Comme je l'ai dis précédemment, je suis né à Los Angeles, mais je n'y ai pas vécu, mes parents ayant décidé de déménager pour Londres peu de temps après ma naissance. J'aurai aimé que ma vie soit à Los Angeles, si seulement mes parents n'avaient pas déménagé à Londres, tout aurait été tellement mieux. Déjà, ils ne seraient pas mort dans un crash d'avion en direction des États-Unis. J'aurai aimé vivre dans un monde des plus banale, sans magie. J'ai eu beaucoup de mal à accepter que j'étais sorcier, mon père m'en avait pourtant parlé lorsque j'étais petit mais je refusais d'être comme ça. Je voulais vivre une vie pleinement normale, aller dans une école tout ce qu'il y a de plus normal mais non, la vie avait prévu autre chose pour moi, j'étais destiné à devenir sorcier.

Lorsque mes parents sont morts, c'est mon grand-père qui m'a élevé, ce dernier étant également un sorcier. Il m'a aidé du mieux qu'il a pu mais rien ne pouvait effacer la peine que j’éprouvai à l'égard de mes parents. J'avais changé, tout mon caractère était passé d'un extrême à l'autre. J'avais désormais une carapace qui me protégeait de tout sentiments, je ne m'attachais à personne, au moins, j'étais sûr de ne pas en souffrir un jour.

Lorsque j'ai reçu ma première lettre de Poudlard, je suis d'abord resté perplexe, bien que je voyais l'excitation dans les yeux de mon grand-père, il était si fier mais pourtant, je ne voulais pas y aller, je ne voulais pas être plongé dans ce monde mais mon grand-père m'y poussa, me sortant un de ces grands discours dont il était le seul à avoir le secret. Ce dernier m'emmena même acheter toutes mes fournitures scolaires au Chemin de Traverse. Malgré le fait que je ne souhaitais pas cette vie, je me souviendrais toujours de la joie que j'ai éprouvé lorsque j'ai tenu ma baguette en main pour la première fois ou encore, lorsque j'ai acheté mon hibou, bien que pour ce dernier, j'aurai sans doutes dû m'abstenir et me prendre un chat.

Plus le temps passait et plus j'acceptai qui j'étais réellement, un sorcier. Je suivis les cours à Poudlard et me passionnais même pour ces derniers, désirant devenir un puissant sorcier, ce qui me surpris, moi qui ne souhaitais pas de cette vie à la base. Je passais tout mon temps libre à étudier de nouveaux sorts à la bibliothèque, n'ayant aucun amis, préférant rester seul. Je me suis également découvert une réelle passion pour le vol, adorant voler sur un balais. J'aimais cette sensation de liberté et d'apaisement que j'éprouvai dans les airs.

A l'âge de quinze ans, mon grand-père mourut de vieillesse, une fois encore, j'avais perdu une personne proche de moi et je me refermai encore d'avantage sur moi-même. Je me retrouvais chez ma tante, une moldu ne connaissant vraiment rien au monde de la magie, à ses yeux, Poudlard était une école pour surdoués, en un sens, elle voyait juste.

En 1978, l'année de mes 17 ans, un sort censé protéger les élèves de Celui-dont-on-ne-doit-pas-pronnoncer-le-nom ne tourna pas correctement et je me retrouvai -ainsi que la plupart des autres élèves- avec mon Patronus, ce dernier me suivant de partout. Nous étions désormais obligé d'être collé l'un à l'autre. C'était d'ailleurs là le seul ami que j'avais. Nous étions connectés télépathiquement et il m'apportait beaucoup de réconfort dans ma vie de tous les jours.