 | Eliott S. Lancer ❧ Day Dreamer's Disease.par Invité, Mar 18 Juin - 13:34 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Eliott Shanae LancerFEAT. Katie McGrath 19 ans ϟ Enseignement Magique ϟ Colibri ϟ Sang-Mêlé
« Je crois qu'elle nous entend pas. »
Oh si, tu les entends. Un son un peu lointain, qui entre dans tes oreilles sans franchir les limites de ta compréhension. Tu ne les écoutes pas, c'est tout. Ça ne t'intéresse pas vraiment. Tu es ailleurs, loin, bien plus loin, retranchée dans tes pensées, coupée du monde réel. Il est encore un peu trop fade pour toi : ces derniers temps, on parle de guerre, pas de magie. Tu t'en fiches un peu, de la guerre. Il n'y a rien de poétique là-dedans. Il n'y a pas de quoi faire rêver.
Parce que rêver, c'est ce que tu fais de mieux. Tu imagines. Tu crées. Tu t'évades, en un mot. Alors, non, tu ne parles pas beaucoup. Tu est silencieuse, éthérée, souvent tu es à peine présente. Tu as du mal à tenir une conversation, tu ne l'engageras jamais. Pas vraiment parce que tu es timide, ou maladroite ; tu te préoccupes autant de ce que pensent les autres que tu te soucies de leur vie. Pas beaucoup. Tu n'en vois pas l'intérêt, c'est tout. De toute façon, tu es vite distraite. Tu replongeras dans tes pensées à la moindre occasion. À force, les gens ne te parlent plus beaucoup ; tu es plutôt solitaire et ça te va très bien.
Tu n'es pas très expressive, pas très dynamique. On pourrait même dire que tu es passive. Mais ton esprit, lui, fonctionne à plein régime. Si dehors c'est parfois un peu gris, un peu fade, dans ta tête ça déborde de couleurs. Tu penses. Et tu lis, tu lis beaucoup. Des romans comme des livres de cours, des essais et des contes. Tu apprends, tu remplis ton cerveau de milles savoirs plus ou moins utiles. Tu étudies la magie.
Parce que la magie, oh qu'est ce qu'elle te fascine. Il n'y a que ce mot qui allume cette flamme si vive dans tes prunelles. Lancer un sort, déplacer de l'énergie ; ce rayon lumineux qui jaillit de ta baguette. Tu pourrais rester des jours à décortiquer le sort le plus trivial, à essayer de comprendre.
Les gens ne t'impressionneront jamais ; la magie, elle, le fait chaque seconde.
Même si certains te qualifient d'apathique, tu fonctionnes à l'intuition. Et quand une idée te passe par la tête, tu la mets en oeuvre immédiatement. Sous le coup de l'impulsion, tu sors de ta nonchalance habituelle, généralement pour courir vers la bibliothèque. Cela surprend, mais tes réactions interpellent toujours, quand tu réagis. Tu ne fais jamais ce à quoi l'on s'attend, tu te contente de suivre le fil de tes idées, et généralement celui-ci n'est pas des plus orthodoxes.
Si l'on te demandes, tu répondras que tu es née le 27 mai 1960 à Bristol ; tu as eu 19 ans il y a peu. Tu ne vois pas vraiment pourquoi quelqu'un te poserait la question, cependant, à par pour meubler un silence. Tu trouves cela un peu futile, le silence ne t'effraie pas. Il y a peu de choses, en vérité, qui te font peur, aussi ton épouvantard n'est rien de matériel mais une brume grise diffuse, dont tu sais qu'elle représente une absence totale de fantaisie. Tu entretiens un lien fort avec ta baguette, en bois de Hêtre et plume de Phénix, 27,5 cm, souple. Pour tout avouer, les baguettes te fascinent au même titre que la magie, et tu te passionnes pour leur subtilité. Le statut du sang n'a aucune forme d'importance pour toi.
a little something from you. Ce ne fut pas vraiment de la surprise que tu ressentis à l'apparition de ton patronus, mais plutôt une intense fascination —qui ne disparut jamais vraiment. Tu connaissais ton patronus depuis le début de ta cinquième année : un colibri, petit mais vif, aux mouvements presque indiscernables. Mais l'oiseau qui surgit devant toi au milieu de la bibliothèque de Poudlard ; c'était différent. Il y avait ce lien étrange, presque perturbant entre vous deux. Tu l'as tout de suite accepté, d'abord en tant que merveille produite par la magie, lueur qui s'attachait à tes pas, puis en tant qu'être à part entière.
Il ne parle pas, du moins tu ne l'as jamais vu émettre de sons à part des chants mélodieux, mais cela ne vous empêche pas de communiquer. Vous partagez des émotions, des sensations et des sentiments, il est toujours présent dans un coin de ta tête. Tu sais qu'il peut prendre une forme solide, un oiseau réel, mais il préfère rester sous sa forme immatérielle. Généralement, c'est cette petite lueur qui volette autour de toi sans s'arrêter. Toujours en mouvement, contrairement à toi ; tu le vois rarement se poser. Il n'a qu'une seule forme et ça te va très bien comme ça. You're not a sad story. Tu te réveilles brusquement au son d'une alarme stridente. Ton cou est étrangement ankylosé, ta tête lourde. Encore dans les brumes du sommeil, tu clignes légèrement des yeux. Tu te sens fatiguée, et tu as l'impression qu'hier n'est qu'à une minute de l'instant présent. Et puis tu te souviens ; tu t'es endormie sur ton livre, encore une fois. Tu soupires. Tu le regrettes tous les matins, mais tu ne peux pas t'empêcher de recommencer le soir même. Quand tu poses les yeux sur les premiers mots d'un livre, tu ne peux plus t'arrêter.
Les Aventures d'Harry Clarke est ouvert à la deux-cent cinquantième page sur ton oreiller rose, les mots encore flous sous tes yeux embués. C'est ton livre préféré : tu le relis en boucle depuis que tu as sept ans, soit depuis deux ans maintenant. Tu le connais par coeur ; les personnages sont plus familiers pour toi que tes parents.
Ta mère entre dans ta chambre, haussant les sourcils à la vue de ton livre et de ton air plus qu'endormi.
« Ellie, tu lis déjà ? ». Tu réponds par un bâillement sonore.
Tu n'aimes pas beaucoup l'école. Tu n'as pas beaucoup d'amis, tu crois qu'ils te trouvent bizarre. Tu as raison. Les cours ne t'intéressent pas. Ils ne parlent ni d'aventure, ni de magie. Alors tu lis. Tu t'abreuves d'imaginaire, pour oublier le fait qu'il n'y en a pas assez là où tu vis. Tu n'es pas vraiment malheureuse ; tes parents t'aiment, tu ne manques de rien, si ce n'est d'un peu de fantaisie. Mais tu t'ennuies.
Les Aventures d'Harry Clarke devient ton guide spirituel ; le héros ton idole. Tu cites des passages entiers. Tu aimerais bien avoir des pouvoirs, comme Harry. Tu as essayé, ça ne marche pas.
Jusqu'au jour où. “Tu comprends Harry, il faut laisser magie couler en toi. Sert toi de ta volonté, utilise ton imagination. Concentre-toi, visualises l'objet bouger.” Tu essaies encore une fois. Tu n'y crois pas vraiment, mais tu espères. “Il faut y croire ; sans ça, tu n'arriveras à rien.” Tu réessaies ; tu mets tes doutes de côté. Et le livre bouge.
Les années d'avant Poudlard se perdent dans ta mémoire. Tu oublies tes parents, ton école, les amis que tu n'avais pas. Tu leur écris des lettres, parfois, tu les vois pendant les vacances d'été. Tu as appris que ta mère aussi était une sorcière, née au coeur d'une famille moldue. Ton père n'en avait aucune idée, tu t'imagines qu'il s'y est fait. Tu préfères cependant rester à Poudlard tout au long de l'année. Parce que tu as trouvé bien mieux que ce que tu avais.
Le château, la magie, les cours enfin intéressants. Toujours pas d'amis, mais tu n'en ressens pas le besoin. L'apparition de ton Patronus a comblé ce manque, s'il a jamais existé.
Et pour les neuf prochaines années de ta vie, tu es pleinement heureuse.
❧ 1er Septembre 1971. La rentrée à Poudlard fut ton premier vrai souvenir ; un merveilleux, de ceux qu'on oublie pas. Il y eut le train, rouge et fumant, dont la cheminée soufflait l'espoir, coloré, brillan ; dont les compartiments résonnaient de cris d'enfants, de bruits de malles et de promesses. Le voyage, que tu passas les yeux grand ouverts, absorbant tout ce que tu pouvais. Il y eût Hagrid, et la barque, l'adieu à une vie banale alors que le bateau avançait sur les flots. Et puis il y eût Poudlard. Le château dans toute sa splendeur, aux couloirs vibrants de magie, la grande salle, son banquet et son plafond. Le Choixpeau. Les dortoirs.
Et ce jour resta gravé dans ta mémoire comme celui ou tu trouva une véritable maison.
❧ 23 Décembre 1978. Un jour avant Noël, ton Patronus apparût. Sans que tu saches réellement pourquoi, ni comment ; il n'était pas là, la seconde d'après il y était, et tu n'imaginais plus ta vie sans lui. Comme la majeure partie de tes journées à Poudlard, tu lisais, confortablement installée dans une cheminée au coin du feu ; rien de plus banal. Ta vie ne pris pas exactement un autre tournant ce jour-ci, mais elle acquis une dimension toute nouvelle –cette présence t'offrait un monde de possibilités. Ce jour est, lui aussi, inscrit à l'encre indélébile dans tes souvenirs, et avec un peu chance, il le sera toujours.
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Jumpy, (presque) 16 ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Une pub par Hyde sur WA.ϟ Personnage: Sortie tout droit de la partie gauche de mon cerveau.  ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope.ϟ Présence: Je suis mariée à mon ordi o/ϟ Une remarque? :albus:
Dernière édition par Eliott S. Lancer le Mer 19 Juin - 0:29, édité 3 fois |
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c'est un excellent choix cela étant dit 
