| Samaha C. Gatlif ♣ That's the way it goes.par Invité, Lun 1 Juil - 19:39 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Samaha Charleen Gatlif FEAT. Ksenia Solo 19ans ϟ Offensive Magique ϟ Un Dogue Tibétain ϟ Sang Mêlé
Femme à barbe, cracheur de feu, liseuse de bonne aventure, contorsionniste, dresseur d’ours, clown, voleur, brigand, escroc, bandit, tueur, scandinave, slave, germanique, français, bretons, sorcier, moldu. Je n’énumérerais pas tous les sangs qui coulent au travers de mes veines, mais je pense être tout de même foutrement bien placé pour vous dire que mon sang est un mélange de tout et surtout de n’importe quoi. Mais je vous dirais aussi que chez moi ce n’est pas la pureté d’un sang qui fait un homme, mais que ce sont ses valeurs et son cœur qui font qu’il deviendra ou non quelqu’un de respectable qu’il soit un criminel ou un saint. C’est certainement une vision très idéalisée de la vie, parce que personnellement j’ai un peu de mal à voir dans un criminel l’image de quelqu’un de respectable, mais mon père avec toutes ses histoires et autres légendes qu’il connait sur le bout de ses dix doigts saurait vous en faire douter, comme il m’en fait douter. Quoi qu’il en soit, le fait que je sois une sorte de grande soupière des milles horizons ne change rien au fait que je sois une sorcière, bon peut être pas une bonne sorcière, mais au moins une sorcière intéressée par la magie, tout ce qui y grouille, et surtout une sorcière qui tient beaucoup à son petit cul. Parce que si tout le monde a une très grande peur, je reste persuadée qu’au fond de nous, tout au fond même les plus courageux, les plus téméraires, ont cette appréhension sourde vis-à-vis de la mort. Moi, je ne m’en cache pas, je ne m’en suis jamais caché, ma plus grande peur ça reste l’inconnu et qu’elle plus grande inconnue que la mort elle-même. Je n’ai jamais eu honte de ce qui m’effrayais le plus, je n’ai jamais eu honte face à un épouvantard, je n’ai même jamais eu honte de mes actes, parce qu’il faut être fier de ses décisions, de ses actes, et porter bien haut l’étendard de sa personnalité. Il faut tout de même dire que je ne suis pas quelqu’un de facile à vivre, et si moi je vis très bien avec la façon dont je me comporte, les autres ont souvent un peu de mal à comprendre ma façon d’agir. Je ne doute pas sur le fait qu’ils se demandent parfois si je suis folle. Pour répondre à la question, si vous vous la posez, je suis absolument saine d’esprit comme la plupart des gens qui peuplent cette planète, j’ai juste un petit grain de folie qui grippe la machine. Et comme pour rattraper cette enfance passée à regarder les autres s’amuser, à espérer un jour pouvoir fréquenter d’autres personnes comme moi, avec une histoire propre, et des autres aventures que celles de la famille Gatlif que je connaissais pour la plupart par cœur ; je suis restée très enfantine. Vous savez, un peu comme tous les enfants qui trépigne d’impatience d’aller à l’école pour leur première rentrée scolaire, il y a ceux qui pleurent toutes les larmes de leur corps devant la grille sans jamais vouloir lâcher la manche de leurs parents, et ceux qui ont oublié de faire le dernier bisou pour se jeter dans la foule avec l’idée de se faire des nouveaux copains. Moi je fais clairement partie de la deuxième catégorie, autrement dit, je parle à tout le monde que vous vouliez ou non de moi, et plus vous me repousser plus je suis collante. Pire que du papier tue mouche, je vous assure. Ce n’est pas méchant, et non, je ne suis pas une sorte de psychopathe complétement sociopathe, c’est juste un besoin. Un terrible besoin que celui de connaitre ce qui m’entoure, d’en savoir le plus possible sur tout le monde sans pour autant me montrer fouineuse, parce que j’ai besoin de me sentir entouré. J’ai besoin de me sentir utile, de me montrer utile, de me faire aimer, pour adorer en retour, et surtout j’ai besoin de toujours comprendre pour ne jamais me sentir prise au dépourvu. Je pense que c’est ce besoin à peine déguisé d’une certaine sécurité qui m’a conduite à choisir un chemin tel que celui de la magie offensive. Vous connaissez le dicton « la meilleur défense c’est l’attaque ». Ce n’était pas un choix lié à un certain idéal, et certainement pas avec l’idée de devenir un auror même si j’avoue que c’est un assez bon moyen de combattre ses peurs. Cette peur en particulier. Mais si je ne manque pas de courage à mon sens, la témérité ne reste pas tellement mon fort, et lorsque l’on m’attaque, si je garde la tête haute, le regard droit, je ne peux m’empêcher d’être ébranlée. Mais l’orgueil, cette foutue fierté, m’empêche de me montrer faible, m’empêche de verser une quelconque larme et de prendre mes jambes à mon cou, je pense que tous mes ancêtres que renieraient si je faisais une chose pareille. Alors je m’impose ce courage, cette témérité, et je fais front, les jambes flageolantes, mais je continue à avancer, serrant les mâchoires en affrontant mon propre destin. Je montre même les dents quand la folie d’un moment m’emporte dans la colère, les tumultes de mes emportements faisant disparaitre toute ma joie de vivre pour une rage sans nom. Non, n’ayez pas peur, ça n’arrive que rarement. A dire vrai, j’ai une théorie à ce sujet. Je comparerais volontiers mes sentiments à un vase, tant qu’il est à moitié plein tout va bien dès qu’il se vide je penche vers la tristesse, mais il ne se vide jamais, je ne suis pas sujette à la mélancolie ni aux regrets, mais en revanche il peut se remplir. Petit à petit, la colère monte, et à mesure que le vase de mes sentiments se comble, retenir cette vague dévastatrice devient de moins en moins facile. Puis quand le vase déborde, je peux sentir au fond de moi quelque chose craquer, et Gipsy disparait au profit de Gadjil. Je suis soudainement plus agressive, plus cynique, plus vilaine, comme si tout le mauvais sang qui me coulait entre les veines s’éveillait d’un coup. Et du jour au lendemain, une fois quelques exactions proférées, jamais graves, juste terriblement libératrices, je redeviens celle que je suis habituellement. Je pense qu’on a fait le tour de ma personne, non ?! Oh bien sûr j’ai encore quelques secrets, mais comme leur nom l’indique, ils sont secrets. Alors cassez vous ! Du balais !
a little something from you. Les nomades ont toujours eut des chiens, en tout cas dans toutes les histoires que l’on a pu me raconter, où dans tous les livres traitant du sujet que j’ai pu lire, le nomade avait toujours son fidèle compagnon avec qui il partageait ses sombres pensées mais surtout ses interminables voyages. Il n’était donc pas étonnant que mon grand-père ait un chien, et que mon père en ait aussi. Il fut cela dit bien plus surprenant de voir apparaitre deux créatures bien distinctes durant l’année passée. Cela avait été soudain, terriblement soudain, et sans que l’on puisse comprendre le pourquoi du comment, une petite fumée c’était soudainement formée proche de moi, collée à moi pour dire vrai. Elle avait petit à petit prit forme, celle d’un chien, un tout petit chien. Je n’avais pas eu de mal à reconnaître cette forme, c’était mon patronus. Un coton Tuléar, le même que celui que mon grand-père avait offert à mes parents alors que j’étais encore toute jeune, c’était un peu comme une réminiscence du passé. On s’est un peu inquiété, non à vrai dire on s’est complétement affolé en voyant que les patronus de certaines personnes, et surtout de individus jeunes comme moi, mais surtout beaucoup plus jeune, prenaient formes autour d’eux. Qu’il était impossible à qui conque de les approcher, de les toucher sans provoquer des douleurs intenables, et surtout que l’on ne pouvait s’en éloigner. J’ai bien tenté de m’en défaire, mais même le fait d’être séparé par une simple porte devenait insoutenable. Mais il fallait avouer qu’il était difficile de faire comprendre aux moldus que je ne pouvais vivre sans ce chien qui n’avait pas l’air réel, que je ne pouvais pas m’en défaire, qu’il était apparemment, si ce n’était un être à part entière, une partie intégrante de ma personne. Et si au début il n’y avait pas d’explication, les journaux sorciers ont commencé à en parler, ils ne donnaient pas d’explications tout simplement parce qu’il n’y en avait pas vraiment. Alors on attendait en se demandant si ça serait grave, si ça finirait par disparaitre, et je crois que j’ai fini par prendre ça avec beaucoup de philosophie. Et j’ai fini par m’attacher à cette créature, elle était toujours là, elle me quittait jamais, elle balançait sa queue quand je la caressais, elle me léchait le visage le matin pour me réveiller. Enfin, vous voyez, ça avait l’air vrai chien, d’un véritable animal, alors j’ai fini par lui donner un nom. Parce que donner un nom aux choses c’est leur conférer une véritable existence. Gipsy. Rien de plus. Rien de moins. Et c’est avec ce nom qu’elle a commencé à me parler, comme si le lien était véritablement établi, qu’il n’était plus possible de le briser. Cette impression de renforcement était certainement réelle, parce que de la simple forme fantomatique, elle a fini par prendre plus d’animalité, plus de réalité. Ce que je n’avais pas prévu en revanche c’était que mon humeur allait aller de pair avec ce fil à la patte. Ca je l’ai découvert alors que je me disputais avec ma mère, le dernier jour avant de retourner à Poudlard, le dernier jour de nos vacances ensemble avant longtemps. La fatigue avait certainement beaucoup joué avec mon humeur, et j’ai littéralement explosé. Mon patronus aussi. A cette petite créature c’était substituée un monstre, énorme créature avec des crocs dont la taille me semblait démesurée. Elle était là, entre ma mère et moi, prête à bondir, grondant les babines retroussés, et la lourde crinière d’un poil noir hérissé autour de son cou jusqu’à sa queue fixe. Prête à attaquer, pleine de cette fureur que j’avais moi-même enfermé au plus profond de moi. Il m’a fallu hurler pour que cela cesse, pour que l’immense chien qui s’était trouvé entre nous deux, cesse de gronder pour se poster à mes côtés, assis, calmement. A bout de souffle, je compris assez vite qu’il s’agissait là d’une tout autre facette de ma personnalité. Moins charmante, moins innocente, faite de rage et de sentiments exacerbés. Tout était plus gros avec Gadjil, tout était plus intense, et cela m’effraie toujours un peu de voir mes sentiments se refléter en une créature aussi massive.
You're not a sad story. Chaque famille a une histoire, certains d’entre nous préfèrent tout ignorer, d’autres sont avides d’une connaissance que nul ne peut leur fournir, et d’autres vivent dans la ferveur d’une famille envers ses ancêtres. Dans le cas de ma famille, il y a un peu de tout, des choses que l’on préfèrerait ne pas savoir, certaines que l’on peut glorifier, et des histoires que l’on se raconte au coin du feu depuis des générations. Et tout ça, a commencé avec mon arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père, certainement qu’il y a eu d’autres Gatlif avant lui, mais ça devient vraiment intéressant avec lui. Vous savez pourquoi ?! Bien sûr que non, je suis bête, c’est moi qui raconte l’histoire ! Parce que Gideon Gatlif, premier du nom, fut le premier sorcier de notre famille. Il est né comme ça, ce n’était pas de sa faute, mais je peux vous dire que ça a dû remuer dans la roulotte de ses parents le jour où il a su rendre magique des potions qui n’avaient jamais été qu’un mélange étrange de plantes, d’eau, et d’un peu de poudre aux yeux, qu’ils vendaient sur les places des villages en faisant passer ça pour des remèdes miracles. Tout ça pour dire que ce simple changement de statut, comprenez passer de moldu à sorcier, a changé toute l’histoire de notre famille. Parce que croyez-moi si on n’avait pas eu le peu de jugeote qu’on a, le grain de folie qui nous ronge le cerveau, et cette sacro-sainte baguette magique on n’aurait pas survécu aux diverses tentatives d’éradications qui nous sont tombés sur le coin du nez. Après Gideon se sont succédés des bandits, des prétendus faux magiciens, des voleurs, des gredins, des criminels, on a peut-être même eut des pirates, mais j’oserais dire que notre famille faisait toujours tout ça en tout bien tout honneur avec pour seul but, non pas de se faire un nom ou quoi que ce soit, mais surtout pour survivre dans un monde complètement dingue et surtout sauvegarder sa famille. Mais ça c’était avant la seconde guerre-mondiale, à cette époque-là, la vie de nomade de notre famille nous avait mené jusqu’en Allemagne. Et l’Allemagne après la première guerre mondiale ce n’était rien d’autre qu’une ruine, aussi bien au niveau de sa construction, que de son économie, c’est à cette époque qu’est apparue l’homme qui allait devenir le héros d’une nation et le cauchemar de toutes les autres. Les soldats ont fait croire à de nombreuses personnes qu’ils allaient avoir une nouvelle vie, qu’il fallait qu’elles partent, les Tziganes faisaient partis de ces personnes, ma famille aussi. Mais grand-papa comme de nombreuses autres personnes de divers horizons, a préféré fuir. Les Gatlif étaient une famille de criminel, je ne dirais pas qu’on a un sens inné décelé les entourloupes, mais en tout cas on a tendance à se méfier de tout est n’importe quoi. Une chance pour lui. Et il n’a pas tardé à réussir à rejoindre les massifs Français en passant par la Suisse, où il a d’ailleurs rencontré ma grand-mère, mais on va pas s'étendre sur ce sujet. C'est à ce moment là, en France, dans les maquis de la résistance que notre famille de gens pas vraiment fréquentables, c'est quelque peu racheté en participant activement à la résistance Française contre l'envahisseur Allemand. C'est qu'on a fait sauter des ponts pour pas que les trains passent, et j'avoue que dans les récits de grand-papa, c'était pas tout à fait à la dynamite qu'ils faisaient sauter les ponts... Mais si on vous le demande, vous direz que c'est un secret ou tout simplement que vous ne savez pas! Une fois l’armistice signé, la fin des hostilités déclarées et un semblant de paix installé dans un monde encore passablement ébranlé, mon grand-père et sa toute nouvelle épouse, se sont installés dans le sud de la France. Pas très loin de la mer parce que ma grand-mère avait toujours rêvé d’avoir une maison près de la mer, et néanmoins très proche d’une communauté que mon grand-père pouvait considérer comme les siens. On ne se défait jamais de ses racines, et mon grand-père avait besoin de sentir que malgré tout ce qui avait pu ébranler son peuple, ceux qu’il considérait comme sa famille était toujours présent pour lui, comme lui l’était pour eux. Après ça ma grand-mère est tombée enceinte, trois fois, mais une de leurs filles n’a pas survécu à une méningite foudroyante. Ma tante Arlette fut la première, son prénom avait été choisi en l’honneur de la ville où ils s’étaient installés, Arles, on passera pour l’originalité. La seconde Eugenia, elle ne vécut pas plus de deux ans. Et le dernier c’était mon père, Antoine, s’il y a eu une raison à ce prénom je vous avouerais que je l’ai complétement oublié. Bref. Jusqu’ici, personne n’avait jamais foutu le moindre petit orteil dans une quelconque école de magie, à dire vrai, je crois bien qu’ils ne savaient même pas que ça existait et s’ils n’avaient pas eu des baguettes magiques j’aurais bien été porté à croire qu’ils n’avaient jamais rencontré de leurs semblables. Mais n’exagérons rien. Dans tous les cas leur petit quotidien de sorciers du dimanche prit une toute autre tournure quand arrivèrent les premières chouettes postales, et autant vous dire qu’une chouette dans le midi ça passe, qu’en avoir déjà une dizaine sur le toit de votre maison, ça attire l’attention. Sans savoir pourquoi elles étaient là, ils tentèrent de s’en débarrasser à coup de balais, de cailloux, et on tenta même de leur lancer des boules de pétanques, mais il n’en résulta qu’un énorme trou dans les tuiles du toit suivi d’une facture salée pour tout réparer. Pas vraiment malin. Il leur fallu tout de même un peu plus d’une semaine pour se rendre compte que les chouettes avaient quelques chose d’attachée à la patte, et encore une autre pour se décider à approcher les volatiles. Je ne dirais pas froussards, je dirais tout simplement prudents on ne sait jamais ce que pourrait vous faire un rapace nocturne qui dort sur une branche. .. Enfin voilà, je vous passe les détails sur la façon dont ils s’y sont pris pour enfin attraper ce petit carton venant de Beauxbatons, sur l’entre à l’école de ma tante, puis celle de mon père, de sa rencontre avec ma mère. Ma mère s’appelle Sophie si vous vous posez la question, et elle est d’origine Belges, quand je vous dis qu’on ne fait pas plus mêlé comme sans que le mien. Voilà, on passe tout en avance rapide pour arriver au personnage le plus intéressant de cette histoire, à savoir, Moi. Contrairement à tout ce que l’on pourrait croire, vous savez la France, le sud, les vacances, et tout le tralala, je suis née sous le ciel pluvieux de Londres. Un jour d’automne, en plus. Rien de fort glamour si vous voulez mon avis. Les raisons pour lesquelles mes parents, Antoine et Sophie, s’étaient retrouvés là, frôlaient la limite de la stupidité. Après leur mariage ils avaient décidé de vivre une grande aventure, de tout quitter pour une destination inconnue pour y recommencer une nouvelle vie. Dans le fond à semblait être une bonne idée, enfin niveau aventure cela s’entend. Alors ils avaient sorti une carte du monde, un vieux planisphère qu’ils avaient acheté dans un vide grenier, et du bout du doigt ma mère avait pointé leur future destination. Ça aurait pu être n’importe quoi, comme les Antilles, une vie trépidante en Afrique, un dépaysement asiatique, et bien non, c’est tombé sur ce tout petit point, presque insignifiant qu’était Londres. Niveau dépaysement on repassera, certes le temps n’avait absolument rien à avoir avec les garrigues roussies du Sud de la France, mais ça restait l’Europe, et des anglais, ils en avaient déjà pas mal soupé. Pourtant ils s’en sont tout de même tenus à leur première idée, sans jamais se retourner. Et puis voilà, je suis arrivée. Pas vraiment comme un cheveu dans la soupe, ils avaient déjà eu mon frère ainé quelques années plus tôt, avant même d’être marié. Mais je reste persuadée d’être l’objet sacré de leur union, plus que mon frère ne l’a jamais été, cela dit pour sauvegarder l’honneur ainsi que l’entente familiale nous n’en dirons pas plus à ce sujet. De mon enfance, j’ai gardé trois souvenirs vraiment importants, et je crois qu’ils n’ont pas vraiment de rapport avec la magie. Le premier, c’est cette image de mon père qui me revient toujours en mémoire quand je suis un peu triste, ou nostalgique de ce temps où tout allait bien dans le meilleur des mondes. Cette image c’est mon père assis sur le banc qui se trouve au fond du jardin, il a sa vieille guitare entre les mains, celle qu’il n’a jamais voulu échanger parce qu’il pensait qu’elle faisait le meilleur son du monde alors qu’elle était juste mal accordée. Il joue un air dont le nom m’échappe toujours mais qui me met du baume au cœur, je ne connais pas les paroles de cette chanson, c’est du français, je ne parle pas français ou très mal. Le deuxième c’est ma mère et son gâteau au chocolat, tant que vous n'avez pas gouté à son gâteau au chocolat, senti son odeur alors qu’il est en train de cuir dans le four, vous ne savez pas ce que c’est que le paradis. Je crois que si je devais mourir de quelque chose demain, je crois que je choisirais l’overdose de ce fameux gâteau au chocolat. Et le troisième c’est l’enterrement de mon grand-père, je crois qu’il y avait plus de monde réunis ce jour-là au cimetière que tout ce que j’avais pu rencontrer comme personnes au cours de ma vie. Il y en avait de tous les horizons, et je crois aussi de pas mal de races différentes. C’était amusant de voir des moldus mêlés à des gens pas du tout associés à ce monde mais qui tentaient de cacher sous le regard, souvent interloqués, des gens du commun toute leur extraordinaireté. Je peux vous avouer, que comme la plupart des sorciers de ma génération, je n’ai pas eu le loisir de fréquenter une école, alors ma seule source de distraction c’était la grande fenêtre qui donnait sur la rue. Je regardais au travers de celle-ci à moitié cachée par les voilages qui encadraient la vitre, et j’espérais pouvoir un jour rejoindre les enfants qui jouaient dans la rue avec leurs ballons, ou qui sautaient à la corde en chantant. Mais ma mère refusait de me laisser sortir avec eux, non pas parce qu’elle avait peur pour moi, mais parce qu’elle avait peur pour eux. Combien de fois avait-elle pu voir mes pouvoirs m'échapper à cause d'un sentiment un peu trop fort, d'une émotion trop vive, ou d'une envie particulière. Sophie, ma mère, n'était pas une sorcière, elle n'y connaissait pas grand chose, et à dire vrai je crois bien qu'elle s’imaginait, malgré ce qu'elle vivait avec mon père, mon frère et moi, le monde la magie comme celui de ma sorcière bien-aimée. Elle nous voyait comme des gens sympathique mais qui faisaient à leur guise sans prendre trop conscience que cela avait des répercutions sur leur entourage. Alors elle avait tout bonnement interdit qu'on utilise la magie chez nous, on devait tenter de passer pour des gens normaux, enfin aussi normaux que possible vu la situation. Et pour moi, la situation était tout bonnement très difficile à vivre. Alors quand on a reçu chez nous cette lettre parcheminée à l’aube de mes onze ans, je me suis sentie pousser des ailes. Cela sonnait comme une nouveauté un poil effrayant, mais c’était surtout un moyen de découvrir autre chose. Après tout, cela faisait près de onze ans que tous les matins, en sortant du lit, je voyais ma mère préparer le repas, en me criant qu’il fallait que je travaille mes mathématique, et surtout mon anglais. Que mon père rentrait tous les soirs de son travail avec l’air faussement fatigué alors qu’il passait sa journée à tamponner des papiers et ma mère le soupçonnait de ne même pas lire les papiers qu’il signait. Mon frère avait tout simplement prit le chemin de l’école, et il était en cinquième année, je ne le voyais plus. Il me semblait tout à fait normal d’être atteinte d’une certaine lassitude, d’un ennui certain que cette première rentrée allait faire disparaitre à tout jamais. J’étais un peu naïve non ?! Complétement même. Après tout c’était de ces souvenirs auxquels j’aurais dû me raccrocher pour mieux évoluer, et qui auraient dû me conduire à agir comme les autres filles. J’aurais dû comme elles regarder les garçons, commencer à leur courir après en espérant qu’ils me jetteraient un regard plein de flirts à venir. Mais en entrant à Poudlard j’étais bien plus intéressée par tout ce qui m’entourait, j’aimais à regarder les sorciers pas parce qu’ils pouvaient être intéressant mais parce qu’ils pouvaient être autrement plus intéressant, j’écoutais leurs histoires comme cette enfant que j’avais un jour été, au coin du feu, et j’observais tout, m’intéressait à tout, papillonnant d’un sujet à l’autre sans vraiment m’accrocher à quoi que ce soit. Et cela dura, toujours, tout le long de ma scolarité jusqu’à aujourd’hui. div> Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Tchapalow et 23ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Alors là, je tiens à dire que ça s'appelle communément "prendre en traitre!". ϟ Personnage: Inventé. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope. ϟ Présence: C'est les vacances, 7/7 j'ai envie de dire, sinon 5/7. ϟ Une remarque? Choubidouwawa
Dernière édition par Samaha C. Gatlif le Mar 2 Juil - 14:57, édité 11 fois |
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