Pseudo : Gayle Grayson
Particularité souhaitée : Métamorphomage
Motivations hrp : Premièrement, je n’ai jamais joué de métamorphomage je crois de ma vie de rpgiste et j’aimerais beaucoup tenter cette particularité parce que je la trouve très intéressante à développer sur de nombreux points vis-à-vis de Gayle. J’avais envie de lui donner cette caractéristique car elle me permettra aussi d’avoir des liens drôles, interessants avec d’autres personnes que ce soit à Poudlard ou même en dehors de Poudlard. Le fait de jouer un métamorphomage me permettra aussi de le faire évoluer en utilisant ce don tant sur ses relations qu’au niveau de son caractère et de son vécu. J’avais aussi envie de lui donner cette caractéristique notamment à cause de la double activité de Gayle. En effet, depuis que son père lui a coupé les vivres, Gayle est obligé de travailler à Pré-Au-Lard pour gagner un peu d’argent. Cependant, il a aussi décidé d’organiser des combats de patronus clandestins un soir par semaine. Le fait qu’il soit métamorphomage a tout son intérêt ici car il garder de l’anonymat en étant quelqu’un d’autre. C’est aussi une façon de se protéger et de garder une certaine distance entre ce qu’il fait de cette apparence et ce qu’il est vraiment. Il me semble donc logique que cette particularité soit nécessaire sans qu’il est recourt à du polynectar.

Pour les dons innés, par qui l’a-t-il hérité ? Quel impact ce don à dans vos spheres sociales ? C’est de sa grand-mère paternelle que Gayle a hérité de ce don. Son père, Garnett Grayson n’en a jamais hérité ce qui a toujours causé un certain malaise entre son fils et lui surtout étant donné que Pernelle, la mère de Gayle et épouse de Garnett, est décédée en couche. Ainsi, il est persuadé que c’est à cause de ce don que sa mère est décédée à sa naissance ce qui fait qu’il a mis un moment à accepter ce don. Si les années sont passées maintenant et que Garnett s’est habitué à la particularité de son fils, il existe toujours un malaise entre Gayle et son père, malaise qui a souvent et conditionne encore leur relation. Concernant sa belle-mère, celle-ci n’en pense pas grand-chose si ce n’est que Gayle a la tendance toute particulière d’essayer de la décrédibiliser auprès de son père. Concernant ses amis, Gayle a tendance à utiliser son don principalement pour faire des blagues. Il est évidemment sujet aux changements d’apparance à force d’humeurs mais il arrive de mieux en mieux à se maitriser. Ses blagues se font souvent gentillet, il a notamment plusieurs fois essayé de rentrer dans le dortoir des filles de sa maison sous forme de fille, ou encore essayé de séduire ses copains de chambrée en se faisant passer pour une fille qu’il aimait bien. Il utilise aussi son don socialement pour se sortir de certaines situations où il aurait fait une connerie ce qui marche mais pas toujours. Enfin, c’est aussi par jeu et par intérêt qu’il prend une autre apparence, une fois par semaine pendant une soirée lorsqu’il organise des combats de patronus illégaux. Bien qu’il soit tout bonnement méconnaissable sous cette identité, il n’en reste pas moins que les émotions qu’il ressent pendant ces soirées sont souvent difficile à maitriser. Il aime cependant ce défi et considère que c’est une façon pour lui de complètement maitriser son don.

Quelle rapport entretien votre personnage avec son don ? Le fait que la mère de Gayle soit décédée pendant sa naissance ainsi que le regard de son père, souvent mal à l’aise vis-à-vis du don de son fils a fait que Gayle a pendant longtemps recherché son identité physique. Petit, il avait notamment beaucoup de mal à se reconnaitre dans le miroir bien que sa forme naturelle lui revienne le plus souvent. C’était d’ailleurs un gros point d’inquiétude de son père, Garnett, car il a notamment cause beaucoup de frayeurs à celui-ci (notamment en prenant l’apparence d’un autre enfant et partant en général avec la maman de ce dernier ce qui donna plusieurs situations cocasses). C’était aussi une façon de faire en sorte d’attirer l’attention de son père, souvent absent à cause de ses nombreux voyages. Cependant, comprenant au fur et à mesure qu’il grandissait que ce don pouvait être utilisé intelligemment, il a fini par l’accepter et a même faire en sorte de l’utiliser à son avantage (en faisant des bêtises par exemple et/ou des blagues aux autres). C’est donc aujourd’hui plus détendu qu’il accepte bien plus sa différence bien qu’il réside encore quelques inconforts notamment quand il est sujet à trop d’émotions ou quand il se trouve face à son père.

Comment l'utilise-t-il ? Gayle a deux façons d’utiliser son don. La première consiste surtout à faire en sorte de faire des blagues aux autres, notamment en prenant l’apparence de quelqu’un d’autre pour mettre une personne dans une situation inconfortable (mais jamais dangereuse), ou encore, comme le jeune homme particulièrement immature qu’il est, en essayant d’entrer dans le dortoir des filles. Pour lui, ce don est principalement un jeu. Ce jeu d’ailleurs s’explique dans la seconde façon pour lui d’utiliser son don : celle de prendre l’apparence de l’organisateur de combats de patronus une fois par semaine. Il a là conscience que ce qu’il fait est non seulement illégal et dangereux et ce défi l’amuse beaucoup quand bien même a-t-il conscience que si quelqu’un le capte, il aura de gros ennuis.

Quelles évolutions imaginez-vous pour votre personnage par rapport à son don ? Tout simplement : qu’il se prenne une bonne claque dans la gueule et qu’il grandisse. Gayle a tendance à utiliser son don comme un jeu et ce depuis tout petit. J’aimerais vraiment que ce don le fasse grandir notamment qu’on finisse par découvrir sa fausse identité et que ça lui retombe vraiment dessus. Ce serait notamment une façon pour lui d’apprendre que son don peut vraiment blesser les gens et avoir des conséquences graves autour de lui (notamment en faussant l’identité de quelqu’un, en foutant la merde dans certaines relations etc).

Merci les chatons

je transmets

Voilà, encore désolée pour l'erreur.

Pseudo : Icare a. Dearborn.
Particularité souhaitée : Occlumencie.
Pourquoi ce don ? Et quel est son niveau d'apprentissage ? Icare porte sur son corps des nombreuses traces indélébiles. Celles de la honte, de naïveté, de la peur, de la douleur. Il a été torturé par les siens, les Mangemorts. Psychologiquement et physique il en sort brisé. Il est mort de peur, croule sous les cauchemars, des sueurs froides, les apparitions, les remises en question. Mais sa mésaventure, lui a permis de se rendre compte à la tristesse de la chose, il n'est pas assez fort, il se sent faible, si faible, qu'il a honte de son ombre. Alors sur les conseils d'une connaissance, il entreprend la démarche d'apprendre l'Occlumencie, une aptitude qu'il connait assez peu et pourtant il sait qu'apprendre cette pratique lui sera très profitable. Il pourra ainsi se défendre contre ses ennemis, ses oppresseurs qui tendent de le briser bien plus encore qu'il ne l'est déjà. Icare est au début de son apprentissage, un long processus qui ne sera pas de tout repos lui a t-on dit. Mais est-il vraiment prêt à revivre ses intrusions si intime avec son professeur ?

Motivations hrp  : Il a un vrai sens pour Icare et pour moi, puisqu'il va lui permettre de reprendre confiance en lui et ses capacités. C'est encore un enfant dans le corps d'un homme mais en prenant pleinement conscience de son potentiel de sa force intérieur et extérieur, il va en apprendre énormément sur lui, sur les autres.

Quelle rapport entretien votre personnage avec son don ? Pour le sorcier, c'est une véritable épreuve qui l'attend, il a peur de ne pas réussir jusqu'au bout son apprentissage. Il manque cruellement de confiance en lui et intérieurement il pense ne pas être assez fort pour le faire. Mais d'un autre côté, il pense fermement que l'apprentissage de l'occlumencie lui sera très profitable et peut-être même profitable, libérateur.


Comment l'utilise-t-il ? Quand il sera en présence de personne dont il n'aura pas confiance, face à des étrangers, des ennemis, une personne envers qui il éprouve un profonde aversion. C'est un moyen pour lui de se protéger, de se préserver, sauver le peu qu'il lui reste. Il est néanmoins très dur pour lui d'utilisé son don quand il est prit à la gorge de sentiments négatifs, esclave de sa fragilité, sa naïveté, il perd soudainement les pleins pouvoirs de son don.

Quelles évolutions imaginez-vous pour votre personnage par rapport à son don ? Son don lui permettra de devenir un nouvel homme, quelqu'un de mature, de plus confiant. Comme un enfant à qui on enlèverait les petites roues de son vélo. Qui le hissera vers le véritable Icare Dearborn celui qu'il aurait toujours dû être. Un homme qui croit

Test mini-rp
« Fermez votre esprit Icare. Je peux voir même vos secrets les plus sombres, comme dans un livre ouvert ! »
Le rictus est figeait, ses pupilles inertes et perdues  dans le  coin de la pièce à peine éclairée.  Il ce demanda à cet instant précis, si ces cours  d’occlumencie était faits pour lui.  Son professeur était d’un ennui mortel, pourquoi se montrait-il aussi casse-pied ?

« Visualisez un mur de brique, qui m’empêche d’accéder à vos pensées. Faites un effort, bon sang de bois. »

Icare souffla, comme le font tous les adolescents lorsqu’un adulte essaie de les forcer à faire quelque chose, sauf que le sorcier était déjà un adulte. Du moins, un esprit d’adolescent dans un corps d’homme.
Il ferma les yeux. Il sentit son instructeur essayer de s’infiltrer dans sa tête :  Il commença par visualiser un mur, comme son mentor lui avait conseillé, mais il sentait la vision s’estomper peu à peu. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas apprendre, qu’il n’était pas motivé, mais Icare avait toujours été un autodidacte : il préférait avancer seul, à son rythme, et souvent, par des moyens détournés qu’il jugeait plus intéressants.

« Concentrez-vous mon garçon ! »

Le mur s’effaçait de plus en plus, et, Icare le sentait, le professeur pourrait bientôt s’immiscer dans ses pensées. Une brique tomba dans un grand nuage de poussière : il devait faire quelque chose, vite, s’il ne voulait pas que le voleur atteigne ses ressentis les plus secrets. Le cerveau du jeune homme réagit presque instantanément : il imagina, derrière le mur, un labyrinthe végétal immense. Icare pouvait voir chaque feuille individuellement, créait des culs-de-sac où abondaient statues et fontaines magnifiques. Si quelqu’un se retrouvait coincé dans ce dédale de haies et de plantes, il pourrait facilement y passer une vie entière. Il sentait Icare se perdre et se reperdre dans les méandres du labyrinthe, malgré ses efforts pour accéder au centre, où se trouvait son esprit profond. C’était la première fois qu’il réussissait à repousser les efforts du sorcier plus âgé.

« Très bien..c’est un bon début.. », annonça fièrement son professeur.

Les jours suivants, Icare et son professeur continuèrent à s’exercer à l’occlumencie. Enfin, s’exercer était un bien grand mot : depuis ce jour où le jeune sorcier avait imaginé le labyrinthe, l’instructeur n’avait pas une seule fois réussi à capter ne serait-ce qu’une bribe d’opinions. Il aimait se sentir puissant face à l’homme plus âgé, le faire tourner en bourrique dans son piège végétal. Parfois, il changeait son décor, le labyrinthe devenait un bâtiment de haute sécurité, rempli de gardes armés et de serrures à codes secrets, ou bien une forêt enflammée où chaque buisson devenait ardent à l’approche de l’intrus.
Icare devenait de plus en plus fainiant, ce qui commençait à énerver son ami : il s’amusait à le faire tourner en bourrique et se moquait de son habilité en tant que Legilimens. Et puis ce fut le mot de trop, et le professeur s’énerva. Il remit en place le jeune homme d’un coup de poing bien placé dans l’épaule, comme il le faisait avec ses élèves lorsqu’ils remettaient en cause son autorité. Ce fut la dernière leçon d’occlumencie entre Icare et son professeur, ce dernier refusant de se ridiculiser davantage. Le jeune homme eut alors à cœur d’éplucher tous les livres sur le sujet de la bibliothèque de la maison des Dearborn même s’ils ne faisaient qu’évoquer les Occlumens, puis à s’entrainer, seul, à imaginer des schémas de plus en plus complexes pour former son labyrinthe. C’était à la fois plaisant de s’entrainer seul, sans la pression d’un adulte lui soufflant dans la nuque 24h sur 24, mais aussi frustrant, car il ne pouvait pas savoir s’il faisait réellement des progrès. Il avait néanmoins l’habitude d’apprendre seul.

Depuis que Icare était sorti de son entretien avec Charon Malfoy et après avoir été internet à St Mangouste pendant plusieurs semaines.  Il avait fini par ce résoudre à rejoindre les Mangemorts, dans l’espoir que sa famille reste à l’abris des représailles  de ces « camarades ». Il avait enchaîné les missions de secondes zones, des tâches ingrates dont il n’avait jamais eu auparavant  à faire.  Il a alors eu de nombreuses occasions de pratiquer son occlumencie.  Il était sans cesse par monts et par vaux : c’était l’envers du succès ou du moins, le retour de la médaille suite à sa trahison au seigneur des ténèbres.

@Icare A. Dearborn En fait, je viens de capter que tu étais validé et pour ta demande il faut du coup que tu remplisses le formulaire 2 et non le formulaire 1
Je te laisse modifier ton précédent post avec le bon formulaire Reposte après mon message pour me dire quand c'est bon

Voilà c'est fait ! J'espère que ça ira et merci.

Je transmets ça

@Icare A. Dearborn C'est accepté

Bonsoir

Pseudo : Isaure Lenoir
Particularité souhaitée : Métamorphomage de première génération.
Motivations hrp : c'est une particularité que j'adore jouer, et alors même que je change de perso, j'ai encore envie de la jouer, parce que je la considère comme si complexe qu'on peut l'utiliser de multiples façons. Et j'aime explorer ces différentes options, c'est pour cela que je pense pouvoir bien l'utiliser avec ce nouveau perso. et au final, alors que cette condition était difficile avec halcyone parce qu'elle la rendait malade, être métamorphomage est une raison de vivre d'isaure et surtout ce qui lui permet de gagner sa vie. mais c'est aussi une capacité qui la conduit à mettre fin à la vie de certaines personnes, et donc elle ne peut pas se pencher entièrement dans l'admiration de cette particularité.

Pour les dons par apprentissage, quelles sont les motivations de votre personnage ? Comment s’est déroulé son entraînement ? //

Pour les dons innés, par qui l’a-t-il hérité ? Quel impact ce don à dans vos spheres sociales ? Elle ne l'a hérité de personne, et en tant que née moldue, ce don était très étrange. Mais dans le quartier où elle vivait, il y avait plus étrange qu'une gamine qui disparaissait et qu'une autre prenait sa place. Ses parents, survivants de la Shoah, ont décidé très vite qu'il ne fallait pas attirer l'attention sur cette enfant étrange, alors l'ont caché avant de découvrir que leur voisin était un sorcier et a pu aider la jeune fille à contenir ses tempéraments. Enfant solitaire qui passait son temps avec un vieux cryptologue, ce fut assez facile pour elle de s'isoler. de plus, la plupart des femmes de son quartier se couvrait la tête, alors en faisant de même, le changement de couleur de ses cheveux passait un peu près crême.

Quelle rapport entretien votre personnage avec son don ? C'est le don qui a attiré l'attention de Abba Joshua, donc il lui rappelle tous les moments qu'elle a partagé avec lui. De plus, c'est également ce don qui a interpelé les Lenoir et qui lui ont donc permis de sortir de sa misère financière, tout en lui donnant une famille après la mort de ses parents, et de Joshua. Ce don lui a donné un but, à elle gamine des rues, qui n'était destiné à rien en tant que salvage. Il lui a permis de devenir plus, une espionne qui va au grès des ordres, et qui se perd dans ce qu'on lui demande, parce que la loyauté qu'elle a pour les lenoir est peut-être trop grande. Lorsqu'elle va en mission, elle est différente, avec un nouveau nom, nouveau corps, et elle se déshabille de ses actes comme on enlève un vêtement. Et cette faculté de se désensibiliser autant, de perte son humanité pour n'être qu'un déguisement de plus, a été utilisé par son responsable, surtout après les deux missions qui ont endommagé son psyché.
Comment l'utilise-t-il ? Elle ne l'utilise pas à Poudlard, mais lorsqu'elle sort dans les villes, et elle appose une identité à chaque nouveau trait qu'elle peint sur son visage. Elle espionne pour le gouvernement français, reprenant le rôle de Reine Lenoir, qui tient la place de sa tante et nièce, malgré le fait qu'Isaure est devenue une Lenoir avant Reine.
Quelles évolutions imaginez-vous pour votre personnage par rapport à son don ? Elle a oublié ce que c'était d'être "humain" et de n'avoir qu'un seul corps, puisqu'elle a passé les dernières années à se former une réputation morbide en ne prenant que des missions suicides, entrainée par un responsable qui avait vu dans sa compartimentalisation de son esprit, un don pour tout ce qui n'était pas seulement de l'échange de l'information. Quand Reine et son responsable, Jacob Lenoir, ont vu l'état dans lequel se trouvait Isaure, ils l'ont fait venir en Angleterre. Du coup mon but, c'est qu'Isaure reprenne un gout à la transformation innée, et non plus celles qui ont pour but une mission. Mon but c'est qu'elle réapprenne à savoir quel corps est vraiment le sien, et surtout l'aimer pour autre chose qu'une arme.

Merci beaucoup

Je transmets

@Isaure Lenoir C'est accepté

Bonsouaaaar

Pseudo : Demetria Argyris
Particularité souhaitée : Demi-sirène (eau chaude, Méditerranée)
Motivations hrp : Je joue vraiment très rarement des personnages avec des particularités magiques, entre autres parce que ça n'apporte rien de plus à mes persos. Pourtant, en changeant Quinn pour créer Demi, j'ai voulu tester quelque chose de différent. Pour la petite histoire, la seule particularité que j'ai pu jouer dans toute ma carrière de rpgiste, c'est le don de divination. Jouer un personnage hybride est donc une grande première pour moi, et je ne cache pas qu'en soumettant cette demande, j'ai un peu les chocottes. Bref, tout ça pour dire que de toutes les particularités qui sont disponibles ici, c'est l'hybridation sirène qui me fait le plus envie. Il faut dire que je suis très fan de mythologie grecque, et j'étais jadis sur un forum qui permettait de jouer des personnages qui étaient plus ou moins des versions humaines des dieux. Tout ça pour dire que, pour m’approprier au mieux cette caractéristique, je m'inspire notamment des sirènes de la mythologie, aka celles qui mènent Ulysse au naufrage alors qu'il essaie de regagner Ithaque avec son équipage. Puis, comme je suis aussi une grosse fan de séries, j'ai bien entendu visionné Siren (dont la saison 2 sort bientôt d'ailleurs) et plus récemment, Tidelands, qui montre les interactions d'hybrides sirènes, abandonnés par leurs mères à nageoires à la naissance et qui essaient de cohabiter avec des humains. Ils sont beaux (comme Demi), mais ils sont aussi cruels. Ils sont aussi organisés en une société très hiérarchisée, où chacun a plus ou moins son rôle. (et accessoirement ils complotent pour détrôner leur connasse de reine mais promis, je ne spoile plus.) Tout ceci combiné m'a donc donné envie d'explorer cette particularité.  

Maintenant, en ce qui concerne le roleplay en lui-même. Nous sommes dans un contexte politique très tendu où les suprématistes de sang-pur essaient tant bien que mal de se raccrocher aux branches et les catégories opprimées essaient de tirer leur épingle du jeu. Encore que, les hybrides ne se sentent pas vraiment concernés par les luttes des sorciers humains et en sont bien souvent exclus. D'ailleurs, leur situation est assez délicate car ils n'ont très clairement pas les mêmes droits que les sorciers, y compris nés moldus. Bon nombre d'humains considèrent les hybrides comme étant inférieure, malgré leur origine indubitablement magique, et ce à plus forte raison que la magie des hybrides est très faible, voire inexistante. Demi ayant été élevée par des humains et n'ayant pas vraiment été en contact avec sa communauté sirène, elle a pour ainsi dire le cul entre deux chaises. C'est un gros sujet que je souhaite aborder à travers Demi, d'un côté le racisme qu’elle subit de la part des sorciers, et, de façon plus générale, les relations entre les sirènes et les humains.  

Deuxièmement, c'est un parti pris de ma part de mettre en avant l'humanité de Demi puisque, ayant été adoptée par des humains, elle ignore tout des us et coutumes du monde sirène. Elle sait qu'elle a été adoptée et qu'elle est une sirène (heureusement, d’ailleurs, c'est le genre de détail impossible à louper)Et, comme elle est curieuse, tendance fouineuse, Demi s'est mise en tête de rechercher son géniteur, qui n'est autre qu’un triton. Puis, par la magie du RP, je voulais opérer une sorte de glissement de l'identité humaine de Demi vers son identité sirène, à mesure qu'elle découvre ses origines et qu'elle apprend tous ces codes. À terme, Demi devrait embrasser son côté sirène et vivre parmi les siens, au lieu de continuer à lécher les bottes des humains. C'était toute cette transition que je voulais développer, IRP si possible, et continuer à m'amuser avec la dualité de Demi pendant encore un moment.  

Pour les dons innés, par qui l’a-t-il hérité ? Quel impact ce don à dans vos spheres sociales ?  Demi est là progéniture d’un triton et d’une sorcière, probablement morte en couches, puisque la naissance d'un hybride peut être mortelle pour la mère. Demi a cependant survécu car elle a été recueillie par un pêcheur et sa femme, qui avaient déjà un fils. Le fait que Demi ait été adoptée et non son frère créé déjà une différence, notamment au niveau de la légitimité. Elle s'est toujours plus ou moins sentie en décalage par rapport aux autres et elle a très rapidement perçu une distance de la part de sa mère adoptive. Bien qu'elle ne soit qu’à moitié humaine, Demi à grandi parmi eux et s'est plus ou moins adaptée à son environnement. Ses parents ne savaient pas plus qu'elle ce qu'elle était vraiment, et Demetria à découvert ce qu'elle était à ses dépends, sans trop savoir ce qui lui arrivait au début. Elle voyait ses pieds et ses mains devenir palmés au contact de l'eau. Le plus traumatisant pour elle a été de sentir ses branchies, pour la première fois. La seule personne à qui elle en parla à l'époque fut son grand frère. Elle a eu toutes les peines du monde à le lui avouer, car elle avait peur qu'il ne la croit pas, qu'il la prenne pour une folle. Ezio à alors balancé la vérité, que Demi avait été adoptée. Elle a fini par confronter ses parents qui ont confirmé les dires d’Ezio. Encore une fois, Demi s'est sentie exclue, différente, bizarre. Cela s'est accentué en allant à l'école de magie. Elle avait beau évoluer parmi les autres enfants, elle gardait à l’esprit qu'elle n'était pas comme eux. Elle était cette fille bizarre qui ne prenait jamais ses douches quand il y avait d'autres personnes à proximité, ne serait-ce que dans une autre cabine. Elle était celle qui passait son temps au bord de la mer, et qui dépérissait quand elle s'éloignait, parce que l'océan la rappelait toujours à elle. Elle était belle, Demi, mais elle avait cette lueur dans le regard, une lueur qui fait peur. Le pire était sans doute qu'elle n'a jamais vraiment trouvé sa place. Quand elle avouait ce qu'elle était, les réactions n'étaient jamais comme elle s'y attendaient. Alors, elle a arrêté de le dire, elle a fini par se cacher, par tout enfouir. Elle en a parfois eu, des insultes, mais elle reconnaît volontiers que c'était beaucoup moins que les nés moldus, dans le fond, ce n'était pas sa magie qui était niée. Les discriminations que Demi à subies, elles, sont beaucoup plus insidieuses. Elle n'était jamais compétente à cause de sa magie défaillante, on disait qu’elle n’allait pas aller loin – et dès lors, elle s'est échinée à leur prouver le contraire. De manière générale, son hybridation à surtout eu un impact sur ses relations avec les autres mais aussi sur sa place, en elle-même, dans la société. Elle fait partie de ceux qui dont exclus parce que certaines catégories de personnes se prétendent supérieures, alors même qu'elle est magique, bien plus que n'importe quel sorcier, y compris de sang-pur. Elle n'a pas moins de valeur parce qu’elle a du sang de créature dans les veines. Au contraire, ses origines sont encore plus anciennes que l'humanité elle-même.  

Quelle rapport entretien votre personnage avec son don ? Elle est passée par plusieurs phases, Demetria, qui oscillaient entre peur et acceptation, en passant par le dégoût et la résignation. Cela a commencé par l'incompréhension. Demi a compris très tôt qu'elle n'était pas comme les autres, que quelque chose clochait. Elle n'aime pas ne pas savoir, Demi, alors, elle a cherché. Après la réticence, le choc de la découverte, est venue la curiosité. Elle n’aime pas les mystères, Demetria, aucune énigme ne lui résiste. Ses réponses, Demetria les à cherchées elle-même. Comment aurait-il pu en être autrement, de toute manière puisque personne dans son entourage n'a su la renseigner. Elle n'a pu approfondir ses investigations que quand elle a eu accès aux bonnes ressources, c’est-à-dire quand elle est entrée à l'école de magie. Elle a prêté une oreille attentive aux cours de soins aux créatures magiques, et, quand elle a entendu parler de sirènes, cela a soudainement fait sens dans sa tête. Elle pouvait enfin mettre un mot sur ce qu'elle était, après des années d'errements en tout genre. Elle a cessé de se chercher, Demi, maintenant elle assume : elle est une demi-sirène, avec tout ce que cela implique, positif comme négatif. À compter du moment où elle a su, elle n'a jamais cessé d'emmagasiner des connaissances diverses et variées. Elle a toujours eu besoin de comprendre ce qu'elle était pour mieux s’apprivoiser. Quand elle a commencé à mieux comprendre, elle a eu moins peur, parce qu’il n'y a rien de plus effrayant que l'inconnu. Naturellement curieuse, Demi s'est intéressée à ce qu’elle était, à qui elle était. Il fallait juste qu'elle mette le mot sur tout ça, qu'elle se nomme comme telle pour le revendiquer ensuite. Aujourd'hui, Demetria n'a plus peur que les autres sachent qu'elle est une sirène, elle est fière de ses origines, de son héritage pluriel. Elle est tant une sorcière qu'une créature, et elle a été élevée par des moldus qui lui ont enseigné de belles valeurs, telles que le courage et la combativité. Elle est fière de ce qu'elle est, même si elle n’est pas tout à fait comme il faut, même si elle est imparfaite, même si certains ne voient en elle qu’un monstre cruel et arriéré, uniquement guidé par ses instincts de prédateur. Elle n'a jamais considéré sa particularité comme un handicap, elle a su, au fil du temps, et grâce à son expérience, trouver des parades à ses difficultés, notamment quand il s'agissait d'utiliser une baguette magique. Tout naturellement, elle s'est dirigée dans un cursus qui lui permettait d'exploiter ses talents, et assouvir sa soif inextinguible de connaissances. Parce qu'elle est maligne et débrouillarde, Demi, elle possède cette indépendance que beaucoup lui envient. Elle est une femme libre, elle continue d’explorer le champ des possibles, de repousser les limites juste parce qu'elle le désire, et que le monde est à portée de main..  

Comment l'utilise-t-il ? Comme pour toute particularité, il y a du bon comme du moins bon. Elle qui est partie de très loin à dû travailler plus dur que les autres pour arriver à un niveau qui reste toutefois très moyen. Sa magie n'est pas la plus efficace et la plus redoutable qu'il soit. Elle a sué sang et eau pour parvenir à jeter un sortilège qui ressemble à quelque chose. Ce n'était pas gagné d'avance, l'hybridation rend l'utilisation d'une baguette magique beaucoup moins efficace que pour un sorcier classique. Aussi excellait-elle en théorie, mais beaucoup moins en pratique. Parmi les autres inconvénients de sa particularité, Demi à pu remarquer qu'elle supportait très mal le climat humide et froid de la Grande Bretagne. Par conséquent, elle est toujours malade, et elle a développé des rhumatismes. L'hiver est là période de l'année qu'elle déteste le plus car sa santé fragile est mise à rude épreuve, à croire qu'elle est en sucre. Aussi n'est-il pas rare de la voir couverte de la tête aux pieds, y compris à l'intérieur. Demetria, c'est celle qui va allumer un feu de cheminée en plein mois d'août, adepte des grosses chaussettes, des plaids moelleux et des polaires. Elle consomme aussi beaucoup de boissons chaudes, pour tenter de se réchauffer un peu. Elle est parfois clouée au lit, incapable de bouger, parce que ses douleurs sont trop fortes. Elle peut à l'occasion être plongée dans un profond mutisme, parce qu'elle perd sa voix. Un comble pour quelqu'un qui aime chanter et ravir les oreilles de son public, quand elle chante dans des bars ou des cafés. Demi a très vite compris que sa voix pouvait ensorceler, maintenir n'importe qui dans un état proche de l'hypnose, et elle a su en tirer parti en se faisant un peu d'argent de poche. Tant pis si, pour certains, cela revient à tapiner. Il n'est pas rare que Demi chante pour des clients drogués au chant des sirènes. Elle se fiche bien de ce qui est moral ou non, Demi le fait parce que dans certaines circonstances, cela lui est profitable. Les sirènes ne seront sans doute jamais aussi réputées que les vélanes pour leur beauté, mais, les sirènes d'eau chaude, proches des sirènes mythologiques, sont indéniablement très belles. Demi sait qu'elle plaît, autant en tirer un quelconque bénéfice. C'est, par ailleurs, grâce à son don qu’elle a pu s'illustrer, surtout dans les compétitions de surf, avant que ses soucis de santé la contraignent à ranger la planche pour de bon. Elle la sort parfois en été, pour le plaisir. Enfin, Demi à compris qu'elle ne pouvait rester éloignée de la mer trop longtemps, sous peine de dépérir. L'océan continue de la réclamer, à corps et à cris, ce qui peut poser problème car elle vit plutôt dans les terres, loin des littoraux. De toute manière, les eaux qui bordent l'Angleterre sont trop froides pour qu'elle puisse s'y baigner. Elle ne supporte pas non plus d'être en contact avec les eaux qui ont été traitées, car les produits utilisés, tels que le chlore des piscines, l'empoisonnent. Il en va de même pour les eaux polluées par les dégazages sauvages des navires, ce qui rend la baignade pour le moins dangereuse. Très proche de la nature, Demetria se sent très concernée par le réchauffement climatique et la disparition d'écosystèmes entiers, essentiels pour la survie du peuple des êtres de l'eau. À travers ses stages d'archéologie sous-marine, elle a pu observer ce phénomène de très près. Elle se sent revivre quand elle est au contact de l'eau, elle se sent vivifiée, gagnée par une énergie nouvelle. Les baignades soignent un peu ses rhumatismes. Concernant son régime alimentaire, enfin, Demetria a un goût très prononcé pour la viande saignante, sans doute parce que les sirènes ont la sinistre réputation d'attirer les marins vers les récifs pour les dévorer tous crus.  
Quelles évolutions imaginez-vous pour votre personnage par rapport à son don ? Demetria a définitivement passé l'étape où elle se cherche, où elle chouine parce qu'elle est ddifférente. Aujourd'hui, Demetria est une femme libre, forte et indépendante qui s'assume, et n'a besoin ni de compassion, ni de pitié. Il reste cependant une part d'ombre au tableau : ses origines. Passionnée d’histoire, de mythes et de légendes, Demetria a commencé à écrire sa propre histoire. Se sachant adoptée, Demi souhaite plus que tout lever le voile sur les circonstances de sa naissance et retrouver les siens. C'est un tout nouveau monde qui s'offre à elle. Elle se sent prête à l'absorber, glisser de son existence humaine vers son identité sirène, et ainsi, boucler la boucle. Elle compte également faire de cette différence son cheval de bataille. Adepte du ne me libéréz pas, je m'en charge, Demi compte bien lutter tout au long de sa vie pour que les descendants de sirènes obtiennent les mêmes droits que tout le monde, d'où son engagement auprès du FLM. Elle aspire à une vie digne, vit sur les chapeaux de roues, elle sait que même si elle risque de rencontrer des obstacles sur sa route, elle compte les détruire un par un. L'un de ses vœux les plus chers est de s'élever, toujours plus haut, et de tirer son épingle du jeu, voire, pourquoi pas, devenir une des figures de proue d'un potentiel mouvement de libération des hybrides sirènes. C’est qu'elle est ambitieuse, Demi, et elle compte bien parvenir à ses fins, quels que soient les moyens utilisés.  

Merci les chats