20 ans ϟ Offensive Magique ϟ Panthère et Furet ϟ Toujours Pur
Black. Ce nom aux propriétés lugubres et néanmoins prospère évoque de nombreux souvenirs parmi les esprits encore tourmentés de la population magique. On murmure dans les recoins sombres et discrets du Chemin de Travers, qu’ils sont fidèles partisans du Seigneur des Ténèbres. Toujours pur, c’est ce qu’ils aiment clamer, mais leurs consciences ne sont pas aussi pures que leur sang. On dit que leur richesse est insensée, à la hauteur de leur orgueil. Pourtant, ils ne parlent pas de ceux qui ont désobéis, ceux dont il ne reste que la brûlure d’une baguette sur le vaste arbre de leur généalogie. Ces tares, que dis-je, ces rebus qui font la honte de la famille. Caliban a conservé son nom sur l’arbre, le bien heureux. Est-il le plus obéissant ? Sans doute non, mais son intelligence l’amène à se faire discret, à courber l’échine pour mieux se redresser. C’est l’enfant du diable, né de l’acte non consentit d’Azazel Black et de Constance de Beauregard. Il n’est pas sans savoir que la belle Constance fut mariée de force au rustre Azazel Black, mais sa dote était conséquente et pour époux elle se devait d’avoir un sang pur. Qui de plus pur que Black ? Caliban aime sa mère d’un amour fusionnel et Œdipien. Elle est le souffle de vie qui le maintient, quand son père n’est que destruction dangereuse et cruelle. Azazel porte le nom du diable, et à son fils il a donné celui d’un monstre, car Caliban n’est qu’un anagramme, saurez-vous trouvez le quel ? Pourtant, Caliban, malgré son apparence hautaine et sauvage, peut être doux et taquin, drôle parfois. Son cynisme le caractérise tout autant que sa patience et ses manières de gentlemen. Il est pourtant sans pitié envers les infidèles, et intolérant pour les hypocrites. Il ne cache pas ses origines, mais il n’a encore montré aucune attirance pour la magie noire, tant idolâtrée par ses aïeux. Les sangs impurs, il ne les méprise pas, mais ne les adore pas. Seul l’esprit compte, et il se doit d’être pragmatique, logique et calculateur. Car Caliban est manipulateur, et à la manière de Machiavel, la fin justifie les moyens. Depuis sa naissance dans le manoir familial, en cette journée d’octobre dorée, il a sut se montrer téméraire et créatif dans tout ce qu’il entreprenait. D’autant plus depuis qu’il a fait l’acquisition de sa baguette d’olivier et de crin de licorne, il savoure la magie avec prudence et intérêt. Sans peur et sans reproche, il sait cependant combien son père l’effraie, cet homme sans cœur qui n’a de dessein pour lui que de le marier à la plus riche de toute et d’en faire le digne soldat de la magie sombre. Il n’est pas question pour l’instant, Constance veille au grain et n’aspire qu’à libérer son fils unique de la pression pesante du patriarche accablant.
a little something from you.
Pleine de grâce, Prisha est une panthère aux muscles saillants et au regard de braise. Ses yeux d’or semblent dévorer quiconque la regarde avec un peu trop d’attention. Son pelage noir et brillant glisse sous ma main et la chauffe doucement. Son museau toujours humide aime à se loger dans le creux de mon cou, tandis que sa queue bat l’air avec agitation et impatience. C’est un animal de chair, de tendresse et de passion. Elle est tout ce que je suis mais que je ne montre pas : séductrice, joueuse, tendre. Son prénom signifie ‘Aimé’ en vieil Indien. Et Merlin sait combien je l’aime. Notre symbiose est parfaite, et notre compréhension mutuelle sans faille. Mon père s’en plaint souvent, la trouvant violente et méchante, mais elle ne fait que me protéger, et se retient à grand peine de l’attaquer. Sous son autre forme, un furet blanc et dynamique, Prisha est taquine et insolente. Elle se glisse entre mes jambes avec amusement et n’écoute pas mes remontrances. Puis-je l’en blâmer ? Bien sûr que non, car elle est tout ce que j’ai : la sœur que je n’ai jamais eu, une meilleure amie fidèle, une âme sœur fusionnelle. Parfois, j’essaie de me souvenir de ma vie sans elle, je n’y parviens pas, comme si ma vie n’avait eu aucun sens jusqu’à son arrivée. Etrange. Elle est mon ombre, mon tout, et je serais prêt à sacrifier bien de choses pour elle.
This one moment when you know you're not a sad story.
« Caliban, mon tendre, si tendre enfant, Tu as à nouveau quitté la demeure pour regagner les rangs de Poudlard. Si tu savais comme ton absence m’est insupportable et le manque barbare. Est-il possible d’arracher ainsi un fils à sa mère aimante ? Chaque été, je me sens renaître jusqu’à ce que tu repartes et emportes avec toi mon cœur émietté. Ton père se fait de plus en plus rustre, rude et intolérant. Il passe ses journées à Londres ou encore dans son bureau, loin de ma compagnie et de celle du soleil. Je m’occupe comme je le peux, pour oublier le chagrin, je jardine, cuisine et peins beaucoup. L’autre jour, j’ai ressortis ce vieil album photo qui se cachait sous mon lit. Je n’ai pu résister à l’envie de le feuilleter quelques heures, pour me remémorer ton enfance. Et quel magnifique petit prince tu faisais, mon Caliban. Tes boucles blondes et tes yeux clairs n’en peuvent plus d’égayer mon cœur de mère attendrie. J’ai encore ce vieux cliché de toi, tu devais avoir cinq ans à peine, et tu venais de soulever cette énorme pierre qui t’empêcher d’avancer sur ton petit balais volant. Son premier acte de magie, Ô mon chéri, comme nous étions heureux. Bien sûr, il était évident que ton sang regorgeait de magie, deux familles comme les nôtre, il ne pouvait en être autrement, mais ce fut un soulagement malgré tout. Nous avions donné une grande réception en ton honneur, ton père n’a jamais été aussi heureux. Et puis les années ont passé et mon tout petit est devenu bien trop grand, tellement grand que bientôt, ce fut lui qui m’enserra dans ses bras. Quel choc pour une mère que de se retrouver dans les bras de son fils, moi qui t’ai bercé contre mon sein de si nombreuses années.
Puis tu es parti. C’était inévitable, Poudlard t’ouvrait les bras. Une autre maison que la nôtre t’a accueillit. Tu m’as souvent répété que tu étais heureux, je n’ai jamais su si c’était pour me rassurer ou par simple vérité. Tu as toujours si bien pris soin de moi, ta pauvre mère. La maison est bien vide sans ton rire de chérubin qui rebondit sur les murs froids et sans vie. Ta tante vient me rendre visite souvent, mais c’est sur ordre de ton père, elle vient me surveiller, veiller à ce que je ne fasse rien qui ne respecte pas l’étiquette. La France me manque bien sûr, mais je ne peux laisser ton père seul, que deviendrait-il sans moi ? Tu m’as souvent répété de le quitter, mais on ne quitte pas un Black. Tu approches à grands pas de tes vingt-cinq ans, mon amour, et bientôt il te faudra trouver une femme. Ton père et moi nous sommes mis d’accord pour ne pas t’imposer une jeune femme, nous en choisirons cinq parmi les quelles tu pourras faire ton choix. Je tiens à ce qu’il y ait une française, pour que mes origines demeurent. L’été prochain, nous te les présenterons, afin que tu fasses ton choix et que tu apprennes à connaître ta future épouse. Je sais que tu trouves cela surfait, mais c’est le seul moyen de t’assurer une lignée pure. De plus, ton père t’a déjà trouvé un emploi au ministère, une sorte de stage que tu pourras effectuer durant les vacances. N’oublie pas de le remercier. Je suis vraiment très fière de ce que tu es devenu, un beau jeune homme intelligent. Tes notes sont toutes plus excellentes les unes que les autres, je n’en reviens pas de te voir si savant. Je m’inquiète pour toi cependant. Qu’en est-il de ta vie sociale ? As-tu des amis ? Et ne me dis pas que Prisha te suffit, ce n’est qu’une bête, Cal, elle ne peut pas répondre à tous tes critères de bonheur.
Je te joins quelques biscuits que j’ai fais ce matin, j’espère que ton hibou ne les perdra pas en chemin. Je t’embrasse mon chéri, n’oublie pas de me répondre le plus tôt possible, tu sais combien je m’inquiète sans nouvelle de toi. Nous nous reverrons pour Noël, Avec tout mon amour, Constance D.B. Black. »
« Maman, chère maman, Je ne suis parti il y a seulement quelques semaines et te voilà déjà en manque d’affection ? Ne t’ais-je pas acheté un chaton sur qui reporter tout ton amour de mère ? Tu me manques aussi, mais tu sais qu’il nous est nécessaire de nous séparer, pour mieux nous retrouver. Notre relation plus que fusionnelle ne va pas m’aider à construire ma vie et à l’équilibrer comme il se doit. Je reste un Black affectueux et obéissant envers sa mère et je te promets de t’écrire régulièrement. Tu ne devrais pas mettre ton nez dans de si vieux souvenirs, ce n’est pas bon pour ta nostalgie déjà exacerbée. Quant à celui qui te sert d’époux, je préfèrerai que tu ne m’en parles pas, ou le moins possible. Tu n’es pas sans savoir que nous nous sommes quittés en de très mauvais termes, car son vision de mon avenir n’est pas la mienne et je compte m’affirmer coûte que coûte.
Le mariage arrangé n’est pas surfait maman, c’est bien plus que cela. C’est un retrait de l’indépendance que chaque individu devrait avoir en ces temps de modernité. Nous sommes au vingtième siècle, et je trouve plus juste que chaque homme trouve lui-même son âme sœur. Je rencontrerai les prétendantes car je sais que cela te tient à cœur, et j’espère pour vous que mon cœur ne sera pas volé durant l’année, car il est évident que l’amour guidera mes pas bien plus que ma fidélité au clan Black. Je vois d’ici ton air outré devant ces quelques lignes, mais je pense que tu es assez grande pour comprendre que l’amour ne se contrôle pas. Tu as fais les frais d’un mariage arrangé avec Azazel et tu n’es pas un exemple d’épanouissement, d’indépendance.
Ma vie sociale va bien, et elle te remercie de t’inquiéter d’elle. Prisha me suffit pour l’instant, tout autant que les quelques amis fidèles et loyaux qui m’entourent, ne t’en soucie pas. Sans t’en rendre compte, tu mets une pression sociale insoutenable sur mes épaules de jeune homme, et si tu ne veux pas que je craque et m’en aille définitivement, tu ferais mieux de te méfier de l’influence que papa à sur toi. Je t’aime profondément, maman, d’un amour sans nom, sans pareil. Tu resteras à jamais la femme de ma vie devant tout autre, mais tu devras me laisser vivre ma vie plutôt que de m’enfermer dans cette cage dorée.
Mes cours se passent bien, et je me passionne de plus en plus pour l’art du combat et la legilimencie. Savais-tu qu’il pouvait être aisé de lire dans l’esprit des autres, presqu’aussi facilement que je lis les pensées de Prisha ? Cet art n’en peut plus de m’intriguer et je pense m’y initier par des cours particuliers dès cet été. Tu remercieras mon père d’avoir mis tant de cœur à me trouver un emploi, mais je pense être assez grand pour m’en trouver un moi-même. En fait, j’espérai me mettre à mon compte après mes études, comme détective privé. Ne lui en parle pas tout de suite, il ne s’en remettrait pas.
Mes cours m’attendent Maman, je t’embrasse tendrement, et t’enverrai souvent de mes nouvelles. Avec toute mon affection, Cal »
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Ana, 20 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? PRD ϟ Personnage: Inventé ϟ Présence: 7/7 mais moins le week end (: ϟ Une remarque? Je sais que Jamie est un peu plus vieux, mais je ferais en sorte de prendre des photos où il fait jeune. De plus, j'adore le concept des patronus du forum, je trouve ça vraiment chouette et ça va nous permettre de découvrir de nouvelles façons de jouer nos personnages. Bravo !
Dernière édition par Caliban A. Black le Jeu 31 Jan - 22:42, édité 6 fois
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Re: CALIBAN ♣ Ne gaspille pas ce que tu as de plus cher.
Caliban... je dirais Canibal comme pour le personnage de Shakespeare, mais vu que ce n'est pas un monstre (à ma connaissance) je ne vois pas. Bienvenue en tout cas, et joli style d'écriture. ~ o/
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Re: CALIBAN ♣ Ne gaspille pas ce que tu as de plus cher.
J'ai la vision du cannibalisme comme rite guerrier ou funéraire, ce n'est donc pour moi aucunement monstrueux mais je comprend la vision négative qu'on peut en avoir. Et chacun son sens du mot 'monstre', aussi. /évite de se lancer dans des mètres d'explication
C'est quand-même joli, Caliban. /pan
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Re: CALIBAN ♣ Ne gaspille pas ce que tu as de plus cher.
C'est vrai que les deux visions sont tout à fait possible. Néanmoins, il me semble bien que le Canibal Shakespearien est un personnage monstrueux. Je peux me tromper, mais il m'a semblé que dans The Tempest il n'était pas ce qu'il y a de plus gentil. Fils de sorcière en plus (c'est un signe xD)
Ceci dit, oui c'est joli comme prénom
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Re: CALIBAN ♣ Ne gaspille pas ce que tu as de plus cher.
Oui, je crois bien qu'il était un personnage monstrueux dans La Tempête, même si je n'en ai lu qu'un résumé. 8D (J'ai un livre entier de résumés de pièces classiques, j'oscille entre juger cela utile ou inutile.) Mais je cherchais un monstre au sens chimérique, genre un dragon à pattes d'oies et queue d'aspirateur. /brique
La relation avec la mère est chouette aussi. Je viendrai t'embêter pour un lien, entre complexés maternels on devrait former un club.
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Re: CALIBAN ♣ Ne gaspille pas ce que tu as de plus cher.