Eowyn est une poupée en porcelaine à la peau blanche, aux cheveux blonds et aux clairs. Ce genre de filles qui sont réputées pour faire un tabac auprès de la gente masculine. Elle n’en joue cependant que peu et préfère une vraie idylle stable plutôt qu’une aventure sans lendemain. Elle a grandi au sein d’une famille aimante qui a lui a inculqué de vraies valeurs alors même qu’elle n’était encore qu’une fillette. Elle est bien élevée et sait comment se comporter en public. Ses parents n’étaient pas riches, mais elle n’a jamais manqué de rien. Avant de recevoir sa lettre pour Poudlard, elle n’avait entendu parlé de magie que dans les contes qu’elle prenait plaisir à lire le soir, avant de dormir. Petite, cependant, elle était une grande rêveuse et croyait à la sorcellerie, bien qu’elle n’en demeurait pas moins une fillette turbulente et prête à tout pour un peu d’aventure. Elle n’a jamais eu peur de se salir les mains pour s’amuser. C’est souvent ce que lui reprochait son père d’ailleurs, lorsqu’elle revenait le soir couverte de boue et le sourire aux lèvres. La beauté du naturel ne cesse de l’émerveiller et elle peut passer des heures à l’extérieure sans mettre les pieds chez elle. C’est une âme d’artiste qui pourrait vivre en communion complète avec la nature, à chanter, danser et crier sa joie dans de folles pirouettes. Eowyn a toujours eu beaucoup de facilité à l’école et est une jeune fille pleine d’entrain. Gentille et sociable, il est rare qu’elle se fasse des ennemis mais ce n’est pas pour autant qu’elle se laisse faire ou bien qu’elle ne réplique pas lorsqu’on lui cherche des noises. Quand elle sort les griffes, elle est plus redoutable que n’importe qui. C’est donc une jolie nénette au caractère bien trempée mais dont on ne se lasse jamais.
Sinon, elle a passé sa plus tendre enfance avec Nathaniel, elle habitait la maison d’en face, celle où rien qu’un trottoir délimitait la frontière. Ils sont très vite devenus amis, voire meilleurs amis et Nathaniel en était secrètement amoureux aussi. (Sinon je la voyais bien amoureuse, elle aussi) Mais le père Avery ne supportait pas qu’il fréquente une née-moldue, donc ils ont déménagés du jour au lendemain, sans laisser d’adresse. Voici un bout de ma fiche qui explique ce départ :
Citation :
Le réveil sonne, avec peine tu immerges d’un sommeil profond. Aspiré par le vide, tu peines à calmer les battements de ton cœur qui, emballés, tambourinent contre ta poitrine. L’air commence à te manquer, tu te laisses aspirer pendant que les larmes continuent de rouler sur tes joues roussies. D’une main hésitante, tu tâtonnes sur ta table de chevet, il devrait être là, ton foutu ventolin. Ca devient courant, tu trouves ça barbant : les crises d’asthmes. Après la mort de ta mère, t’as ramé pour t’en sortir mais ce trou béant dans ta poitrine t’empêches de respirer depuis. Bien des semaines plus tard, le verdict est tombé : t’es asthmatique Nathaniel. Les minutes défilent, ton corps commence à trembler et tu te vomis de ne pas réussir seul à te calmer. Tu te positionnes sur ton flanc et tu penses pouvoir l’atteindre mais tu chutes. Tu te retrouves par terre. Alors tu te lèves, tu saisis le vulgaire objet et respires un bon coup. Tes poumons s’ouvrent à nouveau. Je vis. Toujours. Tu es éternel, tu es un roc, plus fort que terre, plus vaillant que mer. Il fait froid dehors, l’automne a tissé son nid à travers la faune. Infâme saison qui un soir maudit t’a ôté celle qui t’a offert la vie. Tristesse. Chaos. Néant. Depuis, plus rien n’a de sens. Plus rien ? Sauf elle. Eowyn. Tu te surprends presque à répéter son prénom encore et encore tant le son te plait. Les lettres glissent sous ta langue facétieuse, les sons s’entrechoquent en une douce mélodie. Elle sourit toujours, Eowyn, elle est plus belle encore que la rosée du matin sur l’herbe fraîchement coupée. Elle est douce, elle est tendre, elle est vraie. Tu t’es perdu dans son regard sans même te poser de question, elle t’a offert l’espoir, elle t’a offert l’avenir. La vie. A nouveau retrouvée. Elle est devenue ta bouée, celle à qui tu te permets de t’accrocher quand tes pieds vacillent et ne touchent plus le fond, celle que tu appelles la nuit, au milieu des cauchemars, ceux où tu retrouves ta mère allongée. Suicide. Dépression. Renaissance. La tienne. Elle vit dans la maison d’en face Eowyn, t’as juste à traverser la rue et tu peux lui parler, la toucher, l’écouter. Elle est ton rêve. L’inaccessible. Sa voix est douce et ses mains sont blanches. Elle occupe tes pensées, tu occupes ses journées, elle occupe tes nuits. De petits galets se perdent contre les carreaux humides du grenier dans lequel tu crèches depuis maintenant trois ans. Tu trouvais ça plus calme que ta chambre au premier étage, là où tu entendais passer les voitures le soir. A travers le verre usé, tu l’aperçois, elle est là, si près que tu pourrais t’en saisir, tu pourrais presque l’entendre. Le temps d’enfiler un pull, tu n’es déjà plus là. Parti. Disparu. A jamais. Pour toujours. Pour jamais. « Tu n’iras pas rejoindre cette enflure de moldue Nathaniel, je te l’interdis. » Tu cours vers la porte malgré l’interdiction formel et ferme de ton paternel. Qu’il te batte, encore et encore, tu n’en as que faire, elle est là, elle est tienne, dehors, si proche, il te suffit de tendre le bras pour caresser ses joues roses, pour tresser ses cheveux blonds. La rejoindre est ton unique but, ton moteur. A nouveau à terre, tu termines ta course. Il t’a giflé. Il t’a giflé si fort que tu peux sentir le gout du sang qui doucement s’empare de tes papilles. Tu craches rouge. Tu t’en fiches. Tu n’as plus mal. C’est devenu une habitude. Les perles salées qui tendaient autrefois à sortir de tes yeux déçus, tu as appris à les retenir. C’est tellement plus gratifiant de se montrer fort, de faire face. Au front tout le monde, préparez les armes. Révoltées, tes jambes se redressent, tremblent. Ta voix est brisée par le nœud qui s’est formé au fond de ta gorge et tu lui craches à la gueule, lui cris ton dégoût : « Depuis quand mes fréquentations vous regardent-elles, père ? » Le Mangemort se met à rire. Un rire glacial. Viscéral. Infâme. Ta tête n’en peut plus, elle est sur le point exploser. Décidé, tu reprends ta course fermement et te retrouves face à une porte scellée. La fin de ton rêve. Sa fin. A elle. A toi. A vous. « Depuis que tu traines avec de la vermine. » Dégout. Haine. Tristesse. Tout ça à la fois. Le long de ton échine, tu sens la colère grimper. Tu es hors de toi, plus maître de quoi que ce soit et ton petit poing vient finir sa course contre le chêne de la grande porte en bois. « Vous n’êtes qu’un con. Voilà ce que vous êtes. » Il ôte sa ceinture, tu finis par terre, tu connais la suite des événements. Tu ne peux que serrer les dents pendant que de sa poigne, il laissera sur ton corps, des marques indélébiles. Tu es perdu Nathaniel, perdu dans un monde que tu ne veux pas connaître. Ils ne t’en laisseront pas le choix. Il réussira à te dresser. Ton Sang est pur, ne t’abaisses pas. Ou alors, encaisses les coups.
Elle peut lui en avoir voulu de ce départ soudain, vu qu’ils étaient tellement proches que ça n’a été facile pour aucun des deux. Sinon ils ne se seraient pas donné de nouvelles jusqu’à ce qu’Eowyn arrive à Poudlard, ce qui déstabilisa énormément Nathaniel qui ne s’y attendait pas du tout. Néanmoins, il a changé depuis, il s’es fait engrainé par son père mais il souffre en silence. Elle a essayé de reprendre contact, mais il l’a envoyé sur les roses. Elle continue d’essayer, mais la tâche s’avère être compliquée. (Mais elle refuse d’abandonner !). Voici un autre extrait :
Citation :
Ses parents ne sont pas sorciers. Elle est toujours aussi belle, ta Sang de Bourbe. Eowyn. Elle essaie de venir vers toi après sa répartition, elle te court après et toi t’accélères le pas, tu ne peux pas rester ; t’es trop faible, trop faible devant les belles femmes, vulnérable face à celle-ci. « Nathaniel » «Dégage, on est pas du même monde. » Çà te brises le cœur parce qu’elle ne le mérite pas, que tu sais qu’elle vaut mieux que la moitié des SangsPurs que tu connais mais si tu rends les armes, tu peux oublier de revoir ta mère un jour. Ce salop t’en a convaincu. Va au Diable, Eowyn. Ce soir, tu auras le temps pour les regrets, mais pour l’instant, tu ne veux pas le faire attendre : le cours de sortilèges t'attend ; il va bientôt commencer.
Du coup, elle serait un peu la clé du bonheur à Nathaniel. Je ne dis pas par là qu’ils vont forcément se mettre ensemble, mais avant de redevenir un garçon « plus humain », il aurait besoin de se réconcilier avec elle parce que pour lui, elle a été « le début de tout. ». A savoir, entre temps, il est devenu con et a horreur des sans impurs, plus par envie de rendre son père fier que par réelle conviction.
Ils ont grandi ensemble, se sont aimés plus que n’importe qui d’autre au monde. Un amour d’enfant. Un amour qui reste, premier amour qui fait mal. Elle a toujours été la bouée de sauvetage de Nathaniel, celle qui lui permettait d’oublier le suicide traumatisant de sa mère et Eowyn l’à, quand à elle, toujours épaulé du mieux qu’elle le pouvait. Ils étaient une âme dans deux corps, se comprenaient à demi-mots, deux âmes jumelles séparées aux origines du monde. La seule ombre au tableau, c’est que du jour au lendemain, le patriarche Avery a estimé qu’il n’était pas bon pour son fils, et pour sa réputation, que de forniquer avec une Sang-de-Bourbe. Ainsi, du jour au lendemain, Nathaniel n’était plus là. Ils en ont souffert tous les deux et étaient persuadés de ne plus jamais se revoir. Nathaniel n’a jamais réussi à se rattacher à une fille ou ne serait-ce qu’à la respecter, car les pertes premièrement de sa mère et ensuite d’Eowyn l’ont marqué au fer rouge. Le patronus du jeune homme s’appelle d’ailleurs Eowyn et prouve l’importance qu’elle a, encore aujourd’hui, pour lui. Cependant, il n’aime pas en parlé et ne le crie pas sous les toits : il ne veut pas qu’elle l’apprenne. Il a besoin d’elle pour se sortir de sa spirale d’autodestruction, mais il ne s’en rend pas compte, il ne veut pas s’en rendre compte. De son côté, elle essaie de retrouver l’homme qu’elle a connu des années auparavant… mais ce n’est pas gagné .
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Re: (F) Nastya Kusakina - the dead man called out for his love to flee
Tout d'abord, merci de vous êtres arrêté sur ce scénar qui est très important pour l'évolution de Nathaniel Il faut qu'il remette sa vie au clair et ça il ne pourra le faire qu'en aplatissant les choses avec Eowyn, donc ouais, il est très important quoi Du coup, je te promets tout plein de rps du feu de Dieu avec Nath, et même avec Moa, mon dc, si tu veux *-* Tellement je te mettrai sur un piédestal, on pourra même en faire un avec chaque perso en même temps, promis, je m'offre à toi, avec tout mon amour:han: Donc en gros, je crois t'as compris quoi, si cette beauté te plaît et que tu hésites encore, n'hésites plus! Prends là! et je te ferai tout pleins de bébés
→ Pour ce qui est du prénom, j'aimerais garder Eowyn en premier vu que je la mentionnes dans beaucoup de mes rps et dans ma fiche aussi. Après, vous êtes toujours libres de dire qu'elle n'aime pas son prénom et qu'elle se fait appeler par son deuxième, c'est possible aussi. Pour le nom de famille, c'est totalement libre. L'âge n'est pas négociable, elle doit avoir un an de moins que Nathaniel (mais bon, on peut toujours s'arranger ). Le seul point qui n'est pas du tout négociable est le fait qu'elle soit une née moldue, j'y tiens et c'est d'ailleurs ça qui justifie le départ de Nathaniel enfant, donc bon
→ Pour l'avatar, Nastya n'est qu'une proposition mais j’avoue avoir pensé à elle à chaque fois que je la mentionnais dans mes rps. Elle a ce côté fragile et dur à la fois sur certains avatar que j'aime beaucoup. Mais si vous ne pouvez pas la supporter et que le scénar vous plaît, je suis ouverte à toute proposition de blonde aux yeux clairs et au visage angélique.
→ Je n'ai fait que l'ébauche d'un caractère qui est totalement négociable, cependant, ne m'en faites pas une garce, s'il vous plaît . L'histoire est libre aussi au final, ce n'est qu'à titre indicatif que j'ai mis quelques informations pour partager un peu ma vision de la chose, que ses parents soient ensemble, divorcés, homosexuels ou que sais-je, n'a pas beaucoup d'importance.
→ Le lien n'est pas encore bien défini, j'aimerais voir l'évolution en rp. Il peut dériver de toutes les façons possible et imaginables, je fais souvent au file de l'histoire
→ Pour les quelques exigences: j'aimerais quelqu'un de vraiment motivé, à savoir quelqu'un qui ait vraiment envie de la jouer et qui ne l’abandonnera pas une fois le personnage validé. Pour la longueur des rps, je ne suis pas difficile, je m'adapte : je suis autant à l'aise avec des petits rps de 700-800 mots (parfois moins pour les intrigues) qu'avec ceux de 3000 mots, donc vraiment, vous avez pas de soucis à vous faire à ce sujet. Je rp aussi de toutes les façons possibles, à je, à tu, à il, donc pas de problème de monotonie
Si tu es arrivé jusqu'ici c'est que t'es bien motivé, donc je t'aime déjà. Sinon, pour toute question éventuelle, ma boîte à mp est grande ouverte et je me connecte tous les jours (et souvent même plusieurs fois par jour) avec mes deux personnages donc je suis assez facilement joignable. Et j'adore être harcelée . N'hésites plus, viens me rejoindre, il fait chaud et j'ai des tonnes de patacitrouilles pour toi (oui je dis tu parce que j'espère que si t'as lu jusqu'à la fin, tu vas venir me tenir compagnie, pas vrai )
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Re: (F) Nastya Kusakina - the dead man called out for his love to flee