BELLUM PATRONUM


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Caleb T. Poynter
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Message Caleb T. Poynter
par Invité, Lun 3 Juin - 17:18 (#)
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Caleb Theo Poynter
FEAT. Freddie Highmore
17 ans ϟ 7ème année ϟ Corbeau alterné avec une brume informe ϟ Sang mêlé



Ici, c'est la partie où vous présentez votre personnage. Décrivez son caractère, c'est le plus important, donc n'hésitez pas à développer. Vous pouvez parler de sa date et de son lieu de naissance, de son statut de sang, de sa nationalité, de sa baguette (elle peut avoir trois coeurs différents: plume de phénix, ventricule de coeur de dragon et crin de licorne), de son épouvantard, de son animal de compagnie s'il en a un. Minimum de 10 lignes.


a little something from you.

Dans cette partie, vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 10 lignes.

ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.


This one moment when you know you're not a sad story.


Certains soirs, après mes journées de blues léger, j'aime me demander ce que donnerait ma vie, couchée sur un bout de papier. Sur quoi commencer, sur l'intérêt de l'écrire, sur la tête de la personne qui la lirait. Mais je ne pense pas que ça ait vraiment de l'importance, que ce poser tant de question. Je m'en suis toujours trop posé. Par exemple pour savoir pourquoi le voisin avait autant de chiens. Pourquoi les enfants adorent des super-héros sur papier alors qu'ils savent qu'ils n'existent pas, que le monde n'est pas comme dans les dessins jolis ? Pourquoi tant d'intérêt pour les nouvelles télévisions. En fait, tout ça, ça tourne dans ma tête, en vain, sans obtenir de réponse ou suffisamment d'importance pour que j'en cherche une.
Ma vie est faite de ça. De petites idioties qui prennent de l'ampleur dans un coin de mon esprit, incontrôlables et qui par moment, s'abattent sur moi en nuée.
C'est l'horreur, mais au milieu de tout ça, il y a moi et mes souvenirs.

Je suis né dans une petite bourgade dans la périphérie de Londres. Le coin était sympathique, remarquez. Une sorte de grand lotissement, des maisons identiques à perte de vue, des habitants identiques, de l'uniformité qui suintait de tous les murs en briques. Au Sud de Londres, dans la petite et sympathique ville d'East Grinstead. Le coin étant peu loin de la périphérie de la capitale, on y retrouvait tout pour constituer une parfaite ville-dortoir. C'était sobre, pas des plus coquet. Et pourtant, j'y ai toujours vécu. Tout du moins à partir de 1962. Date à laquelle je naquit, dans une maternité de Londres. Ma petite enfance se fit entre ma mère au foyer et mon père, au cœur d'une banque Londonienne. En gros j'étais entouré d'amour de la part d'une sorcière émérite, qui faisait usage de la magie sans grande retenue dès que nous nous retrouvions seuls. Mon père, Clayton J. Poynter, avait épousé ma mère, Kelley. Un amour d'enfance dans la Wisteria Walk, suspendu dans le petit parc après le grand bordel communément appelé Seconde Guerre Mondiale et s'étaient épousé en 1960, en Juin. Et deux ans plus tard, le premier rejeton que j'étais fut expulsé à la barbare dans les bras d'un père ébahi, un beau 14 Novembre 1961.

Par la suite, j'ai grandi plutôt confortablement, tout en créant des petites surprises qui ne manquèrent pas de surprendre mes parents. Au lieu d'être comme tous les enfants, j'étais celui qui souriait le plus, mais en silence. Pas de pleurs, pas de cirque inutile, mais des mots. Des mots qui sortirent bien assez tôt d'entre mes lèvres. Et après quelque temps avec des morceaux de phrases décousues, je rectifiât un animateur radio dans une syntaxe parfaitement construite. C'était le début d'un grand moment pour mes parents, bien que je ne m'en souvienne pas. En plus, j'avais probablement du sortir une grosse connerie, à ce moment. Mais faire ce que j'avais fais avant deux ans, il paraissait que c'était pas mal du tout. Et peu à peu, je découvrit l'énorme plaisir de manier les mots comme des jouets. C'était fou toutes les nuances aux phrases que l'on pouvait apporter comme ça, en bougeant quelques lettres. A l'école, c'était plutôt calme. J'apprenais sans apprendre, écoutais et gravais tout en moi. Apprendre à lire fut rapide, c'était ce qui m'intéressait le plus. J'aimais lire, pouvoir m'instruire et me couper un peu du monde braillard qui convolait autour de moi.

Mon premier "accident" magique, je l'ai vécu à sept ans. Quand mon père avait reçu ses congés, nous étions allés en France, un an après les grands problèmes. Mon père avait choisis la Côte d'Azur, un coin ensoleillé comme il y en avait peu sur la Grande Bretagne. Et là-bas, dans l'hôtel, j'avais fait quelque chose. C'était plutôt cocasse, mais je m'en souviens encore très bien. C'était le soir et en un instant, le ciel s'était couvert de nuages sombres avant d'exploser. Il avait tonné et tonné pendant de longues minutes, avant de plonger la ville dans l'obscurité. Et je paniquai. Le noir, ce n'était pas ce que j'adorai. Ce n'était pas encore ma phobie mais cela n'en restait pas moins quelque chose de désagréable. Et sans trop comprendre une orbe de lumière rouge apparût devant moi, petite mais rassurante. Elle n'était pas chaude, juste... jolie. Cela étonnât toute ma famille, surtout mon père. Mais cela le confortât visiblement dans son estime pour moi, le petit déjeuner du lendemain était succulent.
C'était un doux sentiment, la première fois que cela était arrivé. D'autres choses sont arrivées par la suite, mais rien d'aussi intéressant.

C'était à peu près à partir de ce moment là que je commençât à avoir des problèmes. Je lâchais la bride à mes pensées. Elles en profitaient. C'est étrange à dire, mais c'était cela. J'en ai eu peur, j'en ai peur, j'en aurai peur. Mais je pensais à des choses sombres, noires, morbides. Et je ne pouvais m'arrêter. Je regardais le nouveau poste de télévision, j'y voyais un tueur en série sociopathe aux États Unis, j'étais en rage contre lui. Et en même temps, mon imagination m'envoyait dans les yeux tout ce qu'il avait pu faire et cela m'horrifiait. Je perdit rapidement pied en moi-même, entouré d'images, de pensées, d'interrogations. Je songeai bien trop à la mort, à tout ce qui pouvait m'horrifier. Et mes pouvoirs magiques en pâtissaient. Peu à peu, je traversais des périodes sombres, inquiétantes, où l'appétit me manquait, où le miroir se fendait sous mon regard. Et vers mes neuf ans, j'ai atteint le summum. Ma chambre était ravagée par une tornade de débris, mes pouvoirs, complètement hors de contrôles, faisant des massacres parmi mes affaires.

Alors j'ai dû être stupéfixé et emmené d'urgence à Ste Mangouste. Là-bas, j'y suis resté quatre mois. C'était long, c'était douloureux, j'étais dangereux. Je blessais les gens, autant par mon état que par mes actes. Et ça me dégoutait. Alors je m'enfonçais peu à peu dans la noirceur, au milieu des chimères de mon esprit. C'était la pire période de ma vie. Au bout de quatre longs mois, on m'a autorisé à rentrer. Tout avait été réparé, à la maison. Tout sauf moi. Je le savais, je retomberai dans cette noirceur. C'était quelque chose qui avait la mainmise sur moi. Maman et Papa ont alors toujours gardé un œil sur moi. Je n'ai jamais passé une heure éveillé sans que l'un des deux viennent vérifier si j'allais bien. C'était étrange, mais j'en soufrai plus qu'autre chose. Ils m'aiment, c'est pour cela qu'ils faisaient ça. Et c'était ce manque de confiance qui me faisait doucement bruler. Mais mes pensées, elles, étaient les requins de ma conscience. C'était fou de se dire que l'on pouvait être un loup pour soi-même. Mais si. Alors je prenais des potions, qui embrumait le trop-plein de pensées, qui laissait ces choses aiguisées loin de moi. Et peu à peu, je me réparais. Même si en moi, quelque chose c'était brisé. Ma magie, je l'avais poussé à bout, je m'en suis rendu compte, peu à peu. Et aller au plus haut de mes possibilités sera dur.

J'ai été à Poudlard, comme tout sorcier du Royaume-Uni. Mais mon départ n'eut rien de classique. Mes parents me couvaient depuis plus de deux ans, c'était dur de me laisser aller. Mais ils le firent. Avec ma promesse de faire en sorte d'écrire au moins deux fois par semaine et de prendre contact avec l'infirmière. Ce que je fis, dans la première semaine. La rupture était dure, mais pire que tout, c'était le changement qui me broyait, peu à peu.
A ma grande surprise, j'ai été répartis là où je m'y attendais le moins. C'était pas du tout la maison où j'aurai envoyé un élève aussi déséquilibré que moi. Alors j'y ai entre-aperçu la possibilité que j'étais plus proche de la lumière que je ne l'aurait cru. Que je marchais en reculant, les yeux fixés dans l'obscurité.
Des personnes, j'en ai rencontrés. Le personnel de l'infirmerie aussi. Des attachements, déjà beaucoup moins. J'ai toujours tendance à rester dans mon coin, à ne vouloir sortir et discuter. C'est dommage, m'ont dis certains. J'ai des amis, oui, forcément. Au bout d'un moment, le temps lui-même créer des liens d'amitié. Mais pas énormément. Il y a bien Ashley, qui reste une des plus intéressantes. Mais je ne sais pas. Je ne veux pas savoir. On est amis, c'est tout. Je pense.
Malgré tout, je me rend compte que je reste dans le coté sombre de la vie. Dans un miroir, je me dirai "beau", avec mes hautes pommettes, mes cheveux bruns courts, mes yeux perçants, un air "sauvage" et mystérieux. Je suis grand, pour mon âge. Trop, peut-être. J'ai une esquisse d'un physique que je ne mérite pas. Mais je vis avec, sans pour autant le mettre en avant. Paraît qu'il faut bosser, d'après la miss de Serdaigle. Je ne bosse pas et je songe à la magie noire. Je le fais et me fiche de l'avis des autres. Je flirte avec l'ombre, je l'aime et la déteste. C'est glauque.

Alors voilà. Me voilà. Moi, Caleb T. Poynter, à dix sept ans révolus, en train d’écrire ma vie. C’est spécial, pas intéressant, selon le lectorat, je pense. Ma vie se résume à ça. Raser les murs, cacher mes sourires, prendre mes drogues, sourire discrètement à une fille qui me sourit, commencer à s’intéresser au monde qui m’entoure. Mais malgré tout, mon pied à terre, c’est ma mère. Je lui écris souvent, elle me répond tout aussi rapidement. C’est ma confidente et il doit bien s’agir de la première fois que j’écris autant sans que cela lui soit adressé. A ce que j’ai écris plus haut elle me soufflerait de me tourner vers le monde, de fleurir, au moins. J’aurai toujours l’ombre, mais tendre une main vers la lumière ne brûle pas. J’essaierai. Cette année. Peut-être. Mais rien n’est sûr. Je n’aime pas changer. J’aime l’obscurité. Mais elle, elle ne m’aime pas. Alors on va voir. Un Poynter prêt à se lancer à la conquête du monde, ça va être intéressant. Vais surement me vautrer avec grâce, mais faudra que j’essaie. Et puis, les cris de la pubertés, c’est aussi quelque chose. Je change, malgré tout. Je ne peux rester éternellement le jeune garçon sorti de l’hôpital. J’ai un passé, je le cacherai. Je fais table rase, je me lance. Enfin je vais essayer. Il me faudra un point d’appui, quelque chose, quelqu’un. Ce que l’on appelle des amis.

Mais maintenant, l’es temps de s’endormir. Demain, tout se lancera. Et je serai ou pas. ‘fin bonne nuit.


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: répondre ici
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ϟ Personnage: Inventé ? Scenario ? PV ?
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ϟ Présence: répondre ici
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Dernière édition par Caleb T. Poynter le Lun 3 Juin - 17:24, édité 3 fois
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Invité, Lun 3 Juin - 17:20 (#)
Bienvenue et bon courage !
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Invité, Lun 3 Juin - 17:20 (#)
arthuuuuuur :gaga: mdr
Bienvenue Brille
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Invité, Lun 3 Juin - 17:25 (#)
Merci les gens ! Daengelo
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Invité, Lun 3 Juin - 17:42 (#)
Bienvenue sur le forum, Caleb ! Je te souhaite bon courage pour terminer ta fiche... J'ai justement vu un film avec Freddie il y a quelques jours (même si on s'en fout xD) !
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Guest, Lun 3 Juin - 17:47 (#)
Bienvenuuue Daengelo
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Guest, Lun 3 Juin - 17:53 (#)
Freddie!!! Daengelo

Bienvenue parmi nous Daengelo
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Invité, Lun 3 Juin - 17:54 (#)
Bienvenuuue Brille
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Guest, Lun 3 Juin - 18:06 (#)
Bienvenue. Daengelo
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Invité, Lun 3 Juin - 18:23 (#)
Bienvenue Oeil de Corbeau heh
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Guest, Lun 3 Juin - 18:38 (#)
Bienvenue parmi nous. Daengelo
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Guest, Lun 3 Juin - 19:09 (#)
Bienvenuuuue Chou
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Guest, Lun 3 Juin - 19:18 (#)
Bienvenuuuue Ici Brille
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Invité, Lun 3 Juin - 20:10 (#)
Bienvenue parmi nous Brille
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Invité, Lun 3 Juin - 20:11 (#)
Oh, Freddie Highmore Han!
Bienvenue parmi nous ! Brille
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Message Re: Caleb T. Poynter
par Contenu sponsorisé, (#)
 

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