BELLUM PATRONUM


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Nous manquons également de Mangemorts.

Alienor ◈ Nobody said it was easy.
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Message Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Dim 18 Aoû - 10:16 (#)
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Alienor Elizaveta Rosenfield
FEAT. Rachel Bilson
20 ans ϟ Justice Magique ϟ chat Himalayen & poulain paint-horse ϟ Sang-mêlée
Une garce. Voilà pour quoi je passe. Sans rire, depuis que je suis gamine je passe pour une garce. Ma (demi) sœur est « intelligente », mon (demi) frère est « adorable ». Et moi je suis la garce de la famille. Drôle, vraiment ? Je n’ai jamais vraiment cherché à être une garce. D'autant que pour moi, la vraie garce, c'est ma demi-soeur. Certes je n’ai jamais fait quoi que ce soit pour me faire bien voir. Je ne tiens pas la porte à la vieille dame derrière moi, je n’aide pas les aveugles à traverser la rue, et quand les gamins se pointent chez moi pour Halloween, je leur claque la porte au nez. Mais suis-je véritablement si mauvaise que ça ? D’accord, je suis le genre de filles à piquer le petit ami d’une autre. D’accord j’ai horreur de ne pas avoir ce que je veux, horreur qu’on me résiste, qu’on me dise non, qu’on ne se plie pas à mes quatre volontés. Mais je fais des efforts. Genre des tas d’efforts. Je souris quand on me raconte un truc dont je n’ai rien à faire, je n’interromps pas la personne qui me parle même si je pense un truc du genre « bouclelàoujetejurequejevaistetransformerenuntrucpascooldutoutquiauramêmepasdebouche ». Mais franchement, avec tout ce qu’on dit de moi, malgré le fait qu’on continue de dire que je suis LA garce, vous vous étonnez encore que ça ne me donne pas envie plus que ça de changer véritablement ? Je sais que je suis belle, que je suis intelligente, ambitieuse et que je plais même si je suis arrogante. Mais au fond, je me dis que les gens, je les emmerde, comme disent les moldus. Tiens, en parlant d’eux, encore un exemple. Je les déteste. Vraiment. Ce qui m’énerve le plus, je crois que c’est cette façon qu’ils ont de croire que la technologie pourra régler tous problèmes. Les nés-moldus ne peuvent pas comprendre que la magie nous naissons avec ; et même les cracmols ont plus de valeur à mes yeux, c’est dire. Je suis sang-mêlée, mais je répugne à le dire. Quand on vient à me demander au hasard d’une conversation, je joue la fille blasée « je suis une cousine sang-pure de province », mais je préfère ne pas en arriver là, la plupart du temps j’évite le sujet, tout simplement. C’est comme ça ; j’ai l’impression que ça me rend faible et vulnérable, et j’ai horreur de l’être. Attention, peut-être cela n’a-t-il guère d’importance pour les Mangemorts, mais la chose l’est pour moi : je ne suis pas sang-mêlée par une quelconque alliance entre un sorcier et une moldue, ou vice-versa, peu importe. Je ne dois mon lignage dilué qu’au fait que ma grand-mère est une Vélane.


a little something from you.

Assise à la table d'acajou, disparaissant presque dans le large fauteuil cabriolet de cuir pourpre, avec pour seule compagnie le crissement de ma plume sur le parchemin, je savoure paisiblement le plaisir d'une concentration satisfaisante, plongée dans une solitude appliquée et salvatrice. La maison est vide, et c'est un soulagement manifeste. Je n'imagine pas un instant, alors que l'après-midi a pris une tournure complètement banale, que je vais probablement avoir la peur de ma vie. Seul le tic tac de l'horloge, posée sur le manteau de marbre de la cheminée disposée entre deux vastes bibliothèques, vient troubler le silence total qui règne dans la maison, en cette journée de janvier. La porte de la bibliothèque familiale est entrouverte, et je lève les yeux de mon parchemin, fronçant les sourcils. Je n'ai eu le temps que d'apercevoir une silhouette blanche, de petite taille, glissant furtivement sur le parquet lustré. Je garde mon regard fixé un instant sur la porte puis me replonge dans mon labeur. Mais je ne peux empêcher mes yeux de se tourner vers la porte, comme attirés par un aimant. J'ai l'impression que la silhouette est toujours là, quelque part derrière la porte, rôdant sans doute dans le couloir. Je me lève en silence, ouvre la porte brutalement mais le couloir est désert. Je sors de la bibliothèque, perplexe, avançant à pas silencieux vers la porte ouverte de ma chambre. Pénétrant le coeur battant dans mon antre, je la découvre vide de toute menace quelconque et, en soupirant d'irritation contre moi-même, fais demi-tour, assez tôt pour apercevoir de nouveau quelques millimètres de la silhouette blanche se faufiler dans la bibliothèque. Un vacarme assourdissant retentit dans la maison silencieuse, me faisant sursauter violemment. Je me précipite dans la bibliothèque, plus intriguée et furieuse que terrifiée, et découvre, assis sur un tas de livres éparpillés sur le sol, un gros chat blanc duveteux, ses prunelles bleus luisant dans son visage noir. « Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? Dehors, allez, file ! », je soupire, furieuse, en agitant la main pour qu’il disparaisse. Mais il ne bouge pas, ses prunelles me contemplant avec une curiosité non dissimulée. Churchill. Le nom flotte dans mon esprit et je fixe le chat, incrédule. Comme si la voix venait de lui. « Churchill ? », j'appelle, perplexe. Le chat se lève et se caresse contre mes jambes. Le contact de son pelage contre ma peau provoque une sorte de frémissement, suivis d'un intense sentiment de force et de sécurité. Avec le temps je finis par me faire à la présence continuelle de ce chat au caractère guindé, facilement boudeur mais qui agissait comme un talisman protecteur et qui, lorsqu'il souhaitait me faire peur, se changeait en un poulain blanc tâché de brun.

 


You're not a sad story.

prologue

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Alienor… Chuut… Non, trésor, non ! », s’exclama Kelia en retirant de justesse les clés de voitures de la bouche du bébé, qui se mit à pleurer à grands cris. Kelia glissa une mèche de ses cheveux sombres derrière son oreille, et tenta de fourrer la tétine dans la bouche du nourrisson, mais la petite recracha l’objet. Elle essaya ensuite de la faire rire, mais rien ne marcha. Kelia commençait à paniquer, lorsqu’une autre jeune femme se glissa à ses côtés devant la table à langer où Alienor gigotait en pleurant. « Je peux t’aider si tu veux. Viens-là mon poussin », sourit-t-elle en soulevant Alienor délicatement. Quelques instants plus tard, à force de la bercer, Alienor cessa de pleurer et s’endormit dans les bras de sa tante. « Merci Lola… Sans toi je ne sais pas ce que je deviendrais… », soupira Kelia, abattue, en s’asseyant dans l’un des fauteuils qui se trouvaient à proximité de la table à langer. Lola avait cessé de bercer sa nièce et la maintenait désormais dans ses bras, où Alienor avait semblé plonger dans un profond sommeil salutaire pour sa mère. « On dirait qu’elle ne m’aime pas… », murmura tristement Kelia. Lola cessa de contempler le bébé et fronça les sourcils. « Ne dis pas de bêtises, Kelia. Tu es sa mère, elle t’aime forcément », répliqua Lola, presque férocement. Kelia préféra ne pas répliquer. Quand sa sœur utilisait ce ton-là, elle savait parfaitement qu’il valait mieux ne rien dire. Surtout quand un sous-entendu aussi évident pointait le bout de son nez, et qu’il était loin d’être agréable. Des pas retentirent et une troisième jeune femme prit place dans le dernier fauteuil. Elle était le portrait craché de ses deux sœurs, à la seule exception qu’elle avait les cheveux plus ondulés et légèrement plus longs. Lola les avait un demi-ton plus foncés, et ceux de Kelia,  lissés à la perfection, arboraient une belle couleur chocolat noir. « Comment va ce joli poussin ? », s’extasia Rose. Kelia eu un sourire contrit. « Elle a pleuré tout l’après-midi… Mais ça va mieux, maintenant que Lo est là », acheva-t-elle en se forçant à gommer toute trace d’amertume dans sa voix. Il y eut un long silence. Rose observait ses ongles, Lola se perdait dans la contemplation d’Alienor et Kelia trouvait un intérêt soudain dans la constitution de la table basse en verre et chrome. Rose craqua la première. « Vous y allez, vous, demain ? », demanda-t-elle abruptement. Kelia et Lola ne répondirent pas immédiatement. « Non », répondit Kelia d’une voix dure. Rose ouvrit la bouche mais Lola la devança. « Rosie, tu ne peux pas nous obliger à y aller », déclara Lola. Kelia eut un rire sans joie. « Il manquerait plus que ça ! Rosie, tu sais tout le mal qu’elle nous a fait. Tu ne t’es quand même pas laissé attendrir ? », explosa Kelia en se levant du fauteuil. Rose en fit autant et les deux sœurs se jaugèrent du regard, séparées uniquement par la table basse. « Je n’ai rien oublié, rien du tout. Mais il serait bon que tu arrêtes de fuir tout le temps ! », s’énerva Rose. Kelia écarquilla les yeux, comme si sa propre sœur l’avait giflée. « Je ne fuis pas ! », éructa-t-elle. Lola se leva en tenant toujours Alienor dans ses bras. « Les filles, arrêtez de vous engueuler, vous allez réveiller Alienor ! », s’interposa Lola. Kelia tourna les talons à grands pas, quittant le salon où Rose se remit à crier. « Tu vois, elle fuit encore ! Elle fuit la réalité, elle fuit son rôle de mère ! » Le bébé se réveilla à cet instant précis et, alors que Lola recommençait à le bercer, Kelia revint sur ses pas et le lui arracha violemment, ce qui eut pour effet de faire redoubler les pleurs du poupon. « Et toi, tu n’es pas sa mère ! », s’écria sauvagement Kelia en faisant volte-face.

Le lendemain matin, Kelia se retourna plusieurs fois dans son lit. Elle n’arrivait plus à dormir. La veille, elle avait été si sûre d’elle en refusant devant ses sœurs de faire le grand saut ce jour-là. Mais maintenant, seule dans la noir avec pour seule compagnie ses pensées, elle n’était plus sûre de rien. Rose avait peut-être raison, elle ne faisait que fuir. Elle ne pouvait pas éternellement renoncer à affronter la réalité. La question n’en paraissait cependant pas moins difficile. Devait-elle vraiment se rendre à l’enterrement ? Et qu’allaient faire ses deux sœurs jumelles ? Rose semblait partante, mais Lola ? Kelia fronça les sourcils. Après tout, ça lui était bien égal. Ses sœurs avaient peut-être tenu une part extrêmement importante dans sa vie. Mais elle ne pouvait pas se laisser dévorer par deux clones d’elle-même. Kelia quitta le plafond des yeux et se tourna sur le côté pour observer le berceau d’Alienor, accolé au mur de la chambre, moins de trois mètres plus loin. Pour une fois, elle semblait dormir. Elle avait l’impression que sa propre fille la détestait. Depuis qu’elle était née, elle n’avait semblé se calmer que quand elle se trouvait avec Lola. C’était horripilant. Elle faisait tout pour la satisfaire, l’amuser, la cajoler. Mais rien n’y faisait jamais. Et Lola, elle, ne faisait rien d’autre que la bercer. Et à chaque fois, Alienor s’endormait d’un coup. Kelia avait beau essayer, rien n’y faisait jamais. C’était injuste. Lola était toujours la plus gentille, celle à qui on se confiait. Rose était toujours drôle, celle avec qui on riait. Et elle ? Qui était-elle ? Peu importait qu’elle s’appelle Kelia, qu’elle ait envie de se distinguer de ses sœurs ou même de croquer la vie à belles dents. Elle n’existait pas, il y en avait deux autres tellement plus sociables et parfaites. Alienor se mit à pleurer, et Kelia repoussa les couvertures en soupirant et, après avoir tâtonné sur la table de chevet, s’empara de sa baguette et alluma la lumière dans la pièce, jusqu’alors plongée dans la pénombre. Elle souleva la petite dans ses bras et se mit à arpenter la pièce. Elle songea à Alienor, à l’absence de son père. Mordred avait disparu dans la nature en apprenant qu’elle était enceinte. Ils se connaissaient depuis Poudlard, depuis l’époque bénie de la Maison Gryffondor. Elle soupira et recommença à bercer sa fille. Elle s’était trompée. Elle avait quelque chose que ses sœurs n’avaient pas et que Mordred n’aurait certainement jamais. Elle avait une petite fille merveilleuse, qui illuminait sa vie.

six months later

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elizabeth Rosenfield déambulait dans l’orphelinat, tandis que Mrs Strend, la directrice, lui faisait un éloge complet sur la qualité de l’établissement, et de l’excellente réputation dont il bénéficiait partout dans Londres et le monde magique. La femme replète avait une voix haut perchée qui irritait Liz ; elle était passée en mode « cause toujours tu m’intéresses » depuis déjà longtemps, si bien que Mrs Strend parlait dans le vide, alors qu’elle avait la solide impression que Mrs Rosenfield lui accordait une attention religieuse. « Nous arrivons au département tous petits. », énonça Mrs Strend avec emphase, en franchissant la double-porte. Liz suivit le mouvement en silence. C’était une magnifique jeune femme de trente ans, qui en paraissait dix de moins. Belle et brune, la jeune femme avait hérité de sa mère, Vélane, un physique qui la rendait insupportable aux yeux des autres femmes. Elle représentait ainsi tous les fantasmes possibles et imaginables de chaque homme. Elle avait épousé le riche Mr Rosenfield, de dix ans son aîné, après le divorce de ce-dernier. Elias Rosenfield avait atteint le but de sa vie quelques années plus tôt, et figurait à présent au Magenmagot. Liz avait longtemps espéré avoir un enfant ; elle sentait la fibre maternelle au plus profond d’elle-même. Elias avait déjà deux enfants, des jumeaux de deux ans, Tobias et Isadora; mais ils vivaient avec leur mère, Constanzia, et la rare fois où elle les entrevoyait, ça ne faisait que plus mal à Liz. Cela faisait quatre ans qu’elle avait épousé Elias. Et toujours pas le moindre bébé à l’horizon. Les médecins avaient fini par lui dire qu’elle ne pouvait pas en avoir. Que ça arrivait en moyenne à un couple sur quinze. Liz ne cessait de se demander pourquoi ça tombait sur elle ; pourquoi quatorze autres jeunes femmes mariées avaient le droit de sentir leur enfant grandir en elles et pas elle. Elle se fichait bien de l’adoption. Ce qu’elle voulait, c’était un enfant à elle. Mr Rosenfield lui avait tout de même suggéré d’aller visiter l’Institut St Thomas. La famille Rosenfield avait toujours aidé financièrement l’Institut, ainsi que d’autres œuvres de charité diverses et variées appartenant au monde magique. Liz avait donc déposé un dossier à contrecœur, se disant, butée, qu’elle ne trouverait jamais l’enfant qu’elle voulait, car il n’existait pas. Tandis que la directrice exposait en détails la règlementation de l’institut en matière d’adhésion, un ton plus bas en traversant les pièces, Liz songeait à Elias. Il avait été contraint de manquer la visite à l’Institut à cause de son travail. Elle avait toujours peur qu’il se dise qu’elle était capricieuse. Liz se perdit dans la contemplation attendrie de petits enfants, qui n’avaient pas plus de trois ans, et étaient endormis dans leur berceau qui voguaient doucement par magie. « Quel dommage que votre mari ne soit pas ici », soupira Mrs Strend. Liz leva les yeux au ciel. Ca devait bien faire quatre fois qu’elle le répétait. « Il a dû s’absenter pour affaire », répondit-t-elle, se forçant à être aimable. La directrice hocha la tête. « C’est un homme tellement occupé », dit-elle religieusement en ouvra la porte de son bureau. « Nous avons reçu de nouveaux profils qui pourraient correspondre à vos recherches », s’égaya la directrice en s’asseyant à son bureau. Elle ouvrit un tiroir, en retira un dossier jaune et le tendit à Liz qui observait les autres dossiers posés sur la table. « Ne faites pas attention au désordre, je n’ai pas eu le temps de ranger ceux-ci », s’excusa Mrs Strend en bondissant du siège pour soulever un épais dossier vert. Plusieurs feuilles glissèrent au sol, et Liz se pencha pour les ramasser, voulant se montrer aimable. Elle rassembla les feuilles et se figea. « Qu’y a-t-il ? », s’inquiéta la directrice. Liz contemplait une photo en silence ; un bébé y figurait, sage et bien assis. Mrs Rosenfield était hypnotisée par le regard sombre et envoûtant du petit bout, qui ne devait pas avoir plus d’un an, et qui offrait un beau sourire toutes gencives dehors à l'objectif, se tortillant gaiement et brandissant ses petits poings. « Alienor », lut-elle à voix haute. « Veuillez m’excuser, je n’ai pas eu le temps de ranger tout cela », s’exclama Mrs Strend. « C’est elle. C’est elle que je veux. », dit Liz, sans quitter la photo des yeux. « Je suis navrée, mais ces profils-là ne sont pas encore répertoriés », grimaça la directrice, embarrassée. « Peu importe. C’est lui. Elle et personne d’autre », trancha Liz. Il était écrit au dos de la photographie que l'enfant avait récemment perdu sa mère dans un accident quelconque. Liz se sentit brutalement épouvantable de se réjouir de la mort de cette petite. Mais sa culpabilité s'évanouit lorsqu'elle posa de nouveau son regard sur la photo. Elle se fichait bien d’être capricieuse, en cet instant précis. Elle avait trouvé l’enfant qu’elle voulait.

five years old

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Alienor ! Alienor, non, mon cœur, tiens-toi tranquille, j’ai presque fini », assura Liz en retenant sa fille. La petite fit la moue mais ne dit rien ; sa mère adoptive acheva de serrer le nœud de sa robe puis fit pivoter Alienor pour se retrouver face à elle. Elle avait bien grandis depuis que Liz avait jeté son dévolu sur la photo. Alienor avait maintenant cinq ans. Et depuis ces dernières années, Liz avait l’impression de vivre un conte de fée. Elle avait enfin réussi à apprécier la vie comme elle était. Elle avait Alienor maintenant ; et tous les soucis habituels lui paraissaient dérisoires. Qu’importait que sa belle-famille ne l’appréciât que moyennement ou même que son mari ne soit jamais là. Elle avait sa fille, et elle représentait la prunelle de ses yeux. « Ecoute moi bien petite princesse. Tu as intérêt à être sage, aujourd’hui. Tes… » Liz s’interrompit pour rechercher le mot approprié. «… tes frères et sœurs sont là et ce n’est pas le jour », soupira-t-elle finalement. Elle souleva Alienor dans ses bras et traversa la pièce. « Et papa ? », demanda Alienor, sortant de son silence. Liz lui sourit. « Papa va venir. Promis. » Intérieurement, elle se posait la même question. « Bien sûr que je vais venir. Liz, je dois te laisser, j’ai une réunion de crise, un client a décidé de se la jouer prédateur sexuel et ça sent mauvais pour l’image de la boîte. Je t’aime », avait-il dit rapidement, lorsqu’elle l’avait appelé plus tôt dans la journée. Liz et Alienor descendirent les escaliers, tandis que le majordome de la maison l’attendait dans le hall. « La voiture est arrivée Madame », précisa-t-il. « Quoi, déjà ? », s’exclama Liz, angoissée. Elle posa Alienor au sol. « Tu vas être sage hein ? Bon, allez, on y va ». Elle saisit sa fille par la main, et se glissa par la porte d’entrée, que venait d’ouvrir le majordome. Dans l’allée principale du grand jardin, une berline venait de se garer dans un crissement de graviers. La porte arrière s’ouvrit, et une jeune femme en sortit, suivie par deux enfants d’une dizaine d’années, un garçon et une fille. Tobias semblait enjoué à la vue de Liz, mais sa sœur jumelle, Isadora, droite comme un i, n’accorda qu’un coup d’œil méprisant sur le jardin et sa belle-mère. « Bonjour les enfants, vous avez fait bon voyage ? », salua Liz, se forçant à être sympathique. « Oh, oui, nous avons rencontré un… », s’anima Tobias. « Si vous considérez qu’un voyage se passe admirablement bien à peine huit heures après l’enterrement de votre mère, alors on peut sans doute le considérer comme parfait », l’interrompit Isadora, glaciale. Il y eut un long silence pendant que le sourire de Liz pâlissait à vue d’œil. Elle aurait dû se douter que l’enterrement de Constanzia avait chamboulé ses enfants. Quoi de plus naturel ? Mais en ce qui concernait Isadora, son caractère était naturel, et ne devait rien à la mort de sa mère.

eleven years old

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Maman ! Maman ! MAMAAAAN ! », s’écria Alienor en courant partout dans le grand salon. Liz sortit de la bibliothèque adjacente, se mouvant avec grâce dans la pièce. « Alienor, mon cœur, pourquoi tu hurles comme ça ? », s’inquiéta Liz en fronçant les sourcils. « J’ai-ma-lettre-j’ai-ma-lettre-j’ai-ma-lettre-j’ai-ma-lettre-j’ai-ma-lettre-j’ai-ma-lettre ! », s’époumona Alienor en bondissant sur le canapé, agitant à bout de bras sa lettre arrivée par hibou le matin même. Liz ouvrit la bouche et la referma. « Mon amour c’est fantastique ! », s’exclama Liz en serrant sa fille contre elle. Isadora s’encadra dans la porte, les bras croisés. « J’ai des BUSES à réviser. Mon année sera rude, je vous prierai de respecter un minimum la tranquillité d’autrui », lâcha-t-elle, glaciale. « Isadora, ma puce, ta soeur entre à Poudlard ! », s’exclama Liz. La jeune fille tourna les talons sans répondre. « Ne fait pas attention à elle », décréta Liz en plantant un baiser sur le crâne d’Alienor. « Il n’est que quinze heures. On commence tes achats maintenant ? » « Un hibou ! Un gros hibou ! Je voudrais un gros hibou ! », s’exclama Alienor. Quelques minutes plus tard, la mère et sa fille apparaissaient sur le Chemin de Traverse. Alienor se retrouva propriétaire d’un gros hibou, Lullaby.



Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: CHERRY.kiss, 16 ans.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Bazzart.
ϟ Personnage: Inventé.
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non.
ϟ Présence: 7j/7.
ϟ Une remarque? Hot 


Dernière édition par Alienor E. Rosenfield le Mar 20 Aoû - 10:54, édité 4 fois
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Dim 18 Aoû - 10:20 (#)
Bienvenuuuuue Haww

Très bon choix d'avatar *-* Malheureusement il me semble que Claire soit déjà prise Hum

Bonne chance pour te fiche Cutie
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Dim 18 Aoû - 10:23 (#)
Merci Yaaa 
Ben j'ai vérifié et elle est pas notée Hum 
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Dim 18 Aoû - 10:57 (#)
Le titre + Claire Han! Seb bave love 
Bienvenue, bonne chance pour ta fiche & have fun! Brille 
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Dim 18 Aoû - 11:11 (#)
Bienvenue Brille
Elle doit être notée car c'est Perséphone qui l'a Hum
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Dim 18 Aoû - 12:14 (#)
Bienvenue Haww
Si si, elle est notée ! o:
Bon courage pour ta fiche ! & n'hésites pas à venir sur la CB pour qu'on t'aide ! Haww
- on mange pas Haww -
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Guest, Dim 18 Aoû - 12:20 (#)
Elle est effectivement notée dans le botin ^^;

Mais ici lesm embres aiment beaucoup aider a trouver des avatars Haww

Bienvenue a toi sinon, hâte de voir la suite de ta fiche Haww
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Dim 18 Aoû - 12:28 (#)
Aliénor a raison, elle n'y était pas pourtant Perséphone l'avait bien réservée donc c'était une erreur de notre part, hélas elle est bel et bien prise :/

En tout cas, si tu as besoin d'aide pour te trouver un autre avatar, n'hésite pas Daengelo


Dernière édition par Georgie Greengrass le Dim 18 Aoû - 15:42, édité 1 fois
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Guest, Dim 18 Aoû - 12:29 (#)
Bienvenue iciii Daengelo
& Bon courage pour ta fiche, si tu as besoin d'aide pour trouver un autre avatar n'hésite pas à nous le demander Brille
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Guest, Dim 18 Aoû - 12:47 (#)
Bienvenue jolie Alienor Daengelo

Je suis sûre que tu vas trouver un super avatar Chou
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Dim 18 Aoû - 14:22 (#)
Bienvenue Brille

Et comme les autres te l'ont dit, n'hésite pas à passé sur la box, les membres sont toujours prêt à aider pour les recherches de vava Haww
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Dim 18 Aoû - 21:18 (#)
ON A TOUT PLEINS D'IDEES hihi
tu préférerais une blonde ? Daengelo
bienvenuuue Haww
n'hésite pas à passer sur la box ! *-*
Invité
Invité
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Lun 19 Aoû - 11:03 (#)
Bienvenue parmi nouuuuus Brille pour ce qui est de trouver des avatars, nos membres sont les plus forts hihi n'hésites pas à passer sur la box Brille mais en tout cas, désolée pour cette erreur Hide Potté
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Mar 20 Aoû - 10:43 (#)
Bilson. :3 Je l'adore dans Hart of Dixie, elle me fait trop rire. mdr
Bienvenue Daengelo
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Invité, Mar 20 Aoû - 15:49 (#)
Bienvenue ! Haww
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Message Re: Alienor ◈ Nobody said it was easy.
par Contenu sponsorisé, (#)
 

Alienor ◈ Nobody said it was easy.

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