La pluie tombait rapidement, laissant juste le bruit des gouttes s’écraser sur le sol, sur le mur et les fenêtres. La nuit tombait doucement, les animaux sortaient de leurs terriers. Le soleil se couchait derrière les nuages et descendait petit à petit derrière la montagne. Laissant le paysage dans la nuit complète, laissant les maisons allumer les lumières. Peu à peu les lumières du manoir Rosier s’illuminaient dans la nuit, les volets se fermaient tous seuls et les animaux se promenaient autour de celui-ci. Ils venaient boire dans la rivière qui coulait lentement au pied du manoir. Une rivière qui coulait durant toute l’année, même durant les plus grosses chaleurs. Les poissons se promenaient parmi les cailloux, se laissaient se faire emporter par le courant. Laissant le bruit de l’eau tomber, laissant le bruit bercer les animaux. La lune s’éclairait peu à peu, éclairant le chemin des cerfs et des sangliers. Éclairant aussi le chemin de cette femme portant un masque argenté, une cape noire et un chapeau noir. Elle avait le ventre rond, elle portait un enfant, elle était loin de s’imaginer que sa nuit allait durer longtemps. Elle enlevait ce masque et ce chapeau, elle sortait de sa manche une baguette en bois de cerisier et d’une légère voix elle lâcha quelques mots. Les portes du manoir s’ouvrèrent d’un seul coup, laissant juste un bruit sourd s’échapper dans la nature. Les animaux relevèrent tête à son passage, mais ils ne bougèrent pas pour autant. La femme montait les escaliers et une fois le seuil franchi, les portes se fermèrent d’un seul coup. La nuit était de nouveau calme, les lumières s’éteignirent à leurs tours. Une longue nuit allait commencer, seule dans son manoir, elle allait voir sa vie défiler sans pouvoir faire grand-chose. Elle savait que son enfant allait voir le jour durant cette nuit, elle avait préparé de nombreuses potions. Elle en avait bu quelques une avant d’aller se coucher dans son lit beige et taupe. Son mari n’était pas présent, il avait beaucoup de chose à faire avec sa fille, il devait lui apprendre certaine chose. Une chose qu’il avait décidé d’apprendre à chacun de ces enfants. Les minutes passaient très rapidement, cette femme qu’on nous avons vu plus tôt, se trouvait dans son lit, allongée sur le côté droit. Elle ne dormait pas, elle avait une main posée sur son ventre et elle regardait la pleine lune depuis sa fenêtre. Il n’y avait que ça qui la calmait et qui lui faisait penser à autre chose. La douleur commençait à venir peu à peu, elle sentait que son enfant commençait à bouger plus que les autres fois. Elle commençait à avoir des contractions, elle voulait se relever pour marcher. Elle voulait attendre que son mari revienne pour pouvoir la soutenir. La femme ne voulait pas mettre au monde un enfant sans avoir d’aide, sans avoir de compagnie pour lui tenir sa main. Elle marchait doucement, elle se tenait le bas du dos et s’appuyait contre le rebord de la fenêtre pour regarder si son mari arrivait. Malheureusement, malgré les minutes, personne n’arrivait. Elle se retrouvait seule dans cet immense manoir, seule avec un enfant au bord de la naissance. Les larmes coulaient le long de sa joue, elle perdait les eaux. Elle hurlait, la lumière s’allumait toute seule, elle hurlait tellement fort qu’on pouvait l’entendre depuis dehors. D’ailleurs une jeune femme courrait dehors en direction du manoir. Elle entrait dans le manoir et suivait l’hurlement de son amie, elle arrivait au bon moment. Elle était guérisseuse, elle allait pouvoir s’occuper de cet accouchement, elle allait pouvoir lui tenir compagnie et l’aider en cas de besoin. Elle força la jeune femme à s’allonger, elle devait vite faire sortir l’enfant. Sinon celui-ci allait avoir du mal à respirer et allait perdre vie. Après un haussement de voix, elle s’était allongée, elle avait pris quelques potions pour calmer la douleur. D’ailleurs après beaucoup d’efforts, beaucoup d’hurlements. La petite fille était sortie du ventre de la femme, c’était une petite fille. Enroulée dans un torchon, l’enfant était contre sa mère. Une fois le cordon coupé, le lit changé et la chambre nettoyée. La jeune femme repartait chez elle, laissant la place au mari et au petit garçon. C’est ainsi que la vie de la petite Jasmine commença. Elle se trouvait dans un lit en osier avec un énorme nœud rose, dans une couverture en laine violette. Quelques heures plus tard, le médecin passait au manoir pour recenser ce nouveau-né et lui faire les papiers nécessaires. Elle faisait belle et bien partie du monde magique, une nouvelle sang-pur venait de voir le jour. D’ailleurs ses parents étaient fiers, elle était mignonne et elle ressemblait beaucoup à son père. Plus les jours, les semaines, les mois et les années passaient, elle grandissait de plus en plus. Elle avait les yeux bleu vert comme sa mère, elle avait les cheveux marron foncés comme son père. Elle avait le caractère de sa mère, d’ailleurs celui-ci s’amplifiait de plus en plus. Dès son plus jeune âge, la jeune demoiselle se montrait colérique et n’en faisait qu’à sa tête. Ce qui provoquait souvent de la casse, des ampoules grillés. En effet, dès qu’elle s’énervait et qu’elle hurlait des phénomènes étranges se provoquaient. Tout le monde le savait tout comme elle, que la magie se montrait sous différente manières. Elle était encore bien trop jeune pour contrôler sa magie, mais elle savait très bien se faire comprendre. D’ailleurs elle avait dit à ses parents qu’elle voulait aller dans une école de sorcellerie dès qu’elle le pouvait. Son père lui avait fait son discours sur les différents sang-pur et dès ses huit ans, elle ne voulait pas entendre parler des autres sangs à part du sang-pur. Cela faisait rire sa mère, mais cela énervait son père qui s’efforçait tant bien que mal de lui faire comprendre que rien ne changeait. Malheureusement, têtue comme elle l’était, elle ne l’écoutait pas et se faisait son propre opinons. Avec les années, son avis ne changeait pas, et ne faisait que de s’amplifier. Quand elle se promenait avec sa mère, beaucoup de monde venait à leur rencontre pour leur parler. Ils étaient tous habillés d’une cape noire, ils étaient tous étrange. Quand elle traversait le chemin de traverse et qu'elle allait dans l’allée des embrumes, elle portait une longue cape noire. Elle ne regardait personne, elle ne pensait à rien et elle attendait ma mère. Elle avait l’impression de se sentir de trop dans cet endroit si sombre et si sale, elle ne savait pas ce qui se tramait ici, mais ils étaient tous habillés en noir, un chapeau noir et une énorme marque sur le bras comme celle de sa mère. Elle savait que sa mère faisait partie des mangemorts. Elle ne le régnait jamais, au contraire elle lui expliquait ce qu’elle faisait. Jasmine venait de recevoir une lettre de l’école de sorcellerie de Poudlard, elle allait pouvoir enfin travailler la magie. Elle allait pouvoir se protéger et se défendre et apprendre l’histoire de la sorcellerie. Elle avait une seule envie en sortant de Poudlard, devenir guérisseuse et faire partie des Mangemorts. Elle était donc partie acheter ses affaires avec sa mère, elle avait acheté tout ce qu’il lui fallait et elle avait pris les meilleurs produits.

Jasmine poussait le chariot en compagnie de sa mère, elle n’était que les deux car sa soeur était déjà parti depuis un petit moment rejoindre ses amis. La jeune demoiselle avait traversé le mur de la gare sans aucun regret, elle n’avait jamais rien demandé à sa mère. Elle était montée dans le train sans rien dire, elle n’avait pas peur de partir dans un endroit qu’elle n’allait pas connaître. Au contraire, elle était soulagée, elle était fière de partir loin de sa famille. Elle allait pouvoir faire connaissance avec d’autres sang-purs, avec d’autres sorciers. Elle avait enfilé sa robe noire, elle était montée dans une barque et elle traversait l’immense lac qui séparait le train du château. Des étranges créatures se trouvaient au fond de ce lac, mais cela ne la dérangeait pas au contraire. Elle aimait les animaux, rien ne lui faisait peur et ça elle l’avait prouvé quand elle était petite. En arrivant dans le château, elle était tout d’abord bouche bée et au final, elle s’habituait rapidement à cet endroit. Appelé un par un pour aller s’asseoir sur le tabouret, elle était dans les premières. Elle se tenait les pouces, elle marchait doucement jusqu’au tabouret pour s’asseoir délicatement. Le choixpeau hésita pendant un long moment, puis il donna son verdict. C’était la maison qu’elle désirait tant avoir, elle n’allait pas gâcher cette chance là. Elle allait faire tout ce qu’elle pouvait pour porter fièrement ses couleurs. Au début rien n’était simple pour elle, elle avait beaucoup de mal à contrôler son énergie et ses pensées. Mais avec le temps, elle commençait à contrôler un peu plus ses pouvoirs. Elle passait la plupart de son temps dehors près du lac, elle regardait le ciel, les nuages. Elle pensait à tellement de choix, qu’au final tout se mélangeait dans sa tête, parfois elle n’arrivait même plus à faire la part du vrai et du faux. Que tout le monde pouvait faire des erreurs. En repensant à tout ça, elle s’était énervée contre tout le monde. Elle montrait son vrai caractère, elle se faisait remarquer et faisait que des coups bas et des crasses aux autres élèves. Elle détestait les élèves des autres maisons, ils étaient tous des incapables et innocents. Ils ne faisaient jamais rien à part réviser et lécher les bottes aux professeurs. Il y avait un berger et tout le reste c’était les moutons. Quand elle se retrouvait à côté d’un élève d’une autre maison, elle faisait tout pour que celui-ci se fasse remarquer et le plus souvent du temps ça marchait. Il faisait perdre des points à sa maison et elle en faisait gagner à sa maison. Il n’y avait qu’en cour de potion, ou elle restait calme et qu’elle participait beaucoup. La botanique l’intéressait aussi et d’ailleurs beaucoup d’élève de sa maison voulait se mettre avec elle pour obtenir des bonnes notes. Elle manipulait les plantes avec précaution, elle était rapide et intelligente. Elle faisait tout ce qu’elle devait faire, mais une fois en-dehors des cours, elle redevenait Satan, le tyran. Tout le monde l’appelait ainsi, elle n’était pas la plus douce des femmes loin de là. Pourtant les années passaient et elle ne se faisait jamais avoir, les professeurs étaient contents d’elle. Elle savait très bien manipuler et elle savait cacher ses émotions et son caractère sous ses différentes facettes. Il faut toujours se méfier des apparences, ce proverbe lui allait à merveille et elle jouait avec ça. Personne ne se méfiait d’elle et au final ils en payaient les pots cassés. Elle était hautaine, elle était snob mais le pire c’était son côté provocatrice et violente. Elle n’hésitait pas à coincer des personnes dans un coin et de leur parler, elle faisait beaucoup de menace et elle n’avait donc jamais de problème. D’ailleurs à sa cinquième année, elle passait les examens qu’elle avait réussis sans problème. Elle avait obtenu un E, c’était en particulier grâce à la potion ainsi qu’à la défense contre les forces du mal. Elle rentrait pendant toutes les vacances scolaires, ce qu’elle ne faisait pas avant. Elle venait voir sa mère et parler de son ‘camp’, elle voulait plus de renseignement, elle voulait en faire partie. Malheureusement elle savait qu’elle devait tirer des traits sur plusieurs choses, ce n’était pas parce que sa mère en faisait partie, qu’elle allait pouvoir entrer facilement dans le camp des mangemorts. Elle continuait ses études, et elle avait bien l’intention de continuer par la suite pour se spécialiser. Elle voulait continuer dans l'offensive, elle n’avait donc pas le choix. Elle avait réussi les Aspics haut les mains, elle avait donc continué son chemin tranquillement. Semant toujours la misère et le bordel autour d’elle. C’est ainsi qu’elle avait vingt-deux ans, qu’elle était encore en étude et qu’elle n’allait pas tarder à rejoindre les mangemorts comme toute gentille fille des Rosiers.