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erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
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par Invité, Lun 12 Aoû - 0:05 (#)
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Erheÿbe Vivianne de Courcelle
FEAT. emily didonato
22 ansϟ Médecine Magiqueϟ une hermine blanche ϟ sang-mêlée


NOM De Courcelle, patronyme français reflétant une engeance autrefois respectée, saluée et d’une importance non moindre. Portant aujourd’hui le seau de la fatalité, il n’en demeure pas moins que cette famille s’obstine dans l’importance de retrouver sa gloire d’antan. PRÉNOM(S) Erheÿbe, issu d’une divinité infernale grecque, le reflet des origines ancestrales de la génitrice rénové par les soins de cette dernière. Allégorie parfaite autrefois, antonyme aujourd’hui. Vivianne en second, caprice purement français et associé au grand amour de Merlin. Il se murmure par ailleurs, que les de Courcelle seraient les héritiers de cette fameuse fée. DATE & LIEU DE NAISSANCE Avignon, ville sacrée des papes et éloignée des mondanités de Paris, un 17 juin. STATUT MARITAL Pour son plus grand malheur, voilà près de deux ans qu'elle se trouve liée, prête à être définitivement unie à un jeune homme que l'on qualifierait de parfait en bien des points, excepté au regard de la Française. BAGUETTE MAGIQUE Crée par le grand Feodore Duchêne, c’est dans un bois de cyprès qu’elle fut taillée, à exactement 29,53 centimètres, entourant avec une  précieuse tendresse deux cheveux de sirène. Souple et facilement maniable, c’est une baguette qui pourtant ne répondra jamais à un homme, bien plus fidèle à la gente féminine. D’autre part, elle semble prédisposée pour les philtres et enchantements. ÉPOUVANTARD Banal au possible, c’est bien des araignées dont la jeune femme est la plus effrayée, ne supportant tout bonnement pas la vue de ces multiples pattes s’aventurant sur parquet ou mur. PURETÉ DU SANG Issue d’une famille faisant autrefois partie de ces privilégiés au sang-pur, la faille, cette tare imposée dans la famille n’a en rien changé les idées de cette lignée, prônant l’intérêt et le besoin de conserver les lignées pures.

Enfant, l’on aurait put qualifier Erheÿbe d’enfant gâtée, de peste au regard sournois, de divinité infernale, tant ses parents, ravis d’avoir enfant une progéniture, avaient prit la mauvaise manie de lui offrir tout ce qu’elle désirait, de céder au moindre de ses caprices. Une façon peut-être de tester les limites de ces derniers, de comprendre jusqu’où ils pourraient se rendre pour lui faire plaisir… Pour peu qu’elle montre une image parfaite d’elle-même et une grâce sournoise. Son entrée à Beauxbâtons ne la changea pas le moins du monde, la conduisant à côtoyer d’autres étudiants de sa trempe, se montrant toutefois suffisamment déterminée pour se montrer meilleures que ces derniers, ambitieuse, et certainement bien plus encline à se plonger dans les livres et autres divers moyens pour devenir l’une des meilleures de sa promotion, jusqu’à finalement préférer la bibliothèque aux autres occupations que l’école pouvait procurer… Ne délaissant pour autant jamais ses concurrentes, s’insérant dans la peau d’une intouchable pour mieux faire tourner la tête de ces messieurs, sans jamais posséder l’intention de céder à l’un d’eux. Déesse infernale. Fausse prude, vertueuse par dessus tout. Il fallut attendre la fin de Beauxbâtons et l’annonce d’un mariage à venir pour que la jeune femme se révèle finalement comme elle ne pouvait être qu’en réalité, loin de ces mondanités écolières, loin de ces prétendus amis, connaissances, concurrents. Fragile. En une fraction de seconde, sa bulle s’était éclatée, la laissant elle, pauvre enfant, esseulée, désespérée, capable de croire qu’il était possible de se défaire de cet événement à venir, naïve, et pourtant déterminée à réussir dans cette tâche, se pliant malgré elle à d’autres frivolités, se faisant femme occupée, découvrant le monde à travers un autre regard, s’évadant dans son monde infernal quand le besoin s’en ressent, délaissant ses pensées dans l’imagination des mots, des lettres, des livres. Jusqu’à haïr sa nouvelle situation, se plongeant corps et âme dans ses études, fuyant le présent, imaginant un futur bien plus simples, jouant d’une âme de séductrice, se faisant lâche à d’autres instants, rongeant son frein, accélérant après. Perdue, foutue.


a little something from you.

C’est avec une étrange surprise qu’un beau matin, alors qu’elle se rendait au cours de Biologie, elle eut une impression dérangeante d’être suivie, comme une ombre possédant une conscience propre. Incrédule, elle crut d’abord qu’un des élèves de l’école, désireux de s’amuser, l’avait prise pour cible d’une plaisanterie en laissant une étrange volute bleutée la suivre partout où elle décidait de se rendre… Jusqu’à finalement ressentir un étrange tiraillement dans le creux de son être dès lors qu’elle parvint à semer cette chose mystérieuse. Troublée et peut-être un peu curieuse, elle retourna sur ses pas, jusqu’à retrouver son mystérieux poursuivant qui ne tarda pas à vite la rejoindre, tel un animal heureux de retrouver son propriétaire, prenant peu à peu forme jusqu’à lui sauter dessus, provoquant un cri de surprise, et une émotion de honte de s’être ainsi laissée surprendre. Effroyablement effarée, Erheÿbe tâcha en tout premier lieu de se débarasser de la boule de poils qui venait d’élire domicile sur elle, jusqu’à ce que ses prunelles bleutées se rendent compte que cette silhouette ne lui était pas tant inconnue, ressemblant étrangement à son propre patronus. Curieuse, elle entreprit d’invoquer ce dernier, jusqu’à ce qu’une petite voix dans sa tête lui révèle que c’était bien inutile, d’ores et déjà présente. Un nouvel hoquet de surprise, des émotions diverses, d’intenses réflexions, jusqu’à ce qu’elle accepte la présence de Palimpseste, hermine mâle, fort utile dès lors qu’un certain autre mâle se manifeste.

 


You're not a sad story.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Raisonnable, un mot qui paraît lointain, étrange, comme glissant sur sa peau sans jamais réellement l’étreindre, ne la frôlant que de peu. Être raisonnable, elle ? Alors qu’en l’instant, son père, de quatre-vingt-sept ans passé, la sommait de se montrer courtoise envers les idées de la famille, d’effacer cette moue disgracieuse de son visage, et d’accepter l’offre qui lui avait été faite concernant un mariage à venir aux allures de mise à mort, d’emprisonnement à vie. Comment songer à l’idée de se montrer sensée quand elle n’aspirait dès lors plus qu’à régurgiter toutes les pensées néfastes brouillant son esprit, retenant à grand-peine sa fureur au même titre que ses larmes. Avait-elle sans le vouloir causé du tort aux de Courcelle ? L’homme face à elle ne l’avait-il jamais aimé pour la punir de la sorte ? Le souffle se fait court quand la gorge se bloque, l’incite à s’asseoir sur le fauteuil le plus proche, le regard dès lors tourné vers le sol. « Pour quelle raison m’obligez-vous à épouser un homme que je ne connais pas, et que je ne saurais aimer ? » Fleur bleue quelque part, avec en tête l’idée de se marier avec un homme qu’elle aurait eut la décence de choisir en prenant en compte les paramètres imposés par sa famille… Cette chance toutefois, elle ne la possédait pas, le patriarche ayant prit la décision pour elle. « Ma chère enfant, n’y voit pas une obligation, mais bel et bien une nécessité. Notre lignée est déjà bien assez souillée, je ne peux permettre qu’elle le soit plus encore, pas quand tu en es la dernière descendante. Quant aux sentiments, ils ont tout le temps d’apparaître. De plus, je suis persuadé que le fils O’hagan saura te plaire, je n’ai eu que de bons échos sur lui. Donne lui une chance et ne te ferme pas à ses tentatives de s’approcher de toi. » Un soupir intérieur, tandis que son regard déserte le sol pour mieux se clore, l’enfant se résigne à cette triste nouvelle… Car a t’elle seulement un autre choix que celui de se montrer obéissante ? Si elle refusait catégoriquement d’épouser l’homme qui lui avait été choisi, elle serait tout bonnement reniée de la famille, déshéritée et jetée à la rue telle une moins que rien. Le risque n’en valait pas la chandelle. « Soit. Je ne l’éconduirai nullement, accepterai ses gages. Je vous donnerai des petits enfants puisque tel est votre désir… Mais ne me demandez pas de lui être agréable. » Plaire à cet inconnu, elle ne le désirait pas, pas plus qu’elle ne voulait apprendre à le connaître, ni même se laisser toucher de lui. D’ores et déjà, elle pouvait le deviner, cette union serait catastrophique, un cauchemar qui ne prendrait fin qu’au moment où la faucheuse viendrait chercher l’un ou l’autre. Au fin fond de son esprit, elle se savait déjà perdue, condamnée à devenir épouse, mère… rien de plus hélas. Adieu rêve de liberté. Une pensée s’insinuant dans les entrailles de son esprit, l’incitant à quitter la pièce sans plus répondre aux appels et recommandations de son paternel, ne cherchant pas même le réconfort dans les bras de sa mère, elle-même victime de ces unions arrangées. Désormais, il lui faudrait vivre en sachant que bientôt, son prétendant se manifesterait, et dès lors… tout devrait s’enchainer assez rapidement pour qu’elle soit sienne.

Ainsi commença ce qu’elle pouvait qualifier de cauchemar, débutant par l’arrivée d’une première lettre adressée directement à son prénom, trop lourde peut-être pour n’être qu’une simple missive, porteuse à n’en pas douter de la plus triste des nouvelles, veillant à ne pas l’ouvrir devant sa famille toutefois, pas plus qu’elle ne le fit une fois seule, idée de rébellion engagée dans son esprit, mêlée à la peur d’y découvrir l’homme en question. Il fallut bien attendre trois jours avant qu’elle ne se décide enfin à s’emparer de nouveau de l’enveloppe, insistance d’un hibou y étant pour bien des choses en vérité, laissant tomber l’écrin contenant la bague sur son oreiller, peu désireuse de voir le bijou atterrir trop vite à son doigt, et ce, malgré les protestations de son paternel. L’homme l’intéressait bien plus. Était-il imbu de sa propre personne, ou au contraire, bien trop naïf ? Ni l’un ni l’autre ne lui aurait plu, et dès lors, elle aurait supplié le patriarche de la maison de ne pas la laisser épouser un tel personnage, contre toute attente pourtant, le fils promit était courtois, et sa langue lui paraissait charmante, deux traits suffisants pour qu’elle prenne sa propre plume afin de répondre avec la même amabilité. Cette première réponse marqua ainsi le début des hostilités, des préparatifs pour une cérémonie dont elle ne voulait pas même entendre parler, ni même participer, glissant dans la peau d’une fiancée devant veiller au bon avancement de son union… Du port de la bague s’accordant parfaitement à son doigt, au choix de la robe qui ne serait portée qu’une fois, de fleurs et de couleurs, en passant par cette correspondance où l’homme s’avérait… bien différent de ce auquel elle aurait put penser. Plaisant, mais toujours inconnu, unique rencontre prévue une semaine avant le mariage en lui-même. Et plus ce temps approchait… plus la française venait à redouter cet instant, craignant peut-être de ne pas plaire à son prétendant, de ne pas être à la hauteur des attentes des deux familles, mais plus encore, de ne pas être conquise par l’homme en question, pas de la même manière qu’il pouvait le faire par sa plume. Une peur grandissante à mesure que les jours la rapprochaient de cette entrevue, bagages se pliant d’eux-mêmes, s’accordant à ne conserver que le nécessaire, vêtements d’enfants demeurant dans les placards, bijoux triés par importance, bibelots empaquetés pour mieux êtres protégés. Le tout sous le couvert d’un adieu à cette ancienne vie, bientôt remplacée par une autre pour laquelle elle n’était tout bonnement pas prête. Ainsi, le jour du départ arriva bien vite, sans qu’elle ne puisse l’empêcher d’arriver, guettant avec anxiété l’heure d’arrivée à Londres. Là-bas, elle le savait, on viendrait les chercher pour mieux les mener dans les contrées d’Irlande. Un voyage éprouvant quelque part, plus encore pour la jeune femme dont le sang ne cessait de se glacer à mesure que les kilomètres diminuaient. Et lorsqu’enfin le cortège français parvint aux portes de la demeure, c’est un homme d’âge avancé qui les attendait de pied ferme, et que le patriarche des de Courcelle alla bien vite saluer avec vigueur, comme si les deux vieillards se connaissaient déjà. Il fut bien vite précédé par l’épouse, avant qu’elle-même ne se décide à sortir, veillant du regard les personnages alentours. Son fiancé ne s’y trouvait guère de ce qu’elle pouvait voir, délestant un poids tandis qu’elle se dirigeait vers sa belle-famille, n’esquissant qu’une douce révérence face à celui qui l’avait acheté pour son fils. « Magnifique. Elle ne pourra que plaire à Ahrmën, j’en mettrai ma main à couper. » Un frisson, caché par un sourire polie, tandis que les lèvres de la jeune femme laissaient place à quelques mots dans un anglais des plus parfaits. « Je n’en espère pas moins… Père. » Un rire en retour, alors qu’elle se redresse, glissant son bras sous celui qui lui est offert. « Ah ma petite, il me tarde de te voir devenir ma belle-fille ! Je crains toutefois que tu ne doives prendre ton mal en patience, mon fils n’arrivera que dans deux jours. D’ici là, considère-toi chez toi, mes elfes sont à ta disposition. » Deux jours… N’était-ce pas là un temps amplement suffisant pour s’enfuir, pour délaisser derrière soi les obligations familiales, abandonner ce projet qui aujourd’hui, lui semblait être une farce emplie d’ignominie ? Pour sûr. Elle n’avait pas besoin de grand-chose finalement, juste de quoi survivre un temps, et d’aviser ensuite… Une aventure, la plus terrifiante qui lui soit donnée de vivre. Proposition alléchante, tandis qu’elle gravissait les marches de la demeure, souriant poliment au maître de maison, laissant finalement son regard céruléen s’attarder sur les lieux eux-mêmes. L’austérité de la demeure se faisait sentir à travers chaque mur, et pourtant, une délicieuse note de féminité venait relever le tout, sous la délicieuse présence de la maitresse de maison, une créature à la beauté fanée certes, néanmoins toujours présente. Et comme son mari en eut vent, la fiancée vint avec grâce s’incliner face à elle, d’une servante à sa reine, d’une bru à sa belle-mère. Une convenance dépassée certainement aux regards de certains, et pourtant le reflet d’une excellente éducation. « Ma chère, venez vous rafraîchir un instant et laissons à ces messieurs l’opportunité de parler des bienfaits que votre union avec mon fils engendrera. Je suis impatiente de découvrir tout ce qui fait votre charme, hormis votre délicieux minois. » Un ordre, bien plus qu’une requête. Sa génitrice l’avait prévenue : le plus gros défi consistait non pas à plaire au fiancé, mais bel et bien à la mère de ce dernier, comme une ultime épreuve pour qu’un mariage se passe à la perfection. Que le début des hostilités commence !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Deux jours… Un temps incroyablement long, et pourtant si court à la fois. Trop pour celle qui attends l’instant fatidique où le regard croisera le visage du futur époux, bien trop court pour planifier une fugue et un semblant de vie après cela. Fuir, courir loin de ces deux hommes semblant s’entendre à merveille, loin de ces occupations pour que le mariage ait lieu le plus rapidement possible. L’affaire semble déjà close aux yeux des patriarches, Mrs. O’hagan certainement se voit déjà grand-mère. Cette agitation écœure  la Française, lui brûle l’âme, perce son cœur de mille aiguilles plus fines et plus tranchantes les unes que les autres. Tout son être se tend pour fuir, son estomac se révolte contre cette attente insoutenable. Fébrile, angoissée, affolée, lâche… ses pieds dénudés la mènent au dehors, près de l’eau. Il arrive aujourd’hui, et leur destin sera officiellement scellé, sans possibilité de retour en arrière, tout cela l’effraie et plus encore, tandis qu’elle se fait pensive, naïve au point de croire qu’une solution puisse encore exister. Là voilà qui aborde l’eau, glisse chacun de ses pas dans le sel, s’enfonce dans le sable et ne semble guère prêter attention à la pluie qui se fait l’invitée du ciel. Il lui faudra entendre un son parasite dans ses oreilles, son prénom appelée par le petit elfe qui lui sert de guide dans le domaine pour retrouver ses esprits, constater du déclin du jour. D’ici peu… IL sera là, d’ici peu… Merlin, elle ne souhaite pas y penser, tandis que ses jambes la ramènent vers la demeure, où elle va devoir se préparer pour accueillir l’héritier de la famille. Aussi nul besoin de faire du grabuge, tandis qu’elle préfère passer par la porte des cuisines, comme pour cacher la tenue indigne de son rang, comme pour éviter de faire honte à sa famille tout autant que sa belle-famille, car eux ignorent ce côté sauvage qu’elle possède. Un regard dans tous les recoins et la voilà qui s’élance dans les escaliers qui la mèneront jusqu’à ses propres appartements, consciente qu’il lui faut être rapide pour éviter d’être vue. Mais elle, a t’elle seulement regardé dans cette direction ? Alors que dans sa précipitation, un autre s’est mit en tête de descendre ces dits escaliers, un qu’elle ne connaît pas et qu’elle heurte inconsciemment, s’excusant dans la foulée, glissant son regard dans le sien et laissant son cœur louper pas un, mais deux battements, son visage venant s’empourprer dans la foulée, dès lors qu’elle reconnaît celui… Reprenant précipitamment sa route pour laver sa honte, s’enfermer dans sa chambre et rester cloitrée dans un silence de réflexion. Car voilà que désormais, elle sait. Elle sait à quoi ressemble l’homme qui a réussit à la charmer par ses lettres, et devine clairement… Qu’elle ne peut l’épouser. Pourtant, l’heure fatidique approche, l’incite à se préparer pour le souper de présentation, d’un bain parfumé au choix de la tenue parfaite. Déjà pourtant… Son esprit est ailleurs, menant plans pour la prochaine bataille.

La voilà fin prête, chaque courbe sauvage cachée sous une tenue dite gracieuse, d’une chevelure savamment réunie en un chignon d’où ne s’échappe aucune mèche sauvage, vêtue d’une robe noire lui parvenant jusqu’aux genoux et laissant percevoir la finesse de ses jambes. La bague de fiançailles trône toujours à son doigt, trop fièrement pour être ignorée, quand aucun autre bijou ne vient l’éclipser. Parfaite, c’est l’image qui lui est donnée, et qu’elle se doit de conserver pour tous. Une inspiration, et déjà la voilà qui quitte son refuge, descend les escaliers pour rejoindre le lieu d’où lui proviennent les éclats de voix. Et plus elle avance, plus ses entrailles se resserrent, son sang se glace… Derrière cette porte, ils sont tous là, se réjouissant des intérêts d’un mariage dont elle même ne veut pas, n’a jamais voulu. Dernier pas avant le cauchemar… « Ah ! Te voilà enfin ma princesse ! » S’exclame l’homme aux notes françaises, venant lui tendre le bras pour qu’elle le prenne et prenne part à cette mascarade, projetant un sourire tendre néanmoins faux. Voilà que la peur la gagne tandis qu’elle n’ose détacher son regard de son géniteur. « Mr. O’Hagan, j’ai l’honneur de vous présenter mon unique descendance, Erheÿbe. » Nous y voilà, et déjà la créature ose enfin lever son regard vers celui qui lui est promit, inclinant doucement le visage, tout autant que son corps, révérence respectueuse et concentrée quand elle sait qu’elle pourrait s’effondrer. « Parfaite. Quel chanceux tu fais Ahrmën ! Allons ! Le souper doit être servi ! » Le souper. L’achèvement de l’accord, après quoi… Tout sera trop tard. Chacun prends sa place, et la voilà qui se retrouve en face de son fiancé, silencieuse pendant tout le repas, ne répondant qu’avec son accent à certaines questions, sans jamais osé porter son regard sur l’homme lui faisant face, se gardant bien de lui adresser la parole… Jusqu’à cet ultime instant, celui où le patriarche de sa belle-famille vient enfin se lever pour sceller l’accord, l’incitant à en faire de même, jusqu’à prendre la parole un peu trop précipitamment. « S’il vous plait ? J’aimerai… m’exprimer. Avant toute chose, je tiens à vous remercier de l’honneur que vous m’avez fait en me choisissant pour devenir membre de votre famille… Toutefois, je ne peux accepter. » Un silence, bientôt suivit d’un hoquet de la part de sa propre génitrice, puis des paroles de son géniteur. « Erheÿbe, as-tu perdu l’esprit ? » Un regard sur le vieil homme, tandis qu’elle hoche tout doucement la tête. « Je ne peux accepter, maintenant. Quelle épouse serais-je si je devais laisser mon mari m’entretenir sans jamais rien lui offrir d’autre que ma reconnaissance et un fils ? Je souhaite seulement repousser le mariage… Le temps d’achever mes études, ici-même si cela est plus accommodant. » Un nouveau hoquet, de la part de l’autre femme cette fois-ci. « Mais vous n’y pensez pas ! Et les préparatifs du mariage ? » Silence cette fois-ci, tandis qu’elle se rassoit, reporte son regard sur ses couverts, s’attendant au refus et aux explosions de colère. « Et bien ma foi… Qu’en pensez-vous O’hagan ? Ce n’est peut-être pas si idiot… » Nouveau silence, jusqu’à ce qu’enfin le patriarche lève le regard vers le Français, esquisse un sourire mystérieux. « Je me range de votre avis, comment refuser une telle requête ? Votre fille est ambitieuse, ce n’est pas une tare. A la condition cependant que ses études soient menées à Poudlard, nous avons d’excellents cursus ai-je entendu dire, et de surcroit, Ahrmën y est professeur, une excellente opportunité pour qu’ils fassent plus amples connaissances n’est-ce pas ?  Avez-vous d’autres exigences Miss de Courcelle ? » Un instant, elle était devenue livide, persuadée que sa requête serait refusée, reprenant contenance alors que tout l’inverse venait de se produire, affrontant le regard froid de son fiancé, jusqu’à le retourner sur le père ce dernier. « Je crois que le reste est à discuter entre votre fils et moi-même. » Un acquiescement, une manche de gagnée et un poids en moins sur ses épaules… En avant donc pour le reste, Poudlard entre autres.  


Elle est née à Avignon un 17 juin, et est la fille unique de Mr.et Mme de Courcelle, ce qui lui vaut certaines responsabilités dont elle se passerait bien. Ses pouvoirs se manifestèrent à l'âge de 11 ans, tandis qu'elle était prise d'un fou rire après avoir vu un de ses camarades glisser sur une plaque de verglas. Elle a étudié à Beauxbâtons et fut considérée comme l’un des meilleurs éléments de l’école. Elle eut l’honneur entre autres, d’être nommée préfète de sa caste. Durant ses sept années d’études, elle obtint 8 BUSE, 9 ASPIC, ainsi que 5 étoiles en étique et maintien. C'est avec une certaine chance qu'elle fut acceptée à Poudlard il y a quatre ans, répartie par le choixpeau magique dans la maison qui lui conviendrait le mieux. Elle cherche par tous les moyens d'éviter son fiancé, ce qui s'avère relativement difficile puisqu'il est professeur de l'une des options obligatoires de son cursus. Discrète, elle fait tout pour que personne ne découvre le lien qui l'unie au Professeur O'Hagan, consciente toutefois qu'il est de plus en plus difficile d'ignorer les avances de ce derniers.


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: obsolet.dream; majeure.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? sur bazzart
ϟ Personnage: Inventé
ϟ As-tu un autre compte sur BP? et non, pas encore schizophrène
ϟ Présence: 4/7
ϟ Une remarque?


Dernière édition par Erheÿbe de Courcelle le Ven 16 Aoû - 13:20, édité 21 fois
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 0:16 (#)
Bienvenuue Haww
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 0:36 (#)
Bienvenue parmi nous (:
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 0:53 (#)
Bienvenuuuue ** Magnifique avatar **
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 0:54 (#)
Je plussois, avatar de fifoo. Brille 
Bienvenue Haww
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 1:00 (#)
Merci à vous quatre ! :plum: (<— je sens que celui-ci va devenir mon préféré.)
Et merci pour l'avatar, Emily est juste magnifique ! Elle fait déjà tout le travail, même pas besoin de la grapher (garce. Lysfèlagueule )
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Guest, Lun 12 Aoû - 4:26 (#)
Bienvenue parmi nous Daengelo
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Guest, Lun 12 Aoû - 8:25 (#)
Bienvenue ici Daengelo
J'aime beaucoup ton pseudo ! Brille
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 9:16 (#)
Bienvenue !
Bonne chance pour ta fiche Perv !
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Guest, Lun 12 Aoû - 11:43 (#)

Oh Robert47cm

Bienvenue ma belle Robert47cm
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 12:47 (#)
Bienvenue!! Daengelo
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 14:49 (#)
Emily Brille bienvenuuuue Daengelo
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Guest, Lun 12 Aoû - 18:28 (#)
emily est parfaite bave
bienvenue GNOE
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 23:04 (#)
Emily Haww Bienvenue & Bon courage pour ta fiche !
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
par Invité, Lun 12 Aoû - 23:30 (#)
Andrès - merci mon beau héhé 
Merci à tous, je tâche de finir ma fiche assez rapidement ! (j'attends juste mon partenaire de crime pour ça XD)
J'espère que le personnage vous plaira autant que le prénom (imprononçable) et l'avatar :plum: 
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Message Re: erheÿbe — « Oh Lord live inside me, lead me on my way. »
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