Chapter one

Tu étais dans ta chambre en train de jouer avec tes figurines en bois. C'était ce que ton père t'avais acheté, comme tu avais manifesté tes pouvoirs. D'habitude ta famille n'était pas très joyeuse et tu te faisais souvent disputer d'être trop souriant ou trop content. C'est pour ça que peu à peu tu te renfermais sur toi tu tu continuais de ne rien dire. Tu commençais à ne plus ressentir d'émotions, tu n'avais que neuf ans et pourtant tu pensais que tu en avais quatorze. Tes parents voulaient que tu agisses comme un garçon mâture, responsable, poli, et le reste il s'en fichait. Tu as juste été crée pour que les Grindelwald ne disparaissent pas. Il fallait que tu reprennes le flambeau, que plus tard tu es quelques bambins, surtout des garçons ça serait mieux bien sûr et que le nom Grindelwald perdurent à jamais. Ta mère elle n'étais pas très tendre avec toi, elle s'occupait du ménage, de faire tout ce que ton père ne fait pas. Lui il s'amuse, il travaille et traite ta mère comme une moins que rien. Il te dit que les femmes ça ne sert qu'à faire le ménage et rien d'autre, c'est l'objet de l'homme. Toi tu ne l'écoutes pas, tout ce qui te dit n'est pas intéressant. En plus à chaque fois il ne veut pas que tu sortes jouer dehors, il dit que tu n'es pas assez grand et présentable, que tu ne représentes pas bien la famille Grindelwald. Tu penses à tout ça tout en jouant à tes figurines, tu te demandes si quelqu'un t'aimeras un jour ? Si tu aimerais quelqu'un toi un jour ? Pour l'instant lorsqu'on te dit le mot amour, tu te dis que tu ne l'as jamais vu. C'est alors que tu entends des cris, ta mère hurle et ton père aussi. Encore une dispute, encore une bagarre, ta mère ne se laisse pas faire, elle le griffe tu l'as vu une fois. Ton père aussi est violant. Pour toi c'est normal, parce que personne ne vient à la maison à part des amis, des collèges de temps en temps. Tes grands parents viennent parfois, mais ils ne restent pas longtemps, ta grand-mère te tira tout le temps les joues en souriant et ton grand-père te donne des tapes dans la tête. Tes parents essayent de faire bonne figure et d'être parfait. De toute façon si on demande à quelqu'un ce qu'ils pensent des Grindelwald le mot parfait revient. C'est juste parce qu'ils ne sont pas dans ta vie, ils ne peuvent pas comprendre, ils ne comprendront jamais ce que tu vie tout les jours. C'est pour ça que pour l'instant tu as juste un espoir d'aller à Poudlard. Ton père arrive dans la chambre et il te prend par le devant de la chemise. Tu ne comprends pas, en faites c'est juste pour venir manger, tu vois ta mère avec les larmes, ton père avec des vêtements arrachés, des traces de morsures et tu manges en silence. Ton père après avoir abusé d'hydromel dit n'importe quoi comme à son habitude. -Narkisse Grindelwald on fils, le meilleur dit-il. Au début tu y croyais, tu croyais à ces mots, mais à la fois tu n'y croyais plus. Parce qu'il ne le pense pas, il dit ça parce qu'il a trop bu et rien d'autre.Mais ça c'est ta famille et tu ne peux rien y faire.

Chapter two

Du haut de tes onze ans, tu ne faisais peur à personne. Ton insouciance étais grande et ta fascination l'était également. Poudlard, l'école de sorcellerie la plus connue d'Angleterre. C'est surtout la seule d'Angleterre, Tu attendais péniblement ton tour, oui car tu rentrais en première année. La première année est la plus importante, c'est celle qui fait que vous allez devenir un sorcier. Tout les premières années dans salle rêvent de devenir quelqu'un, quelqu'un de reconnu, quelqu'un de bien, quelqu'un qui fera de grandes choses. Toi non tu n'avais pas de but, tu attendais juste que ton destin te dise de faire les choses. Ah chaque fois que ton esprit y pensait, toi tu te disais que de toute façon tu as encore longtemps avant d'y réfléchir. Tu entends alors ton nom, ah enfin on va pouvoir te placer dans une maison de Poudlard. Serdaigle, Poufsoufle, Serpentard ou Gryffondor ? Toi tu t'en fiches pas mal, tu iras faire tes études dans une de ces maisons, de toute façon tu ne vas pas y passer ta vie. Tu places le choixpeau sur ta tête sans grande conviction. Pendant quelques instants il réfléchit, tu n'écoutes même pas ce qu'il dit complètement désintéressé par lui. -Je vois tu iras à  ...

Chapter three

Cela fait tellement longtemps, si longtemps que tu es à Poudlard. Trop longtemps peut-être, tu un garçon sans rêve, sans but qui collectionne les bonnes notes sans vraiment y accorder trop d'importance. Tu es seul, dépressif, tu as envie d'en finir. Finir avec ta vie, de rejoindre la mort, peut-être qu'elle t'accueillera ? Peut-être qu'elle t'accueillera comme un grand ami, comme un partenaire. Tu penses, tu crois, tu ne sais plus. Ton esprit est flou, tu n'essayes même pas de réfléchir. Mais depuis quelques temps ta vie a pris un sens, un nouveau sens. Ton coeur qui était jusqu'à maintenant inutile, commençait à battre. Il recommençait à vivre, cette fille aux cheveux roses, à l'allure d'une rebelle. Elle était magnifique, si belle, mais à la fois si inaccessible. Tu ne voulais pas l'approcher, préférant l'observer de loin et la fixer pendant des heures. Ton esprit la matérialisait à chaque fois et tu ne pouvais cesser de penser  elle. Tu passais par là, tranquillement, sans rien dire à personne, tout le monde était joyeux dans le château. Mais désormais elle était là, dans les toilettes, la lame du miroir qui coupait sa peau. C'est cette fois ci que tu osas t'approcher d'elle, tu t'avanças doucement sans dire un mot, sans un bruit. Elle n'avait pas l'air réceptive et c'est là que tu lui montras tes poignets, eux aussi avaient des marques. Tu te faisais saigner pour le plaisir, le plaisir de te voir souffrir et périr petit à petit. Tu coupes alors ta peau avec cette lame, c'est là qu'elle osa te dédaigner un sourire. Toi aussi tu répondais à son sourire. Désormais tu en étais sûr, toi et elle c'est à jamais. Dans la vie comme dans la mort, tu partiras avec elle heureux. Tu laisses échapper un seul mot de ta bouche. -Phenicia dis-tu. La mort vous avez rapprochés, et c'est elle qui vous prendra pour l'éternité.

Chapter four

Ta vie avais tellement changé, elle n'était plus du tout comme avant. Tu avais réussi, tu avais repris goût à vivre. Maintenant tu savais ce que tu voulais faire, tu serais le futur Ministre de la Magie. Phenicia serait ta femme et à deux vous serez les maîtres du monde. Enfin ça c'était avant, avant que vos familles ne vous séparent que Phenicia veuille partir avec toi. Tu as dû lui faire oublier, tout oublier, désormais elle ne te reconnait plus, le problème c'est que toi tu la connais. Que tu l'aimes encore, comme un fou, comme Roméo qui aime Juliette. Mais tu ne voulais pas la voir, tu avais peur que cette histoire recommence, mais que cette fois ci tout se termine mal. Et pourtant, plus les jours passaient et plus ton amour pour elle grandissait. Mais c'était fini, tu essayais tant bien que mal de te concentrer sur tes études. Tu avais de l'ambition désormais, en quelques temps le petit garçon solitaire avait réussi à se faire un nom. La magie noire te fascinait et tu essayais de la contrôler, tu voulais la dompter et avoir de la puissance, de la reconnaissance. Tu étais en quête de pouvoir, plus tu en avais, plus tu étais heureux. Mais malheureusement ta soif de pouvoir n'arrivait pas à s'arrêter. Ministère de la Magie, oui et tu allais vouloir encore plus, il fallait que tu ailles encore plus loin, que tu gravisses les échelons. Tu étais dans tes pensées, tes rêveries, ton patronus étais à côté de toi comme tout le monde. Ils étaient apparus, il y a pratiquement un an et tout le monde s'y faisait. C'est alors que tu percutas quelque chose, quelqu'un. Tu relevais ta tête pour apercevoir la personne, c'était Phenicia. Tu la fixais sans rien dire, tu ne pouvais pas lui dire pardon, ni bouger. -Tu pourrais regarder où tu vas ? dis-la jolie blonde. Elle était toujours aussi belle, encore plus magnifique qu'avant. Et tu es resté là, jusqu'à ce qu'elle parte, tu avais perdu tes moyens en sa présence. Et c'est là que tu as réalisé, elle t'avais complètement oublié.  [/color]