Les procès du monde magique : un nettoyage au savon doux ?La longue série de procès qui ont animés les conversations de toute la société magique ont touché à leur fin. Si certains jugements ont étés plus médiatisés que d'autres (page 3 pour l'article le prince moldu devenu sorcier), certaines peines ont aussi étés plus satisfaisantes que d'autres (
page 7 pour la dernière interview exclusive d'Ophelia Selwyn). Si il y a une chose que personne ne peut nier, c'est la clémence des juges et la douceurs de leurs sanctions. La tension politique mise en place par l’instauration d'un gouvernement tripartie a manifestement contribué à cette légèreté de jugements, les intérêts des amis des uns et des autres étant en jeux, le triumvirat a semble-t-il passé son temps à marcher sur des œufs, minimisant la casse autant que possible.
Et cette absence de jugements appropriés a transformé en farce ce qui était attendu comme une grande purge. Après les révélations de la véritable nature des disciples, la révélation des actes immondes perpétrés au nom de la médecine, la société était en droit d’attendre de réelles condamnations.
Il est inadmissible de penser que quelques larmes ont suffit à épargner le baiser à certains pourtant reconnus par nombre de témoins, ou que de nombreux noms pourtant évoqués n’ont même jamais étés cités et jugés dans ces imitations absurdes de procès.
Mais les disciples ne sont pas les seuls à avoir bénéficié de se traitement de faveurs, les résistants, parfois simple fuyards, souvent capable d’actes de terrorisme (prises d’otages, explosions de bâtiments privés...) n’ont eux non plus pas été inquiétés pour leurs actes pourtant tout aussi graves. Rappelons que les assassins du précédent ministre, toute controversée soit sa politique, ont aujourd’hui des amis au sein même du triumvirat, et que leurs noms n’ont jamais étés révélés.
Une société où certains sont autorisés à tuer quand d’autre sont punis pour le même crime n’est pas sans rappeler les années que nous avons vécu sous le gouvernement Rosier. L’ordre du phénix, pourtant grand défenseur de la justice et de la paix aurait pu tirer son épingle dans ce jeu ridicule et prendre le dessus sur les autres partis en place, mais il s’est révélé bien incapable d’asseoir une quelconque autorité dans le déroulement de ces procès. Une organisation résistante créée pour la lutte n’est pas forcément une force politique viable.
Résumons enfin ces procès par la plaisanterie ultime qui nous aura été servie, et rappelons nous que les bourreaux ont étés jugés avec la même sévérité que leurs victimes.
Articles rédigés par Sanzé I. Tassion, photographie prise par George De La Vertemontagne