 | Kára - Âme en rupture de stock. par Invité, Dim 3 Nov - 0:50 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Kára Brodie Dasha Sidorchuk 16 ans - 1963 ϟ Cursus Primaire ϟ Loup, Colibri ϟ Sang-Mêlé[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Kára, littéralement en scandinave "La sauvage, la tempête" ou alors "la frisée". Dans la mythologie nordique, la walkyrie Sigrún se réincarne aux côtés de son amant en tant que Kára. Selon la légende, elle s'était laissé mourir au décès d'Helgi. •• Kàra Brodie, née à Édimbourg le 23 avril 1963 est une teigne. C'est une gamine infernale, une jeune fille qui mord et qui ne respecte pas les couvres-feux. Elle fronce toujours les sourcils, d'ailleurs, elle ne tient jamais à sa place, toujours prête à partir à l'aventure. Quel dommage qu'elle soit ici maintenant, il aurait bien fallu la mettre chez les sœurs pour qu'elle se calme. Parce que c'est fini, elle n e se calmera plus. Elle n'est pas très bavarde mais têtue, hargneuse et fière de soi. Elle a le sale caractère et le vif d'esprit d'un colibri et la force d'un loup. Elle ne lâche jamais l'affaire, toujours prête à pratiquer plutôt qu'à théoriser, elle fonce la tête la première. Ah qu'elle se fâche souvent la jolie petite rousse, et qu'elle boudeuse lorsque sa petite lèvre se retrousse avec révolte. Parce que c'est ça qu'elle est, une révoltée. Pourtant, on peut la maintenir en place, parfois elle sait se tenir et arrêter de trouer ses bas. 1979, Margaret Thatcher mais surtout The Cure, the Clash, Aerosmith, Led Zeppelin... Parce que c'est ce qui la calme, la petite, la bonne musique, le rock pur. Une 'adorable garçonne' ne pouvant s'arrêter de rêver, de voir des mystères partout, à s'inventer des aventures peu croyables.Et lorsqu'elle est entrée chez Ollivander, il n'eut nulle hésitations en lui tendant une baguette au coeur de ventricule de coeur de dragon, en saule. (Cf. la tradition celtique) Bien sûr cette aventurière dont le cœur appartient au risque n'a pas que des défauts. Elle est maligne et franche, elle est honnête et discerne les personnes de confiances des autres. Énumérer ses qualités et ses défauts serait ennuyeux, comprenez que Kára est une révoltée, une aventurière qui ne pense qu'à l'air libre. C'est une enfant, une gamine qui ne se rend pas compte de ce qu'elle fait ni de ce qui compte. Qui fonce droit devant, qui se bat et qui se tient bien dans la mesure du possible. Elle est hyperactive et n'a que de nobles intentions sans jamais savoir où donner de la tête. Sa ruse et son sang froid ne la perdront pas face à ses plus grandes peurs. Elle est claustrophobe et sa curiosité la perds parfois dans des sentiments étrangers. Une seule chose la retiendra, la peur d'être coupable. C'est une peur stupide parmi les milliers de peurs qui hantent la jeune fille (la peur du feu par exemple) mais c'est une grande peur. Avoir peur de faire quelque chose de mal, de faire du mal à quelqu'un. Seize années, rebelle et butée. Une rockeuse dans l'âme qui apprécie la bonne compagnie et les choses sucrées. Mais qu'on ne peut enfermer. Particularités: Claustrophobe, rêveuse, têtue, appréhende la défaite et la solitude, boude, porte une gourmette en argent avec une lune, écrit toujours des tas de notes sur ses mains, a des bleus sur les genoux, à une cicatrice sur l'avant bras droit. Pince-mi et Pince-moi sont sur un bateau... Helgi, c'est pas un surnom. C'est pas un diminutif non plus, c'est un prénom à part entière, c'est une identité. Et c'est pas plus bizarre que Kára, soyons francs. Mais c'est comme ça qu'il s'appelle, l'énorme boule de poil qui poursuit la rouquine partout où elle va. A vraie dire, c'était évident, qu'il serait un loup. Il faut dire que les walkyries, ce n'est qu'une légende, mais les signes ne trompent pas et si le mythe fait de deux amants des êtres liés à la vie comme à la mort, alors le mythe ne ment pas. Et c'est bête, mais c'est comme ça, les walkyries ont des loups. Ca n'a étonné personne que le patronus de Kára soit un loup. En fait c'était presque frustrant, cet appel à la mythologie nordique. Comme si on voulait appuyer - Regarde, elle porte le nom d'une walkyrie et elle a un loup. Et il s'appelle Helgi comme l'amant.. Tu sais que dans l'histoire, elle meurt parce qu'il meurt ? Tu le savais toi ?L'érudite le savait très bien. Elle n'avait pas besoin qu'on lui brouille la tête avec ces histoires. Pas plus qu'elle n'avait besoin d'un loup. Elle était froide, si froide avec ce compagnon. Et pourtant, elle l'aimait tellement. Il était ce qu'elle avait de plus cher, il n'était pas qu'une simple représentation physique de son caractère, il était une partie entière d'elle, la toiture de ses fondations. Sans lui elle n'irait nulle part, il le savait bien. C'était un gros loup comparé à la gamine qu'elle était, d'une espèce qui n'existe presque plus : Le Canis lupus nubilus, surnommé [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. C'était une belle bête, une bête qui n'était pas originale, même pas rare du tout. Dans les couloirs, on en voyait des loups, et ça ne devenait plus effrayant, ni même surprenant, de voir un loup. Même un loup des bisons. Mais c'était comme ça, c'était elle et ils n'y pouvaient rien, ces deux-là. Peut-être, si elle s'était appelée autrement, aurait-elle eu un caractère différent et une autre forme d'animal... Helgi n'avait rien de surprenant. Il comprenait si bien Kára, i l était mille fois plus forte qu'elle. Il supportait ses froids et ses maladresses sans broncher, mais ne se soumettait pas à elle, au contraire. Il avait la vilaine habitude de se moquer d'elle, de prendre le dessus et de ne jamais la laisser gagner. Ils s'entendaient aussi bien que deux êtres pouvaient s'entendre mais c'était une relation de chien, qui n'avait ni mérite ni effort. C'est dans les instants difficiles comme dans ces moments d'affrontements, qu'on savait qu'ils étaient exactement pareils. Et la volonté de Kára à l'ignorer était sans cesse brisée. Ils le savaient tous les deux, il avait autant de qualités qu'elle n'avait de faiblesses. Ce loup reste loup tout le temps. Il n'est cependant pas bloqué sous cette forme et peut se tranformer en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (Archilochus colubris). Dit-on, le patronus est la transparence de la personne. Le colibri est le plus petit oiseau du monde, il vit dans les mêmes régions que le loup des bisons et il a un sale caractère, très sale caractère. C'est l'animal qui va le mieux à la demoiselle. Rien ne dit qu'elle accepte cette forme, fronçant les sourcils dès qu'on lui demande pourquoi l'animal est si petit. Particularités: Masculin, se prénomme Helgi (Cf. Mythologie Nordique), prend la forme d'un loup des bisons et d'un colibri à gorge rubis, est moralement plus raisonnable et plus fort que notre rouquine, Kára. Pince-mi tombe à l'eau! |
Brodie, c'est écossais. On pouvait pas faire plus écossais. On pouvait faire McBrodie et sans doute qu'ils auraient bien voulu, les parents.
C'était une famille tout ce qu'il y a de plus écossais. On buvait du whisky bien de chez nous, on portait le kilt comme chez nous et surtout, on parlait l'écossais avec un franc accent. Sans doute qu'il n'a jamais quitté Kára.
Kára, elle était aimée, elle était une enfant heureuse, mais pas sage. Très vite elle s'est plongée dans des livres et très vite elle rêvait de dragons, d'épées qui se brisaient et de promesses de voyages. Elle était pleine de risques la gamine, non seulement elle était rousse mais elle était vivante. Ses parents, ils avaient bien choisit son nom. Kára. Elle, elle n'était pas d'accord. On n'appelle pas sa fille en l'honneur d'une walkyrie. On ne l'appelle pas, c'est tout.
Les parents étaient tout ce qu'il y a de plus parentale. Les mêmes règles et les mêmes inquiétudes que les autres parents, les mêmes câlins et les mêmes baisers sur le front, les mêmes soirées au coin du feu et les mêmes pancakes (made in Scotland) au réveil. Elle avait une belle vie la gamine - si ce n'est qu'elle n'avait pas d'âme, elle n'avait pas de raison de s'en plaindre. Elle avait dans sa chambre, une mine de livres fantastiques, de vieux grimoires et d'albums. Elle était jeune, toute jeune, presque encore enfant mais très douée pour son âge, très rêveuse.
Petite, elle voyait dans chaque branche d'arbre une épée, dans son chien (un Scottish yorkshire) un dragon et dans la boue des sirènes. Elle n'avait rien vu de tout ça. Ses parents avaient choisi de l'élever comme une moldue, sans lui cacher le monde natif de sa mère, celui de la sorcellerie. En bref, c'était des parents normaux, tolérants et très patients. Un peu et je vous dirais qu'il n'y a rien à raconter sur l'enfance de Kára ! C'est vrai, ni viol, ni enlèvement, ni meurtre, seulement - pour une fois- une vie plus ou moins simple et plus ou moins heureuse.
Une fois, elle était avec ses parents sur le loch Lomond. C'est un lac prêt d'Edimbourg, un magnifique lac, bien plus beau que le Loch Ness. Il est connu pour sa légende urbaine. Au moyen-âge semble-t-il, un dragon terrorisait les villageois. Ils décidèrent de ne pas le tuer mais de le déplacer du lac jusqu'à île de Skye. Cette histoire avait enchanté Kára qui courrait dans tous les sens, ne faisant pas attention à ses pas. Elle tomba très vite et malheureusement, sur un chien. Pas un chien méchant, ni un chien sauvage, seulement le genre de chien qu'il ne fallait pas piétiné. Elle s'en sorti indemne mais sa blessure de guerre (qu'elle arborait fièrement à l'époque) lui resta gravé sur l'avant-bras droit.
La gamine, plutôt habile, savait ce qu'elle voulait et l'a toujours su. Elle attendait avec impatience le jour où elle aussi pourrait devenir une sorcière, et pas les sorcières minables de la télévision couleur de papa et maman, une vraie, véritable, avec des vrais dragons.
Bien sûr, elle ne s'attendait en rien à ce qu'elle allait vivre. L'effrontée arrivait à onze ans, à bord du train qui la menait là où elle voulait aller. Mais elle était seule, pauvre fille, seule dans son wagon, avec un livre et un transistor. C'était toujours difficile la solitude. Et vous pensez sans doute que j'ai tout dit là-haut, mais vous savez, Kára est plein de faiblesses. Elle est forte comme ça, avec sa moue et ses bleus sur les genoux mais à l'intérieur, c'est dévasté par quiconque tenterait de la détruire. Et elle ne l'admettra jamais, que ça lui fait mal, la solitude.
Elle s'habillait dans les couleurs de la maison, la jeune fille, mais n'était pas du genre à monter sur les gradins pendant les matchs de quidditch. Ça lui a jamais tant plu, le quidditch. Ce n'était qu'un foot en hauteur, un sport que ses parents appelaient « américain ». On lui montrait à quel point elle était seule dans la foule et puis à quel point sautiller pour des gens à califourchon sur des balais était bien loin de ce qu'elle attendait de sa bonne aventure. C'est con. Si elle défronçait les sourcils, si elle arrêtait de courir après le risque, elle aurait pu voir que c'était pour elle, ce sport. Elle savait très bien se tenir sur un balai, et elle était violente la gamine. Elle savait tenir une batte. Monsieur Brodie disait toujours « La seule chose que les américains ont fait de vraiment bons, c'est le baseball. » Il n'avait pas tort se disait-elle.
Pour autant elle n'était pas malheureuse. Bien sûr que l'arrivée d'Helgi était inattendue, qu'elle l'a mal prit de voir le petit oiseau se planter dans sa main, qu'elle aurait voulu rester seule dans sa tête et qu'un animal de compagnie, ça la freinait plus qu'autre chose. Mais elle était contente, même si elle ne le murmurait même pas, d'avoir un peu de compagnie cette année. Peut-être serait-ce une année de chance, qu'elle trouverait des gens plus matures. Pas qu'elle n'avait aucun ami, seulement qu'ils se faisaient rare ces quatre dernières années.
On la reconnaissait bien, Kára. Elle avait la moyenne en théorie mais en pratique, ah ça, en pratique... Il fallait toujours être la meilleure. Même si elle n'était pas exceptionnelle, elle s'y donnait à fond, n'en avait jamais assez. Elle était jolie cette gosse. Toujours à s'habiller - lorsqu'elle ne portait pas l'uniforme, de façon particulière, avec des robes sobres et des collants colorés, des mitaines et des bonnets de toute sorte qui cachait ses oreilles. Elle s'en foutait, de ce qu'on dirait. Elle se sentait à l'aise dans ses bottes en cuir qu'elle lassait deux fois. Elle se défoulait comme ça, ce garçon manqué.
Elle était une victime collatérale de l'enlèvement de l'année dernière, l'une des personnes à être grandement choquée par la découverte du corps quelques jours après son anniversaire. Elle voulait aider, elle voulait combattre ! Oh, bien sûr, elle ne servait pas à grand-chose, bien sûr, elle avait peur, elle était stupide de foncer comme ça, encore. Mais on commence à le comprendre, qu'elle ne s'arrêterait pas en si bon chemin. Qu'elle s'entraînerait, qu'elle aiderait du mieux qu'elle pourra dans la conformité du règlement.
En bref, la vie de Kára Brodie est sans histoire. Elle n'a encore rien vécu de très traumatisant au-delà des problèmes qu'une gosse de seize ans peut rencontrer. Rien ne promet que son futur sera aussi paisible. Ce n'est pas encore l'histoire de Melody Nelson, mais je suis prête à parier qu'elles se ressemblent. | | Qui est-ce qui reste? ϟ pseudo et âge:  ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur le partenariat NY TDS ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope ϟ Présence: 5/7 - le maximum ϟ Une remarque? K-alt+160-r-a  En vrai, j'aime bien les roux.En vrai je suis Daryl Dixon. (Non mais en vrai j'aimerais bien qu'il soit dans mon lit) En vrai je suis folle.
Dernière édition par Kára Brodie le Dim 3 Nov - 14:58, édité 23 fois |
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