Ivy n'est pas facile à décrire. Devant les autres, elle est d'un naturel joyeux et jovial. Toujours en forme, elle est extravertie et s'entend avec tout le monde. Mais cette facette d'elle n'est qu'un masque. Un masque qu'elle a appris à se forger depuis sa plus tendre enfance. Et derrière ce masque se cache une personnalité plus sombre. Personne ne connaissait cette partie d'elle, qu'elle gardait recluse au plus profond de son être. Jusqu'au jour où son Patronus apparut. Elle avait 16 ans. Son patronus, une louve noire, reflétait sa vraie nature. Ivy commenca à se détester, et s'est peu à peu détachée des autres. Son statut de "née-moldue" n'arrangeait en rien les choses, la rendant particulièrement impopulaire auprès des Sangs-mêlés. Elle s'est de nombreuses fois faite insulter, mépriser, presque bizuter. Depuis son entrée à Poudlard, elle possède une baguette de 22,7 cm en bois d'olivier et contenant un crin de licorne, que sa mère lui a acheté. De son père, elle tient son épouvantard (cf. histoire) : lui-même. Sa plus grande peur, c'est de le revoir, bien qu'il soit mort. Elle rêve parfois de lui, et il lui arrive de faire de grandes crises d'angoisses. Dès qu'elle voit quelqu'un qui lui ressemble, elle pète les plombs. Elle joue du violon et du piano.
a little something from you.
Le Patronus d'Ivy se nomme Storm, et peut prendre deux formes, les deux en chair et en os. L'une, un harfang des neiges puissant, représente la force de caractère d'Ivy, son côté joyeux, son charme discret, son talent naturel d'auto-dérision et son aptitude à apprécier tout le monde. L'autre, une grande louve noire, est le reflet de la partie sombre d'Elie. Tous ses doutes, sa haine, sa tristesse, son appréhension, son passé. Le Harfand et la louve sont opposé, autant par leur couleur que par ce qu'ils représentent. Au début de leur histoire, Ivy haïssait Storm -l'appelant d'ailleurs "creature"-, la rendant responsable de tous les maux dont elle était sujet. Puis elle a compris qu'en faisant du mal à son Patronus, elle se blessait elle-même. Elle a alors cessé de se torturer, et a appris à apprécier Storm. Lorsqu'elle a découvert la deuxième forme de son Patronus, elle s'en est servie pour retourner peu à peu vers les autres. Et au fil du temps, les deux ont lié des liens très forts, indestructible, ce qui rend Storm encore plus puissante. Le Patronus ressent toujours la même chose qu'Ivy, ce qui a d'ailleurs aidé les deux à se rapprocher. Storm fait de son mieux pour rester en Harfang lorsqu'elle et Ivy sont avec d'autres personnes, tout en respectant les ressentis de sa maîtresse. Mais le côté sombre d'Ivy reprend parfois le dessus, et elle ne peut empêcher son Patronus de se métamorphoser. Son Patronus a donc appris à Ivy à ne pas se punir, à ne pas se haïr, à se respecter.
This one moment when you know you're not a sad story.
Ivy, 5 ans.
Une femme est seule dans une cuisine. Elle fait la vaisselle. Son mari est sorti depuis longtemps déjà, et elle sait qu'il rentrera tard. Une petite fille au visage poupon fait soudain son entrée dans la pièce. La femme, sa mère, surprise par le pas léger, se retourne. En voyant sa fille, elle tente de prendre une expression contrariée. « Ivy, tu ne dors pas encore ? Si tu continue, le Marchand de Sable va se fâcher. Il va te jeter plein de sable dans les yeux, et tu vas devenir aveugle. ». L'enfant serre un chat en peluche contre sa poitrine, l'air inquiet. « Mais maman, je veux pas devenir aveugle. ». La femme, attendrie par sa fille, la prend dans ses bras et caresse doucement ses cheveux. « Pourquoi ne dors tu pas, ma chérie ? Ce sont encore les monstres ? Tu veux que j'aille les chasser ? » « Non c'est pas les monstres, c'est papa. ». Comme lorsqu'à chaque fois qu'on mentionne son mari, la femme soupire avec lassitude. Elle pose son enfant sur une chaise et reprend la vaisselle. « Papa n'est pas là, ma puce. Il va rentrer très tard, et tu dormiras quand il viendra te dire bonne nuit. ». La petite fille fait la moue et croise les bras d'un air boudeur. « Je veux pas qu'il vienne me voir, il m'a fait mal. ». Sa mère, en entendant ces mots, se retourne vélocement en lâchant un « Quoi ? » inquet. Elle pose violemment l'assiette qu'elle nettoyait et se précipite vers sa fille, craignant que son mari ne l'ait frappé. Elle l'observe sous toutes les coutures à la recherche d'une blessure. L'enfant tente désespérément de s'échapper de l'étreinte de sa mère, sans grand succès. Elle pose ses petites mains sur le visage de la femme et pousse, mais ne parvient pas à faire bouger la tête de sa mère d'un demi-centimètre. « Mais non, il m'a pas tapée ! » finit-elle par dire, exaspérée. « Il est venu dans ma chambre quand t'étais partie et m'a demandé d'enlever mon pyjama. Après il s'est mis sur moi et... » « QUOI ? » hurle la mère, réalisant l'horreur de la situation, comprenant que l'homme qu'elle aimait -ou qu'elle avait aimé- avait violé sa fille. De cinq ans. Ivy, surprise par le cri de sa mère, se tait et hésite à raconter la suite de l'histoire, consciente qu'elle a choqué sa mère. Cette dernière tente de se calmer, et demande plusieurs fois à sa fille si c'est la vérité, si elle n'a pas inventé ça. Quand elle est sûre de ce qui s'est passé, elle fourre des affaires pour elle et sa fille, de l'argent, à manger, et quelques jouets dans un sac, habille son enfant, et sort précipitamment de la maison en emportant ses clés. Elle appelle un taxi et est conduite au commissariat le plus proche. Là, mère et fille patientent une heure avant d'expliquer cinq ou six fois ce qui s'est passé. Des policiers sont dépêchés au domicile de la famille, ayant pour but d'arrêter le père. Ivy et sa mère sont accompagnées à un hôtel, ou elles passent les deux nuits suivantes.
Ivy, 15 ans.
Cela fait quatre ans que je suis à Poudlard. Je me suis vite habituée à cette école un peu spéciale, à ces élèves un peu spéciaux et aux cours un peu différents de d'habitude. Pour les vacances de Noël, je suis rentrée voir ma mère. « Ivy, dépêche-toi, tu vas être en retard ! » crie justement ma môman depuis le bas des escaliers. Je ne prend même pas la peine de répondre, concentrée sur les deux pulls que je tiens à la main. Le rouge ou le blanc ? Je dois faire très attention aujourd'hui, car je vais voir un fim avec Andrew, un garçon très mignon, avec qui je sors depuis hier. J'opte finalement pour le blanc, qui ira parfaitement avec ma veste en cuir. Je l'enfile, me passe rapidement la brosse dans les cheveux et me fait deux légers traits d'eye-liner. J'attrape ensuite ma veste, mon bonnet, et mon sac, et je dévale les escaliers. Ma mère m'attend dans la cuisine, son manteau à la main. « Et ton petit déjeuner ? » dit-elle d'un ton de reproche lorsqu'elle me voit enfiler mes chaussures. « J'ai pas le temps, désolée. Tu peux me le mettre dans une boîte s'il te plaît ? » « Pour que tu jettes tout une fois au cinéma ? Non merci. Tu vas manger ça dans la voiture. ». Je grogne. Ma mère me connaît trop bien. Mais d'habitude, elle laisse passer. Je lui jette un coup d'oeil rapide. Elle est plus pâle que d'habitude, et ses mains tremblent. Et je me souviens. Je me souviens qu'aujourd'hui est le jour de la sortie de prison de mon père. Non, ce n'est pas mon père. Plus maintenant. Ce n'est qu'un connard qui nous a fait souffrir. Je m'approche de ma mère et la serre doucement dans mes bras. J'aimerais pouvoir la rassurer, lui dire que tout va bien se passer. Mais ni elle ni moi ne le croyons. Alors c'est inutile. Ma mère souffle et attrape ses clés de voiture. Nous sortons de la maison, et je prends bien soin de fermer la porte à clé. Puis je monte dans la voiture, ma mère démarre, et je m'aperçois qu'elle a oublié d'emmener mon petit déjeuner. Ce qui veut dire qu'elle va m'acheter un pain au chocolat. Yes ! Mais ma bonne humeur est de courte durée. Car un homme, sorti de je ne sais où, se jette sous nos roues.
Ma mère freine brusquement et tourne le volant, et nous évitons l'homme de justesse. Nous sortons toutes deux précipitamment de la voiture, pour nous approcher de l'homme. Il se relève lentement. C'est lui. C'est mon père. Nous ouvrons toutes deux la bouche sur un cri muet. Cri de surprise, cri de terreur. Une lueur étrange passe dans les yeux de mon père. Puis, sans dire un mot, il met sa main dans sa poche. Et je comprend qu'il va en sortir une arme. Je recule vélocement et attrape ma mère par le bras. Mais elle ne bouge pas. Elle est tétanisée. Mon père se jette sur elle. La suite me semble irréelle. Je vois la lame s'enfoncer dans le ventre de ma mère. Je la vois tomber lentement à la renverse. Et j'entend un bruit entêtant. Un hurlement très désagréable. Je comprends bientôt que c'est moi qui hurle. Et, alors que mon père se dirige vers moi pour finir son travail, quelque chose d'inattendu se passe. Notre voiture explose. Je sens que je m'envole. Puis c'est le noir.
Ivy, 16 ans.
Je suis sortie de l'hôpital il y a cinq mois, et j'ai pu retourner à Poudlard. J'ai dû laisser ma mère là bas pendant cinq mois, mais elle est sortie de l'hôpital la semaine dernière et n'est jamais seule, alors je ne m'en fait pas pour elle. De plus, demain, ce sont les vacances de Noël. Je vais pouvoir rentrer chez moi et la voir. La coutume veut que nous allions déposer des fleurs sur les tombes de nos proches disparus. Mais mon père ne fait plus partie de notre famille. Alors nous n'irons pas au cimetière voir sa tombe. Je me demande d'ailleurs comment on a pu accepter de l'enterrer. Une pourriture comme lui devrait être donnée aux corbeaux. Mais bref. Je me retourne sur mon lit et me retrouve nez-à-nez avec Creature. C'est mon Patronus, depuis une semaine. Elle reflète ma véritable nature, cette partie de moi que j'aurais voulu oublier. A cause d'elle, les gens m'évite, et j'évite les gens. Je la déteste. Je m'éloigne violemment d'elle. J'aimerais pouvoir la tuer, mais cela m'est impossible. Un Patronus est étroitement lié à son propriétaire. Je me tuerais moi-même si je décidais de l'assassiner. Je soupire. Cet espèce de lien entre nous deux me fait vraiment chier. Si je lui crie dessus, je me sens mal. Je n'ose pas lever la main sur elle, de peur de me frapper moi-même. Je ne peux rien lui faire. Je la hais juste. Et cette haine suffit à me faire souffrir autant qu'elle souffre. Peut-être devrais-je me montrer plus tolérante. Après tout, ce n'est pas de sa faute si je suis comme cela...
Ivy, 17 ans.
Cher journal, Rien à dire aujourd'hui. Fait chaud. Maman va bien. Storm aussi. Elle a encore gagné en force et en adresse, c'est fou ! Je l'adore, vraiment. Bon, j'ai cours. Ivy
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Camille & 15 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Une pub sur un autre forum (Ethna, c'est Elie !) ϟ Personnage: Inventé ϟ Présence: Tous les jours ! ϟ Une remarque? Non :3
Dernière édition par Ivy E. Clark le Dim 17 Mar - 11:58, édité 13 fois
Son courage et sa facilité à aller vers les autres font d'Ivy une Gryffondor dans l'âme. N’oublie pas d’aller faire recenser ton patronus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Petit rappel, ton personnage n’est pas adulte donc son patronus a deux formes. Si ton personnage est préfet ou préfet en chef, fais en la demande [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, s’il fait partie de l’équipe de quidditch de sa maison, c’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Maintenant que ta fiche est validée, tu peux aller créer ta [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu le souhaite. Si jamais tu rencontres des problèmes dans la rédaction de tes rps, sache qu’un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est mis à disposition. Il est aussi important de savoir que ton personnage peut faire gagner des points à sa maison pour la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pense donc bien à lire le sujet. Autre chose, vérifie qu'on t'as bien attribué ton rang, sinon c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'il faut aller. Enfin, pour mieux t’intégrer, nous t’invitons à poster dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et dans les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dès maintenant. Et au passage, si tu veux bien voter toutes les deux heures pour soutenir le forum, il suffit de cliquer sur le petit hibou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]