ne nuit des plus belles allaient s'annoncer ce soir et comment, les étoiles allaient être au rendez-vous, Shady pouvait le sentir, comment ? Simplement parce qu'elle aimait de temps en temps les regarder, lorsqu'elle pensait à son père. D'ailleurs le temps ou elle pleurait son absence était révolu, même si aujourd'hui elle en rigole il lui reste toujours ce malaise, car il lui manquait même maintenant et à chaque fois qu'elle devait le quitter pour retourner à Poudlard, la même douleur était présente mais, elle avait grandit et mûrit, elle n'avait pas le droite de faiblir et puis il faut dire que son autre part d'elle faisait bien le boulot, elle arrivait à lui faire oublier son absence rien qu'en buvant et en faisant n'importe quoi. Peut-être que cette partie d'elle était justement faite pour ça, pour ne pas ressentir la même intensité de douleur. Dans tout les cas, actuellement Shady n'était plus Kira, elle n'était pas en train d'écumer ses bouquins ou en train de réviser, et son Patronus n'était pas en forme de Samoyède, ce chien avec un pelage aussi blanc que neige et aussi doux que la soie d'ailleurs, cela l'énervait que Marshall, son patronus devienne aussi "laid" quand elle changeait de caractère, car il faut dire, une hyène c'est pas tellement joyeux et surtout c'est pas vraiment attirant au regard. « Me dit pas que tu vas aller regarder les étoiles, Shady, t'as passé l'âge quoi. » Lui fit son Patronus tout en se posant à côté d'elle, la jeune femme aborde un visage de dégoût en voyant la bête se poser juste à côté d'elle. « Qu'est ce que t'as à me regarder comme ça, sale blondasse ? » Puis la jeune femme se lève tout en soupirant, décidément il était vraiment chiant comme Patronus. « T'es toujours aussi dégueulasse à voir, Marshall. » Fit la jeune femme tout en ouvrant la porte pour sortir de son dortoir, d'un regard curieux elle prend le temps de regarder autours d'elle avant de faire un signe de tête à son Patronus. « Dépêche toi, demeuré de Patronus. » Marshall lui fit comprendre d'un rire que la jeune femme n'était pas du tout crédible quand elle lui répondait ainsi mais, que voulez-vous, c'était comme ça qu'il partageait leur vie.
Une fois arrivé à la tour, après deux engueulades entre elle et son Patronus la jeune femme poussa silencieusement la porte de l'observatoire, et que ne fut pas sa surprise quand elle vit que quelqu'un y était déjà. Car oui ce n'était autre que Salvador. Entre elle et Salvador ? Oh il n'y avait rien de sexuel ou d'amoureux, après tout, elle le voyait plus comme un grand-frère qu'autre chose alors, faire l'amour avec son grand-frère c'était pas un de ses délires favoris. Même si cela n'était peut-être pas réciproque, Shady était ainsi, quand elle aimait bien quelqu'un, ça ne la dérangeait pas si l'autre personne ne ressentait pas la même chose. Quoi qu'il en soit dans le plus grand silence et la plus grande agilité qu'elle eut, elle se faufila derrière le jeune homme. Elle voulu rire plus d'une fois, car après tout elle n'était pas si sérieuse que ça pour surprendre des gens, mais, elle réussi tout même à garder son calme. Lui attrapant les épaules tout en disant un simple :"Bouh !" Elle lui sourit passant sa tête au dessus de son épaule. Mon dieu qu'elle pouvait être idiote. Si elle l'avait surprise ? Non mais, elle aimait faire ça dans tout les cas. Prenant place à côté du jeune homme elle vint le bousculer avec son épaule tout en abordant un sourire joyeux. « Alors, Salvy, comment ça se fait que tu sois là ? » Puis tout en reprenant sa place elle vint coller ses jambes contre sa poitrine, ne lâchant pas du regard le Serpentard. « Je te manquais c'est ça ? » Fait elle tout en haussant les sourcils, avant de rigoler pour lever son regard vers les étoiles. Qui aurait crut que cette tête de mule serait là. Personnes à vrai dire, parce qu'après tout, il était réputé pour autre chose, et pas comme champion du regard d'étoiles toutes catégories. « Ta question est débile, tu sais très bien que tu manqueras jamais à personne. Connasse. » Fit parvenir son patronus tout en se posant à côté des jambes de la jeune blondinette. La simple réponse qu'elle donna à son Patronus fit une claque sur le haut de sa tête, elle ressentit la douleur d'ailleurs mais cela ne la dérangea pas plus que ça. Après tout elle faisait ça à chaque fois.
“ After a storm, I want to be brave and keep you warm and not fade away. As we float from the shore into the light, into the unknown”
Parfois j'avais simplement besoin de calme. De me retrouver seul et dans le silence. Même s'il était plutôt rare que dans ma tête ça se calmait et contrairement aux autres sorciers, ce n'était pas la voix de mon patronus qui faisait surface dans ma cervelle. Non, c'était comme une deuxième conscience différente de la mienne. Toutes les deux, elles pouvaient communiquer ensemble, s'opposer et s’engueuler, même si habituellement, elles étaient plutôt d'accord l'une avec l'autre. En gros, j'allais bien et je n'avais pas envie de me pendre par ce combat incessant qui m'empêchait de dormir la nuit et me donnait envie de fracasser ma tête sur les murs. Non. J'avais trouvé un moyen de vivre un peu sainement avec ma maladie. Quoi qu'encore, sainement était subjectif. Je massacrais tout de même des gens, mais mon peu de morale me permettait de survivre. Par contre ce soir, j'étais simplement bien et je n'avais pas envie de m'adonner à un autre crime. S'en était devenu légèrement lassant. C'était toujours la même chose, c'était presque robotique, les proies qui me tombaient sous la main était ennuyante et je ne prenais même pas la peine de chercher Leo, elle aussi m’emmerdait maintenant. Je voulais simplement rester au sommet de l'observatoire, mon nez levé vers le ciel alors que j'observais cette immensité. Profitant dans moment de calme total de mon corps et ma tête. La peau froide de mon patronus enroulé autour de mon bras était tout aussi apaisante.
Le calme ne dura pas bien longtemps. Dans sa tête, les bestioles étaient mécontentes. « Trouve une victime. Broie la. Allez. Bouge. » Parasitaient-ils dans mon esprits. « NON ! » M'étais-je exprimé à haute voix dans un grognement avant de ne prendre une longue inspiration. « Pas ce soir... » Dans ma tête, ce fut au tour de la bestiole de grogner. « Trouve Leo et amuse-toi avec ta lame. Rentre la dans sa poitrine. Encore et encore jusqu'à ce que le sang sorte par sa bouche. À moins que tu ne préfères faire ça à Skyler ? Ou encore à elle ? » Qui ça elle ? Ses mains se posaient sur mes épaules et pendant l'ombre d'un instant j'eux peur. Peur de la personne possédant ses mains posées sur mes épaules. Les voix dans ma tête me parlaient, mais ils ne pouvaient pas posséder mon corps, non ? M'obliger à me lever tout ça. Non. Un voix féminine résonna au dessus de mon épaule en un petit « Bouh ! » Avant qu'une longue cascade de cheveux blonds retombe devant mes yeux. Shady. Un léger sourire apparaissait à mon visage. Elle vient prendre place à côté de moi, son épaule se cognant à la mienne alors qu'elle avait un sourire magnifique. « Alors, Salvy, comment ça se fait que tu sois là ? » M'avait-elle demandé en rapprochant ses jambes de sa poitrine, son regard aussi figé sur moi que le mien sur elle. Dans ma tête, un rire résonna doucement. « Pourquoi tu lui fais rien à elle ? Tu pourrais déchirer sa jolie peau. Tu pourrais même la prendre comme un chienne. Regard comment elle pose ses yeux sur toi. Elle te veux. » Je soupirais devant toutes ses pensées malsaines qu'il incrustait dans mon crâne. Il se foutait bien que j'avais Skyler. Il pensait qu'à faire le mal, qu'à foutre ma vie en l'air. Heureusement que je ne l'écoutais pas toujours. « Je te manquais c'est ça ?» Ajoute-elle en haussant ses doux sourcils, rigolant de son rire franc avant de ne plonger ses yeux dans les étoiles qui y reflétaient à merveille. Comment ses monstres pouvaient-ils vouloir qu'on la souille ? Elle était d'une pureté hallucinante. Innocente et fragile. Malade. Comme moi. « Tu sais que tu la veux. Arrache-lui ses vêtements et prend la contre le sol ! » Je soupirais doucement. « Non... » Murmurais-je dans ma tête à mon tour. « Je ne lui ferais jamais ça. Elle aussi elle a des connards comme vous dans sa cervelle... » Ils grognaient, mais je n'en avait rien à foutre. Je m'approchais doucement de la demoiselle, les satisfaisant de mes gestes pourtant si chastes. Mes phalanges coulaient dans la profondeur de ses cheveux, venant libérer sa joue où je déposais un tendre baiser. Reculant doucement ma tête pour figé mes yeux dans les siens alors que mes doigts caressaient toujours doucement sa chevelure.
« Toujours ma belle... » Je laissais ensuite retomber ma main pour la ramener sur mes propres genoux alors que dans ma tête, le bordel recommençait. Habituellement, c'était facile de céder à leurs demandes. Avec elle, ils étaient particulièrement vulgaires et je ne pouvais me permettre de lui faire quelque mal que ce soit. Je levais de nouveau mon regard vers le ciel. « Je cherchais un peu de calme. Mais avec ses idiots dans mon crâne, c'est loin d'être facile. » Soupirais-je en tentant de les oublier et de me concentrer sur autre chose. Je les satisferaient plus tard avant d'aller dormir histoire qu'ils me laissent en paix pour la nuit.
ui était Salvador ? La était la question. Salvador était... Un personnage complexe qui pouvait vous faire atrocement peur d'un seul regard ou d'un seul toucher, il pouvait aussi vous faire devenir son petit pantin rien qu'en un claquement de doigt qui venait de sa part, il était ainsi mais, peu de personnes savaient réellement comment il était. Du moins, ils ne savaient pas son "autre côté", du moins c'était un grand mot, car contrairement à la jeune blonde il n'était pas atteint de bipolarité et n'avait pas de changement de comportement non, mais il était malade tout comme elle, il avait des voix dans son crâne. Les personnes qui ont croisés sa route ont toujours vu que le mauvais côté généralement, ils ne savaient pas qu'il pouvait se montrer assez gentil et compréhensif, les bruits de couloirs faisaient leurs effets mais, dans un sens ce n'était pas la faute de qui que ce soit. Seul ceux qui voulaient vraiment savoir qui était Salvador s'approchait de lui, et ce dernier était le dernier point, soit il se montrait tel qu'il était, soit il refusait l'accès dans son cercle très fermé "d'amis". La jeune blonde au corps tatouée ne savait pas s'il partageait une relation amicale comme il a avec elle, avec d'autres personnes. Ce n'était pas le genre de question que Shady se permettrait de poser, car après tout il faisait ce qu'il souhaitait. Mais dans un sens, ça la vexerait probablement, il était un peu le grand-frère qu'elle n'a jamais eu, il ressemblait fortement à son père d'ailleurs. Il était protecteur avec la demoiselle, elle avait l'impression d'être dans la même bulle que quand elle est avec son paternel. Alors, savoir qu'il avait des amis avec qui il partageait ce même genre de relation ne l'intéressait pas, elle était jalouse et n'aimait pas partager, donc autant qu'elle ne le sache pas. Bizarrement avec Salvador, la jeune Serdaigle pouvait facilement se confier et cela même quand elle était calme et en retrait. Elle n'avait pas peur quand elle était avec lui, aussi simple que ça. Ironique alors qu'elle sait parfaitement ce que les bruits de couloirs peuvent raconter.
Alors qu'elle était plongée dans les étoiles, la jeune femme sentit que Salvador s'approcha d'elle, elle n'avait pas peur, elle lui faisait confiance. C'était Salvador après tout, elle le connaissait et savait parfaitement qu'il ne tenterait rien avec elle. Même si des fois elle voudrait simplement être la victime de ce dernier pour éviter aux autres la douleur de ses coups, elle ne voulait pas se mettre en travers de son chemin, elle ne voulait pas le changer, le faire devenir une autre personne, alors, la seule chose qu'elle pouvait faire pour lui c'était de l'aider dans ses moments difficiles, quand il se trouvait être au bout du rouleau, car oui, tout comme elle il était malade. Sauf que sa maladie étaient différente, les voix dans sa tête lui disait le plus souvent de mal agir, encore plus qu'il ne le faisait déjà. D'ailleurs en ce moment-même elle devait se douter qu'elle devait être la cible de ces dernières, de quoi la faire doucement sourire, cela prouvait qu'il était totalement conscient de ses faits et gestes et qu'il avait le contrôle de son corps. Quoi qu'il en soit, elle sentit les mains du Serpentard passer dans ses cheveux, elle se mit à sourire alors qu'elle le regardait du coin de l'oeil alors qu'il déposa un léger baiser sur la joue de la demoiselle. Une nouvelle fois, on aurait pu penser que les deux personnes partageaient quelque chose entre eux mais, la seule chose qu'ils partageaient était simplement de l'amitié fusionnelle. « Toujours ma belle... » Ce qui fit rigoler la blondinette alors qu'elle tourna son visage vers le jeune homme. « Je suis unique c'est pour ça... » Fit-elle dans un léger rire, alors qu'elle regardait attentivement le jeune homme, décidément bien calme comparé aux autres fois. De quoi l’inquiéter pendant un petit moment. Quand il leva son visage pour à son tour regarder les étoiles, la jeune femme ne fit pas comme lui, elle resta concentrer sur son ami. Attendant une explication sur cette petite tristesse qu'il montrait. « Je cherchais un peu de calme. Mais avec ses idiots dans mon crâne, c'est loin d'être facile. » Elle baissa les yeux, tout en hochant doucement de la tête. Elle savait ce qu'il pouvait ressentir, même si elle avait un trouble du comportement, ses deux caractère éprouvait la même chose. Des fois elle se réveillait sans avoir de souvenirs, ne sachant pas ce qu'elle avait fait la veille. Posant délicatement sa tête contre l'épaule du jeune homme elle posa son regard face à elle. « Tu sais que je suis là pour toi, Salvy. » Mon dieu que son sentiment qui était enfoui dans le coeur de la jeune femme lui faisait penser à elle quand elle se montrait triste et que son père essayait de la réconforter, elle ressentait la même tristesse mais, elle ne le montrait pas. C'était déjà bien assez dure comme ça. Alors pour essayer de réchauffer l'atmosphère et virer le froid et la tristesse qui régnait elle leva son visage vers lui et dit d'un manière presque menaçante. « Sinon, je rentre dans ta tête et j'les dégage, si tu veux ! » Fait-elle dans un sourire, avant de remettre doucement son visage contre l'épaule du jeune homme, décidément, elle avait beau essayer, le même sentiment qu'elle avait était toujours et bien présent. « Plus le temps passe, plus c'est dur... N'est-ce-pas, Salvy ? » Elle ne fit même pas que l'intonation de sa voix se montrait faible et légèrement tremblante. Elle en avait marre de son trouble, elle en avait marre d'être vu d'une manière bizarre des autres, après tout elle était comme les autres. Pour Salvador cela devait être encore plus difficile, elle ne pouvait pas se plaindre alors que lui vivait plus pire.
Shady. Ma Shady, à moi et à personne d'autre. Je ne savais pas encore par quel miracle j'avais réussi à l'épargnée. Je ne l'avait ni fait soupirer sous mon bassin, ni hurler sous mes coups violents. J'étais un loup passif et elle était l'agneau venant s'endormir entre mes pattes pour se réchauffer. Pourtant, j'aurais pu lui faire mal, tellement mal. S'aurait été d'une facilité déroutante. Je savais comment, je connaissais par coeur tous les gestes de tortures que j’exerçais parfois avec l'automatisme d'un tueur en série. J'aurais pu l'attraper par les cheveux, la plaquer contre le sol et profiter de son corps. L'embrasser, la toucher, la frapper, la mordre, l'étrangler, la traiter de tout les noms, lui montrer comme j'étais mauvais, comme ils avaient raison. Non. Je luttais. Je ne pouvais pas me le permettre. Pourquoi ? Pourquoi était-elle épargnée alors que Blue avait été traitée comme une moins que rien ? Parce que Shady était différente. Shady aussi était atteinte de démons qu'elle contrôlait mal. Il y avait deux Shady, mais moi, je les aimaient toutes les deux et habituellement, je savais toujours à laquelle j'avais affaire. La jolie serdaigle vient poser sa tête contre mon épaule avec douceur alors qu'un sourire se dessinait doucement à mes lèvres. « Tu sais que je suis là pour toi, Salvy. » Je passais doucement ma langue sur mes lèvres. Je savais qu'elle était là, mais elle ne pouvait rien faire. Ni apaiser les voix, ni les exorcisés. Elle avait soudainement relevé sa tête vers moi, très sérieuse alors que je la fixais. « Sinon, je rentre dans ta tête et j'les dégage, si tu veux ! » Je rigolais doucement alors qu'elle remettais sa tête là où elle allait. Oui. Sur mon épaule, c'était sa place, ça m'allait. J'étais bien dans notre proximité chaste. Elle m'apportait un peu de chaleur, n'était-ce pas correct ? Il n'y avait rien de déplacé. Elle était mon amie, point final. Je savais Skyler jalouse, mais à ce point ? «Plus le temps passe, plus c'est dur... N'est-ce-pas, Salvy ? » Demandait-elle, le timbre tremblotant de sa voix laissant croire qu'elle était inquiète. J'hochais doucement de la tête de façon positive avant de ne soupirer longuement.
« Avant c'était facile. Je les écoutaient simplement et je faisais des choses horribles sans jamais regretter. Maintenant je dois me battre de plus en plus pour ne pas perdre ce que j'ai... »
Je me tu de nouveau, ne souhaitant pas m'ouvrir d'avantage. Qu'avais-je donc que je ne voulais pas perdre ? Elle et aussi Skyler. Voilà à quoi se résumaient mes possessions. Je ne pouvais me permettre de perdre ni l'une ni l'autre. « Met ta main sur son genou. » Me demandait les voix dans ma tête. C'était inoffensif, je m’exécutais avec tendresse. Ils se tairaient peut-être un peu maintenant que j'avais satisfait un infime caprice parmi leur panoplie. « Maintenant remonte ta main vers sa cuisse. » Dans un moment de calme total, je me perdais à écouter leurs conneries. Ils me prenaient avec douceur et bientôt je ne savais plus ce que je faisais. Je remontais doucement ma main qui se glissait langoureusement vers sa cuisse. « Tournes-toi vers elle. » Je posais doucement mon regard sur ma belle amie alors que je pivotais mon corps vers elle pour la adresser un tendre sourire. J'avais simplement envie de la serrer dans mes bras pour me faire croire que tout irait bien et qu'elle pouvait vraiment changer quelque chose. « EMBRASSE-LA. » M'ordonnait la voix alors que j'avançais déjà vers la demoiselle pour la serrer momentanément contre moi. Mes lèvres s'approchaient dangereusement des siennes alors que j'étais devenu zombie. C'est son souffle se cassant contre le mien qui me ramena à la réalité. Je rompais brutalement notre contact.
« NON ! » Hurlais-je contre eux, contre moi, contre cette situation. Je m'étais relevé d'un bon, reculant contre le mur pour que la proximité de son corps n'agace plus ses pervers. Je devais me priver de cette douceur dont j'avais désespérément besoin rien que pour m'assurer de ne perdre ni elle ni Skyler. « Tu vois ce qu'ils font. Ils ont commencé par simplement me dire de poser ma main sur ton genou. C'est inoffensif et j'en avais envie. Puis avant que je ne réalise ce qu'ils me faisaient faire, j'ai faillis t'embrasser. Tu devrais pas rester là. Un jour avant que je ne m'en rende compte, je t'aurais violée. Tu devrais partir en courant Shad ! J'suis taré... »
Déblatérais-je, en colère contre moi, en colère contre eux. Je ne réalisais pas vraiment ce que je disais. Je ne supporterais pas de ne plus l'avoir près de moi, mais en même temps, n'était-ce pas la chose la plus saine à faire ?
l était un des personnages les plus effrayant disait-on, mais la jeune blonde ne pensait pas du tout de cette manière. Pour elle c'était quelqu'un de fort, qui tenait ses démons en laisses le plus qu'il pouvait, des fois il n'arrivait pas et ce n'était pas de sa faute, il arrive que des fois, on ne puisse plus avancer, qu'on flanche et qu'on tombe. Le plus dur était de se relever, de continuer, de ne pas abandonner. Et la blonde aux tatouages savait parfaitement qu'elle serait toujours là pour l'aider à se relever, et cela même après tout les atrocités qu'il avait pût faire. Car elle savait comment il était, ce qu'il était, et ô combien il était tourmenté. Il était peut-être coupable mais, il se trouvait être tout autant brisé que ses victimes. Il avait besoin d'aide et non pas d'être changer, car même si c'était dans sa nature de faire du mal aux gens, il se trouvait être lui aussi meurtrit, par les cicatrices de sa vie. Tout comme la jeune blonde, elle aussi elle n'avait pas eu une vie facile, pas aussi compliqué que certains mais tout de même. Elle avait vécut sans mère, et dans un petit studio avec son père, vivant dans sa bulle. Elle a toujours eu l'habitude de se trouver être protéger par quelqu'un et cette fois-ci, si ce n'était pas son père qui pouvait la protéger, c'était Salvador, car elle savait parfaitement qu'il était quelqu'un de réconfortant et qu'il était quelqu'un en qui elle pouvait avoir confiance. Elle avait peur de lui mais, ce n'est pas pour autant qu'elle allait le laisser tomber, après tout, n'avait-elle pas sa tête posée contre son épaule ? Elle n'aurait pas fait ça si elle n'aurait pas confiance en lui. Même un aveugle pouvait voir que la jeune femme le considérait comme un membre de sa famille, tout les deux étaient tourmentés, tout les deux étaient de temps à autre plus faible que d'habitude. « Avant c'était facile. Je les écoutaient simplement et je faisais des choses horribles sans jamais regretter. Maintenant je dois me battre de plus en plus pour ne pas perdre ce que j'ai... » D'un soupire presque inaudible, elle leva les yeux vers le jeune homme. Elle voudrait tellement trouver un moyen pour faire disparaître leurs problèmes à tout deux, elle voudrait tellement le rendre un peu plus comme il était, car il avait changé oui, peut-être en bien ou en mal, cela n'avait pas d'importance la seule chose qui était important, c'était que cela le pesait et qu'il en avait marre. Tout comme elle avec son problème. Alors que son Patronus commença peu à peu à reprendre sa forme de chien, il alla se poser juste à côté de la demoiselle, lui léchant doucement la main. Elle sourit à son Patronus, la bipolarité avait disparût du moins, pour quelques secondes. Car quand le jeune homme posa sa main sur le genou de la tatoué elle ne fit pas attention, pensant que c'était une simple main amicale. Mais une fois que la main commencer à monter un peu plus haut, son Patronus se changea instinctivement en Hyène. « Qu'il dégage sa main sinon j'te jure que j'bouffe son Patronus. Serpent ou pas. » Mais la jeune femme de tilta pas directement, posant son regard sur la main, c'était Salvador, elle n'avait pas besoin de s’inquiéter après tout, alors elle se tourna vers lui, d'un air interrogatif. Mais c'est quand il s'approcha d'elle du moins, que c'est lèvres s'approchaient de celles de la blonde que son patronus se mit réellement en colère. « SHADY ! » Son Patronus lui mordit la main directement, alors qu'au même moment Salvador se leva en hurlant. La jeune femme regarda sa main, décidément son Patronus pouvait se montrer convainquant quand il le voulait. Mais la jeune femme ne savait pas quoi pensé, elle était un peu choquée par ce que venait de se passer. « Tu vois ce qu'ils font. Ils ont commencé par simplement me dire de poser ma main sur ton genou. C'est inoffensif et j'en avais envie. Puis avant que je ne réalise ce qu'ils me faisaient faire, j'ai faillis t'embrasser. Tu devrais pas rester là. Un jour avant que je ne m'en rende compte, je t'aurais violée. Tu devrais partir en courant Shad ! J'suis taré... » Elle leva son regard vers le jeune et presque dans un sourire innocent elle se mit à rire. Alors qu'elle massait encore la main qui avait été victime de son Patronus. « Pourquoi je devrais m'enfuir, après tout, moi aussi je suis tarée, non ? » Libérant sa main elle alla tapoter la place où se trouvait être Salvador il y a de ça quelques secondes. « Allez ramène toi, j'ai pas encore fini de me reposer sur ton épaule. » Fait-elle, comme-ci rien ne s'était passé, mais, elle était comme ça Shady, compréhensive et gentille. Elle n'allait pas le laisser ainsi comme ça. « Après tout, si je m'enfui, je pourrais pas t'aider dans des moments comme ça, et toi non plus tu ne pourras pas m'aider. » Et elle pensait réellement ce qu'elle disait, Salvador avait réellement une énorme place dans le coeur de la jeune fille. Elle n'allait pas le laisser.
J’étais entré dans une colère incroyable alors que j’avais réalisé que j’étais sur le point d’embrasser Shady. Que j’étais sur le point de tromper ma petite amie et également de briser notre amitié, car je ne me serais pas arrêté là. J’avais déjà violé une fille une fois, qu’est-ce qui m’empêcherait de recommencer ? Si mes voix prenaient le dessus, malgré tout l’attachement que j’avais pour Shady, elle ne pourrait pas m’arrêter. Je l’assaierait de coups de bassins violents en la tirant par les cheveux. Je n’aurais aucun respect pour elle et ses refus. J’abuserais de son corps et prenant ses oui pour des supplications de continuer, rejetant toute la culpabilité sur quelqu’un d’autre. Ce ne serait pas ma faute, ce serait la sienne, parce qu’elle était restée malgré les dangers qu’elle savait encourir. Ce serait la faut des voix, toujours des voix. Ce n’était pas moi, Salvador, qui faisait tout ce mal et ainsi, je ne regrettais absolument rien. Même si je l’aurais embrassée comme j’allais le faire, je ne l’aurais pas regretté. Par contre, j’aurais eu peur. Peur que Skyler le sache, m’en veuille et me laisse. Elle était tout ce qui me rattachait à la réalité, au bien et les voix les savaient. Elles étaient sournoises et tentaient de me la faire perdre par tous les moyens. Sans Skyler, j’allais sombrer, je serais le mal en personne, le bourreau de Poudlard qui avancerait dans les couloirs en traînant la tête de ses victimes. Shady s’en foutait, pauvre petite. Elle voyait un agneau en celui qui n’était que le vilain loup. Elle souriait et riait doucement dans toute son innocence, sa pureté rayonnante que je ne pouvais me permettre de noircir comme elle avait noircis sa peau pâle. « Pourquoi je devrais m'enfuir, après tout, moi aussi je suis tarée, non ? » Elle reposait sa main sur la place encore chaude que je venais de quitter. La tapotant pour m’insister à revenir. « Allez ramène toi, j'ai pas encore fini de me reposer sur ton épaule. » Dit-elle alors que je poussais un long soupir. C’était mal, pire, c’était très dangereux pour elle. La violer, c’était encore tendre. J’avais toujours ma dague sur moi et j’aurais tout aussi bien pu lui ouvrir la peau. J’hésitais encore, restant debout à fixer la belle blonde. « Après tout, si je m'enfui, je pourrais pas t'aider dans des moments comme ça, et toi non plus tu ne pourras pas m'aider. » Tentait-elle de me convaincre alors que je soupirais longuement. Je sortais alors ma lame de ma poche pour la déposer par terre, loin de nous, loin de mon accès. Me soumettant à ses désirs alors que je pris place à ses côtés. Je me rapprochais doucement d’elle pour venir passer mon bras derrière son dos sans aucune arrière-pensée dictée par les voix dans ma tête. Notre proximité leur plaisait grandement par contre. Ma main se déposait calmement sur sa hanche alors que l’autre remontait tranquillement à son cou pour venir reposer sa tête en douceur contre mon épaule. Ma main retombait ensuite pour aller prendre la sienne dans la plus grande des tranquillités. Je poussais un long soupir avant de ne fermer mes yeux, espérant un moment de calme total qui n’arriverait jamais. Les voix n’étaient jamais satisfaites, jamais, jamais, jamais. J’aurais tuée Shady qu’ils en auraient voulus encore plus.
« Et toi, comment tu te portes ? »
Reprenais-je avec le ton le plus naturel possible. Nous pouvions faire comme si rien ne s’était produit, parce qu’après tout, nous ne nous étions pas embrassé. Le contraire aurait sonné ma fin, même si s’aurait probablement été fort agréable. Pour moi, du moins. Je n’avais aucune idée de ce qu’elle en pensait. Je n’avais jamais pris la peine de savoir si elle me trouvait séduisant et si elle aurait aimé que nous ayons des rapprochements physiques. Il était trop tard pour une quelconque amourette entre nous, de toute façon.
alvador était un peu le genre d'âme tourmenté que Shady adorait avoir dans son entourage, par parce qu'elle avait pitié mais, simplement parce qu'elle avait cette chose en elle qui la poussait à vouloir aider ceux qui était dans de mauvaises passes de leurs vies. Parce qu'il fallait bien que ces personnes aient une épaule sur qui se reposer, qu'ils aient une personne qui soit là pour elle, qui les écoutent. C'était bizarre à dire mais, elle n'avait jamais réellement pensée à avoir un rapprochement plus physique avec Salvador, car après tout elle le voyait plus comme un grand-frère. Il était charmant et avait tout pour plaire, elle ne pouvait le nier s'ils n'auraient pas eu un lien aussi fort, peut-être que son autre personnalité se serait laissée tenter. Mais à l'heure qu'il est, ce n'était pas le cas même si des fois le côté fêtard de la jeune femme pouvait y penser, elle savait parfaitement qu'elle n'avait pas à faire ça. Tenter le diable était une chose dangereuse et sincèrement, la blondinette n'aimait pas tellement vivre dans le danger. Même si elle y était en plein dedans en ce moment, le danger n'était pas le même. S'il se serait passé quelque chose entre les deux avant, elle savait parfaitement que leur relation n'aurait pas été la même à l'heure d'aujourd'hui. Elle aurait surement été un jouet, un divertissement pour le jeune homme et sérieusement, c'était pire que n'importe quoi, elle n'aurait pas eu la chance de se trouver aussi proche de lui sans avoir d’ambiguïté quelconque. Du moins, peut-être qu'il y en avait une après tout, les voix dans sa tête avaient bien tentés quelque chose. Si elle lui en voulait ? Pas du tout, ce n'était pas de sa faute.
Salvador était là, debout, alors que la jolie blonde était là à essayer de le rassurer, lui confirmant qu'elle n'avait pas peur ou qu'elle n'allait pas partir simplement parce que c'était dangereux pour elle. Elle n'était pas violente comme lui mais, elle avait un problème comme lui, et des fois son autre "elle" pouvait se montrer très vulgaire voir même arrogante même si la plupart du temps, ce n'était pas voulu. Quand elle le vit sortir sa lame elle se mit à rire légèrement. « T'as peur de moi en fait, c'est ça ? » Un humour moyen mais, assez pour remettre l'ambiance dans une bonne voix. Finalement il prit place à côté d'elle, et d'une main douce il vint faire pencher la tête de la jeune femme vers son épaule. Qui aurait cru qu'une jeune fille, toute gentille, toute belle, ait été l'une des seules à ne pas être une victime du jeune homme ? Même elle ne savait pas pourquoi elle avait échappé à cela. C'était quelque chose qui l'intriguait mais, elle ne voulait pas demander, de peur de paraître arrogante et trop sur d'elle. Ce n'était pas son genre, alors, autant qu'elle ne pose pas de questions qui pourrait fâcher. Délicatement il prit la main de la tatouée pour venir refermer la sienne dans cette dernière. C'était toujours mieux de se sentir en sécurité, et ainsi, elle l'était, elle se sentait plus à l'aise. Elle avait toujours été quelqu'un qui aimait les contacts physiques, elle s'exprimait ainsi, c'était comme ça qu'elle avait été éduquée. « Et toi, comment tu te portes ? » Comment elle se portait ? C'était un vaste mot. Elle se portait mal mais, elle faisait comme ci tout allait bien, abordant toujours un sourire sur son visage, pour rassurer les gens qui lui apportaient de l'importance. Hochant doucement les épaules elle soupira pendant quelque secondes. « Bien, je vais bien, du moins tu sais je vais comme d'habitude, j'ai mes hauts et mes bas. » Et par bas elle voulait dire qu'elle détestait quand son autre partie d'elle se terminait à l'alcool et finissait par coucher avec je ne sais qui. Après tout sa première fois a été prise par ce côté d'elle, et elle ne s'en souvient même pas. Chez un homme, elle ne sait pas si c'est important mais, pour elle, c'était quelque chose qu'elle voulait connaître. Mais au final. Elle ne connaîtra jamais vraiment cette expérience. Il y avait des choses qui se mettaient en route dans le cerveau de la jeune femme. Son père, mon dieu, son père lui manquait terriblement. Trop même, c'était l'homme de sa vie après tout. Rigolant légèrement elle leva les yeux vers ce dernier. « Et toi ? A part les voix dans ta tête, tu te portes comment ? Tes plans avancent ? Et t'as une petite amie je crois non ? Faut que tu me racontes, je veux tout savoir et pas question que tu t'échappes ! » Fit-elle tout en tirant la langue. Elle n'aimait pas trop parler d'elle, elle aimait écouter les gens, à son goût c'était mieux que de l'entendre se plaindre.