I- cornflower- pure of heart
« Chin-Ho dépêche toi » Cette voix le presse constamment pousse toujours vers l'avant, encore aujourd’hui. Depuis son enfance, elle ne l'a pas quitté et c'est bien la seule chose qui lui reste de cette période. Deux enfants qui courraient d’un côté à un autre deux la scène pour s’assurer que tous se passe bien. Un accessoire oublié, une réparation de dernière minute ou bien la vente des divers rafraîchissements et sucreries colorées, les deux s’occupaient de tout ce qu’on leur donnait. Toujours ensemble, joins à la taille comme certains disait en regardant le petit couple avec une affection passagère. La vue du duo était comme celle d’un petit animal, à vous faire fondre le cœur.
Naturellement, aucun des deux n’en avait conscience et c'était aussi cette innocence qui plaisait aux gens. Ils étaient simplement tous les deux, amis, partenaires en crime comme en survie. Deux enfants perdus dans une forêt de membres démesurés et d’adultes préoccupés par d’autres choses. Personne ne faisait attention à eux tant qu’il restait hors des problèmes et on les nourrissaient tant qu’il remplissaient leurs pars du boulot.
Autrement, ils étaient invisibles, attendrissants et amusants, mais inutiles de part leur corps et esprits enfantin.
Un esprit collatéral, sans utilité pour tous excepter ses géniteurs.
Le principal intéressé était son père, duquel il recevait tous l'amour. Cet homme aux milliers de visages dont Chin-Ho possédait les traits originaux. Un homme calme et rusé. Le Kitsuné, l’entité maléfique, l’esprit de mauvais augure. C’est ce qui se murmurait sur les bancs du chapiteau alors qu’il change plusieurs fois de visage et d’apparence dans une danse aussi magnifique qu’angoissante. Chin-ho ne connaissait pas cet homme devant lequel tous les spectateurs restaient bouche-bé. Il ne connaissait que le visage accueillant de son paternel. Chin-ho était le fruit d’embrassades passionné, l’histoire d’un mois ou deux. Dont le jeune homme pouvais voir les restes dans le regard de son père. Dans ce sourire rêveur et ce regards languissant qu'il ne pouvait réprimait quand parlait de sa génitrice en disais long. Ses sourires à elle en revanche n’étaient pas si éloquents, plus mesquins et moins réels. Cependant, pour le petit garçon, les choses étaient bien réelles, leur relation puissante et immortelle.
Un bandeau de soie sur les yeux d’un enfant. Une innocence voilée, dont tout le monde profitait. Y compris lui-même qui se complaisait dans cette demi-vérité.

Ce soir rires et les applaudissements écho sous la toile, les centaines d’applaudissements font vrombir les planches de bois. Et une par une les bêtes sortent, ses amis se dévoiles eux et leur talents tous aussi particulier, magique.
Tout le monde était heureux ici, personne ne partait jamais, sauf lui. Il avait pu s’échapper parce que le sort ne l’affectait pas. Parce qu’il était trop jeune pour comprendre la gravité de cette formule, la finalité des mots que tous les adultes avaient formulés un à un. Toutes ses amies autrefois désespérées et aujourd’hui coincé dans cette famille forcé. Certains y trouver leurs comptes, d’autre non, personne n’avait le choix. La soumission ou la mort comme critiquaient certains. Cependant, lui pouvait encore s’échapper, survivre dans un nouveau monde. Celui de sa mère.
Ce soir-là, il n’avait pas retrouvé son père et le reste de la bande pour la débauche qui suivait chaque dernières représentation avant de partir pour de plus beaux pâturages. Il ne s’était pas télé à la troupe et ne s’était pas endormi près du feu. Il ne ferait plus jamais toutes ses choses. Le cirque avait été troqué pour les étendues vertes du fond de l’Irlande.

II- everlasting daisy - unceasing remembrance
Les plaines étaient vides, dépourvues de tout charme et de toute saveur, elles faisaient pales figures en comparaison des lumières et couleurs du cirque d'ou il venait. Certaines personnes trouvaient ce paysage apaisant ou encore à coupé le souffle, mais les plaines possédaient beaucoup plus de souvenir pour Chin-Ho que pour la plupart des visiteurs lambda. Il connaissait une autre forme d'Irlande que la plupart des touristes. Une plus secrète, une plus violente. Une Irlande rebelle. Une armée de quelques personnes dédiée à une cause plus grande que leur personne. Une armée fidèle à sa mère qui les dirigeait d'une main de maître. Et lui au milieu de tout ça au milieu de ses frères et sœurs, tous spéciaux, tous réunis, élevé pour et part la cause. L'arme défaillante dans un arsenal bien huilé. Il était dangereux dans son impuissance, un manque qu'il devait combler. Un laisser - aller que sa mère ne lui pardonnait pas, parce qu'elle était sure de ses capacités, Chin-Ho n'essayait simplement pas assez fort à son goût. Chin-Ho, il ne faisait que ressasser, le visage aimant de son père , l'agitation et les couleurs du cirque, ses occupants, jusqu'à cette ambiance qui lui était si familière. L'Irlande n'avait pas tout ça, l'Irlande n'était pas chez lui, mais sa mère s'en foutait bien.
Elle avait mieux à faire, elle préparait une guerre pour défendre son Sauveur, son dieu. Elle avait était béni par des pouvoirs plus grands qu’elle-même et pour cette raison, elle se devait de protéger sa patrie des pécheurs anglais. Elle devait protéger les plus faibles, ceux qui ne connaissaient pas mieux que la corruption pour finalement les unir fière et fort sous un seul et même étendard. Un programme bien chargé somme toute, bien que le jeune homme doutait déjà de la légitimité de cette action. Cette cause n'était pas la sienne quoi qu'elle puisse en dire. Rien ne lui était familier, pendant longtemps sa seule envie avait était de rentrer chez lui. Il en avait passé des nuits à pleurer sur son sort jusqu'à ne plus avoir de larme à verser. Puis le jeune homme s'était fait une raison.
Il s'est fait à l'idée d'abandonner son passé idéalisé dans un coin de sa tête. Pour y retourner lécher ses plaies dans les moments dures comme il y en aura souvent par la suite.

III- sunflower-  pride, adoration, happiness
La libération été venue sous forme d’une lettre de papier finement écrite. Une invitation à suivre l’éducation qu’il méritait. Celle qui était son droit de naissance.
Enfin, un endroit où il était célébré pour ce qu'il savait faire et non rabaissait pour ce dont il était incapable. Au sein de ce château, on lui apprenait tout ce dont il avait besoin. On lui donnait enfin ce pouvoir que sa mère lui avait toujours demander de posséder, de manière innée comme s'il était né en sachant tout ça. Ici, on lui permettait de s'améliorer de se contrôler, on lui mettait le savoir entre les mains. L'arme qui lui permettrait de monter à sa vraie place, tout en haut de l'échelle. Au sein des verts et argents, il se sentait comme un poisson dans l'eau. Les gens y étaient sociables mais dans le même temps trop préoccupés par leurs idéaux de grandeur et leur but pour s'occuper des siens, comme lui. Il n'empêche qu'ils étaient tous une maison et ça personne ne pourrais l'oublier.
"Theobald ! " La voix tonitruante de sa mère résonne avec toute son autorité dans le grand hall, elle s'élève au-dessus de toutes les conversations des élèves. Même, ici, au milieu d'une foule d'enfants excité, elle se fait respecter, elle captive les foules et kidnappe leur attention. Elle se fait entendre depuis le rez-de-chaussée. Le grand hall, quelques secondes plus tôt tombe dans un silence à glacé le sang pendant que la beuglante lui vide son contenu à la gueule. Lui crache les insultes et les déceptions de sa mère à la figure dans un irlandais tout juste compréhensible pour les petits sang pur de la capitale britannique. Au moins le léger accent de Chin-Ho n'est plus à expliqué, mais le message est claire. Cet acte de rébellion stupide fut la goutte d'eau de trop, il n'était plus le bienvenu, inutile pour ne rien changer. Les professeurs le regardent dans la plus grande des passivité avec peine et presque pitié, tous conscien de sa situation.
Chin Ho est en première année et il avait presque cru pouvoir s'en sortir sans accroc cette fois. Mais sa mère à compris après un mois, elle a compris que son absence n'était pas une des fugues vagabonde auquel il l'avait habitué. Ses aventures qu'elle le laissait entreprendre dans l'espoir qu'elle fasse apparaître en lui une quelconque force, mental ou bien physique, à ce niveau elle ne pouvait plus faire sa difficile. Horrifié, elle découvert que cette fois son fils était allé trop loin, avait fait l'impardonnable. Chin-Ho avait trahi le partit pour se rallier à la cause anglaise et ça elle n'avait pas assez de cœur pour lui pardonner.

IV-sea holly - attraction
"Essaie de ne pas froncer les sourcils où tu vas avoir des rides » Chin lève ses yeux de l'asphalte pour les poser sur les traits fins de Faye penchée au-dessus de lui, son éternel sourire énigmatique aux bords lèvre. Il lui sourit en retour, « Ce serait bien dommage, j’imagine ? ». Son sourire est de ceux qu'on donne au chaton, calme et rassurant. Il l'adorait cette fille qu'il connaissait maintenant depuis trop longtemps. Il l'aimait, même, mais pas de cet amour vrai que l'ont réserve à ses paires mais de ceux que l'ont réserve plus à son animal de compagnie. Des yeux attendris et des caresses réconfortante. Les deux adolescents se tenaient chaud et s'épauler quand personne d'autre ne le faisait pour eux. À ses yeux, elle était parfaite aimante, calme et discrète, malheureusement elle n'étais qu'une moldu sans plus d'intérêt. Selon sa mère, les sorciers avaient été donnés au monde pour sauver les moldus de leur propre stupidité, ou une quelconque extinction. Great power brings great responsability. Si on tenait compte de sa situation actuel, assis froids et seul dans le caniveau,Chin-Ho faisait un terrible travail avec ces responsabilités. Mais le jeune homme à d'autres chats à fouetté que de s'inquiéter des attentes des opinions des autres sur ses sois disants devoir. La voix de sa mère résonne encore au fond de son crâne, elle et ses grands idéaux, il les fait taire sans plus de cérémonie.
Ils les voient ses regards envieux, carnassier sur sa personne. Les hauts le cœur avait était par un remplacé, mais il répond. Souris joue sa partie. Soir après soir, il amorce une petite fortune juste assez pour vivre puis s'arrête pendant un temps, mais le monde continue de tourner et la vie d'avancer. Les besoins s'amoncellent la faim arrive et il se doit de recommencer, au début simplement pour le minimum, de l'eau et de la nourriture rien d'autre. Puis la facilité de cet argent la dureté de la vie a prix et le pas sur sa seule envie de survivre et d'autre besoin sont venus rejoindre la liste des indispensables. Parce que le jeune homme n'avait jamais ne faire que survivre et voulait tout simplement prospérer. Il en voulait toujours plus, plus que dormir sous les ponts au côté de Faye que la météo le permette ou pas. Plus que de vendre son corps au premier intéresse pour quelques galions. Il voulait faire plus qu'attendre la rentrée sorcière pour retrouver une vie normale.  

V - chrysanthemum - a life of ease
Du pavé sale de la rue, il était passé au drap en soit et en satin. Il s'était élevé des quartiers sales à un château aux alentours de Londres qui semblait trop étrangement épargné par les intempéries. Il avait échangé les visages inconnus pour les lèvres d'un amant et les caresse d'une amante. Toujours coincé dans sa condition, mais dans une cage en or. Ici, il faisait partis du mobilier et quelques fois du personnel. Il était leur jouet personnel. Pour ne rien changer à sa condition habituelle, il se devait de simplement les servir, eux et personne d'autre, c'était déjà suffisant. Monsieur et madame, il aurait tout fait pour satisfaire leur envie et il était conciliant. Un animal érotique comme une panthère ou bien un perroquet, mais au combien plus amusant. Il l'aimait comme on peut aimer quelqu'un comme lui. Mais Chin-Ho acceptait la moindre tendresse aussi bien que les ordres et s'adapter constamment à leurs envies. Toujours prés à les satisfaire, toujours beau, tirait aux quatre épingles et caché. Le matin, il prenait le thé et préparé la lecture à madame, quand elle demandée de la compagnie, il la distrayait puis une fois monsieur rentrait, il s'affairait à les rendre confortable tous les deux. Une routine peu familière pour lui qui avait expérimenté les déboires de la rue, mais non moins bienvenue. Il n'a pas honte de sa situation Chin-Ho, quelques fois, il y pense à ce que penserait son père à ce que dirait sa mère. Les deux adultes désapprouveraient sans doute, que leurs enfants se plie de toutes les manières pour satisfaire tous les besoins d'un couple de deux fois son âge. Mais finalement aucun d'eux n'étais là et Chin-Ho n'abandonnerait ce confort pour personne. Pour eux, il joue son rôle, celui du vagabond de l'enfant perdu et sans défense. Celui de l'enfant dans le besoin heureux de servir à quelque chose te de faire plaisir à condition d'être aimé et d'avoir un toit sur la tête. Et il jouer le jeu de l'innocence le jeune Serpentards, cette innocence qu'il avait perdu quelque part dans les étendues irlandaises. Il avait clairement conscience d'être un bien exotique de plus dans la collection de ces sang-pour bras par une vie de mariage trop longue et monotone, mais il s'en accommode parfaitement pour le confort et la liberté que cela lui apporte.

VI- anemone - fading hope
Les gémissements et les cris se mélangent dans un son devenu depuis trop longtemps inhumain. Chin-Ho allée épuisé entre deux vagues, des grosses gouttes de sueur contre sa tempe, la peine et toujours là constante, mais elle simplifie graduellement au fur et à mesure que les disciples éloignent son patronus de nouveau. Toujours plus loin des yeux, toujours plus loin du cœur et à chaque fois qu'il pense avoir atteindre son maximum la douleur augmente de plus belle. Il crie, de douleur ou de rage les disciples ne sont pas sure et il ne l'est pas non plus. ça le dégoûte cette situation, une envie puissante de rejeter le peu que son estomac avait pu assimiler, à l'idée de sa propre impuissance. Il avait pourtant réussi à avancer à se créer une liste de choix, mais cela n'a durait qu'un bref moment, une éclipse dans sa vie, une page publicitaire avant que sa survie ne redevienne sa préoccupation far. Puis comme un élastique qui cède sous trop de distance, tout disparaît. Plus aucune sensation ne l'assaillit, mais c'est le plus dur. Tout s'arrête et tombe dans le silence, les disciples autour de lui souffler et vaquer à leurs observations et à leur recherche, enregistre ses données et prennent ceux pour quoi il le garde ici. Il n'entend qu'un son sourd filtrait par sa propre respiration erratique. IL n'entend que l'absence de Daleun. Il l'appelle désespérément, même s'il sait pertinemment que sa moitié ne lui répondra pas. Il essaie, par désespération ; par espoir, parce qu'il sait que leur lien et plus fort que leur connerie.
Hors, de cette salle maudite, il coopère. N'attaque que pars des mots tranchants et encore là, il se maîtrisait, ne crachait que le strict minimum. Seulement ce qui en valait vraiment la peine, ce qui lui apporterait une satisfaction durable sans lui gagner un passage à tabac. Il garde ses forces pour le grand final qu'il sait en train d'arriver. Prés à s'échapper à la moindre occasion. Il le sent, tous ces disparus ne passerait pas inaperçus. Et il sait Chin-Ho qu dans ce monde injuste il y a avait encore des fous près à tout risque pour le bien commun. Des héros borderline sacrificiels prés à tout risqué pour sauver les plus faibles, les opprimés.

VII- daffodil - new beginning
Il rentre comme une brise de vent dans le petit appartement. Rien n'a bougé depuis qu'il est parti aux premières heures du matin. Ses habits de la veille traînent toujours dans l'entrée, la vaisselle n'est pas faite et les restes de la veille attende son retour sur le comptoir. Il remarque cependant l'absence de la présence maintenant devenu habituel de Faye, mais n'y fais pas plus attention que ça. La femelle s'éclipsait souvent, pour aller vaquer à ses occupation dans les rues de la capitale britannique. À dire vraie Chin-Ho, il ne sait pas ce que la brune fait de ses journées, ou de ses soirées pour ce que cela vaut. Il l'imagine assez facilement perdu volontairement dans un parc ou bien dans un théâtre à se laisser portait par le flow de la vie. Mais il pourrait tout aussi bien avoir tord. Il sait juste qu'elle est occuper. Trop la plupart du temps pour le tenir informé de ses allers et venus. Elle était affairée à se laisser vivre, à profiter avant de ne plus pouvoir. Avant que cette maladie, qui la ronge, n'ai raison d'elle malgré tout le comfort que Chin-Ho essayait de lui apporter. Malgré les allers et venus entre sainte mangouste et l'hôpital moldu. Aucun remède n'était en vue. Aucune amélioration non plus.
Elle devait donc se contentait de ce que Chin-ho mettait entre ses griffes et en faire le meilleur. Chin-Ho quant à lui travailler aux ministères de la magie. Un job ennuyant certes, avec peu de rebondissement malgré ce que l'on pourrait croire. Mais un travail légitimement reconnus et avec une stabilité qu'il n'avait as connus depuis trop longtemps. Et ça il pouvait l'apprécier le sorcier. Il en avait trop manqué. Avec ça, il avait pu se sortir de l'humidité de la rue et leur mettre un toit sur la tête. L'argent était propre et il n'avait plus besoin de vendre son corps entier. Apparemment, son esprit et son travail acharné suffisaient aux départements. Le travail n'était pas des plus exotiques ou même des plus stimulants vraiment, beaucoup de paperasse pour peu de réel travail, mais il le satisfaisait amplement. Pour l'instant. Toujours pour l'instant, parce que le jeune homme ne comptait pas s'arrêter là et que dans tous les sourire et courbettes faits au haut gradé, dans toutes les heures supplémentaire et les dossiers parfaitement rédigé, il y a l'envie de s'élever du jeune homme. Ce besoin de réaliser quelque chose de grand, de toujours plus.

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