Regarde-toi doucement dans le miroir, Lawson. Que tes yeux plongent dans les miens. Que ta main reflète la mienne et que la terreur régnant dans ton cœur emplie le mien. Révèle-toi... Regarde... ils t'observent, ils observent ton enveloppe corporelle... alors... laisse-moi dévoiler ce que le miroir reflète... Lawson...
     Rêveur, rêveur... doux rêveur que je suis. Plongé depuis ma tendre enfance dans le royaume cérébrale battit par mes pensés, j'ai été traité de nombreuses fois pour autisme n'ayant jamais été prouvé. Le suis-je réellement ? J'en ai que faire de cette hypothèse, de ce regard et de la volonté de mettre un nom à ma personnalité asociale et distante. Je n'étais qu'un enfant et ils essayaient déjà de structurer ma foie, ma volonté, mes pensés. Mes peurs sont différentes de tous, mais étroitement lié... la peur... j'en parle beaucoup. Parce qu'elle m'habite. Elle comme Hades dans l'Erebe, maitresse des lieux. Lâche, on me qualifiait ainsi. Je fuyais, je fuis et je fuirais... après tout... c'est à la peur que je dois mon monde. Quelle peur ? Je ne puis la décrire, ce n'est guère la peur d'un animal, tel le serpent, ou d'un élément comme l'eau ou le feu. Non... c'est cette peur infâme qui plonge votre coeur dans n'importe quelle pénombre... la peur souveraine de la Vie... la peur qui est niché au fond de nous tous... la peur de la mort...
    Ce que le miroir révèle sous vos yeux... c'est ma thanatophobie...