Vous raconter mon histoire ? Mmmh par où commencer ? Peut-être par mon arrivée à Poudlard ? Avant cela, rien de bien intéressant m'est arrivé à vrai dire. J'ai eu une enfance des plus calmes.
Commençons donc à mes 11 ans et plus particulièrement au jour où j'ai reçu une lettre. LA lettre.

Il faisait beau, le soleil brillait sur un ciel bleu parsemé de quelques petits nuages blancs. Moi, je jouais dans le salon, c'était le jour de mon anniversaire. Mon père lisait le journal dans le divan pendant que ma mère préparait le repas.
Je savais que j'allais recevoir ma lettre de Poudlard ce jour là et je ne pouvais m’empêcher de tourner la tête vers la porte au moindre bruit dans l'escalier. Depuis le temps que j'attendais ce jour !
Et puis, soudain, j'entendis que quelque chose glissait sous la porte. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouvai agenouillée devant la porte, l'enveloppe en main. Je n'arrivais pas à détacher le regard de la magnifique calligraphie présentant mon nom et prénom. "Ca y est, enfin!"

Le temps passa (pas assez vite à mon gout) et nous voici en août. Peu avant la rentrée.
J'avais tout prévu : ma mère m'accompagnerait (mon père n'était pas très à l'aise dans le monde des sorciers), j'ouvrirais mon propre compte chez Gringotts, j'achèterais mon matériel de cours et surtout ma baguette!
Arrivée dans le Chemin de Traverse, ma "to do list" en main, me voilà partie, de boutique en boutique à l'aide de ma mère.
- Livres ? Check.
- Uniforme ? Check.
- Chouette ? Check. (d'ailleurs, elle est superbe et très attachante. Je l'adore!)
- Fournitures ? Il ne reste que .... La baguette.

Je vous épargnerai les 20 minutes pendant lesquelles je suis restée pétrifiée devant la boutique de Mr Ollivanders. J'avais tellement peur qu'aucune baguette ne me convienne. Et puis, grâce à ma mère qui m'a rassurée, je suis entrée.
Cet endroit avait une odeur particulière, ainsi qu'une déco en accord avec cette odeur. J'avais l'impression de rêver.
Il n'y avait personne dans la petite boutique, excepté moi même et Mr Ollivander, qui s'occupa très bien de moi, en me faisant essayer diverses baguettes. Jusqu'à trouver MA baguette. "C'est la baguette qui choisit son sorcier, mademoiselle." m'avait-il dit.
Et il faut dire que depuis, ma baguette ne m'a jamais fait défaut !

Mes sept premières années de scolarité magique se sont passées sans gros soucis. Bien évidemment j'ai eu des déceptions, des ruptures, des joies comme des peines, mais qui n'en a pas ?
J'ai toujours été très impliquée dans mes études. Je suis déterminée et je ferai tout ce qui est possible pour atteindre mon objectif et devenir psychomage. D'où mon choix de cursus secondaire en médecine magique.

Au niveau de ma vie sociale, je dois dire que je suis très sociable. J'ai toujours été assez populaire. Mais je n'ai eu que très peu d'amis réels. D'ailleurs, je pense n'en avoir eu que deux. Ma meilleure amie d'enfance, que j'ai perdue de vue car elle est partie en France avec ses parents; et mon meilleur ami qui est décédé il y'a quelques années. Depuis, je ne me suis pas attachée à qui que ce soit. Je n'ai pas envie de souffrir encore. D'ailleurs, je ne suis jamais tombée amoureuse. J'ai bien eu quelques amourettes mais rien de sérieux, à mon avis pour la même raison.
Pourquoi risquer de souffrir alors qu'on peut l'éviter ?
Ma mère s'inquiète. Elle pense que je ne ressens rien. Mais ce n'est pas ça du tout, c'est simplement que je ne veux pas apparaitre sans défense pour une personne et risque de tout perdre. Alors je ne prends pas ce risque. On m'a souvent traitée de garce, parce que des garçons sont tombés amoureux de moi et je les ai virés. Mais bon, moi, je ne ressentais rien pour eux. A part peut être de la pitié ...
Certains diront que ce n'est qu'une image que je me donne. Mais pensez ce que vous voulez ! Tant que je ne serai pas tombée amoureuse, je ne croirai pas en ces choses de contes de fées.

Mais, n'imaginez pas que je suis une fille snob. Pas du tout (même si je peux parfois en donner l'impression). J'aime la même chose que tous les jeunes : sortir, m'amuser et, il faut l'avouer, faire des conneries parfois!
Je suis une bonne vivante, j'aime profiter de la vie sans penser au lendemain, vivre au jour le jour. Il n'y a rien de mieux que de sortir, boire un verre (ou plus) entre amis et refaire le monde ensemble. Après tout, on est jeune qu'une fois, non ?