Mille neuf cents soixante-neuf. Année emblématique s'il en est des années soixante. Souvenez vous de ce climat de tension qui occupait notre pays et le monde sous ce que l'on appelle toujours « La Guerre Froide ». Au bien sûr, notre pays n'a que bien peu à craindre de cette guerre puisqu'elle oppose dans le silence les deux plus grandes nations de notre hémisphère et de notre planète, mais malgré tout, elle pourrait nous mener une troisième guerre mondiale. Une horreur sans nom comme dirait ma chère granny. Mais souvenaient vous plus précisément que cela de cette année. L'affaire des missiles de Cuba, l'indépendance de l'Algérie au terme d'une guerre de huit ans, la mort de Marylin Monroe, le premier concert des Rolling Stones à Londres.... Ma naissance...

Je suis né à la veille de ce que l'on appelle aujourd'hui, le Grand froid, le vingt et un décembre. Et voici l'histoire de ma naissance. Tout cela se produisit au début de l'année. Ma mère est infirmière certifiée au grand hôpital de Londres, mais également bénévole à la croix rouge. Fille d'un médecin décédé non loin d'un petit village nommé Montillac près d'une ville dénommée Bordeaux. Ma mère n'avait alors que dix ans et le souvenir du drapeau que l'on est venu remettre à sa mère ce jour-là restera à jamais gravé dans sa mémoire. Fortement marqué par le décès prématuré de cette figure paternel, la jeune fille se jura de le rendre un jour, fier d'elle. Les années passèrent ainsi assez rapidement alors qu'autour d'elle la ville de Londres se reconstruisait lentement, finissant de prendre cette image que nous connaissons aujourd'hui. Ma mère elle, finissait de grandir et, peu après la fin de ses années de collèges, elle parvint à entrer à l'école d'infirmière de l'armée de Grande Bretagne. Sa mère était bien trop modeste pour parvenir à lui offrir l'école d'infirmière nationale et ce fut-là, le seul choix qui se proposait à elle pour parvenir à ses fins. Oh que sa mère pleura en voyant sa fille vêtue de l'uniforme d'infirmière militaire, mais onques la jeune femme ne regretta son choix. Les études sont longues et coûteuses et il fallutrois années à la jeune femme pour obtenir le diplôme tant désiré. Mais quelle surprise fut celle du choix de celle-ci, une fois sa formation acquise, de signer pour trois années de plus auprès de la croix rouge. Contrat qui donna la situation que nous connaissons en ce jour. Cela se passa lors du mois de février de cette année, le deux pour être précis. Ma mère avait été envoyée non loin de la frontière entre l'Europe et l'union soviétique. Elle y tenait avec quelques camarades, l'infirmerie d'un bâtiment militaire qui accueillit en ce jour si particulier un soldat russe. Le lieutenant Yuuri Nicholaïovich Dimitrov. Le jeune lieutenant avait été capturé au combat lors d'une opération ou un groupe de soldat travesti en femme devait aller prendre des informations dans la partie américaine de Berlin. Malheureusement pour eux, ils ont été démasqués et blessé lors d'un combat qui blessa grièvement le jeune militaire. Il lui fallut environ un mois pour se remettre. Mois durant lequel, malgré la surveillance qui lui était portée, il parvint à faire la cour à cette jeune infirmière anglaise qui, par une nuit de garde se laissa emporter par les affres de l'amour et de la passion. Quelques jours plus tard, le lieutenant Dimitrov était pleinement remis de ses blessures et fut emmené loin de cette femme qu'il avait étreint et sans qu'aucun des deux ne soit encore au courant, fécondée. Ce ne fut que dix semaines plus tard que la jeune infirmière se rendit compte de son état et se mit à chérir de tout son être l'enfant qu'elle portait en son sein.

Les mois qui suivirent furent assez calme pour la jeune femme. Elle était rentrée en Angleterre peu après la découverte de sa grossesse. Sa mère n'avait pas particulièrement apprécié l'idée de voir sa fille revenir sans mari et le ventre rond. Néanmoins, elle en pris son parti et aida la jeune mère célibataire à porter sa gestation à terme alors que chaque elle recevait une nouvelle lettre en provenance d'une prison militaire non loin de Francfort ou l'attente de l'heureux événement permettais à un homme privé de liberté de croire en l'avenir. Et me voici en ce vingt et un décembre de l'année mille neuf cents soixante-neuf, un beau petit garçon de quarante-huit centimètres pour deux kilos sept cents... Le lendemain, le froid tombé tel un voile sur l'Angleterre.

Mon enfance fut plus ou moins heureuse. Bien sûr je reçus tout l'amour qu'un enfant pouvait recevoir de sa mère et de sa grand-mère, mais il me manqua pendant bien longtemps l'exemple et la force d'un père. C'est ainsi que je passais les étapes de l'enfance, apprenant à parler, à marcher à être propre sur moi sans ne plus avoir besoin de l'aide de mes proches en quelques années. Puis vint l'âge fatidique des trois ans. J'étais un enfant, je n'avais pas le choix d'aller ou non à l'école et ce fut en cette année que les moqueries et les problèmes commencèrent. Avez vous déjà eu durant la récréation ces discussions où on parle de nos parents ? Certains parlent de leur père policier, marchand, facteur...moi je ne pouvais pas dire grand-chose si ce n'est que mon père était russe et en Allemagne. Mais l'union soviétique était encore assez mal vu surtout avec ces menaces de guerre atomique dont je ne comprenais absolument rien et de ces missiles cubain. Tout ce que je savais, c'était qu'en ce jour de rentrer 1965 j'entrais en enfer. Les mots de ruskof, bâtard, sans père, fils de pute devinrent mes surnoms. Bien sûr, je gardais le sourire et tentais de faire comme si je n'entendais pas ces insultes et ces horreurs, mais chaque soir, mes larmes coulaient et bien entendu personne ne voyait la souffrance qui m'animait. J'en viens à haïr l'école, mais à cet âge on ne peux pas être dispensé de scolarisation, aussi faut-il comprendre que je devins un élève assez moyen voir même médiocre. Mes devoirs étaient arrachés par mes camarades, je me faisais enfermer dans les toilettes de l'école, on me poussais dans les flaques d'eau sans oublier les coups de pieds et de poings de tous. Ma mères'est bien sûr plainte plusieurs fois, mais les autres parents la traitée tel une paria et les adultes de l'école trouvait inadmissible de voir un enfant britanno-russe en ces temps ou l'union soviétique était tant décrié.
Puis vint ce jour où mon père fut enfin libéré et où il nous rejoint au royaume unis. Ce jour fut merveilleux....mais atroce... Les gens ont écrit des choses sur nos portes, ont jeté des rouleaux de papiers dans notre jardin et incendié notre poubelle....nous avons été obligés de fuir le quartier et de déménager dans une banlieue éloignée de Londres où nous avons pu reprendre une vie un peu plus normal. Ma mère se maria l'année suivante et devint à l'âge de trente-deux ans, madame Dimitrov.
L'année suivante, une petite soeur venait à voir le jour alors que j'entrais à l'école primaire. La vie fut quelque peu plus douce dans ce quartier ou tous avaient des origines diverses, mais je restais malgré tout le petit mouton noir de l'école ou personne ne voulait être amie avec moi.
1969 arriva bien vite et avec cette année, Neil Amstrong l'homme qui devait être le premier à marcher sur la lune. Ce fut également l'année ou sans que je ne comprenne vraiment comment j'étais parvenu à faire disparaître les vêtements d'un élève qui me martyrisé. Il avait tourné à l'angle d'un couloir et s'était simplement retrouvé dans le plus simple des appareil. Je n'y fis pas plus attention que cela à l'époque, j'en profitais juste pour rire de sa disgrâce avec le reste de mes camarades. Quelques événements autres vinrent à se produire lors des années qui suivirent mais rien qui ne puissem'alarmer. Jusqu'à ce jour du vingt et un décembre mille neuf cents soixante-treize où alors que nous allions fêter mon anniversaire, un grand homme au regard lumineux vint sonner à notre porte pour nous porter une lettre d'inscription dans une école dont nous n'avions jamais entendu parler...

Il nous fallut un certain temps pour comprendre de quoi il retourné réellement et surtout croire en ces dires que l'homme qui se disait sorcier nous avancait. Mais après quelques petites démonstrations nous en sommes venu à le croire et à écouter avec attention ce qu'il avait à nous dire. J'étais depuis ma naissance, un sorcier. Ce don m'avais étéoctroyépar on ne savais quelle chance ou pouvoir et j'étais donc inscrit à une école spécialement faite pour les personnes de mon état afin de nous former à nos pouvoirs et au monde qui nous entoure. Pas besoin de vous dire que j'étais plus qu'enthousiaste à tout cela, mais mon père... Il n'était pas spécialement pour me laisser aller en cette école loin de ma famille. Mais le sorcier parvint à le persuader en lui parlant de mes pouvoirs et des dangers qu'ils représentaient pour moi si je ne savais pas les maîtriser. De cet instant je devins un élève de l'école pour sorcier Poudlard. Je fis mes emplettes au chemin de traverse avec cet homme qui était censé se charger de mon introduction dans le monde des sorcier et mes parents qui, pour faire bonne mesure, m'offrirent une chouette rousse au ventre blanc que j'appelais Sova en hommage aux origines slaves de mon père. Puis vint le jour de la rentrée scolaire et alors que ma soeur entrée en seconde année de primaire, j'allais pour ma part à ma première année au collège poudlard. Je découvris en ces lieux une magie que je n'aurais jamais pensé possible, un château aux tableaux vivants et une salle ou les bougies flottent dans l'air sans jamais fondre. Je dûe subir le moment du choixpeau qui m'octroya une des quatre maisons du collège qui m'accueillis à bras ouvert puis laissait ma scolarité avançais. A ma grande surprise, personne n'en avais rien à faire de mes origines. Bien peu d'élèves étaient comme moi de naissance non magique ou comme ils m'appellent parfois, moldu. Quant à mes notes elles se sont rapidement améliorés, démonstration de mon intérêt pour les cours, bien que je fasse plus souvent le pitre en cours qu'autre chose. Les années passèrent rapidement et ma je goûtais les joies d'une scolarité saine emplie de rire et d'amitiés. Puis vint ce jour de mille neuf cents soixante-neuf où sans que l'on sache pourquoi, ni comment, de léger nuages brumeux apparurent auprès de chacun des élèves au même instant. Nous apprîmes bien vite quecela touché chaque jeune sorcier dans le monde et après quelques jours que ces nuages de brumes prenaient la forme d'animaux qui se tenaient toujours auprès de leur sorcier. Le ministère de la magie informa le grand public, qu'il ne s'agissait ni plus ni moins que des patronus de ces sorciers en devenir, rendu tangible dans l'idée de pouvoir les protéger....Peter n'avait jamais vraiment vu son patronus. Lors des cours de défense contre les forces du mal il n'avait pu faire mieux qu'une légèrement brume d'argent, alors qu'elle ne fut pas sa surprise de voir que son animal n'était autre qu'un majestueux lion. Au départ il lui avait fait plutôt peur... La preuve il avait passé plusieurs heures dans un arbre à essayer de faire fuir le fauve. Mais après un moment à parler avec cet animal...il comprit qu'il n'était là que pour son bien et l'accepta comme une grosse peluche vivante... Ce que le lion devins dès la nuit venue....Peter, un grand enfant ? Où est le mal ? ^^