La vision de ce petit garçon aux cheveux blonds se promenant sur les quais de Liverpool avec son père pourrait vous laisser penser que ce dernier est un enfant comme les autres, qu’il ne fait que serrer son père dans ses bras avant d’aller à l’école avec les autres enfants normaux. Ce petit garçon au grand sourire se nomme Damen, il ignore pour le moment qu’il n’est pas comme ses amis. Le jeune garçon a toujours vécu au crochet de sa bande d’amis, de nature plutôt timide, il n’a jamais osé s’approcher de quelqu’un sans être accompagné d’un proche. Damen est fils unique, son père se nomme Aaron Grey, il ignore tout de la magie et même de son existence, il occupe la fonction de policier dans cette petite bourgade. En revanche, sa mère, Thea Webster connais l’existence du monde du sorcier, venant d’une famille de sang pur, elle est elle-même une sorcière. Cependant, elle a toujours caché l’existence de sa vraie nature à son mari qui semble ne pas aimer tout ce qui est de l’ordre du « surnaturel » elle priait simplement pour que son fils n’ai pas le gêne du sorcier qui se répandait dans sa famille. Mais ses prières furent vaines. Vers l’âge de sept ans, des choses étranges commençaient à se produire autour de Damen, des cheveux qui repoussaient tout seul, des objets qui bougeaient d’un endroit à l’autre. Aaron semblait croire que son fils était devenu fou ou qu’il était un fils de Satan. Le petit garçon de sept ans ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait, ayant été éduqué par un père qui ne croyait pas à ces choses-là, il venait presque à croire ce que lui disait son père. Thea, elle, restait tapis dans l’ombre, sans oser dire un mot sur ses origines jusqu’à un soir où Damen n’arrivait pas à trouver le sommeil, il trouvait sa mère posée dans le canapé, le regard dans le vide « Maman ? » demanda le petit garçon, les yeux de la femme d’une trentaine d’années se posèrent sur son fils, tendant ses bras pour qu’il la rejoigne. Damen se contenta simplement de s’installait à côté d’elle, il se considérait beaucoup trop vieux pour courir dans les bras de sa mère « Dis maman, c’est vrai ce que dis papa ? Je suis un monstre ? » il levait des yeux attristé et inquiets sur elle, elle passait ses doigts entre les cheveux blonds de son fils et murmurait d’une voix douce « Non mon Damen, tu n’es pas un monstre. Tu tiendrais un secret ? » Damen fit aussitôt oui de la tête, Thea cherchait ses mots, avalant sa salive et murmurait « Je suis comme toi, papa te dis des bêtises, tu es un sorcier, comme ta maman et il n’y a rien de mal là-dedans, mais ne dit rien à personne. C’est juste que tu vois, ton papa n’aime pas les gens comme nous » les yeux de Damen s’embuhèrent « Mais papa, il t’aime ? Hein maman, il t’aime hein ? » Thea regardait à nouveau dans le vide « Va dormir Damen… ». Il ne discuta pas ces mots et partait dormir. Le lendemain matin, Damen fut réveillé par des hurlements « Comment as-tu osés Thea ! Tu n’es qu’un monstre, tu es comme lui ! FICHEZ-MOI LE CAMP ! JE NE VEUX PLUS VOUS VOIR ! ». Aaron avait littéralement péter les plombs le jour où Thea lui a fait part de sa vrai nature, pensant que l’amour que leur portait Aaron serait beaucoup plus fort. Mais elle avait tort. Elle prit Damen avec elle, déménageant de l’autre côté de la ville, fuyant a présenté son mari qui menaçait de la trainer en justice pour aucune raison valable, mais cela suffisait à effrayer Thea. Dès l’instant qu’ils ne furent que les deux, Damen apprit tout du monde de la magie, de Poudlard, mais il avait énormément de mal à contenir toute cette énergie qui se propageait en lui. Il laissa sa mère à ses onze ans afin de rejoindre l’école de magie. Malgré cette nature réservée, Damen a réussi à se faire une place dans un groupe devenu assez connu dans Poudlard, ce n’était pas non plus les rois, mais Damen se sentait très bien avec eux. Cependant, il a tendance à trop se cacher derrière une image qui ne lui appartient pas : celui du dragueur, légèrement vantard qui rit pour un rien. Or, depuis ce fameux Noël de 1978, Damen se retrouve suivi constamment d’un labrador du nom de Bailey, ce dernier commençant à lui faire accepter le fait qu’il peut très bien être une personne indépendante sans trahir ses amis et ainsi, arrêter de se cacher derrière un masque.