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the Gods we once killed (alekssev)
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Trajan V. Delacroix
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Trajan V. Delacroix
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Message the Gods we once killed (alekssev)
par Trajan V. Delacroix, Dim 22 Avr - 23:35 (#)
Il fait tourner sa chevalière entre ses doigts, comme un magicien que ces moldus raffolent. L’ironie est tordante pour le français, car il est bien un magicien, si on entend par ce terme qu’il manie la magie avec laquelle il est né. Il est de ceux qui formulent des phrases latines - et que les anglais l’épouvantent avec leur prononciation vulgaire - qui mélangent des carcasses de serpents avec du venin d’araignée pour obtenir les potions qu’il désire.
Il est de cette race de sorciers, ceux relégués à l’état de mythe dans la plupart des civilisations, qui se cachent pour limiter leur propre potentiel.
Mais il est bien plus que cela, Trajan. Son anneau sigillaire porte la marque de la famille royale, celle qui règne depuis des années sur les sorciers de France et de Navarre, et sur son front se trouvent les cicatrices d’une couronne en or. Mais c’est un autre métal qu’il porte désormais, et son annulaire gauche n’est qu’un bijou comme un autre, un qu’il conserve par simple désir nostalgique. S’il en a encore l’éducation, cela fait longtemps qu’il n’est plus le digne descendant d’une longue lignée de sorcier. Après tout, il est le fils d’Ulysse Delacroix, l’homme qui aurait ôté la vie de sa chère femme, la Princesse Clarisse de France. Et comme son père, il n’a la noblesse qu’en titre, puisque c’est dans les bas-fonds de la capitale anglaise qu’il traine, Trajan. Il en a fait son domaine, il exerce sa domination sur l’argent, et tous les hommes puissants ont eu affaire à lui, lui doivent de l’argent ou sont sous son joug, sous l’étendue immense de son poing doré. Il aurait du avoir le titre de Prince, celui qui conseil son cousin le Roi, mais cela aurait été un univers alternatif, dans une vie autre, en France. En Angleterre, il est Trajan Delacroix, un de ses Ring de la mafia sorcière, et ses lèvres s’arquent sous le pouvoir qu’il possède, sans en dire un seul mot, sans un seul murmure.
Son nom se terre en même temps que lui, laissant à des êtres comme Otto Graymalkin à la vitrine qu’une société dont il s’occupe de faire fructifier. Il est peut-être trop doué de ses mains Trajan, quand elles se referment sur les pièces d’or qu’il échange de poignets en poignets pour obtenir ce qu’il veut. Mais il a été éduqué à donner tout ce qu’il a pour avoir tout ce qu’il désire, alors il pare son visage d’un sourire, et il négocie.
Pourtant, il ne s’est aucunement dérobé de sa générosité, et c’est les mains pleines qu’il transplane jusqu’à la demeure d’Alekseev Gaunt. Il monte les marches, un jaguar sur ses traces, et lorsqu’il sonne, il n’est guère surpris de voir la porte s’ouvrir rapidement sur un elfe de maison. Trajan ne lui adresse qu’un regard, son manteau envoyé vers l’elfe, et les grandes enjambées du prince l’amènent rapidement dans le bureau dans lequel il est sur de trouver le Gaunt. Des années d’amitiés permettent de connaître l’autre, et même si les deux hommes ont toujours caché des choses, il y a certaines choses qu’ils n’ont pas sécurisé loin de la vue de l’autre. Lorsque Trajan ouvre la porte, ses yeux se posent rapidement sur un visage aussi pâle que le sien, similaires dans leur blondeur et dans leurs yeux pâles qui se plissent peut-être trop souvent de malice. Le sourire du français s’étire, mauvais dans sa jubilation; comme s’il était amusé de la situation dans laquelle se trouvait son ami, cloitré à domicile chaque soir, comme le criminel qu’il était. Et si Trajan rit autant, c’est qu’ils sont deux criminels dans cette pièce, mais que l’un se cache dans les ruelles d’une ville qui le protège car il est ce qu’elle a de plus mauvais, tandis que l’autre orne sur son bras une marque qui le titre d’une magie noire qui fait fuir la population. « J’espère que ma filleule est là, elle me fera oublié la morosité qui habite tes murs, Gaunt, » dit-il d’une voix pernicieuse, alors qu’il prend place dans un des fauteuils. Son corps s’étale, trop long, trop nonchalant, pour une telle compagnie. Alekseev est un de ces sorciers brillants qui plonge ses mains dans l’esprit, qui trône sur tout ce que les gens ont de plus précieux - leurs souvenirs est son terrain de jeu - mais Trajan a appris que l’autre ne perdra pas son temps à fouiller son propre esprit. Pourtant, il s’accorde une ultime défense en forçant sa langue maternelle au devant de son crâne, la barrière de la langue le dernier rempart qu’il peut opposer à l’art de son ami. « Mais pour oublier l’atrocité de ton visage, je crains bien qu’il me faille quelque chose de plus fort, » rajoute t’il, ses yeux balayant la pièce pour tomber sur le mobilier où est rangé l’alcool. Une fois son observation terminée, il pose ses yeux sur Alekseev, ses doigts continuant de jouer négligemment avec sa chevalière, en un tic dont il ne peut se passer, qu’il réalise sans vraiment le savoir. Sa tête, elle, vient se nicher dans sa paume, ses yeux trop clairs laissant libre court à la patience qui l’habite.
Alekseev Gaunt
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Alekseev Gaunt
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Message Re: the Gods we once killed (alekssev)
par Alekseev Gaunt, Lun 21 Mai - 12:13 (#)
Le Prince est ici, chez lui. Et le vulgaire elfe qui s’occupe de cette baraque, ne prenait plus la peine d’annoncer les impurs qui franchissaient ses portes.  Cracmort préférait laisser son visage se déformer par l’horreur et le mépris de son cœur et fuyait vers Lyra Gaunt, la cousine et tante de notre cher sorcier cloîtré. Il pestait comme un dément, il insultait tout bas l’anglais avant de disparaître avec son par-dessus, résistant à l’irrésistible envie de le brûler avec son possesseur. Il n’y avait que son assujettissement pour le retenir d’agir selon son bon vouloir avec les honteuses fréquentations de son unique maître. Maîtresse, murmurait-il dans la pénombre, votre neveu ne guérira jamais de ses idées souillées. Il juge bien qu’il n’en a pas le droit, il juge tout haut alors que la vieille hystérique est certainement endormie, contrairement au maître des lieux, dépouillé de sa liberté quelques longs jours encore.

Trajan Delacroix n’est guère annoncé, pourtant son meilleur ami sent sa présence avant même qu’il n’en entende les pas. Il connaît ses couleurs sur le bout des doigts, il connaît ses aspirations les yeux fermées. Il ne s’étonne plus d’entendre les échos d’un vieux français qu’il ne comprend pas, pour préserver son intimité. Il ne s’étonne plus de voir son ombre glisser dans l’encadrement de la porte de son bureau, ici, au cabaret ou ailleurs. Il n’est point une pièce rapportée, un voleur d’outre-tombe, il est prince de toute une vie, pilier d’un équilibre qui peine trop souvent à demeurer.
Alekseev Gaunt relève son regard vers son meilleur ami, un vague rictus sur les lèvres. « J’espère que ma filleule est là, elle me fera oublier la morosité qui habite tes murs, Gaunt. » Il le détaille quelques instants. Ils sont trop peu à s’oser à franchir les portes de cette ancienne masure en totale rénovation avec les fruits d’or issues des machinations de son cher et tendre ami, ou des prêts impensables de sa chère et tendre Myfanwy. Il ne répond rien, si ce n’est pas un léger soupire, un léger sourire, un léger rictus. Il sait, il sait, il déteste être cloîtré. Ils sont loin les jours où il pouvait traverser le pays pour glisser ses doigts autour de ces fugitifs, de ces traîtres, de ces horreurs. Il est loin le temps de cette illustre et vénérable purification. Il est déjà nostalgique notre pauvre et si jeune enfant. Nostalgique et amer, nostalgique et mauvais.  
Mais il n’a pas besoin de souffler quoi que ce soit pour que la petite Gaunt, sorte de derrière le bureau en entendant la voix de son très cher parrain. « Tontooooon ! » Elle a abandonné depuis longtemps à tenté de prononcer son nom ou le mot parrain la petite gamine haute comme trois pommes. Elle ne se traîne plus au sol comme un serpent, elle cherche son équilibre dangereusement, tel un équilibriste sur ses propres jambes. Aucune mesure, ses pieds se mettent en mouvement pour s’élancer vers l’immense homme déjà assis à ses aises. Elle s’accroche à lui et réclame ses bras, réclame une tendresse qu’elle reçoit trop peu. Et surtout, elle est curieuse de la chevalière qui lévite entre les doigts de cet homme qu’elle adore. Elle pousse une légère exclamation avant d’essayer de l’attraper pour voir, si elle peut faire pareil.

« Mais pour oublier l’atrocité de ton visage, je crains bien qu’il me faille quelque chose de plus fort. » Il souffle si bas : « Tant d’amour en toi. » Un vent de plaisanterie, un vague sourire qui s’arrache de son visage trop neutre, ou dépité, mordu par l’horreur de la captivité. Le jaguar nébuleux est allongé sur l’un des tapis, observant de loin son comparse. Kaÿserr aussi semble avoir perdu de sa superbe, de son mordant, à mâcher cette défaite cuisante. Pourtant il a envie de sang, il a envie d’horreur, il a envie de déchirer ces vies malhonnêtes. « J’espère que tu m’apportes de bonnes nouvelles, Trajan. » Il se lève le Gaunt, pour attraper un autre verre et servir un whisky digne de ce nom à son ami. Il lui tend le verre avant de reprendre place, non sans considérer sa fille quelques secondes et éviter consciencieusement le contact de ton patronus. « Jouer les architectes et les décorateurs d’intérieur irriguent mon désespoir. » Ses grands airs de dramaturges ne sont guère présents, il ne plaisante pas. « Mais cela tombe bien que tu sois là, j’ai commencé à réfléchir à tes conseils. D’ouvrir quelque chose de rentable. » Parce qu’il n’était pas prêt de s’arrêter au Mademoiselle, lui qui a pu boucler cette affaire sous la supervision de son frère de cœur, avant de perdre sa place au Ministère, en attente de reclassement. En attente de pouvoir être libre de ses mouvements.
Trajan V. Delacroix
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Trajan V. Delacroix
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Message Re: the Gods we once killed (alekssev)
par Trajan V. Delacroix, Mer 5 Sep - 23:28 (#)
Il a la blondeur des Princes dans les contes, les yeux clairs qui fut un temps furent loués pour leurs couleurs. Ils correspondaient parfaitement à ces peintures qui jonchaient les couloirs du château royal, qui ornaient le visage de ces êtres au sang bleu, ces De France, ce même regard que porte maintenant son cousin, le roi. Il a ce visage trop symétrique, ces traits entre l’arrogance et le mépris, cette violence intrinsèque retroussant ses lèvres pleines sans jamais prendre le temps de se défaire du maquillage métaphorique qu’il applique chaque matin sur ses pommettes. Et Alekseev lui ressemble, lui a toujours ressemblé. Ils sont deux pièces qui n’ont jamais essayé de se chercher, mais qui pourtant se sont trouver, et entre les sourires complices qu’ils échangèrent rapidement se perdirent leurs confidences. Les années ont passé, et leurs aspirations ont évolué, Trajan oubliant sa cape princière pour se fondre dans les coffres d’une société secrète et pourtant redoutée. Alekseev a toute son admiration, car il fait tout pour redorer le blason détruit de sa lignée, alors que le français préfère sa vie de criminel, son statut officiel de rentier, de gamin trop perdu, trop riche. Il se plait à entendre les ragots des uns, les moqueries des autres, et son sang est trop bleu pour faire autrement que brûler plus vivement que les flammes de l’enfer. Les braises rouges ne sont pas les plus violentes, le sang rouge n’est rien d’autre qu’un simulacre d’incendie.
Alors Trajan a usé de son influence sur l’économie anglaise qui ne le connait pas mais qu’il maîtrise d’un sourire et d’une flexion de poignet. Il se prélasse sur un fauteuil qui porte son odeur, celle de l’or nouvellement frappé, mais dont le métal promet de rouiller devant son histoire. Il est l’opportuniste artisan, portant ce titre avec le décorum d’un prince trop déchu pour se soucier des autres. « Tontooooon ! » Il se penche pour recevoir l’enfant dans ses bras, et lorsqu’il l’enferme dans son étreinte, il n’y a rien de faux dans l’affection qu’il montre pour Electre Gaunt. Il revoit Emilien jeune, Clarisse bambin, lorsqu’ils n’étaient que des enfants à Nice, et il redoute ce jour où sa filleule grandira comme sa fratrie l’a fait, où elle se rendra compte que ce que son père construit pour elle n’est qu’un château de carte, qu’un souffle menace la construction. « Tiens ma grande, » murmure t’il dans un souffle en donnant une impulsion à sa chevalière pour qu’elle vole dans les mains d’Electre. Ses mots sont en français, dans ce jeu que sa filleule a commencé en lui parlant en sifflement, et s’il ne sera jamais capable de comprendre un traitre mot de ce qu’elle prononce, il inspire qu’il pourra lui apprendre sa langue maternelle. Il avait fut un temps espérer en faire de même avec un enfant qu’il aurait, mais la vision se disperse dans un avenir trop lointain pour être réaliste. Le sourire de Naheed s’éclipse sous le regard de Reine, et les promesses d’un enfant pourtant son nom disparaissent sans émotions. En un sens, voir sa chevalière passer autour du pouce de l’enfant le satisfait plus qu’il n’aurait cru.
« Tant d’amour en toi. » Avec un sourire mordant, Trajan dépose sur le front de sa filleule une bise, comme un message en direction de son meilleur ami. Qu’importe les effluves entre eux du moment que leur mission commune soit le bonheur de l’enfant qui fait présentement sa place sur les genoux du français. « J’espère que tu m’apportes de bonnes nouvelles, Trajan. » Il accepte avec un hochement de tête de remerciement le verre que lui tend Alekseev et boit une gorgée de l’alcool. « Je suis là, n’est-ce pas? » Son sourire est presque violent tellement il dénote avec le ton du Gaunt, et ils savent tous les deux que le prince ne perdra pas son temps à éprouver de la pitié pour la situation actuelle de l’anglais. La pitié ne fera rien avancé, ils en sont intimement persuadés. Alors Trajan vaque à ses diverses occupations, permet à Alekseev d’avoir des yeux à l’extérieur, et lui rapporte l’argent qu’il ne peut chasser comme il l’a fait avec les impurs sous le gouvernement Rosier. « Jouer les architectes et les décorateurs d’intérieur irriguent mon désespoir. » Trajan lève un sourcil et regarde autour de lui, l’air moqueur. Il referme son bras droit autour de sa filleule qui se penche sur son épaule pour observer le bâillement d’Eris, et le jaguar injure l’enfant dans son esprit, mais le français ne laisse rien paraître. « Mais cela tombe bien que tu sois là, j’ai commencé à réfléchir à tes conseils. D’ouvrir quelque chose de rentable. » Il lève des yeux interrogateurs vers l’autre homme. « Bien, » commence t’il, en prenant une gorgée de son whisky. L’alcool brule sa gorge, mais l’habitude est un baume qu’il applique chaque soir contre les parois fragiles de son corps. « Je ne suis pas ton conseiller financier, mais je t’aurais proposé de ne pas investir dans la décoration. Clairement pas ton point fort. » N’est-il pas chanceux, Alekseev Gaunt de posséder dans son annuaire le nom de celui qui gère l’argent de la mafia? N’est-il pas chanceux, Trajan Delacroix, de savoir assez des agissements de son meilleur ami pour préparer la communauté des bas-fonds aux divers changements politiques? « Mais tu m’en vois curieux. Je suis tout ouïe. » Il récupère sa chevalière et passe rapidement sa main dans les boucles de sa filleule, lançant un regard vers Alekseev afin qu’il décide sur Electre pouvait rester pour cette discussion ou pas.
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