 | AUGUSTUS ♦ how can you be so cold ?par Invité, Mer 25 Sep - 14:23 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Augustus, Karl Lestrange FEAT. Aaron Taylor-Johnson vingt et un ansϟ justice magique ϟ grand corbeau ϟ sang purAugustus, autrefois surnommé Gus par sa chère petite sœur. Digne possesseur d'une baguette en bois de chêne, avec un ventricule de cœur de dragon. Rigide, très difficile à manier, très particulière. Très semblable à son propriétaire. Comme bien des gens, il n'aime pas à se retrouver face à un épouventard. Surtout car ce dernier révélerait une faiblesse bien trop importante:le cadavre de la toute petite Arista, tuée de sa propre main.Augustus Lestrange, né au cœur de l'hiver. Pouvait-on vraiment s'attendre à un être chaleureux, empli d'amour pour son prochain ? Loin s'en faut. S'il y a un être dont le cœur est fait de glace, c'est bien Augustus. Comme son père. Ils sont tellement semblables que l'on ne peut douter une seule minute de leur lien de parenté. Augustus était une poupée de terre, que Lestrange a modelé à son image. Il a détruit un petit garçon vif, adorable et même un peu timide (combien de fois s'est-il caché littéralement derrière la jupe de sa mère en présence d'inconnus?) et en a fait un être froid et sombre. Le petit Gus si influençable est un jour devenu Augustus Lestrange, digne héritier de la famille. Fils aîné et seul garçon, voilà qui ne lui laissait guère le choix, et qui le propulsa au cœur d'études de la Justice Magique. Comme son père. Mais jamais il ne s'en plaint. Qu'elle est loin l'époque où il n'était qu'un petit bout de chou, toujours à vouloir jouer avec sa petite sœur, la protégeant toujours, et l'empêchant de se faire mal lorsqu'elle courrait sans regarder devant elle! Qu'elle est loin l'époque où il éclatait de rire sans se soucier du monde ! Rire... Un vrai rire franc, pas ce rire de société qu'il se sent obligé d'adopter. Il ne se souvient même plus de ce que cela fait. Parfois, il ne se souvient pas non plus du son de sa voix. Lorsqu'il disparaît pendant des heures, s'isolant, s'enfermant dans une solitude presque malsaine, ressassant des pensées sombres auxquelles il préférerait parfois échapper... A cause de son nom de famille. Ce nom de famille, la cause de sa fierté, et également celle de ces plus gros problèmes. Oh, bien sûr, il ne s'en rend pas compte. Il ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Il ne voit que la fierté, le fait d'être un Lestrange qui le place au dessus des autres, au dessus des simples sorciers. Son nom, son sang, son éducation, tout le pousse à se sentir supérieur aux sangs mêlés. Les nés moldus ? Ils ne récoltent que son mépris. Bien sûr qu'il est sûr de lui, bien sûr qu'il est même un peu imbu de lui même. Il se sait important. L'héritier Lestrange. Futur Mangemort. Comment pourrait-il en être autrement ? Et s'il ouvrait les yeux, il verrait que c'est cette éducation, cette façon de penser qui le ronge de l'intérieur. On n'élève pas un enfant dans la haine de son prochain. Les Lestranges ont eu tort. Mais rien ne saura le détourner de son but. Il sera le digne héritier de la famille. Il travaillera au ministère de la magie. Il sera un bon sang-pur, un excellent Mangemort. Il a été élevé pour cela, n'est ce pas ? Et il sera meilleur que son père. a little something from you. Cette histoire de patronus avait failli rendre Augustus fou. Déjà que la santé mentale ne figurait pas spécialement au top de ses qualité, lorsqu'un grand corbeau était apparu à côté de lui, il avait d'abord cru à un mauvais cadeau. Nous n'étions pas loin de son anniversaire, et qui sait ? Aurait-on pu lui offrir un corbeau ? Mais la pensée était ridicule. Il avait fixé l'animal un moment, un grand corbeau sombre qui ne cilla pas. Et lorsqu'il avait attrapé sa baguette – réaction légitime, il ignorait d'où il venait, s'il pouvait être dangereux – une voix avait résonné dans sa tête. « A ta place, je ne ferai pas ça, Gus. » Gus. Ce surnom que plus personne n'utilisait depuis des années. Instinctivement, il sut que cela venait de l'animal, et il posa sa baguette. L'animal venait de lui. Il le savait, il pouvait presque le sentir.Et cela ne lui plaisait pas. Pendant deux mois – deux très longs mois – il avait nié la présence de ce corbeau. Il ne répondait pas lorsqu'il lui parlait, et de toute façons, il trouvait ça carrément intrusif que cette bestiole utilise ses pensées pour communiquer. Il ne pouvait rien lui cacher, et par Merlin, qu'est ce que ça pouvait l'énerver ! Pourtant à aucun moment il n'avait tenté de le blesser physiquement. Et heureusement. Vu ce que cela provoquait à son esprit déjà lorsqu'il se contentait de l'ignorer, s'il avait tenté de l'attaquer il aurait certainement souffert physiquement. Et là, n'était pas le but. Et puis, passé ces deux mois, il avait fini par l'accepter. C'était un soir, alors qu'Augustus était déjà couché. Le corbeau était perché sur la tête de lit au dessus de lui, aussi silencieux qu'à son habitude – puisque de toute façons, le sorcier l'ignorait. Augustus avait levé la tête vers lui. Il se tenait le plus loin possible – cinquante centimètres. Au delà, tous deux se sentaient mal. « Est ce que tu as au moins un nom ? » avait pensé Augustus. Le corbeau avait baissé la tête vers lui. S'il avait pu, il aurait souri. « Jim. » Jim le corbeau. D'accord. Il avait même fait quelques recherches, histoire de le connaître un peu mieux. C'était un grand corbeau. (Voilà qui expliquait sa taille). Un des oiseaux les plus intelligents. Dès lors, Augustus s'était calmé, et acceptait Jim comme une autre part de lui. Une part malheureusement trop franche, qui n'hésitait pas à lui secouer les puces. Une part qui étrangement, lui rappelait un peu sa petite sœur, Arista... You're not a sad story. CHAPTER ONE ♦ « One day, you'll be able to do great things... » Il était une fois, un petit garçon qui s’appelait Gus. Il voulait devenir Roi, quand il serait grand. Et sa maman lui passait la main dans les cheveux, écartant ces mèches qui lui tombaient devant les yeux. « Tu seras plus qu'un Roi, Augustus. Tu es un Lestrange. Et c'est encore mieux. » lui disait-elle, avec un sourire attendri. Alors, heureux et fier, il allait voir sa petite sœur, Ari. « Et tu seras une Princesse. Et je serai toujours là pour te protéger parce que c'est comme ça que sont les Rois. »Et la petite Ari du haut de ses deux ans, se contentait de lui sourire.
Et quelques années plus tard, Gus était toujours là pour protéger sa petite sœur. Comme ce jour là, alors qu'elle était en première année, et lui en troisième, lorsqu'il avait à lui seul, tenu tête à une bande de quatrième années qui se moquaient d'elle. Elle était une Lestrange elle aussi. Et personne n'avait le droit de se moquer des Lestrange. Et derrière lui, alors qu'il répondait à chaque insulte de ses assaillants, il pouvait sentir le regard de cette petite princesse, admirative et pleine d'amour pour ce grand chevalier. Et il se sentait fier. Fier de lui, et de sa famille, fier de secourir sa petite Ari.
Ainsi fonctionnait-ils. Il lui avait appris à se tenir droite sur un balai et les rêgles du Quidditch que lui même adorait (et il la battait toujours). Pendant des années, leur relation fut presque une relation fusionnelle tant ils étaient proches. Mais cela ne pouvait pas durer, n'est ce pas ? CHAPTER TWO ♦ « Sometimes, I feel like I'm a bad person. » « Les sangs de bourbe font vraiment du tort au monde de la magie... Augustus un jour, tu feras partie de ceux qui les chasseront et sauveront notre monde. » fut une des phrases qu'il entendit le plus dans la bouche de sa mère. Nécessairement, plus il grandissait, plus cette idée faisait son chemin, jusqu'au moment où cela lui paraissait totalement naturel. « Augustus, tu es un Lestrange, sois digne de ton héritage. » lui répétait son père. Oui père, il serait digne, bien plus que cela même. Il suivrait vos pas.
Mais il y avait toujours quelques dommages collatéraux, qu'il ne pouvait pas prévoir. Au début, c'était juste une peur sourde qui cognait dans son esprit, de son « boum boum boum » régulier. Il était sur les pas de son père, il savait qu'il deviendrait un mangemort un jour, qu'il recevrait la marque... Et il la voulait n'est ce pas ? Alors d'où venait cette angoisse ? De celle qui avait refusé de suivre ce chemin. Arista ne voulait pas de la marque, et ce même si elle semblait en phase avec les idées des Lestrange. Et Merlin savait ce qu'il pourrait lui arriver. Cette angoisse le rongeait de l'intérieur. Alors au début, il s'était doucement éloigné d'elle. Il lui avait parlé de moins en moins. Et puis, cet air d'incompréhension et de tristesse était devenu trop dur à supporter, au point d'en provoquer sa colère. Avant même qu'il ne le réalise, il ne pouvait plus du tout la supporter. Il la détestait. De violentes disputes éclataient. Il ne comprenait même pas ce qui le poussait à agir comme ça. Comment pouvait-il deviner que son inconscient cherchait juste à les protéger tous les deux ? Lui, de cette angoisse, et de la peine – le désespoir – qui pourrait résulter de ce qu'il lui arriverait, elle de son comportement destructeur et dangereux... Il était né pour sauver le monde magique, et elle risquait d'être un dommage collatéral. Il fallait l'éloigner à tout prix.
Et pourtant, Augustus était incapable de vraiment laisser Arista se débrouiller seule face à tout. Combien de fois ces dernières années l'avait il protégé sans qu'elle le sache, n'hésitant pas à s'attaquer directement à ceux qui lui avaient fait du tort ? L'esprit de famille, il appelait ça. Mais il le savait bien, c'était juste qu'il ne pouvait pas permettre à qui que ce soit de toucher sa précieuse petite sœur. Il se disait parfois qu'il était le seul à avoir le droit de la faire souffrir. Si quelqu'un devait la faire pleurer, ça devait être lui.CHAPTER THREE ♦ « Welcome to the black parade. » Et plus le temps passait, plus Augustus s'isolait. Il méprisait parfois son père, et détestait sa sœur. Seule sa mère trouvait encore grâce à ses yeux. Plus le jour où il serait marqué approchait, plus il devenait sombre, et ressassait de mauvaises pensées. Il se préparait à devoir tuer, et le petit garçon si doux en lui ne cessait de lui répéter qu'il n'était pas fait pour ça. Il avait tant changé... Et il redoutait également le moment où on lui présenterait sa fiancée – ce qui ne manquerait pas d'arriver. Son avenir professionnel était tout tracé devant lui, il ne manquait que l'épouse. Mais il n'en voulait pas. Pas depuis qu'il avait commencé par être attiré par ce jeune homme... Oh, comme il avait lutté, et comme il en avait honte. Mais c'était là. Il avait eu bien des petites amies, et aujourd'hui, c'était lui qu'il voulait. Il en avait presque besoin. Inutile d'en parler à qui que ce soit évidemment, c'était la honte et le déshonneur sur les Lestrange... Alors, il luttait, il restait enfermé pendant des heures, prétendant réviser. Comme s'il en avait besoin ! Et au lieu de cela, il restait assis à fixer un mur, et son patronus essayait vainement de lui parler, de le faire évoluer, mais il restait froid et fermé.
Il était une fois, un petit garçon qui s'appelait Gus. On lui avait dit qu'un jour il serait Roi. Mais tout ce qu'il voyait maintenant, c’était un avenir froid et stérile. Oh, comme le son de son rire était loin...
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Chat, 21 ans, pour vous servir !
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur une liste de partenaires
ϟ Personnage: Scénario !
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Pas du tout
ϟ Présence: Plutôt en semaine, le soir, mes weekends sont généralement trop occupés
ϟ Une remarque? Je crois que ce forum déchire !
Dernière édition par Augustus K. Lestrange le Jeu 26 Sep - 11:35, édité 11 fois |
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:fitna: 
Mais tu peux prendre une race de corbac' plus précise par contre si tu veux garder l'espèce 
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