Prénom(s) : Anastasia est son premier prénom. Lera-Ann est son deuxième. Il fut où un temps où elle aimait être appelée par le premier. Mais ce temps semble être révolu. Nom : La famille Grimm est connue mondialement pour les fameux ouvrages de Jacob et Wilhelm Grimm. Un ouvrage d’un de ces contes est d’ailleurs disponible à la bibliothèque de Poudlard. Date et lieu de naissance : La jeune femme aux origines Allemande est née le vendredi 13 juin 1958 à Hanau en Allemagne. Nature du sang : La famille Grimm est une famille de sang-mêlé mais ne l’a pas toujours été. En effet, il fut un temps où la famille Grimm était exclusivement composée de non-sorciers. Baguette : Bois de noisetier (sensibilité et émotions), ventricule de cœur de dragon (le cœur qui fournit les baguettes les plus puissantes, faculté d’apprentissage facile), 28 cm. Cette baguette est rapide et souple : parfaite pour les duels et autres combats. La baguette de noisetier est très sensible aux sentiments de son propriétaire. Les autres sorciers doivent se montrer très prudents avec cette baguette, notamment si son propriétaire s’est récemment mis en colère ou a subi une grave déception, car la baguette absorbera alors cette énergie et la déversera de manière imprévisible. Lorsque le propriétaire de la baguette vint à mourir, la baguette se « fane ». Elle se vide de toute sa magie et refuse d’opérer. La baguette de noisetier a aussi la faculté unique de détecter la présence d’eau souterraine et laisse échapper de petites bouffées de fumée argentée en forme de larme chaque fois qu’elle passe au-dessus d’une source ou d’un puits caché. Elle est capable d’exercer de remarquables pouvoirs magiques si elle est mise entre les mains d’un sorcier compétent et qu’elle est dévouée à son propriétaire. Patronus : Hadès est un lion blanc ainsi qu'un serval.Epouvantard : Son épouvantard a eu bien des formes mais une seule subsiste depuis quelques années maintenant. Elle se voit auprès des cadavres de ses deux frères, Loucas et Enaël. Elle pense être la meurtrière des deux garçons. Particularité : Anastasia est atteinte de mutisme dû à un traumatisme lors de son enfance. Elle est aussi atteinte de bipolarité, celle-ci a été diagnostiquée alors qu’elle n’avait que neuf ans. Sa magie était devenue trop instable, ce qui a très vite alarmé ses parents.
Avant traitement...
Au premier regard, il est difficile de cerner le caractère d’Anastasia. La première chose que l’on remarque en scrutant la jeune femme, c’est sa beauté si parfaite. Un visage doux, des traits fins et bien dessinés, des cheveux longs et blonds, un corps mince et une silhouette longiligne. Il est certain que la jolie Allemande n’a rien à envier aux autres femmes. Pourtant, loin d’être vantarde, elle reste plutôt modeste lorsqu’on la complimente. La jeune femme est de nature plutôt calme, silencieuse et discrète. D’apparence douce, gracieuse et délicate, il faut se méfier car la jeune femme est très impulsive ainsi que lunatique et peut parfois être très violente. Elle n’arrive pas se contrôler et cela peut très vite déraper. Anastasia est jalouse, possessive, impatiente et rancunière. Il n’est pas facile pour elle de pardonner le mal qu’on a pu lui faire, qu’importe l’affection qu’elle porte à la personne. La jeune femme ne se laisse pas marcher dessus et sait se montrer courageuse et hardie quand l’occasion se présente. Brillante, studieuse, sérieuse et cultivée, Anastasia aime beaucoup lire et apprendre des choses. Elle est aussi observatrice et rusée, elle déteste qu’on lui dise quoi faire. Elle est autonome et est loin d’être soumise aux autres et déteste dépendre de quelqu’un car elle ne sait pas vraiment ce qu’est l’amitié. Imprévisible et instable, il ne faut pas s’attendre à un comportement rationnel de sa part. Certaines personnes peuvent penser qu’elle aime s’ouvrir aux autres et se confier mais c’est loin d’être le cas car Anastasia est solitaire, renfermée et méfiante, elle n’aime pas vraiment la compagnie des êtres humains et préfère celle des livres qui sont son seul échappatoire. La jolie Allemande est insouciante et ne se rend pas compte du danger qui l’entoure. Elle est très empathique mais est trop méfiante pour aller vers quelqu’un, malgré le fait qu’elle puisse ressentir sa douleur comme si c’était la sienne. Il n’est pas facile pour elle de communiquer avec les autres, d’où son nombre d’amis plutôt restreint. Son mutisme et sa bipolarité font, en quelque sorte, d’elle une personne à part. Elle ne se considère pas comme une personne extraordinaire et ne se place pas au-dessus des autres, bien au contraire. En somme, Anastasia est une personne compliquée et contradictoire.
Après traitement...
Anastasia est devenue une véritable peste. Hautaine, sûre d’elle et peut-être un peu trop pour son rang social d’après les dires de certains, elle n’hésite pas à « dire » ou plutôt à faire comprendre ce qu’elle pense. Tous ses défauts semblent être de sortie désormais : impulsive, incontrôlable, condescendante, froide, caractérielle, lunatique poussée à l’extrême, rancunière à souhait. Sa douceur semble s’être envolée à la prise de ces potions. Ni gentille ni même agréable, elle rechigne le moindre contact avec les personnes qu’elle juge inutiles ou qui ne sont pas dignes de son attention. Sa faculté à draguer semble s’être accrue puisqu’elle n’hésite pas à user de ses charmes pour obtenir l’objet de ses désirs. Et ce dernier a un prénom : Ashley Londubat. Beaucoup plus déterminée qu’auparavant, elle a désormais tout le respect de son patronus et ceux-ci semblent être liés comme les deux doigts de la main. Anastasia reste très protectrice envers ses deux frères : Loucas et Enaël. Probablement à cause de l’incident qui durant sa jeunesse a manqué de coûter la vie au plus petit des deux. Mais sous ce masque de méchanceté se cache l’Anastasia qu’elle a toujours été et que le traitement a transformée en véritable monstre. Une chose est sûre : la jeune Allemande est bien décidée à se venger de ceux qui ont fait de sa vie un véritable enfer.
Un lion blanc. Hadès est son prénom mais ce n’était le choix d’Anastasia. Lorsque le patronus est apparu, il ne lui a pas laissé d’autres possibilités. Parfois sous forme de lion blanc, souvent sous forme de serval, Hadès incarne tous les défauts de la jolie slave. Aussi lunatique qu’elle, il ne supporte pas la douceur et la fragilité de sa sorcière qu’il juge trop faible. Il la considère comme une sorcière ratée à cause de sa bipolarité qui la rend totalement instable. Il s’amuse souvent à la pousser à bout pour tester ses limites. Il est incapable de reconnaître le fait que c’est une sorcière douée et intelligente et ne considère par le fait qu’elle ait appris à lancer des sortilèges informulés plus tôt que les autres comme un exploit. Anastasia cherche à avoir sa reconnaissance et son admiration mais c’est loin d’être gagné quand on connaît le caractère du patronus. Le lion albinos, en temps normal, incarne la pureté ce qui est en totale contradiction avec la jeune Bulgare ce qui peut représenter la bipolarité d’Ana’. Hadès et Anastasia ne s’entendent pas vraiment et cohabitent mais avec difficulté et parce qu’ils n’ont pas d’autres choix. Cependant, il est la seule compagnie qu’elle accepte dans la solitude qu’elle s’impose.
Depuis la prise de ce traitement expérimental, Anastasia s'est vue transformée. Pour le plus grand plaisir de son patronus qui lui voue un respect total. Comme s'il n'y avait jamais eu de querelles entre eux deux.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Baba O' Rhum ou Jean-Pervers, j'ai dix-sept ans depuis peu. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Il me semble que c'était un 3 février 2013, vers deux heures du matin alors que je cherchais un forum Harry Potter sur Google... et je suis tombée sur vous. ϟ Personnage: Inventé wesh. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non, c'est faux. :quick:Bon, ok... :potté:Alhena, Juliet, Helena et Elvira. ϟ Présence: Jamais, je viens quasiment pas. toutletempsjaibesoindallerencure ϟ Une remarque? je vous aime.
Dernière édition par A. Lera-Ann Grimm le Sam 15 Fév - 21:32, édité 7 fois
7 septembre 1967. Aujourd'hui, maman m'a offert un journal intime. C'est la première fois que je reçois un cadeau. Mes parents ne sont pas très présents et je n'ai peut-être que neuf ans mais c'est moi qui m'occupe de mes petits-frères, Loucas 8 ans et Enaël 4 ans. Je les aime très fort. En fait, je tiens à eux comme à la prunelle de mes yeux (c’est une expression que papa emploie souvent en parlant de nous mais je ne le crois pas quand il le dit sinon il serait plus présent). Depuis quelques temps, ma magie fait des siennes et papa et maman s’inquiètent car elle provoque des choses inattendues ou très dangereuses. Pas plus tard que hier, j’ai fait exploser plusieurs ampoules de la cuisine. Un des éclats a manqué de crever l’œil à Loucas. J’ai vraiment eu très peur. Papa et maman ont décidé de m’emmener à… Sainte Mangouste ? Oui, c’est ça. C’est un hôpital pour sorciers très réputé qui se situe à Londres. Je ne suis pas très à l’aise en Angleterre. Voilà deux années que nous y avons emménagé sur un coup de tête. J’espère que le rendez-vous se passera bien. J’ai hâte d’être ce soir pour dormir avec Loucas et Enaël. Papa et maman ont décidé de me laisser dans ma chambre toute la journée pour que je ne blesse personne et ils ont interdit à mes petits frères de venir me voir… J’espère que tout va bien aller.
10 Septembre 1967. Je ne comprends pas. Je ne comprends plus rien. Papa et maman m’ont emmené à Sainte Mangouste. Ils ont refusé que Loucas et Enaël nous accompagne. Ce dernier a d’ailleurs pleuré lorsque nous sommes partis et il s’est accroché à ma jambe en criant mon prénom. Je me souviendrais toujours de sa petite voix qui ne cessait de répéter Ana’… pars pas, Ana… Il n’a que quatre ans mais il est déjà très évolué pour son âge. J’ai eu le cœur brisé en devant les quitter. Et j’ai cru que ce n’était que pour une journée mais les médecins ont décidé de me garder dans une aile spécifique de l’hôpital. Une aile spécialement consacrée aux personnes dans mon cas, une aile psy… psych… psychiatrique je crois. Maman n’a pas pleuré. Papa non plus. Je crois qu’ils s’en fichent un peu. Tant que je suis loin d’eux et je ne fais de mal à personne… Les médecins ne sont pas vraiment gentils. Ils crient sans cesse sur moi lorsque je fais un peu trop de bruit. Alors je me contente d’écrire et de gribouiller sur mon journal depuis cette après-midi. Ils me manquent.
L’on peut voir sur la page suivante un dessin représentant Anastasia. A ses côtés, l’on peut distinguer Loucas et ce dernier tient la main d’Enaël.
18 Octobre 1967. Les adultes ne font que mentir. Papa et maman ont juré de venir me voir mais je n’ai vu personne depuis presque deux semaines. Loucas et Enaël sont venus il y a trois semaines environ. Loucas semblait inquiet et Ena’ ne cessait de froncer les sourcils en répétant : « Je veux que tu reviennes ». J’ai attendu qu’ils partent pour pleurer. Je ne pensais pas qu’il serait aussi difficile pour moi de me retrouver séparée d’eux. Mes pouvoirs sont de plus en plus incontrôlables et les médecins ne trouvent pas de solutions. Je les ai entendu parler à mes parents. Ils ont parlé d’une maladie mais je n’ai pas très bien compris. Je ne parle plus depuis quelques jours car lorsque je le fais, l’on me crie dessus. Et puis, je n’ai pas très envie… Je ne parle qu’à Loucas et Enaël en temps normal. Et ils ne sont pas là. Et puis il y a ce médecin qui ne cesse de me parler mal et de m’agresser lorsque j’ose le contredire ou que j’ose parler de ma famille. Je crois qu’il est seul. Ou qu’il est méchant. La solitude rend désagréable d’après Pépé.
25 Décembre 1967. Aujourd’hui, c’est Noël. Aujourd’hui je suis seule. Mais j’ai reçu des lettres. Pas de mes parents mais de Pépé. Il m’a envoyé des cookies depuis l’Allemagne mais le médecin qui s’occupe de moi me les a confisqué parce que cela peut perturber le traitement que je prends. Je n’ai rien dis mais je doute qu’un cookie puisse perturber une potion aussi puissante que celle que l’on me donne. Loucas m’a envoyé une lettre lui aussi. Il n’écrit pas aussi bien que moi et c’est parfois un peu illisible mais j’ai compris le principal : il a hâte que je revienne. D’après lui, depuis mon départ, Enaël ne cesse de répéter mon prénom et papa et maman ne cessent de le réprimander lorsqu’il le fait. Il y avait un dessin joint à la lettre de mon frère. Un dessin de Ena. Il me représentait moi et lui. Loucas était en arrière-plan en train de manger quelque chose qui ressemblait à un cookie mais j’éprouve parfois quelques difficultés à comprendre les personnages en bâtons. Je ne pensais pas que le manque pouvait faire aussi mal…
1er janvier 1968. L’année prochaine, je serais à Poudlard. Enfin, je l’espère. Si l’on me laisse sortir d’ici… D’après les médecins, mon traitement semble fonctionner. Mes pouvoirs ne font plus ou presque pas de dégâts. Mais je me sens triste, en permanence. Parfois, je suis joyeuse. Et puis la seconde d’après, je me mets à pleurer. Et encore après, je ne fais que crier et les médecins sont obligés d’intervenir. Papa et maman sont venus hier. Ils avaient les traits tirés et semblaient… inquiets. Pour leur argent peut-être. J’ai entendu maman dire au médecin qu’il était difficile pour eux de payer les soins. Je m’en suis voulu. C’est de ma faute après tout. Peut-être que si je n’avais jamais existé, tout irait mieux. Enaël et Loucas ne seraient pas aussi tristes et ils pourraient vivre correctement. J’ai enfin entendu le nom de ma maladie : la bipolarité. Mais je ne comprends pas ce que c’est. Alors je me contente de vivre avec. L’on m’a dit que j’étais plus mature que mon âge et j’ai ri. J’ai ri tellement fort que l’on m’a disputé. Le monsieur est partit et il semblait mécontent. Il a noté quelque chose sur son carnet en sortant… Je veux mes frères. S’il vous plaît.
18 avril 1968. On m’a confisqué mon journal intime pendant quelques mois. Je n’ai pas compris pourquoi. L’on m’a dit que ça interférait avec ma guérison. Je n’ai pas cessé de pleurer et de crier durant de longues semaines. J’étais si triste car j’y avais conservé les lettres de Loucas et les dessins d’Enaël. J’en ai marre de cet endroit. La nuit, j’entends des personnes crier durant leur sommeil… Ils crient comme si l’on leur arrachait les doigts. Ou les ongles. Ou je ne sais pas trop. Parfois Loucas crie comme ça mais c’est à cause de ses cauchemars stupides où il rêve que la boîte à cookies est vide. Il me manque. Ils me manquent tous les deux.
25 avril 1968. Je… Il était au-dessus de moi. Il me regardait. Je… je n’ai pas réussi à crier… J’ai cru mourir en le voyant. Il me regardait avec ses yeux vitreux. Son visage était… flasque, blême… Je… Il avait une barbe de plus d’une semaine et… il… il était édenté. L’on aurait dit un fou… Et c’en était un. Un patient s’est échappé hier après-midi et le médecin qui est venue m’apporter ma potion a oublié de refermer ma porte… Je l’ai vu… Il était penché au-dessus de moi en pleine nuit et lorsque j’ai voulu crier, je n’ai pas réussi… Et il a posé sa main sur ma bouche et m’a menacé… Il a juré de me couper la langue, de me tuer si je venais à crier ou à dire qu’il était venu dans ma chambre… Il m’a souri et puis il m’a regardé pendant une heure… Il s’est assis et m’a regardé… Et je n’arrivais pas à parler ni même à crier… Il marmonnait… Depuis, je n’arrive plus à parler, je ne peux plus, je ne veux plus… Je veux que l’on me sorte d’ici, s’il vous plaît… Je veux Loucas… Enaël… A l’aide…
Depuis cet incident, Anastasia souffre de mutisme. La sécurité dans cette aile de l’hôpital a été renforcée et l’on a interdit aux patients de sortir après une certaine heure. La jeune fille n’a plus écrit dans son journal par peur de relire les mots qu’elle a écrit sur cet homme, sur ce fou.
21 juillet 1971. Aujourd’hui, un ami de Loucas est venu à la maison. Il s’appelle Sam. C’est un garçon très gentil bien qu’un peu curieux. Mais je l’apprécie et Loucas aussi. Il est son meilleur-ami alors… je ne dis rien. Et puis, je ne peux pas parler. Et ça, Samaël l’a remarqué. Il n’a rien dit mais je l’ai vu ouvrir grand les yeux lorsque j’ai commencé à parler le langage des signes. Il me semble l’avoir déjà vu à Poudlard mais je n’en suis pas certaine. J’essaie de ne croiser personne. J’ai peur que l’on se moque de moi, comme d’habitude. Je n’ai que treize ans mais je suis en avance sur les autres élèves à cause de cette maladie qui fait de ma vie un enfer. A cause aussi du mutisme. Je sais lancer des sorts informulés à la perfection. Ce n’est pas comme si j’avais le choix après tout… J’ai dû apprendre à me débrouiller. Enaël est âgé de huit ans désormais. Il est beau. Tout comme Loucas. Il a les mêmes yeux que nous. Bleus.
23 juillet 1971. C’est un vrai cauchemar. Je ne m’en sortirais jamais. J’ai… Enaël… Je m’en veux tellement. Je… Il faut que je reprenne mon calme. Oui, il faut que je me calme. Il faut que je parle de ce qui s’est passé pour ne pas oublier. Pour ne pas oublier à quel point je suis un monstre, à quel point je suis dangereuse. Cette après-midi, j’ai fait une crise violente. J’ai commencé à crier, à pleurer et mes parents ont décidé de m’enfermer dans une chambre à l’abri des regards pour ne pas alerter Sam, Enaël et Loucas. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé… Je n’arrivais pas à me calmer et je… ma magie commençait à devenir incontrôlable et la potion que je prends en temps normal ne faisait pas d’effet alors j’ai paniqué et je me suis énervée et c’est à ce moment que… que Enaël est entré. Il m’a vu et m’a demandé de sa toute petite voix ce qu’il se passait. Et j’ai crié. J’ai pleuré. Il s’est avancé vers moi pour me prendre dans ses bras et je… il… il a été touché par un substitut de magie. Et il est tombé sur le sol. Heureusement Sam était là… Il a accouru en entendant mes cris, il s’est précipité vers Enaël et l’a sorti de la chambre en le confiant à Loucas qui était tétanisé. Il a fermé la porte derrière lui après être à nouveau entré dans la pièce. Il m’a parlé calmement. Et sa voix avait quelque chose d’apaisant. Il s’est approché de moi et… il a fait quelque chose que personne n’avait jamais fait auparavant… Il m’a prise dans ses bras. Il m’a murmuré que tout allait bien, que Enaël allait bien, que je n’avais pas à m’en vouloir… Et je m’en veux. Enaël, si un jour tu lis ça, je suis désolée. D’accord ? Je t’aime et je suis… je suis désolée…
Après ce nouvel incident, Anastasia a cessé d’écrire. Elle a aussi cessé tout contact avec ses frères, les évitant en restant dans sa chambre. A Poudlard, elle évitait Loucas par peur de lui faire du mal. Sam est devenu son meilleur-ami et la seule personne capable de pouvoir la calmer. Jusqu’à l’arrivée d’Ashley Londubat dont la jeune femme est éperdument tombée amoureuse dès leur première rencontre. Malheureusement, il ne se passa jamais rien entre elles. A la fin de sa septième année, la jeune femme décida de prendre une pause avec les études et partit au Nevada. Sans argent, elle dû se trouver un travail plus ou moins honnête pour pouvoir se loger et manger. Lors de la première année, elle donna des nouvelles à tout le monde : Ashley, Enaël, Sam, Loucas et les quelques amis qu’elle avait. Mais lors de la deuxième année, personne n’eut de nouvelles de l’Allemande. Comme si elle avait disparu de la surface du globe. Finalement, elle revint à Poudlard en 1978 comme s’il ne s’était rien passé pour étudier l’Offensive Magique. Elle retrouva Ashley avec qui elle reprit sa relation d’amie. Mais ses sentiments pour elles ne s’étaient pas effacé, bien au contraire. Lorsque les patronus arrivèrent, la vie d’Anastasia fut chamboulée. Hadès s’avéra être l’exact opposé de la jeune femme. Froid, intimidante et désobligeant, il fit de sa vie un enfer. En décembre 1979, la jeune femme fut à nouveau internée à Sainte Mangouste à cause des diverses provocations d’Electra Black et de son amour pour la Londubat qui l’avait fragilisé. Elle dû recevoir un nouveau traitement qui bouleversa totalement son caractère et fit d’elle une vraie peste. La jeune femme est désormais de retour à Poudlard et compte bien se venger de toutes les personnes qui ont un jour osé la briser.
Dernière édition par A. Lera-Ann Grimm le Sam 15 Fév - 23:14, édité 8 fois
Oui, je la reprends. En la modifiant un peu itout. Parce que j'en avais marre qu'elle soit au placard, elle mérite d'être aimée elle aussi. Merci femme fille.