Aphrodite Nina Crawley… Jeune sorcière de vingt ans, étudiant en justice magique dans le seul but de… dominer le monde ? Aphrodite a toujours eu de grandes aspirations, de grandes et sombres aspirations. Mais au fond qui s’en soucie ? Pour le reste de Poudlard, elle n’est qu’une jeune étudiante parmi tant d’autres seulement, son passé est quelque peu plus sombre que la réalité. Personne ne sait réellement passé, personne et ça lui convient bien. E.N.F.A.N.C.E, enfance gâchée, éducation fourvoyée Aphrodite est la première née de la famille Crawley. C’est une famille affluente du nord de l’Europe de l’Est. Son père, un sorcier de sang pur qui venait d’Angleterre fut forcé d’épouser une femme noire, très noire et qui n’aspirait qu’à une chose : le pouvoir. Peu de monde peuvent se vanter d’avoir eu affaires à elle et d’en être sortie indemne car en effet, Madame Crawley souhaitait se plonger dans la magie noire pour accroitre ses capacités. Disons que si elle avait connue Voldemort, elle aurait pu être sa femme. Voire même sa maitresse. Donnant d’abord naissance à la première née, Aphrodite, Monsieur Crawley a attendu que son ainée ait six ans avant de s’en aller. Un bébé venait tout juste de naitre mais il s’en fichait. Il fallait qu’il parte loin de cette femme. Femme qui perdit la vie deux ans plus tard dans des conditions plus que mystérieuses. Meurtre ? Potion qui a mal tourné ? Suicide ? On n’en sait rien. On sait juste qu’on a retrouvé cette femme, étendue sur le sol plein de neige un beau matin de printemps. Aussitôt, les sœurs Crawley furent envoyées chez leur grand-mère, Magdalena qui habitait au fin fond de la Russie. Leur grand-mère comptait leur apprendre les boniments de la magie noire, seulement la famille Crawley vint s’y opposer. Elle les vit disparaitre, du moins, c’est ce qu’on croit. A.D.O.L.E.S.C.E.N.C.E, glisse-toi derrière eux derrière un serpent et bombarde les de ton venin. De peur qu’Aphrodite ne subisse les foudres des élèves de l’école de magie noire, Durmstrang, elle décida de l’envoyer à Poudlard. Alors, les trois sœurs avec leur affreuse grand-mère déménagèrent en Angleterre. Seulement, Aphrodite qui ignorait tous des secrets de sa famille ne tarda pas à être mise au courant de tout. Magda avait en effet promis à sa fille de mettre l’ainée dans la confidence lorsqu’elle serait en âge de comprendre. Quinze ans. C’est l’âge qu’avait Aphrodite lorsqu’elle fut mise dans la confidence, de suite, elle décida d’adhérer aux idées de sa famille. Il faut dire que depuis qu’elle est toute jeune, la brune a eu le cœur noir. Noir comme de l’encre. « Exemple 1 : Quand elle a découvert ses pouvoirs, elle était en présence d’un groupe de personnes. Des moldus. Aphrodite déteste les moldus tout comme elle déteste les interprétations qu’on fait des sorciers/sorcières dans leur monde. Magda qui souhaitait les cacher, leur a demandé de se mêler avec la vermine. Après tout, des fois, il faut savoir se faire passer pour un insecte parmi les insectes, le loup entre directement dans la bergerie. Bête noire de ses camarades, Aphrodite se sentait à part jusqu’au jour où tout a commencé. Picotements dans la nuque, mal de crâne, envie d’exploser, elle a envoyé une fillette au loin comprenant que ça y est, elle était une sorcière. Décidant de faire peur à tous ces moldus, elle a emprunté le balai de sa grand-mère, s’est déguisée en petite sorcière avant d’aller hanter une de leurs nuits. Sadique, elle aime tellement ça. » Dès que le lourd secret de magie noire fut divulgué, Magda se chargea de retransmettre tout son savoir à sa petite-fille laissant les deux autres dans l’ignorance. Elle savait que son temps était compté, qu’elle était souffrante. De ce fait, Aphrodite dut apprendre l’art de fermer son esprit. L’occlumancie. Dès l’âge de quinze ans, son apprentissage fut rigoureux. Très rigoureux. Puis un jour, alors qu’elle était à la prestigieuse école de magie, on appela l’adolescente qui partit par poudre de cheminette jusqu’à chez sa grand-mère. Elle était morte. Partie. Seize ans, un an à peine après qu’Aphrodite ait commencé. Elle la pleura, mais très peu. « Je ne m’épanche pas sur des sentiments futiles, a-t-elle dit. » Cœur de pierre, cœur qui n’a jamais été touchée par aucune quelconque forme d’amour, sauf peut-être fraternel. Aphrodite est très proche de ses cadettes, trop peut-être. Elle ne le montre pas. A quoi bon ? Elles le savent. Cœur noire, cœur d’encre. Depuis que le dernier membre de famille responsable fut mort, Aphrodite et ses sœurs furent envoyées chez une tante. Mais dès que cette dernière eut la majorité, elle prit ses deux sœurs avec elle, car on ne les détache pas. On y touche pas et le meilleur tout comme le pire restait à venir. Aphrodite est maintenant en justice magique. Dans quel but ? Celui d’entrer au ministère. Depuis longtemps, mais secrètement, elle a relié la cause des mangemorts, toujours dans l’optique de faire croire qu’elle est gentille aux yeux du monde. Mais depuis peu, une ombre vient se propager au-devant de son glorieux avenir. Les sangs-pur ont une particularité : ils se fiancent entre eux. Aphrodite sait donc qu’elle a un fiancé qui se cache quelque part mais elle n’en veut pas. Les hommes ne l’ont jamais intéressé, ni les filles d’ailleurs. Personne. « Je ne me suis jamais posée la question. » Tant mieux dit-on. Mais elle ne va pas avoir le choix car il est là, face à elle. La haine monte en elle mais comme d’habitude, elle ne laisse rien percevoir. Statue de glace au cœur sombre. Debout, elle le fixe avant de penser intérieurement. « Si on doit passer notre vie ensemble, autant faire d’elle un enfer. » « J’y verrai l’Enfer car tu es ma flamme, mon brasier et que tout entière, tu me consumeras. »