21 ans ϟ Offensive Magique ϟ Loup de Sibérie & Lion d'Afrique ϟ Sang-Mêlé
ϟ Nom : O'Neill, qui lui vient de sa mère, cette femme forte et indépendante qui donna son nom de famille à ses enfants à la place de celui de son mari. Si l'on creuse bien, dans l'acte de naissance de Sorrow on peut apercevoir "O'Neill-Cox" à l'emplacement du nom. Le couple O'Neill/Cox, même après de nombreuses années de mariage ils continuent à se surprendre mutuellement. ϟ Prénoms : Sorrow Aindreas, des prénoms originaux et rares, pour un homme original et rare. ϟ Âge et date de naissance : Né le 18 février 1958, un des mois les plus froid d'Irlande. Il est donc âgé de 21 ans et fêtera bientôt ses 22 ans. ϟ Lieu de naissance : Originaire d'Irlande, il est normal que le deuxième enfant du couple O'Neill/Cox voit le jour dans ce magnifique pays. Il est né dans un hôpital irlandais mais également sorcier, très certainement dans la capitale, Dublin. ϟ Nationalité : Comme dit précédemment les O'Neill sont Irlandais depuis toujours, par conséquence Sorrow l'est également. ϟ Statut de sang : Le jeune homme, bien qu'ayant des parents et des grands-parent sorciers, est tout de même un Sang-Mêlé sûrement dû à un de ses ancêtres Moldus. Cependant il est très fier de son ascendance et défend les Nés-Moldus et, comme lui, les Sang-Mêlés. Cette fierté et cette protection l'ont guidées vers l'Ordre du Phénix, aujourd'hui membre il envisage de devenir Auror. Bien que Sorrow étant l'un des seuls à prendre parti dans cette "guerre" contre le Bien et le Mal, la quasi-totalité de sa famille l'encourage grâce à leur légendaire et tant appréciée ouverture d'esprit. ϟ Statut amoureux : Plutôt du genre réservé avec les filles, il n'ose pas trop engager la conversation avec elle à cause de son manque de confiance en soi et malgré son grand courage. Et pourtant, il ferait un parfait petit-ami : attentionné, bourré de charme, aimant, fidèle et passionné. Il plaît, cela est indéniable, cependant il ne s'en rend pas compte. Il n'a d'ailleurs jamais eut de copine. ϟ Classe : Sorrow entame sa quatrième année en Offensive Magique dans le but de devenir Auror. Très assidu et passionné par ses cours, c'est l'un des meilleurs de sa classe et s'avère être doué dans l'art du combat. ϟ Patronus : Plus souvent sous la forme d'un loup de Sibérie, Vent Gris - nommé ainsi grâce à sa vitesse - peut également prendre la forme d'un lion d'Afrique. ϟ Baguette : Sorrow possède une baguette plutôt grande, environ 31,9 cm, pour aller à sa taille. Cette dernière est faite en bois de Chêne Blanc et contient une plume de Phénix. ϟ Épouvantard : Pourtant plein de courage, Sorrow possède une faiblesse : la peur de voir toute sa famille décimée et être le seul épargné. Il est donc évident que l'épouvantard se change en macchabées O'Neill devant le jeune homme tétanisé. ϟ Animal de compagnie : Il a un vieux hibou aux plumes grisonnantes qu'il reçut en cadeau d'anniversaire le jour de ses 16 ans. Ce dernier fut baptisé Holmes, en hommage au célèbre détective des livres de Sir Arthur Conan Doyle, Sherlock Holmes. Sorrow est un vrai fan de ces livres. ϟ Particularité magiques : Aucune. ϟ Particularité Moldue : Idem.
ϟ Caractère : Son trait de caractère principal est son grand courage. ◊ Très méthodique, voire trop, dans sa façon de penser, il pose le pour et le contre avant d'agir. Aussi étrange que cela puisse être, il s'avère que le jeune Irlandais fait quasiment toujours le choix qui convient le mieux à la situation. ◊ Particulièrement patient et persévérant, il est aussi buté qu'une mule et ne supporte pas les choses inachevées. C'est pour quoi, il finit toujours ce qu'il entreprend, accumulant ainsi la fatigue et les tasses de café. ◊ Ses principes sont la justice, l'honnêteté et la loyauté. Il défend ses valeurs avec ardeur et les respecte minutieusement. ◊ Bien qu'il soit des plus maladroit dans les relations humaines c'est un très bon ami. ◊ Ce manque flagrant de confiance en lui le rend aveugle sur lui-même : il ne se rend pas compte de son courage, de son don avec une baguette ou bien avec un balai lors des matchs de Quidditch. ◊ Cette absence d'assurance le bloque aussi dans ses relations amoureuses ; n'ayant jamais eu de petite-amie à cause de ça, il est devenu timide en présence de femmes. Et pourtant il est bourré de charme et attire – choses qu'il ne voit pas non plus –, mais il se contente de les admirer, de les vénérer, de les aimer dans son coin. ◊ Modeste, il n'a pas besoin qu'on le flatte ou bien qu'il soit le centre d'attention – ce qui est plutôt avantageux étant donné qu'il est né dans une famille nombreuse. ◊ C'est un véritable rêveur qui se refuge souvent dans son imagination. Ce renfermement lui a donné cet air énigmatique qui lui colle à la peau. ◊ Toujours le sourire aux lèvres, Sorrow respire la joie de vivre et le montre au quotidien avec ses blagues. ◊ Également fêtard il sait faire tout de même preuve de précaution. ◊ Sensible, altruiste, généreux, passionné dans ses entreprises.
ϟ Petits trucs en plus : C'est le deuxième enfant d’Ann O’Neill et de Torin Cox. ◊ Tout O'Neill ayant une particularité, Sorrow a celle d'être le seul brun de sa génération : son frère, ses sœurs, son cousin et ses cousines sont tous blonds. ◊ Enfance heureuse sans tragédie, excepté la mort de son grand-père qui l'a beaucoup marqué ayant toujours été très proche de ce dernier. ◊ Sa baguette contient les inscriptions « Misneach » qui veut dire « Courage » en irlandais. ◊ Depuis qu'il est gamin, Sorrow entend le conte du « Sorcier au cœur velu » des centaines et des centaines de fois. Ayant une imagination débordante, le jeune rêveur y croit malgré la barbarie de l'histoire. Ne pouvant s'empêcher d'identifier sa cousine, Cléophée, du personnage au destin tragique, Lyanna, il la protège du même destin fantasque. ◊ Doué en magie mais doute comme toujours de ses capacités. ◊ Sa mère, excellente cuisinière de métier, lui inculqua cet art. Aujourd'hui il n'est pas loin d'être aussi bon qu'elle. ◊ Joue divinement bien du piano qu'il apprit en seulement deux ans avec sa tante, Ula. ◊ Il parle couramment l’irlandais et l’anglais et connaît les bases en français grâce à son oncle qui n'est autre que le père de Cléophée. Pour pouvoir converser avec cette dernière lorsqu'elle était plus jeune et plus atteinte de sa maladie, il apprit le langage des signes. ◊ Sorrow aime s'isoler pour écrire dans son petit carnet rouge. Cette habitude lui a prit dès l'âge de 7 ans, aujourd'hui âgé de 21 ans, il en est à son vol. 36. ◊ Il est fan de Quidditch. Chez lui, il possède une grande collection de signatures des joueurs. ◊ Souhaite devenir Auror et fait partie du nombre limité de personnes dans sa famille à avoir pris parti dans le conflit Sang-Purs/Nés-Moldus suite à son entrée dans l'Ordre du Phénix. ◊ Entretient une relation fusionnelle avec sa cousine Cléophée qu'il considère comme sa sœur. Il fut d'une aide précieuse à cette dernière dans son combat contre l'autisme. Il la surnomme « Clochette ». ◊ Hait son cousin Ciàran depuis le jour où celui-ci a failli noyer Cléophée. Les deux jeunes hommes sont en conflit permanent et n'hésitent pas à en venir aux poings. Il l'appelle le plus souvent « le vilain petit canard ». ◊ Extrêmement proche de sa famille, il en fait une de ses priorités. ◊ Fier de la tolérance de sa famille envers les statuts de sang.
Le patronus de Sorrow peut prendre deux formes différentes. Celle d'un lion d'Afrique à la crinière flamboyante et impressionnante qui représente le grand courage du garçon. Mais aussi la forme d'un loup de Sibérie de couleur grise et légèrement blance aux yeux jaunes, qui représente le côté raisonneur, spirituel et penseur de Sorrow. Ces deux animaux sont symbolisés par leur force et leur instinct de leader. Il est cependant très rare de l'apercevoir sous sa forme de lion est reste généralement en loup en se baladant fidèlement aux côtés de son maître. O'Neill baptisa son patronus Vent Gris car ce dernier est d'une rapidité surprenante. En plus de ça, la relation qu'entretiennent les deux êtres est très fusionnelle, de par leur similitude presque troublante mais aussi parce que Sorrow se confie et demande souvent des conseils à son patronus. Vent Gris bien qu'en tout point semblable à son propriétaire, s'avère être un poil plus rebelle et insolent, résultat : ses conseils ne sont pas toujours bon à suivre si l'on veut rester dans le ménagement.
Tell me who you really are.
ϟ Pseudo et âge:Oh les enculés, ils ont tué Kenny, c'est bientôt mon anniversaire, n'oubliez pas (fêtera ses 18 ans). ϟ Où as-tu trouvé le forum ? En cueillant des pâquerettes. :toutàfait: ϟ Personnage: Scénario de Clochette. 8) ϟ As-tu un autre compte sur BP ? Nein. ϟ Présence: 5j/7 : souvent absent le weekend. ϟ Une remarque? Tous ceux qui me souhaite la bienvenue auront en prime un câlin gratuit, et plus si affinités... :magnus:
Dernière édition par Sorrow A. O'Neill le Mer 5 Fév - 23:57, édité 16 fois
Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle ? La haine attire la haine. Irlande, Juillet 1964 (Sorrow, 16 ans)
GRAND-PÈRE
U[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]n vent chaud soufflait gracieusement dans mon jardin. Signe de l'été qui battait son plein et qui avait lieu durant les grandes vacances scolaires. Les enfants sont heureux à cette période de l'année : pas d'école, pas de devoirs, pas de professeurs barbants mais au contraire, le temps chaud et la mer à l'horizon. Je dois bien avouer que je faisais partie de ses élèves – et c'est également le cas aujourd'hui. Pas seulement pour le beau temps, ni pour la mer, ni pour le sable. Non. C'était pour autre chose. Ou devrais-je dire quelqu'un. Cléophée O'Neill, alias Clochette, ma cousine préférée. Tous deux nous entretenons une relation des plus uniques et des plus solides et nous nous voyons à chaques vacances. J'étais prêt à tout pour elle. Strictement tout ! Comme prendre le risque de me faire sermonner par ma mère en bousillant son jardin de légumes avec la tête de mon cousin, venu passer les vacances chez nous. Qu'avez-t-il fait ? Eh bien ce que Ciàran faisait toujours : se moquer de Clochette. Je ne me souviens plus exactement le nom d'oiseau qu'il lui donna. En fait ça n'avait pas d'importance, depuis l'accident où il faillit la noyer je me méfiais de lui. Rien que le fait que le nom de Cléophée sorte de sa bouche était un motif valable pour lui foutre une raclée. En plus de cela, j'étais sous le feu d'un bombardement hormonal dû à mon adolescence, il fallait d'un rien pour me piquer au vif. Au fond mon cousin était un type bien, je le savais, mais je ne pouvais m'empêcher de penser à la protection de Clochette.
Lui saignant du nez, moi à l'arcade sourcilière, nous nous battions au nom de la haine et de la jalousie. Alors que je préparais mon coup de poing qui aurait sûrement conclu le combat, ma mère, affolée par les bruits, accourut vers nous en nous maudissant d'avoir saccagé son beau jardin. Nous nous stoppâmes net avant de nous lancer un regard et de finalement courir dans des directions opposées. Chacun pour soi. Ciàran boita en direction de la maison, sûrement pour s'enfermer dans sa chambre et me détester encore plus. De mon côté je galopai vers la forêt. Cet endroit était un peu mon refuge. J'y passais des heures et des heures lorsque mes parents se disputer pour des broutilles ou bien lorsque j'avais envie de me retrouver seul, à faute d'être un enfant issu d'une famille nombreuse. D'habitude je venais avec mon petit carnet rouge pour y griffonner quelques trucs comme des histoires que j'avais entendues ou inventées, ou bien des choses que j'avais étudiées. Une fois arrivé à la souche où je venais m'asseoir habituellement, je m'arrêtai puis me cambra en posant mes mains sur mes genoux pour reprendre mon souffle. Après deux bonnes minutes je me dirigeai vers le lac qui se situait à moins de dix mètres de mon emplacement. Je trempai d'abord mes mains puis je retirai mes habits pour n'avoir plus que mon caleçon bleu. M'avançant sur le petit ponton en bois, je passai de l'eau dans mes cheveux bruns bouclés avant de plonger dans le lac. Le but principal de ce « bain » était de me rafraîchir mais surtout de me débarrasser de ce sang qui coulait de mes plaies.
Alors que je me détendais paisiblement en faisant la planche, une voix familière se fit entendre. « L'eau est bonne ? » Tout en continuant de flotter sur le dos et de profiter du soleil, j'arquai machinalement mon sourcil blessé et regardai mon interlocuteur. C'était Grand-père. Il se tenait là, sur le ponton, le dos légèrement courbé par la vieillesse. Ma mère avait sûrement dû lui demander d'aller me faire la leçon en tant que doyen de la famille. Le vieil homme se baissa pour enlever ses chaussures, remonter son pantalon et s'asseoir au bord du ponton pour faire tremper ses pieds. « Hmm, à la parfaite température. Tu as raison de te baigner. » Je le regardai, lui et son air serein. Son chapeau de paille lui donnait d'ailleurs encore plus cette allure. Je nageai en sa direction puis sortit de l'eau pour m'asseoir à ses côtés. Nous ne nous parlions pas durant un moment, sûrement Grand-père écoutait lui aussi le chant des oiseaux qui venaient se désaltérer et repartaient dans un bruissement d'ailes majestueux. « Je suppose que Maman t'a dit ce que j'ai fait à son potager et qu'elle t'a demandé de venir me gronder. » Le patriarche fit un petit rire et ce fameux petit sourire qui le caractérisait si bien. J'aimais bien Grand-père, il était gentil et ne s'énervait jamais, il était toujours d'un calme olympien. Il se tourna vers moi pour me scruter de ses yeux verrons, toujours son sourire aux lèvres et me tapota aimablement l'épaule gauche. « Ciàran est ton cousin, Sorrow, c'est un O'Neill lui aussi et il fait partie de ta famille. Vous avez le même sang, alors pourquoi le faire couler ? Je consens que le sien soit plus froid, mais ce n'est pas une raison. La tolérance est une des choses les plus importantes pour notre famille. Cléophée est différente elle aussi, et est-ce que tu l'as bat pour autant, gamin ? » Le fait qu'il évoque les valeurs de notre famille et surtout Clochette me fit me sentir mal. Restant muet, je baissai instinctivement la tête sous le regard de Grand-père en regrettant mon acte. C'était mal ce que j'avais fait, je m'en rendais compte grâce à lui. « Je... je suis désolé. Je voulais juste qu'il cesse de persécuter Clochette. Il n'y a pas de raison valable pour frapper une personne, je le sais. Je ne recommencerai plus, Grand-père. » Le sourire du grand-père changea légèrement pour un sourire de fierté. Je souris également. Nous restâmes une bonne demi-heure tous les deux, assis là à regarder et commenter les joies de la nature. Si j'avais su à l'époque que quatre ans plus tard une crise cardiaque l'emporterait, je serai resté des demi-heures de plus.
(c) Bloody Storm
Les petits moments d'aujourd'hui deviennent de précieux souvenirs de demain. Écosse, Été 1965 (Sorrow, 7 ans) Texte rédigé par Cléophée E. O'Neill.
CLOCHETTE
C[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]'était à l’aube de mes 7 ans. J’avais découvert mes pouvoirs magiques quelques mois auparavant et cette année, mes parents avaient décidés de venir passer les vacances en Écosse où une partie de ma famille habitait. Nous avions passé le portauloin avec mes sœurs et mon frère, Keelin, 9 ans, Neala 5 ans, et Mebd 3 ans. J’étais impatient d’aller me baigner à la mer et de voir tout le reste de la famille O’Neill. Nous traversâmes le petit village qui était à côté de la maison familiale et nous passâmes le pont de bois qui menaçait de s’écrouler. La maison était très jolie. Simple, avec des volets bleus, elle surplombait la mer que je pouvais observer de là. Je rentrais dans la jolie petite maison et je m’étonnais alors de l’aspect qu’elle avait. Il régnait dans la maison un fameux bordel. Il y avait des jouets partout. Il y avait des journaux partout. Et surtout il y avait des couleurs partout. C’était un fameux bordel et pourtant, ce bordel était joli voir même harmonieux. C’est les premiers souvenirs que j’ai de cette maison et même encore aujourd'hui, malgré les années, j’adore toujours autant ce bordel. Je me rendis alors compte que mes sœurs étaient parties jouer dehors avec les autres cousins et cousines. Ma mère se dirigea vers la cuisine d’où sortait une délicieuse odeur de biscuits chauds. Je me mis alors à courir et arriva comme une fusée dans la cuisine. Ma mère discutait avec ma tante et Grand-mère, Moira O’Neill, vérifiait les gâteaux dans le four. Les adultes se rendirent alors compte de ma présence et tante Elladora se pencha vers moi pour m’embrasser sur le front. Puis Grand-mère me fit un grand sourire et regarda alors derrière elle pour dire : « Allez Cléophée chérie, dis bonjour à ton cousin. » Et c’est alors que je la vis. Elle se cachait derrière Grand-mère comme-ci elle avait peur de moi. Elle avait deux couettes blondes qui tombaient chaque côté de ses oreilles. Elle portait une petite robe bleue, tout jolie. Ses joues étaient rosies. Ses petites mains de petite fille serraient fort la robe de Grand-mère. Elle ne devait pas être âgée de plus de 5 ans, soit deux ans de moins que moi. Et c’est alors que je vis ses yeux. Ses deux yeux azurs, apeurés, un peu vide mais avec cette délicieuse flamme, me regardaient. J’avais l’impression qu’elle pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Cléophée, ma cousine, ne me salua pas. Aucun son ne sortit de sa bouche rose. Nous restâmes un moment comme cela à nous regarder. Puis Grand-mère se pencha vers Cléophée et lui dit doucement pour la rassurer : « Clochette, ma chérie, c’est ton cousin. Sorrow. Il est venu avec tes cousines pour les vacances. Il y a même Rosheen et Ciàràn. Tu te souviens d’eux n’est-ce pas ? Tu comprends ce que je dis ? » La petite fille continua de me regarder avec ses grands yeux bleus mais ne dit toujours rien. J’étais hypnotisé par elle. Je me noyais dans cette mer bleue et chaude. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne parlait pas. Elle était peut-être muette ? J’avais entendu les parents parlé d’elle mais je n’avais pas bien compris ce quoi il s’agissait. Soudainement, la petite fille lâcha Grand-mère et se dirigea vers moi. Elle se retrouva en face de moi. Je ne savais si elle avait réellement conscience de ce qu’elle faisait mais je ne pouvais m’empêcher de la quitter du regard. C’est alors qu’elle se mit sur la pointe des pieds, ses lèvres se posèrent sur ma joue et elle me fit un bisou en signe de bonjour. Puis, elle partit en courant, quittant la pièce. Je restais un long moment, là, totalement hébété parce qu’il venait de passer. Je venais faire la rencontre de ma cousine, Cléophée, autiste et muette.
(c) Bloody Storm
Dernière édition par Sorrow A. O'Neill le Jeu 6 Fév - 21:41, édité 4 fois