 | Twan ♕ Je pardonne vite mais je n'oublie jamais.par Invité, Sam 2 Nov - 22:57 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Twan Jagmohan Rao FEAT. Willy Cartier 18 ans ϟ Secondaire ϟ Seps strié ϟ Sang mêlé Je suis né le quatre novembre 1961 dans la belle Baroda, dans l'état du Gujarat au nord de l'Inde. Et pas dans n'importe quelle famille. Mon père est le fils d'un des derniers Maharajahs du sous-continent indien. La tradition voulait qu'il épouse la fille d'une autre grande famille indienne, et c'est ce qu'il a fait. Il a eu deux filles avec elle avant de rencontrer ma mère en Grande-Bretagne, en 1955, lors du mariage d’une tête couronnée, sorcière et sang-pur, yougoslave. Les familles nobles et royales de la communauté sorcière du monde entier ayant été invitées (en Angleterre, étant donné que la famille royale Yougoslave fuyait à l’époque les communistes moldus), leur rencontre était inévitable. Une jeune fille à la chevelure rousse, de 13 ans sa cadette, issue de la noblesse hollandaise que mon père avait pris pour maîtresse. Vous imaginez le choc. La seule bonne nouvelle étant que la jeune femme en question, était elle aussi issue d’une respectable et très ancienne famille de sorciers néerlandaise qui avait tendance à se mêler avec des moldus. Afin que le scandale n’éclabousse pas l’honneur de la famille, mon père logea ma mère dans le « palais de l’est », un palais ensorcelé et incartable de sorte à ce qu’il soit le seul à pouvoir s’y rendre. C’est là où j’ai grandi avec ma sœur. À mes 11 ans, je reçois ma baguette, 30,75 cm en bois de figuier et un ventricule de dragon en son cœur. C’est cette même année, lors d’une réunion de famille dans le palais familial que je vois pour la première fois un épouvantard. Les premières filles de mon père, qui me vouent une haine sans limite, s’étaient amusées à m’enfermer dans l’aile sud dite « hantée » du castel. J’y ai erré pendant deux longues heures, avant de découvrir, les corps sans vie de ma mère et de ma sœur. Je n’ai plus aucun souvenir de ce qu’il s’est passé ensuite, mais mon père m’a raconté qu’au bout de 4 heures, lui et quelques hommes de la famille finirent par me retrouver, blotti contre le « corps » de ma mère. Comprenant la supercherie, Il m’avait ramené à la maison, et il ne fut plus question d’adresser la parole à ces deux mijaurées.
Je me considère comme étant quelqu'un d’extrêmement passionné et de très ambitieux. Je ne suis pas particulièrement attiré par la norme ou du conformisme. On dit souvent que j'ai l'air antipathique. Je pense juste être quelqu'un de réservé. J'aime penser que je suis unique sans avoir à m'exposer. Je possède aussi la faculté de m'adapter très vite à un nouvel environnement, et d'aller jusqu'au bout lorsque j'entreprends quelque chose de nouveau. Malgré cela, il est rare que j'arrive à me faire de véritables amis. Les opinions des autres ne me touchent pas particulièrement, donc je ne m'attends pas à ce que les miennes puissent choquer. Je manque souvent de « tact » dans ce genre de situations. Etant très franc, je ne peux m'entourer de gens trop susceptibles ou qui refusent d'entendre la vérité. Pourtant, lorsque je me lie d'amitié avec quelqu'un, je suis aussi attentionné, câlin, et prévenant qu'on peut l'être.
J'aime me mettre dans des situations dangereuses sans pour autant risquer ma vie. C'est juste le frisson ressenti qu'on a quand on sent qu'on est pas "passé loin" de quelque chose de dramatique qui m'attire.J'ai tendance à m'échauffer les sangs assez rapidement; je ne suis pas quelqu'un de violent pour autant. Mais une fois provoqué, je n'hésite pas à sortir ma baguette. Surtout quand il s'agit de ma mère. De plus, je suis possessif, rancunier, et têtu comme une mule. a little something from you.
C’était tout d’abord un serpent que Twan avait cru voir dans sa chambre, le 25 décembre au matin. Il avait observé la longue traînée argentée serpenter sur son tapis, pendant plusieurs minutes avant de se lever et d’appeler sa grande-sœur. Il avait cru à un cadeau particulier, avant de se demander s’il n’avait pas, sans le faire exprès, lancé un sort du patronus. Sa sœur avait inspecté leur aile du palais avant de retourner dans sa chambre. Dans la journée, plusieurs membres de la famille s’étaient rassemblés auprès du jeune homme, assis en tailleur, et l’air ennuyé de se voir exposé encore une fois, au regard de tous. Tous observaient curieusement la brume pâle qui ondulait toujours en un grand cercle ayant pour centre Twan. Et peu à peu, la légèrement brume pris forme, celle d’un serpent d’une cinquantaine de centimètres, qui continuait de ramper, et qui se hissa soudainement sur de minuscules pattes et de trottiner vers Twan pour se lover entre ses jambes.
Depuis Twan ne sait comment se comporter avec le petit animal. Il a tout d’abord eu beaucoup de mal à s’habituer à l’omniprésence du Seps. Bien qu’il sache que son patronus prenait la forme d’un « serpent à papattes » géant lorsqu’il l’invoquait, le reptile le rendait nerveux pour une raison qu’il ignorait. Et plus, il tentait de s’en éloigner, plus il se sentait mal. Il avait perpétuellement l’impression qu’on lui pressait la poitrine et qu’une main invisible tentait de lui arracher les boyaux. Ce n’est qu’à la visite de son grand-oncle, clairvoyant, qui lui annonça que le Seps était peut-être une conséquence d’un sortilège, mais qu’il harmoniserait les chakras, et qu’il finirait par lui apporter la paix intérieure, et qu’il devait prendre gare à ne jamais s’en éloigner. La visite de l’aïeul lui avait apaisé l’esprit, et il tenta de faire la paix avec l’animal. Depuis, il considère que le Seps est une expansion de lui-même. Tout comme lui, l’animal est méfiant, taciturne, et très actif la nuit, il enfle et s’allonge lorsque le jeune homme est agacé, fatigué, ou qu’il commence à s’échauffer les sangs.
You're not a sad story. Je m'appelle Twan Lakshman Jagmohan Rao Gaekwad. Alors, oui, ça fait beaucoup de noms. Lakshman étant un héros mythique de l'Inde du nord, me nommer ainsi est censé me porter chance. Jagmohan signifie "le meilleur" ou " celui qui attire les foules". Donc voilà. Rao est le nom de ma famille paternelle, et Gaekwad est le nom de notre clan. Enfin, Twan est le prénom que ma mère m'a donné. C'était le nom de son grand-frère décedé.
Mes parents se sont rencontrés le 29 juillet 1955, au mariage du Prince Nikola de la dynastie yougoslave Karađorđević. Rien d'anormal, puisque mon père, Jagat Singh, 31 ans, y était un invité de marque, étant le second fils du Maharaja de Jaipur, et descendant de la plus ancienne famille de sorciers au sang pur du nord de l’Inde. Ma mère, Juliana Aasgier , de son côté, appartenait à une famille de la noblesse sorcière néerlandaise était une sang mêlée . Elle m'a raconté qu'elle avait été placée à la table des proches de la famille royale néerlandaise, et que mon père l'avait plus ou moins invitée à danser avec lui.
Jagat observait, les sourcils froncés, les va-et-vient des invités royaux autour de lui. Le bonheur des jeunes mariés l'étouffait. Il était resté assis depuis le début de la réception, refusant de toucher une seule part des 24 gâteaux de mariage du couple princier, et s’amusant à lancer discrètement le sortilège Tarentallegra à plusieurs invités de manière totalement aléatoire. Il jeta un coup d'œil à sa femme, Marudhar, qui se tenait près de l'orchestre et qui écoutait (ou plutôt faisait mine d'écouter) une invitée de New Delhi, l'air pincé, un verre de vin de sureau à la main. Elle avait fui leur table dès qu'elle en avait eu l'occasion et il se sentait soulagé; 5 ans qu'ils se supportaient, et de longues, pénibles années avec la mégère l'attendaient encore. Cette sombre perspective lui arracha un énième soupir et il se mit à la recherche de sa prochaine victime sur la piste de danse, lorsqu'il aperçut une jeune fille, aux longs cheveux, ondulés, roux, aux yeux d'un bleu Saphir, étincelants sous la lumière des lustres. Elle semblait perdue dans un souvenir, le regard très triste, fixant divers objets sans paraître y faire réellement attention, alors que ses voisins de table étaient tous engagés dans une discussion animée. Sans même s'en rendre compte il s'était levé et marchait d'un pas presqu'automatique en direction de la table de la jeune fille. S’il n’avait pas eu sa baguette à la main, il aurait juré qu’on l’avait ensorcelé. Il se trouvait maintenant à 50 centimètres d'elle, et ne savait plus quoi faire. Il s'était senti poussé par une force inconnue vers elle, sans avoir réfléchi à ce qu'il ferait une fois arrivé. La jeune fille sentit sa présence, et leva le regard vers l'Indien, qui se tenait debout à côté d'elle; Malgré son mètre 80, et sa moustache, il avait l'air gauche dans sa queue-de-pie et avait l'air de débattre intérieurement s'il devait lui adresser la parole, ou pas. Elle lui sourit, et alors même qu'il commençait à parler, L'orchestre commença à jouer une traditionnelle valse. Elle sourit de plus belle et se leva, lui prit la main, et l'entraîna vers la piste de danse.
Ils sont tombés amoureux mais voilà, il était déjà marié, certes, d'un mariage arrangé, mais marié tout de même. Elle le suivit en Inde, et ils finirent par avoir un enfant, ma grande soeur, Padmini. Il l’installa dans un palais proche de la résidence familiale. Deux ans plus tard, elle tombait à nouveau enceinte, et je vins au monde. Leur relation n'était alors plus un secret pour personne, et personne ne s'y opposait vraiment, mais le fait qu’elle ait des enfants avec mon père commençait à poser un nouveau problème ; étant le seul fils que mon père ait eu, mais ayant un sang-mêlé, était-il possible que je puisse hériter de la fortune familiale, et des titres, étant donné que ses deux filles légitimes avaient le sang pur ?
Je grandis avec ma grande soeur dans l'ombre des premières filles (deux jumelles) de mon père. Les réunions de famille, les fêtes, les anniversaires étaient devenus presque invivables. Tout le monde nous prenait de haut, ma mère, ma sœur et moi. Notre présence leur rappelait sans cesse que mon père avait laissé son épouse au sang-pur pour une sang-mêlé. Seule ma grand-mère nous adorait ; elle avait toujours détesté sa première belle-fille qui faisait fi de l’histoire de la famille pour élever ses filles de façon moderniste. Mais la famille nous considéra autrement après le « concours décennal de la jeunesse » , tenu dans le Grand Palais, et qui réunissait tous les enfants de 11 ans et plus de la famille. Les résultats de ce concours étaient censés décider des écoles dans lesquelles nous allions être inscrits, et de notre classement dans le « registre familial ».
Juliana était assise seule, sur un divan, loin, très loin des énormes causeuses où étaient installées les grand-mères, tantes, cousines et autres pipelettes de la famille de Jagat. Le concours avait lieu dans le Hall gigantesque à la coupole recouverte de mosaïques bleutées, et aux vitraux imposants. Bien que spacieux, le Hall était à moitié rempli. Elle triturait sa baguette, anxieuse, lorsqu’un papillon fait de papier vola jusqu’à elle et vint lui tapoter la tempe. Elle le saisit, le déplia, et put y lire « Cesse de t’inquiéter, ils se sont entraînés pendant des mois, ils y arriveront très bien. ». Elle leva les yeux et croisa le regard rassurant du père de ses enfants, assis à côté de sa femme. Arrivèrent à ce moment les 14 enfants et adolescents, tous âgés de 11 à 15 ans. Elle sourit adressa un signe de la main à Twan et Padmini, qui se trouvaient derrière le groupe. Twan commençait à avoir les cheveux un peu longs, elle devait penser à les faire couper. À 11 ans, il était de taille moyenne pour son âge, avait ses tâches de rousseur et les yeux de son père. Padmini, du haut de ses 13 ans, avait de grands yeux, l’air vif, et commençait à avoir les cheveux Ils lui rendirent son sourire et regardèrent droit devant eux. Un instructeur se plaça devant eux et le silence tomba dans la grande salle, et tous les regards se tournèrent vers les concurrents.
Les adolescents étaient en rangs de deux, et chaque duo devait passer des épreuves de rapidité, de concentration, d’inventivité, pour finir sur un duel, l’épreuve la plus importante. À la fin des épreuves mineures, Juliana était plus que soulagée. Twan et Padmini avaient reçu des scores plus qu'acceptables. Restait le duel. Le premier à perdre sa baguette échouait. Padmini devait désarmer son cousin Ritesh, et Twan, devait se défendre contre sa demi-soeur de 15 ans. Lorsqu'arrivait son tour, Padmini désarma du premier coup son adversaire. À son tour, Twan, devait combattre. "C'est injuste, pensait Juliana. Elle est plus âgée que lui." Les premiers sorts lancés, Twan réussit à se protéger, malgré son jeune âge. Il eut du mal à contrer certaines attaques. Il lançait un énième protego lorsque sa demi-soeur hurla "Tu ne peux même pas m'attaquer? C'est ta catin de mère qui t'en empêche, c'est ça?!".À ces mots, Twan lui lança un sortilège de saucisson, et fit léviter son corps inerte quelques secondes, avant de le projeter contre le mur d'en face. "Le prochain cadavre que je verrai, ce sera le tien."
À partir de cet "incident", ma soeur et moi fûmes placés en tête du registre et fûmes envoyés non pas à Kailash, l'école de Sorcellerie la plus connue du sous-continent, mais à l'Institut Trimūrti, une école élitiste principalement fréquentée par des jeunes sorciers issus des familles de sang pur d'Asie du sud, où 5 de mes oncles enseignaient. Ce furent les 6 années les plus intenses de ma vie, et j'en ressortais taciturne, acerbe, avec le précepte familial "Que j'atteigne la perfection.", et la devise de l'Institut, "Prospérité, Connaissance, Préservation", comme mantras.
Ma mère me reprochera plus tard d'avoir accepté les enseignements de ma famille paternelle "Tu finiras aussi méprisant qu'eux en les écoutant." Malgré cela, j'ai énormément de bons souvenirs d'Inde; les rares fois où ma grand-mère nous lisait à ma soeur et moi l'histoire de la magie en Inde du Nord, les parties de Quidditch avec mon père...
Tout cela, c'était avant que le premier meurtre dans la famille ait lieu. J'avais alors 17 ans. De plus en plus de moldus enlevaient des enfants sorciers qui manifestaient en public leurs premiers pouvoirs, et les brutalisaient, avant que leurs parents puissent les récupérer.Et ce, depuis des années; Le sentiment anti-moldu qui en résultat ne surprit personne, et de plus en plus de sorciers lambda se tournèrent vers la maie noire pour se venger des moldus. Le cadavre de la soeur de ma grand-mère, cracmolle, fut retrouvé dans l'aile hantée du palais. Il était enflammé, sans que le feu ne se propage dans le couloir. Seul son visage restait visible, et on pouvait y lire un effroi extrême. Juste au-dessus du corps, flottaient des serpentins d'une épaisse fumée noire qui montait des flammes, formant l'adage familial, "Que j'atteigne la perfection." Cette affaire avait choqué toute la famille. La grand-tante était certes d'un âge avancé, mais elle ne méritait pas cette mort cruelle, et subite. Seulement l'ancienne devise au-dessus de la cracmolle ne laissait aucun doute à la raison du meurtre. Une personne dans la famille avait l'intention de "purifier" le clan. Le deuxième meurtre ne se fit pas attendre. Une semaine après le premier, lors du 300e anniversaire du clan. Dans les mêmes circonstances, après les festivités, ce fut les parents de la femme née-moldue d'un de mes cousins qui furent assassinés. À la suite de ces sombres événements et craignant pour notre sécurité, Père improvisa un voyage en Ecosse et nous emmena, ma mère, ma soeur et moi, loin de ma ville natale. Ce n'est qu'au moment du départ qu'il m'avoua que ces vacances improvisées n'avaient pour seul but que de nous mettre à l'abri des attaques répétées contre les Moldus dans notre région.
"Notre Ministère est déjà tombé aux mains de plusieurs adeptes de la Magie Noire... Et plusieurs membres de la familles participent déjà à des raids dans plusieurs villages moldus. Je refuse de vous mettre en danger encore plus longtemps. Ta mère et moi resterons un moment à Londres, elle s'est occupée d'inscrire ta sœur à Beauxbâtons, dans le sud de la France, quand à toi... Tu iras dès la semaine prochaine à Poudlard, qui est sous la direction d'Albus Dumbledore. Si il y a encore un homme qui peut protéger ses élèves contre l'Obscur, je sais que c'est lui."
C'était cet été 1979. Je venais de terminer mon cursus primaire et j'avais une très vague idée de ce que je comptais faire après mes études... Si ce n'est que la recherche m'intéressait beaucoup. Les nouvelles, ici, en Grande-Bretagne n'étaient cependant pas très réjouissantes; Un élève avait disparu, les adeptes de la magie noire se faisaient de plus en plus nombreux, et ce sort avec les patronus ne serait, au final, pas de trop face aux épreuves qui nous attendaient...
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Elia/19y.o.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Topsite !
ϟ Personnage: Inventé
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non.
ϟ Présence: Tous les jours/deux jours.
ϟ Une remarque? Les Seps, c'est la vie.
Dernière édition par Twan J. Rao le Ven 15 Nov - 1:48, édité 12 fois |
|
