois devenue persona non grata. Qui plus est, en parlant de Fergus, je n'étais pas certaine qu'il loge à Gryffondor et à l'évidence je n'avais aucune envie de le croiser dans les lieux communs.  

J'avais initialement envisagé d’attendre qu'Alexandre revienne pour aller me coucher mais cela faisait un bon bout de temps que je n'avais pas eu de ses nouvelles. Je l'avais aperçu un peu plus tôt dans la journée mais il était rapidement retourné à ses occupations. Par exemple je savais qu'il était censé avoir un entraînement de Quidditch ce soir – il était tellement heureux de pouvoir reprendre le sport, soit dit en passant – et après il avait certainement une ronde à faire en tant que préfet en chef. En toute logique je ne devais pas m'attendre à ce qu'il rentre tôt ce soir et j'avais donc prévu mes propres activités en conséquence. Certes, je ne faisais rien de palpitant à part mes devoirs mais j'avais pris trop de retard alors même que l'école n'avait pas repris depuis très longtemps. Le fait est que je n'avais pas toujours l'énergie et la concentration nécessaire à la réalisation d'un devoir entier et je ne travaillais que quand j'en étais capable. Etant bipolaire c'était un des aspects de mon quotidien que je devais apprendre à gérer : accomplir un maximum de tâches lorsque j'avais des pics d'énergie et me reposer le reste du temps. En l'occurrence, ce soir, je pensais avoir suffisamment de motivation pour traiter trois longs devoirs de suite, mais plus les heures avançaient et plus je doutais d'être capable de tenir mes objectifs. Les devoirs que j'avais programmés dans mon planning fait main étaient beaucoup plus denses que celui que je venais d'achever. Peut-être qu'une pause me ferait le plus grand bien et me permettrait de repartir de plus belle. C'était tout du moins ce que j'avais prévu au départ, mais il y avait toujours un élément pour venir perturber nos plans.  

L'élément en question était Amala, une camarade de maison que j'avais perdu de vue depuis mon enlèvement et séquestration au complexe. Je m'aperçus avec une certaine gêne que j'avais presque oublié son existence. Elle avait été une bonne amie pourtant, avant. Toutes les deux étrangères, nous étions arrivées à Poudlard il y a quatre ans. Et sans trop savoir comment me l'expliquer, j'avais le sentiment qu'on avait bien plus en commun que notre maison. Cependant, nos relations s'étaient détériorées, et c'était en partie de ma faute. Pendant des mois je n'avais vécu que pour la résistance et je n'avais pas vraiment pensé à donner des nouvelles à mes camarades restés coincés à Poudlard. Je me dis alors que c'était sans doute le moment de faire amende honorable, puisque j'en avais l'occasion, ce serait bête de la laisser passer…Fière de cette résolution, je me levai de ma place et je m'avançai doucement vers l'indienne, pour ne pas la surprendre.  

« Hey, salut Amala ! » Je me raclai la gorge discrètement, non sans rougir lorsque je me rendis compte de la stupidité de mes propos  - bordel, comment était-on supposés rattraper le temps perdu ? Je me repris, puis j'ajoutai, encore plus rouge. « Ça fait longtemps qu'on n'a pas parlé toutes les deux, alors je me suis dit que ce serait sympa de se poser dans le canapé pour discuter, comme avant. »  

Ma nervosité monta d'un cran. Je n'étais vraiment pas douée pour tisser des liens avec autrui, et je me sentais vraiment gourde en cet instant, mais c'est l'intention qui compte pas vrai ?

« Tu étais à l'entraînement ? » m'enquis-je, pour reprendre consistance. « Alexandre m'a dit qu’il avait réservé le terrain pour ce soir. Je suis désolée de ne pas être venue vous voir jouer, il fait trop froid dehors et j'avais des devoirs à avancer…D'ailleurs j'ai pu finir ma traduction de runes, c'est le premier gros devoir que j'ai fait depuis perpette. »  

Je me mordillai la lèvre inférieure, gênée. C'était définitivement débile, comme début de conversation, mais j'étais incapable de faire mieux pour l'instant. Intérieurement, je croisais les doigts pour qu'elle se montre réceptive à ma tentative de nouer une conversation. Il fallait me comprendre, je n'avais plus l'habitude d'avoir des conversations normales depuis un bon bout de temps, et parler de la pluie et du beau temps n'a jamais été mon truc.     
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Message Re: Retrouvailles nocturnes - [Quinn&Amala]
par Invité, Lun 26 Fév - 18:42 (#)
Amala est de nature assez patiente et surtout complaisante, mais si il y avait bien une chose qui lui faisait défaut c'est qu'elle était particulièrement rancunière quand quelqu'un l'a trahissait ou l'a blessé.- même involontairement - Et malheureusement pour Quinn, elle faisait partie de la seconde catégorie. Son amie l'avait quitté subitement sans prévenir. Sans la moindre explication, même pas une lettre. Elle avait voulu reprendre contact avec elle il y a quelques temps, mais elle n'avait jamais reçue de réponse de la rousse. Et même depuis son retour à Poudlard, elle évitait un maximum d'être en présence de son ancienne camarade de chambre. De toute façon, elles n'avaient rien à se dire. Amala n'avait pas envie d'avoir d'explication, elle partait du principe que cette amitié ne tenait pas vraiment aux yeux de Quinn, sinon elle aurait prise la peine de lui donner des nouvelles, de rassurer les personnes auxquelles elle tenait à l'école. Mais rien, pas un signe de vie.

Elle avait très mal vécu cette séparation brutale, parce que Quinn restait la première amie qu'elle s'était ici, depuis son arrivée en Europe. Elle avait eu du mal à s'accoutumait aux coutumes d'ici, et puis elle ne pouvait plus pratiquer sa religion comme avant. Et c'était extrêmement frustrant et énervant pour la jeune sorcière. Alors Quinn l'avait prise sous son aile, par pur dose d'altruisme de gentillesse. Durant sa première année à Poudlard, Quinn s'avérait être son seul repère au sein de l'établissement. « Hey, salut Amala ! » cette voix semble venir d'un autre monde, d'un passé lointain, sombre et douloureux. La rousse se racle la gorge, sort de son coin sombre, s'installe à côté d'elle. Son regard se pose sur elle, gênait, elle ne semble pas vraiment savoir quoi dire, les mots se mélangeant, se bousculent, elle bafouille. Comme une enfant s'adressant au grand méchant loup. «  Ça fait longtemps qu'on n'a pas parlé toutes les deux, alors je me suis dit que ce serait sympa de se poser dans le canapé pour discuter, comme avant. » Amala, elle, reste là. Silencieuse, prise de cour par cette apparition presque chimérique. Sa poitrine est douloureuse, sa respiration est irrégulière, presque sous le choque, la jeune femme referme brutalement son grimoire, donc un bruit sourd s'y échappe.

« Quinn. » Ton glacial, sa gentillesse habituelle semble être enterrée bien profondément. « Je suis rassurée de savoir que tu n'es pas morte. » Elle lance cette pique dans l'espoir de faire réagir la rousse. Elle veut lui faire sentir qu'elle est blessée, que durant un très long moment, elle était terrifié, dans le doute, elle ne savait pas si elle allait bien, si elle était en sécurité. Sa rancoeur se fait de plus en plus présente, dévorante. « Tu penses pouvoir revenir vers moi comme une fleur ? Dans l'espoir que je t'adresse la parole, comme-ci tu n'avais jamais disparu brutalement et sans me donner de nouvelles ? J'espère que tu plaisantes Quinn. »

Son ton est presque menaçant. Son côté vélane avait cette fâcheuse manie de resurgir dans les moments critiques et notamment quand sa patience atteignait sa limite.« Oui, j'étais à l'entraînement. » Sa main se serre, ses ongles pénétrant sa fragile peau bronzée. » Puis, elle croise son regard, sincère, remplis de remords. Sa frustration semble s'envolait subitement. Amala quitte le canapé, s'approchant de la vitre donnant vers l'extérieur, serre son livre entre ses mains. « Je suis désolée..je n'aurais jamais dû dire ça.. » Sa voix est douce, son intonation basse, semblable à un murmure. « Je..je suis contente que..tu sois là.. » Son regard se perd dans l'horizon plongé dans l'obscurité, le vent se déchaine, il est terriblement violent, maltraite l'arbre près du lac. « Que tu ailles bien.. ».

Elle se fait violence, enfin. Elle se retourne vers son interlocutrice, le regard toujours perdu. Sa grimace se tend en faible sourire sincère, oui sincère car malgré la rancune présente envers son ancienne camarade, elle ne pouvait faire abstraction plus longtemps de l’affection qu’elle éprouvait pour Quinn. « Et si tu as besoin d’aide en Runes...»
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