Je suis née un vendredi treize novembre, pour beaucoup de superstitieux ce jour est synonyme de malheur, de malchance; pourtant je ne suis pas un chat noir, il ne m'est rien arrivé dans ma vie qui permette de justifier cette fable comme quoi être né un vendredi treize était le signe d'une enfance tragique et d'un avenir noir bordé par la mort elle même. Non non je ne suis qu'une fille on ne peut plus normale...enfin il faut voir de quel point de vue on se place.
Pour mes camarades de classes au primaire, j'étais la jolie petite fille blonde toujours souriante, et aux vêtements qui sortent légèrement de l'ordinaire, se trimbalant toujours avec un harmonica autour du coup. Même si cette jeune fille en question était un gros soucis pour le corps enseignant car, les crises de colère étaient pour eux l'alerte que quelque chose d'anormal allait arriver. Comme par exemple des vitres brisées, où des affaires d'autres élèves pendues à une hauteur impossible à atteindre pour une petite fille de cet âge là.
J'étais une sorcière.
Ce fut mon père qui me tendis la lettre parcheminée qui était pour moi une bénédiction, comme si je sortait enfin de cette banalité affreusement ennuyeuse qu'était ma vie à et époque là. Ce ne fut sans compter sur le soutient de ma mère, qui se plaisait à mettre une distance de plus en plus grande entre nous, contrairement à mon père avec qui je développait une complicité presque incestueuse. Mais cela ne dura pas.

J'avais vite compris que le fait que je soit une sorcière allait considérablement changé les plans que tout le monde avait prévu pour moi, comme par exemple avocate ou médecin, même si mon comportement volage leur blanchissait quelque mèches de cheveux tellement ils s'inquiétaient pour ma santé mentale.
Et je profitait de cet avantage, m'extirper enfin du cocon familiale durant tout une année scolaire, pour voler de mes propres ailes. Sentir la brise d'hiver souffler dans mes cheveux, sentir l'eau glaciale du lac anesthésier mes orteils ou encore m'allonger dans l'herbe humide de rosé et écouter le chants des oiseaux jusqu'à m'endormir.
Cette gaité je voulais la préservé et le seule moyen d'y arrivé était bien entendue travailler mes cours et réussir aux examens, ce que je parvins à faire sans mal à part une période de ma vie, il n'y a pas si longtemps.

*c'était un hiver glaciale, j'entendais les gens parler et s'agiter comme jamais je n'avait vu à poudlard. Du haut de mes dix sept ans, je savais déjà que le monde partait en vrille à cause d'un homme aux idées noire vêtu de noir et une personnalité tout aussi noir, la répétition étant fait exprès pour vous montrer à quel point je m'en fichait, du moins ce soir là. J'avais reçu de mes parents une lettre, une lettre dont chaque lettres chaque mot et chaque virgule était un coup de poignard dans mon cœur.
Je regardais l'encre qui avait dégorgé à cause des larmes de mon père qui s'était écrasé sur le parchemin. La nouvelle était aussi sombre que la nuit qui se prolongeait par la fenêtre. Mon grand-père Glorius Bellorum était mort, tué par un partisan du mage noir dont j'ai parler plus haut.
Mon grand père avait été pour moi un autre mentor, un autre père qui veillait sur moi encore plus que sa propre vie. Il était Auror, un chasseur de mage noir et sa brillante carrière qu'il se plaisait à énuméré chaque aventure, l'avait tué. Parce qu'il parlait trop ou bien qu'il se soit battue à mort.
Depuis cette nuit, je me suis faite la promesse d'honorer le nom de mon grand père et d'obéir au seul conseil qui m'avait donner "ne répond qu'aux attente de ton cœur, c'est seulement en agissant ainsi que l'on peut accomplir des merveilles" *

Cette douloureuse période de ma vie à fait basculer quelque chose en moi, comme un navire à la dérive après avoir heurté un Iceberg. Mais au lieu de m'enfoncer dans les limbes des profondeurs de l'océan, j'ai redressé la tête, respectant mot pour mot ce que je me répétait sans cesse chaque jours "n'écoute seulement ce que te dicte ton cœur". Ma dernière année scolaire à Poudlard n'en fut pas la moindre. Je vous parle de chose que les gens ne sont pas obligé de savoir, les choses qui ne se montrent pas et qui se font caché dans un recoin d'une pièce sombre, sur un lit ou même dans les toilettes. Bref là où je connu ma première expérience sexuelle. Ce ne fut pas la chose la plus heureuse. J'étais tombé sur un jeune homme de mon âge dont la réputation n'était pas toute blanche. Il avait avec les filles la mauvaise habitude de prendre et de jeter, comme un mouchoir à usage unique.
Mais naïve comme j'étais je ne pouvais que tomber sous le charme d'un garçon aussi habile de ses paroles qu'il n'est de ses mains.

* Le printemps saison des amours, saison où j'avais pour habitude de traîner dans le parc avec mon carnet et ma plume, où je laissait mon imagination vagabonder, où je me laissait guider par mes pieds qui m'emmenait dans un seul et même endroit : un petit lopin d'herbe à l'ombre d'un grand chêne au bord du lac.
Et c'est là que je l'ai vu, ce beau bougre, joueur de quidditch de surcroit.
Je ne me rappelle plus exactement quel mot il avait employé ce jour là pour avoir réussi à m'entrainer dans la salle de bain des préfets, mais mon désire d'aventure avait prit le dessus et tant pis si je m'attirait les foudre des mes supérieurs.
Il était déjà dans le bain s'amusant avec la mousse qui recouvrait la quasi-totalité de l'immense baignoire.
je l'ai rejoins, pudique j'avais prit soin d'emmener mon maillot, mais d'un souffle chaud il me murmura "tu n'aura pas besoin de ça, enlève le tu ne va pas profiter comme il faut"
Chaque ficelles et chaque nœuds il les avaient enlevé avec une facilité déconcertante et le temps d'un battement de cil, le jeune homme se retrouvait à me dévorer, embrassant et mordillant chaque parcelle de peau nue qu'il pouvait atteindre.
"Je...Je ne pense pas que ce soit bien...on se connait à peine !"
Avais-je souffler hors d'haleine, trahissant les battement de mon cœur.
"Et alors qu'est ce que ça peut faire, tu ne crois pas au coup de foudre" *

J'aurai pu répondre non, mais si je l'avait fait et détaler comme un lapin jusqu'au dortoir, je ne serait pas la femme que je suis aujourd'hui, certes quelque peu imbue d'elle même et un chouia narcissique sur les bords.
Mais mis à part ces évènements qui ont bouleversés la jeune fille pure et innocente que j'étais jadis, ma scolarité à Poudlard lors de mon cursus primaire était plus que banal. J'avais reçu de bonne note aux BUSEs et aux ASPICs, ce qui m'à permis d'entrer facilement au cursus secondaire dans la section Justice magique.
J'ai longuement hésité, assise là devant cette feuille explicative. Je pesait le pour et le contre, je ne voulais pas risquer ma vie comme mon grand père, mais je ne voulais pas non plus rester à l'intérieur assise derrière un bureau toute la sainte journée.
Je voulais encore moins devenir professeur, et encore encore moins médecin, alors à défaut j'ai choisi la justice magique. Travailler au ministère ne voulais pas dire être enfermé...non ?  

Je m'appelle Mystraliah, j'ai vingt ans, étudiante en justice magique, et je ne suis que les règles dictées par mon cœur, et essayer de m'attraper c'est se résoudre à vouloir attraper de la fumée.