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Un seul être vous manque et tout est surpeuplé de cons.
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Reine C. Delacroix
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Reine C. Delacroix
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Message Un seul être vous manque et tout est surpeuplé de cons.
par Reine C. Delacroix, Lun 2 Avr - 22:27 (#)
Elle regardait par la fenêtre l'arc en ciel qui s'était dessiné au loin. Elle avait toujours aimé les arc en ciel, et elle trouvait fascinant le phénomène. C'est une des premières choses qu'elle avait appris à reproduire avec la magie. Dans le sud de la France, les averses entre deux éclaircis étaient rares, rendant le phénomène presque inexistant. Et ça lui manquait. Parce que voir un arc en ciel c'était revivre des souvenirs partager avec sa mère, quand ils apparaissaient au dessus des toits de Paris. Ou à l'horizon quand ils étaient en week-end dans la grande maison de Normandie. Et que parfois même son père était avec eux. Les arc en ciel lui rappelait ces moments si rares où ils étaient une vraie famille. Mais maintenant elle était seule, et à travers les carreaux couverts de gouttes maintenant immobiles, attendant que les rayons encore faible du soleil réussisse à les sécher, elle sentait une boule se former dans sa gorge. Sa mère lui manquait, sa famille était une utopie. Elle était plus seule que jamais. Elle laissa échapper un long soupir, mélancolique mais résigné, et se détacha de cette contemplation à la fois réconfortante et frustrante.

Elle retourna s'asseoir à son bureau pour se replonger dans ses livres de comptes. Elle détestait ça, mais elle avait donné quelques semaines de congé à Audric, elle le lui devait bien, et elle devait maintenant s'occuper elle-même de ces tâches qu'elle lui déléguait avec plaisir. A la vue des chiffres alignés sur le papier elle pensa à Trajan, son ami le plus cher, seul être capable de la comprendre. Il lui manquait un peu, ses activités récentes l'avaient forcé à s'éloigner d'elle, et elle aurait aimé le voir et discuter, de tout, surtout de rien. Son fiancé. Malgré la nostalgie pesante qui s'était emparée d'elle, un sourire se dessina sur ses lèvres à la pensée de cette énième supercherie qu'ils avaient monté. La plus folle à leur actif, la plus drôle, la plus excitante. Ce rôle leur allait si bien. Elle abandonna ces pensées légères et distrayantes pour replonger son cerveau dans les lignes inscrites devant elle et... elle laissa sa tête retomber contre le papier épais. Elle n'y arrivait vraiment pas. Elle détestait ça, et elle n'avait pas envie. La vie était bien trop cruelle.

Elle ouvrit les yeux et s'amusa de voir les chiffres d'aussi près. Elle s'amusa ensuite à marquer la page de son rouge à lèvre. Elle pourrait de toutes manière le nettoyer. Tout était bon pour repousser l'instant où elle devrait s'y mettre sérieusement. Elle décida donc de se faire un thé. Elle quitta donc son bureau, et ses tableau de chiffres pour aller faire chauffer de l'eau à l'étage. Elle emprunta l'escalier de service pour aller plus vite et une fois entrée dans la pièce de marbre blanc, elle remplit la bouilloire d'eau, qu'elle posa sur la gazinière. C'était une cuisine façon moldu. Reine avait été élevée dans une maison dépourvue de magie, et elle avait encore quelques réflexes de son enfance où une baguette ne servait pas à ça. Elle n'arrivait pas à les perdre. L'arrivée d'Audric n'avait rien arrangé. Cracmol, cette cuisine rénovée avec goût et disposant de tous les appareils ménagers les plus moderne était un vrai bonheur pour lui. Elle venait de poser la boule à thé dans la théière quand elle entendit un craquement dans le hall d'entrée. Elle n'attendait personne et le cabaret était fermé pour la soirée, la cheminée ne devait donc laisser entrer personne, sinon peut-être ses employés et ses amis. Intriguée elle se précipita vers la pièce pour tomber sur celui qui avait occupé ses pensées quelques instants plus tôt. Un vrai sourire sincère barra son visage tandis qu'elle venait le serrer dans ses bras.

Mon fiancé ! Tu m'as manqué. Je ne suis plus habituée à te voir si peu.

Un peu plus loin le sifflement de la bouilloire retentit.
Trajan V. Delacroix
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Trajan V. Delacroix
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Message Re: Un seul être vous manque et tout est surpeuplé de cons.
par Trajan V. Delacroix, Lun 23 Avr - 0:07 (#)
Lorsqu’il fermait les yeux, c’était des chiffres qu’il voyait. Il sentait le poids de l’or entre ses doigts lorsqu’il fermait ses poings, et il n’en pouvait plus. Il était exténué, le prince français, et le repos n’en n’était pas un, car ses obligations le suivaient même jusqu’à tard la nuit. Le triumvirat était un simulacre de gouvernement, et il en riait, entre deux parchemins couverts de son écriture négligée. Son marché s’ouvrait, et maintenant que l’Angleterre avait de nouveau relâché ses frontières, Trajan respirait de l’argent étranger, toujours aussi sale, mais celui lui allait parfaitement. Il y plongeait ses mains jusqu’au coude, et l’or glissait sur sa peau comme s’il était né pour cela, et cela le faisait rire encore plus.
Mais la fatigue lui courbait le dos, et ses nuits avaient été trop courtes récemment pour trouver un instant en dehors de son travail. Il respirait désormais uniquement les effluves nauséabondes de l’encre noire, et il était certain que son oeil droit bougeait, échappant à sa volonté. Il plongea sa tête entre ses mains, se massant le visage. Lorsque le rire d’Eris retentit dans son crâne, il se saisit de son verre de whisky - encore vide, mais même l’alcool ne pouvait empêcher les chiffres d’infiltrer toutes ses pensées - pour l’envoyer sur la harpie dont le cri résonna entre les murs de son bureau. Son propre rire ricocha en réponse, morbide et cruel comme chaque interaction entre les deux parties d’une même âme. Vexée, le patronus prit sa forme de jaguar pour tirer sur le lien entre les deux êtres. Trop fatigué pour répondre correctement à la provocation, Trajan se leva, laissant les débris de son verre par terre. Il voulait sortir sa tête de son travail, mais il était dans un état déplorable, ses mèches blondes dans un profond désordre, alors que ses yeux bleus, si clairs, si beaux, étaient rehaussés par des cernes sombres. Il n’y avait qu’une seule personne qu’il souhaitait voir dans cet état, la seule personne en laquelle il avait complètement confiance. Eris, malgré tout ce qui les séparait, se rapprocha de lui, ayant compris vers qui il allait se diriger. Une fois sortis du bureau, Trajan ferma la pièce par de puissants enchantements et se rendit vers la cheminée éteinte dans un des salons que possédait le manoir Delacroix.
Quelques secondes après son arrivée dans le hall d’entrée du Mademoiselle, Reine arriva, la surprise éclairant son visage à la visite inattendue du français. Et dès le premier mot qu’elle prononça, le visage de Trajan se détendit. Il la serra contre lui, le simple contact réconfortant dans l’état de fatigue dans lequel il se trouvait. Il lui rendit son sourire sincère. « Tu m’as manqué aussi… » Le son de l’eau désormais chaude l’interrompit, et ses yeux prirent une teinte plus amusée, alors qu’il leva les yeux vers l’étage où il savait se trouvait une cuisine. « Parfait, pile au bon moment. J’ai bien peur que tu doives t’occuper de ton fiancé qui est si fatigué. » Avec un élan d’activité, il prit la main de Reine dans la sienne, leurs bagues de fiançailles se touchant avec un tintement sonore, et il la tira vers l’étage, ayant particulièrement hâte de pouvoir se noyer dans une bonne tasse de thé. Il regarda Reine un petit moment avant de la questionner. « Alors, que fait ma charmante fiancée ces derniers temps? » Il leva leurs mains liées à ses lèvres, ajoutant un clin d’oeil. La supercherie qu’ils jouaient était si amusante, qu’ils en venaient presque à la jouer alors qu’ils n’étaient que tous les deux, même si leurs yeux étaient allumés d’une lueur plus qu’amusée dès que le terme fiancé passait les lèvres de l’un. Trajan s’était même retrouvé plusieurs fois à jouer avec sa bague qu’il portait sur le même doigt que sa chevalière royale, sur l’annulaire gauche. Il s’y était si habitué, qu’il ne souvenir à quoi sa main ressemblait sans ce deuxième anneau pesant sur sa main.
Reine C. Delacroix
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Reine C. Delacroix
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Message Re: Un seul être vous manque et tout est surpeuplé de cons.
par Reine C. Delacroix, Mer 4 Juil - 16:43 (#)
Il avait une mine affreuse. Elle ne pourrait pas lui mentir et lui faire croire qu’il était rayonnant, son visage était décomposé, ses yeux cernés d’un noir bien moins charmant que celui qu’elle dessinait sur les siens. Mais elle ne pouvait s’empêcher de le trouver beau, dans cet instant de fragilité. Elle savait aussi que c’était quand il était fatigué qu’il était le plus instable. Elle savait que dans ces moments là elle était l’une des seuls à pouvoir l’apaiser. Et cette marque de confiance, ce signe du lien particulier qui existait entre eux l’enchantait particulièrement, sans trop qu’elle sache pourquoi. Elle ne s’était pas rendue compte qu’elle attachait autant d’importance à l’idée d’être spéciale à ses yeux.

Vraiment rien d’intéressant. Audric est en congés, je dois m’occuper de la compta du cabaret. Et tu sais comme j’aime ça.

Elle lui sourit et sa main dans la sienne elle le tira vers la cuisine ou la bouilloire de cessait de hurler. Elle le lâcha et l’invita a s’installer dans l’un des fauteuils autour de la table de bois. Le frigidaire ronronnait doucement en fond maintenant que le sifflement s’était interrompu. Elle lui tournait le dos pour verser l’eau dans la théière et elle regardait les volutes de l’infusion brune teinter le liquide jusque là incolore. Il y avait quelque chose d’un peu incongru à voir cette créature plantureuse juchée sur ses hauts talons, minutieusement apprêtée comme pour évoluer en société et briller, flamboyer aux yeux du monde, s’occuper d’une tâche aussi banale que de faire du thé. Dans une cuisine où elle ne semblait pas avoir sa place. Et portant ses gestes étaient sûrs, sans aucune hésitation tandis qu’elle ouvrait les placards pour attraper deux tasses ou qu’elle disposait des biscuits secs dans une assiette. Elle n’était pas perdue dans cette cuisine ordonnée.

Tu m’excuseras je n’ai pas les talents pâtissiers d’Audric. Mais je fais quand même venir les biscuits de France !

Elle lui sourit tandis que la théière, les tasses vides et le petit plat voletaient jusqu’à la table guidés par la pointe de sa baguette. Elle le servit, à la main, et avança vers lui le sucre et le lait alors qu’elle enfermait sa tasse chaude dans le creux de ses mains.

Tu as une mine affreuse. Depuis combien de temps n’as tu pas dormi ? Ou mieux depuis combien de temps n’as tu pas vu la lumière du jour ?

Un sourire mi espiègle mi inquiet barrait son visage ou toute la douceur de son affection était lisible. Elle se pencha en avant et posa sa main contre sa joue.

Si tu continue comme ça, même les meilleures crèmes du monde ne pourront rien pour toi. Je serais obligé de te peindre un visage convenable à chaque apparition publique.

Son rire franc emplit la pièce, témoins de son confort et de sa sérénités. Il n’y avait qu’avec lui qu’elle arrivait à se détendre, même un peu. Et comme pour illustrer cet état enfin atteint, ses yeux retrouvèrent leur vert d’origine, tandis que ses cheveux quittaient le noir qui les habillaient pour retrouver cette blondeur presque blanche qu’Oscar partageait avec son père.
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