BELLUM PATRONUM


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Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
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Message Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Guest, Mer 14 Mai - 18:16 (#)
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Eilionoir Luce Mills
FEAT. Lena Headey
42 ans ϟ Bibliothécaire ϟ Loup du canadaϟ Sang pur


Nom: Eilionoir  est une Mills par alliance. Si elle porte ce nom avec une certaine fierté, il lui impose également du dégoût puisqu'il est celui de son époux qu'elle n'a jamais aimé. Son nom de jeune fille était Barclay, une autre famille sang pur d'Ecosse. Prénom: Eilionoir, les écossais ça aiment bien les noms farfelus et imprononçables. Âge et Date de Naissance: Elle est âgée de 42 ans et a vu le jour un 13 novembre. Nature du sang: Tout ce qu'il y a de plus pur. Situation familiale: indiquez ici la situation de votre personnage, s'il a des frères et des sœurs, s'il est fiancé, s'il s'entend bien avec ses parents etc... Patronus: Le patronus de la mère des Mills se manifeste sous la forme d'un loup du canada. Une chose qu'elle semble avoir transmis à sa fille, Daedra. Miroir du Rised: Son souhait le plus cher est une chose dont jamais elle ne parlera à qui que se soit. Elle n'est même pas capable de le réaliser elle même tant elle enfouie ses émotions et son affection. Pourtant, si elle venait à rencontrer ce fameux miroir, elle y apercevrait son premier amour, entouré par ses enfants qui semblent différents, qui auraient reçu une tout autre éducation. Elle y verrait Roderick, Skyler, Daedra, et Setheleh, souriant, normaux, formant une famille aimante, soudée. Elle s'y verrait souriante, comblée, libre. Composition de la baguette magique: Elle possède une baguette mesurant 23 cm, composée d'un ventricule de dragon, et fait en bois de lierre, ce dernier est symbole du labyrinthe, de la perte et de la recherche intérieur. Sa baguette a été changé à son arrivée à Poudlard pour son poste, la précédente ne lui obéissant plus. Epouvantard: Une mère, aussi sévère, froide, distance, aussi stricte soit elle n'a qu'une frayeur: perdre ses enfants. C'est donc les cadavres de ces derniers qu'elle aperçoit. Etudes Suivies: Elle a subit la pression familiale pour se marier très tôt. Elle a donc arrêté les études à ses 17 ans après avoir eues ses ASPICS avec la meilleure mention pour chacune d'entre elles. Elle a, par la suite, suivies des cours particuliers durant les absences de son mari, mais aucun diplôme à la clé. Animal de compagnie: Aucun, elle ne s'embarasse pas de cette peine.

Caractère
A quarante deux ans, l’on pourrait se dire que l’on a finit de se construire, qu’émotionnellement, on a tout traversé, on a assez murit, mais pour le cas d’Eilionoir, c’est faux. Elle a vécu toute une vie de soumission, et désormais, elle réapprend à vivre pour elle-même, à respirer, à devoir prendre des décisions importantes.

Il faut savoir que la noblesse est quelque chose de véritablement important pour elle. Aussi, si vous subissez une petite remarque raciste, n’en soyez pas étonnée. Elle se considérera toujours supérieur aux sangs mélés et aux nés moldus, dont elle ne souhaite même pas entendre parler. Les traditions sont également quelque chose qui lui tiennent à cœur, et si elle avait au moins un point commun avec son époux, c’était bel et bien celui-ci. Ces dernières peuvent se montrer un peu poussées, voire moyen-âgeuses, mais elles n’en restent pas moins importantes. Leurs enfants se verront donc dans l’obligation de se fiancer, sauf Daedra qu’ils ont tout deux reniés.

Eilionoir est une personne de nature solitaire, et c’est sans doute son isolation dans le manoir familiale depuis ses 17 ans qui l’a rendu ainsi. En effet, promise à cet âge là à Alistair Mills, elle a depuis, toujours vécu dans la demeure de ce dernier, se pliant à ses volontés, ses décisions. Elle a été la parfaite petite femme au foyer, soumise à souhait, comme on le lui avait apprit à l’être. Elle ne lui a jamais tenu tête, elle restait silencieuse, hochant la tête à la moindre de ses requêtes, bien trop enchantée, au début, de leur union. Il était charmant, de sang pur, et d’une famille renommée. Elle lui a toujours montré un immense respect, et ce malgré son absence de sentiments. L’amour n’est pas une chose dont elle voulait pour ce couple quoi qu’il en soit.

Voici d’ailleurs un sujet intéressant. L’amour. Si elle a tout fait pour ne jamais rien ressentir à nouveau ce  n’est pas pour rien. Elle a connu ce sentiment, oui, dieu merci à elle. Néanmoins, elle ne veut jamais en parler, et d’ailleurs, rares sont ceux à avoir sû qu’elle a déjà été amoureuse. Elle n’a jamais pu oublié son nom ou ses traits, mais il était hors de question de s’unir à cette personne, pour diverses raisons (plus détaillés dans l’histoire). A ses yeux, l’amour est une faiblesse, et la faiblesse vous destitue de tout honneur, toute noblesse. L’amour n’a pas sa place dans leur monde, il fait commettre trop d’erreur, erreur que, selon elle, pour leur niveau, ils n’ont pas le droit de faire.Elle s’est montrée ferme, froide, et distante avec ses enfants pour cette raison. Les priver d’amour était pour elle, une forme d’amour. Elle ne souhaitait que les rendre plus fort, plus apte à recevoir la cruauté de la vie dans laquelle ils ont été plongés. Elle ne s’est rendu compte que trop tard qu’au final, elle avait fait d’eux ce que ses parents avaient fait d’elle.

Eilionoir est une personne qui au fond, ressent énormément de tristesse et de frustration. Elle a passé toute son existence dans l’ombre de son époux, à le soutenir quoi qu’il décide, même si elle ne partageait pas son avis. Plus d’une fois elle s’est surprise à rêver de vivre autre chose, de partir, de tout quitter, de retrouver son amour d’adolescence, de prendre ses enfants, mais elle n’a jamais osé. Par lâcheté principalement, c’est bien un mot qui peut la définir également. Son mari l’a quitté, est parti sans laisser le moindre mot, après une rumeur disant qu’il avait eu une enfant avec une moldue. Bien qu’elle ne l’aimait pas, elle s’est sentie plus trahie que jamais, et sa confiance en elle en a subit un énorme choc, qu’elle ne montrera bien évidemment pas. Elle doit sauver les apparences, sauver la réputation de la famille. Quand on lui parle des rumeurs ? Elle les nie en bloc. « Mr Mills est en mission pour le ministère. » Elle ne dira ni plus ni moins, mais n’en reste pour le moins pas moins bouleverser.Elle a tout de même passé vingt cinq ans avec cet amour, et s’est un minimum attaché à lui.

Et sa peine est repérable dans la fermeté qu’elle utilise. Ses enfants ont du la trouver encore plus tyrannique depuis le départ de leur père. En réalité, elle devient simplement celle qu’elle aurait du, ou pu être sans son mari. Celle qu’elle était à sa jeunesse. Obsédée par la réussite, elle met une pression monstrueuse à ses enfants, particulièrement à Skyler et Setheleh. Elle est, par ailleurs, déterminée à renouer contact avec Daedra. Pour ce qui est de Roderick, elle reste mitigée : il est son premier fils, mais lui fait honte en étant cracmol, et même si son amour enfouie pour lui lui dicte de reprendre contact, elle doit une fois de plus, penser à la réputation de la famille.

C’est une femme têtue, bornée, qui n’acceptera jamais avoir tort. Elle ne peut pas se tromper, tout simplement. Elle ne se laissera jamais marcher sur les pieds. S’il y a une chose qui l’insupporte, c’est le manque de respect et les mauvaises manières, les élèves qui ne s’habillent pas correctement. Aussi, ne soyez pas étonnée que, d’un coup de baguette, elle remonte votre pantalon, enfonce votre chemise dans celui-ci, rajuste votre cravate, ou rallonge votre jupe. Peu sont ceux à avoir le privilège de l’appeler par son prénom.

Une chose qu’Eilionoir ne pardonnera jamais à son mari, c’est d’avoir utilisé l’Imperium sur Setheleh. Elle n’a jamais approuvé cette méthode, mais n’a jamais rien fait pour l’en empêcher non plus, beaucoup trop soumise pour cela. Elle éprouve énormement de regret sur ce sujet, elle est torturée par la pensée que son fils, le seul qui pourra lui apporter le bonheur –c'est-à-dire des petits enfants sorciers, puisque Roderick est cracmol, et lui faire honneur- est ainsi par sa faute, et qu’il serait différent si elle s’était montré un peu plus franche et moins docile avec son mari. Néanmoins, elle voit son absence d’émotion comme une force, et reste partagée : il ne souffrira plus jamais de la main des autres.
Concernant Skyler, elle est plus que satisfaite. Elle est sa préférée, la petite fille parfaite. Elle parle toujours d’elle en terme fier et élogieux. Sa réussite, sa préfète en chef. Elle est son honneur, la preuve qu’elle n’a pas échoué avec tous ses enfants. Elle correspond à toutes les valeurs qu’elle et son mari lui ont inculqués et c’est pour cela qu’elle est encore plus horrible avec elle. Elle est bien loin de se douter du changement de sa fille.

Enfin sur Daedra, en premier lieu, elle ne voulait plus entendre parler d’elle. Elle l’a longtemps considéré comme une honte, l’intruse de la famille, celle qui s’opposait à leur tradition, à leur façon de pensée. Elle n’aime pas le caractère de son enfant, qui se montre un peu trop impétueux un peu trop… Gryffondor. Oh oui, elle a eu vraiment du mal à accepter la répartition de sa fille. Et pourtant, une part d’elle ne peut s’empêcher d’éprouver de la fierté. Elle admire son enfant d’avoir eu le courage de faire ce qui lui plaisait, de lui avoir tenu tête à son père et elle, d’avoir eu cette bravoure qu’elle n’a jamais eu, d’avoir fait ce qu’elle aurait voulu faire à son âge. Pensant qu’elle est lycanthrope, ils l’ont totalement renié depuis. Maintenant qu’elle est seule à diriger la famille, elle espère que les choses pourraient se passer différemment et va donc tenter de se rapprocher d’elle.  

Aujourd’hui, elle tente de reprendre le contrôle de sa vie. Elle espère se rapprocher de ses enfants et garder le contrôle sur eux en étant également à Poudlard.  

Un autre point  sur elle est sa passion des livres. Dans l’ombre de son mari pendant vingt cinq ans, elle s’est principalement occupée en lisant, et en apprenant. Elle prenait d’ailleurs en secret, des cours de magie, renforçant ainsi sa force et son niveau. C’est son même professeur de magie qui lui a enseigné à devenir animagus. C’est une acharnée du travail qui ne tolère que la perfection, le choixpeau à part ailleurs eu beaucoup de mal à la répartir, hésitant entre Serdaigle et Serpentard, c’est finalement chez les verts qu’elle a été envoyé. Sa malice, son astuciosité en manipulation, sa détermination, son ambition, et ses qualités de dirigeante l’y conduisant.

Elle se changerait en véritable louve si l'on lui apprenait que quelqu'un blessait ses enfants. Néanmoins elle agirait avec malice, les poignardant dans le dos plutôt qu'en face, la revanche ne serait pas immédiate, elle prendrait le temps de bien réfléchir, de bien manipuler, et surtout de faire en sorte que ses enfants ne comprennent pas qu'elle est derrière tout cela.

Pour terminer, elle est d’une homophobie sans limite. Et l’on dit souvent que les plus grands homophobes sont les homosexuels refoulés. Hélas pour elle, dans son cas, il est vrai. Son premier amour était une fille qu’elle n’a jamais plus oublié, aussi, elle n’a également jamais été capable d’assumer cela. Pour elle, il ne s’agit que d’une erreur, et ne considère pas cela possible. C’est une atrocité innommable.  



   
a little something from you.

   
Emploi: Eilionoir n’a pas un parcours des plus remplis. Elle n’a pas le CV le plus étonnant, mais il a été assez intéressant pour que Dumbledore s’y intéresse. Elle a suivit durant sa jeunesse un simple cursus primaire. Elle a eu ses BUSEs et ses ASPICs avec des Optimal à chacun d’eux. C’était une élève brillante et prometteuse, mais elle a du arrêter après la fin de son cursus primaire pour se marier et être la parfaite femme au foyer.

Elle a néanmoins prit des cours de sorcellerie et d’autres matières, et lisait en secret les cours que ramenait ses enfants durant les vacances.
Bibliothécaire était le seule rôle auquel elle pouvait accéder en ayant ces diplômes, et il la passionne. C’est la première fois de sa vie qu’elle travaille réellement, et elle trouve parfaitement sa place auprès des livres qu’elle affectionne beaucoup, selon elle on y trouve toutes les réponses à nos questions.

 
Patronus: S’il y a bien une chose dont Eilionoir se réjouit, c’est de ne pas avoir été touché par le sort. En effet, elle n’aurait pas permis que l’on s’intègre à ses pensées, et c’est avec fatalité qu’elle accepte la présence de ceux de ses enfants. Elle n’a jamais eu à utiliser le sortilège de patronus en combat, néanmoins, son professeur particulier lui a enseigné le sortilège. Elle le maitrise donc effectivement, et ce dernier prend la forme d’un loup du canada. Le parallèle avec celui de Daedra est direct, et elle a été assez étonnée et déboussolée quand celui de cette dernière a prit également cette forme. Elle a été ravie de voir qu’au fond, sa fille lui ressemblait plus que ce qu’elle ne voulait bien l’admettre.

Elle a du mal à accepter tous ses animaux au sein de la bibliothèque mais ne dit rien, elle sait qu’ils n’ont pas le choix. Elle les plaint, simplement.



   
Tell me who you really are.

   
ϟ pseudo et âge: Robert47cm
    ϟ Où as-tu trouvé le forum? C'est mon 5eme compte, trouvez qui je suis Robert47cm
    ϟ Personnage: Scénario des bonnasses Mills!
    ϟ As-tu un autre compte sur BP? :robert:Oui 4 !
    ϟ Présence: 9/7 Robert47cm
    ϟ Une remarque? La signature c'est Dae qui me la mise Quickvafermer  


Dernière édition par Eilionoir L. Mills le Sam 17 Mai - 12:24, édité 13 fois
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Guest, Mer 14 Mai - 18:17 (#)
You're not a sad story.


Childhood

   
   
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’on ne choisit pas l’on où vit, ni nos parents, notre famille. Je suis comme vous tous, excepté que je suis mieux.

Je suis pleine d’assurance ? Vous croyez ? Mais j’ai toutes les raisons pour l’être. Je suis Eilionoire Luce Barclay. Je suis née dans cette famille d’Ecosse et mon sang est plus pur que ta fille ne saurait l’être. Ma famille est noble. J’ai vu le jour une nuit de novembre, mes hurlements ont percés le silence du manoir de la famille. Autrefois mes parents avaient un fils, il est mort tragiquement, je n’ai jamais su comment, ils n’ont jamais voulu me dire. Tous les nouveaux espoirs de la famille reposaient à présent sur mes frêles épaules.  

Dire que j’ai grandi entourée d’amour serait mentir. J’ai grandi dans la froideur, dans l’indifférence de mes parents. Chez les Barclay, l’on pense que l’amour rend faible, on m’en a donc privé. Je n’avais pas le droit d’être faible, s’il m’est arrivé souvent de l’être en étant enfant, je me faisais corrigé par mon père, alors j’ai vite appris à prendre sur moi, et prétendre que tout va bien, que non, je n’avais pas besoin des bras de ma mère, de la voix de mon père pour me rassurer des monstres sous le lit le soir. Je me souviens de cette fois, où je suis sortie jouer seule dehors, et où je suis tombée dans une pente affreusement raide. Je suis revenue en pleurs, ouverte de partout, dégoulinante de sang. Mon père n’a même pas daigné me regarder, et ma mère, elle a simplement envoyé une domestique me nettoyer. Par la suite, j’ai passé un très mauvais quart d’heure, car oui, j’avais pleuré. Il n’y a que les faibles qui montrent leur émotion, alors j’ai appris à leur convenir, à être ce robot dont il rêvait, et ils sont devenus fiers de leur petit automate.

Here I am Hoghwarts

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et comme tout sorcier de ce nom, j’ai reçu ma lettre à mes onze ans. J’ai fait mes premiers achats pour l’école, mon père m’a offert une somptueuse chouette pour me récompenser. La rentrée est vite arrivée, et le moment fatidique avec. Je savais que le reste de ma vie dépendrait de cet instant. Vous trouvez que j’exagère ? Absolument pas. Si je venais à être envoyée à Gryffondor ou Poufsouffle, mes parents ne voudraient plus entendre parler de moi, et je n’aurai plus personne pour me soutenir et m’aider financièrement et éducationnellement. Je me tenais là, droite, fière, noble, imposante, mais anxieuse comme jamais.

« Barclay, Eilionoir. »

Un sourire narquois vint se dessiner sur mes lèvres, alors que je posais doucement les élèves à mes côtés pour monter les quelques marches qui me séparaient de ma répartition. Quand le choixpeau fut placé sur ma tête, j’eus l’impression que les secondes s’étaient changés en heures tant il n’arrivait pas à rendre son verdict. J’ai été ce que l’on appelle, un « choixpeau flou » il a longtemps hésité entre Serdaigle et Serpentard, mais ma détermination, mon ambition, et ma façon de manipuler tous mes proches à déjà onze ans à fait pencher la balance pour les verts, et c’est sous une foule d’applaudissement que j’ai rejoints leur table avec joie. Le lendemain, je recevais un hibou de mes parents qui étaient ravis.
Mes premières années ont défilés sans événements notoire. Je suivais les cours avec attention, décrochant toujours les meilleures notes. Je montrais un vif intérêt à tout, je faisais tout comme il le fallait, comme l’on me l’avait apprit. Fuir un peu le manoir familiale m'a permis de souffler, mais la pression restait là, il ne se passait pas un jour où je ne recevais pas un hibou pour me rappeler mon devoir de la part de mes parents.

And then I fall in love

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Elle est apparue lors de ma troisième année. Ses cheveux somptueux qui descendaient le long de son dos. Je l’avais vu déjà, un peu plus tôt, dans le train, mais là, elle venait de monter sur le tabouret, le choixpeau sur la tête, alors qu’il réfléchissait son verdict. Giula. C’était un beau prénom. Beaucoup plus beau qu’Eilionoir. Je l’ai suivi du regard jusqu’à ce qu’elle rejoigne notre table, plus loin de moi. Elle m’est sortie de la tête, jusqu’à ce que je la retrouve dans mon dortoir. Elle avait été mit dans le même que le mien. Je n’y ai pas prêté plus d’attention, plongeant dans la lecture d’un livre pendant qu’elle s’installait.

Pourtant, les jours passaient, et elle ne faisait que me coller. Littéralement, pire que du mucus de verracrasse. J’ai fini par lui laisser une chance, et par m’attacher à elle. Jusqu’à ce qu’elle ne me révèle être une sang mêlé. J’ai mis de la distance entre nous, jusqu’à me rendre compte que ça me blessait. Je me souviens de ce jour d’automne, où je me suis assise face à elle à la bibliothèque, après plus de deux mois sans lui avoir reparler.

« Ne me redis plus jamais ça. Si on te demande si je sais, tu diras que non. A mes yeux, je prétendrais croire que tu es une sang-pure. C’est ça où je ne pourrais jamais plus te parler. »

Il y avait beaucoup trop en jeux. Si mes parents apprenaient que je m’étais lié à une sang mêlée, ils entreraient dans une colère monstrueuse. Moi-même je m’étonnais, je ne comprenais pas comment cela était possible. Je me dégoutais, mais elle était ma seule amie, la seule personne à s’interesser à moi, et à m’interesser.

« D'accord. Si tu penses que c'est mieux comme ça... Mais tu ne me laisses plus toute seule, hein ? Promis ? »

Ce fut la première d’une longue série de promesse que l’on se fit. Je m’étais contenté de lui sourire comme jamais, ravie de retrouver mon amie.

« Promis. »


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et je ne sais pas ce qui nous a menés là. Je n’ai rien vu arrivé. Je n’ai pas compris les signes, l’on ne m’a jamais parlé de ces choses là.

Je me souviens de cette nuit d’orage, j’étais en cinquième année. J’ai toujours prétendu ne pas en avoir peur, j’ai toujours tout caché, mais ce soir, j’étais terrorisé, agrippé à mes couvertures comme jamais. J’étais seule dans le dortoir, les autres filles étaient ailleurs, je ne sais où. Je n’avais pas besoin de faire semblant, de veiller aux apparences, personne n’était là. Les yeux rivés sur la fenêtre, je comptais le nombre de seconde qui séparait le tonnerre de l’éclair pour tenter de calculer s’il était loin d’ici ou non, si j’étais en danger. Je ne l’ai pas vu entrer, elle a été discrète, je n’ai pas pu remette ce masque de fille indifférente à tout. C’est quand je l’ai senti s’assoir sur mon lit que j’ai réagit, sursautant d’abord, avant de soupirer. Giula m’avait rejoint, elle venait de m’attirer contre elle, et mon cœur s’était emballé. Pourquoi réagissait-il toujours comme cela en sa présence ? C’était tout nouveau, depuis quelques temps, je ne sais pas pourquoi, il accélérait en sa présence, je ne trouvais plus mes mots, je bégayais, mes joues rosissaient, je me surprenais à trembler, et à penser constamment à elle en souriant mièvrement. Mais contre elle, je ne redevenais plus ce robot que mes parents avaient formés, je passais simplement les bras autour d’elle, tremblante de peur tandis qu’elle me murmurait que tout irait bien.
Et puis je ne sais pas, ni pourquoi, ni comment. Ses lèvres se sont posés sur les miennes. Et dans un reflexe, je l’ai d’abord gifflé. Je l’ai gifflé, puis je lui ai hurlé dessus, le regard plein de haine :

« Ca ne va pas ? Qu’est-ce qu’il t’arrive bon sang, c’est dégoutant ! »

Mais mon cerveau s’est déconnecté juste après, et ce fut mon tour de capturer ses lèvres, en total opposition à ce que je venais de lui dire. Je pense que tout à vraiment commencé à cet instant. Ce premier baiser inoubliable.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
J’ai obtenu mes BUSEs avec des Optimal partout. Je suivais mes études avec brio. J’ai engagé, dans le plus grand des secrets, une relation avec Giula. Le temps est passé, une année. Puis deux. Deux ans de relation amoureuse secrète. Personne n’était au courant. Je le lui ai interdit. J’avais trop peur, trop honte, cette relation elle-même m’écœurait, mais je n’arrivais pas à m’en détacher, c’était de la drogue, je ne voyais que cette explication. Si mes parents l’apprenaient, ils me feraient tuer tant je leur apporterai de déshonneur. J’ai tout apprit avec elle, les frasques et le bonheur de l’amour. Les premières disputes, les premières jalousies, les premiers baisers enflammés, les premières fois maladroites. J’entamais ma septième année, et elle s’est presque déroulée correctement. Jusqu’à ce que je reçoive ce hibou de mes parents. Ce hibou qui me serra le cœur comme jamais.

« Eilionoir. Sache que tu es désormais fiancée à Alistair Mills. Votre mariage aura lieu après vos ASPICs. C’est un serpentard de ton âge. Fais-nous honneur, comme tu as jusqu’ici, réussis à le faire.
Ton père et ta mère. »

Oh bien sûr, j’avais déjà entendu parler de cette famille au sang pur. La nouvelle aurait du me ravir, et en réalité, j’étais folle de joie. J’avais été conditionnée à cet évènement toute ma vie, et enfin il arrivait. Mais c’est le cœur meurtri que je me rendais compte de la naïveté dont j’avais fait preuve. L’amour n’avait pas la place dans ma vie, Giula était une erreur à laquelle je devais à présent mettre un terme. Et alors que je rangeais la lettre dans une de mes poches, je déclarais fièrement à table, souriant à pleine lèvres, levant mon verre :

« Mes amis, j’ai une grande nouvelle qui me réjouit en cette belle journée : Me voilà fiancée à Mills ! »

Et la table des verts m’applaudit, me siffla même, levant à leur tour leurs verres, buvant en mon honneur alors que je me rasseyais. C’est à ce moment que j’aperçu Giula qui avait tout entendu. Mon visage se décrépit. Je la regardais sortir en courant de la grande salle, avant de me lever discrètement, donnant simplement l’apparence de sortir. Les autres ne devaient pas faire la liaison, mais à peine avais-je atteint la porte que je me mis à courir, alors qu’elle sortait dans le parc. Je poussais l’épaisse porte pour sortir à mon tour, la rattrapant finalement. A cette heure ci, tout le monde mangeait.

« Arrête toi, je t’en prie … » lachais-je en lui attrapant le poignet.

Mais elle se contenta de me repousser. Je décidais alors de lui couper le chemin, l’affrontant à nouveau.

« S’il te plait, parle moi. »
« C’est vraiment ce que tu veux ? »


Mon cœur se brisa. Je savais qu’elle me parlait des fiançailles. Et même si l’idée et l’opportunité de m’unir à un Mills me réjouissait, je ne l’aimais pas, et l’amour n’est pas guidé par la raison.

« Je te veux toi… » lachais-je la voix tremblante.
« Arrête... Me vouloir n'est pas suffisant... »
« Je sais… Mais je peux pas… je peux pas… tu le sais, je peux pas… »

Je n’avais pas le choix, je ne l’avais jamais eu. Mes parents dictaient ma vie. J’aurai pu m’opposer, risquer d’être seule et renier, vivre dans la honte pour elle. Mais je n’avais pas le cran nécessaire, je n’avais pas la force, j’avais trop peur.

« On... Ca va aller, d'accord ? On va... on va s'en sortir. »
« J’y arriverai pas. Tu sais que j’ai pas le choix… Je vais partir après cette année, me marier, et je ne pourrais plus te voir..»
« Je t'en supplie... »
« On a pas le choix, s’ils apprennent, ils me feront du mal, ils te feront du mal. J’ai été éduqué toute ma vie pour ce moment, je ne veux pas reculer. C’est ainsi que ça doit se passer, et tu n’as pas idée combien je suis désolée… »


Ma voix se brisait, j’étais sincère. L’idée de la perdre était atroce, mais nous n’avions pas le choix. Je l’aimais mais dans le monde des sangs purs et de la noblesse, cette amour n’avait pas sa place. Si elle avait été un homme, un sang pur, je l’aurai épousé sans une once d’hésitation. J’étais loin de me douter que mon choix m’hanterait à vie.

« Et comment je fais sans toi, hein ? Comment je fais pour me réveiller tous les matins ? Je ne peux pas. Je ne veux pas, Luce. »

J’esquissais un sourire amère, c’était sans doute la dernière fois que je l’entendais me nommer ainsi, il n’y avait qu’elle que j’autorisais à utiliser mon deuxième prénom, détestant le premier.

« Je ne te laisse pas le choix. » lançais-je plus fermement, les larmes aux yeux.

«  Dis-moi de partir. Dis-moi que je n'étais qu'une erreur. Dis-moi que je n'ai aucune importance à tes yeux, que tu ne m'as jamais aimé. Dis-moi de partir et je te jure que je ne reviendrais plus jamais. »
« Tu peux pas me demander ça… Lily…»

« Je ne peux pas... Je ne peux pas te regarder partir avec quelqu'un d'autre. »

Je saisissais l’une de ses mains, caressant sa joue de l’autre.

« Toi aussi, tu partiras avec quelqu’un d’autre, et ça me rendra malade, folle. Je maudirais son nom, je voudrais le tuer à l’imaginer toucher ta peau… Mais c’est comme ça que ça doit se passer… Je n’aimerai jamais quelqu’un de la façon dont je t’ai aimé, d’accord ? Jamais. Je sais ça, tu sais ça. Et je mourrais en le sachant. »


Elle se mit à pleurer. Je l’attirais contre moi dans une tendre étreinte, la dernière.

« Ne m’oublie pas » me chuchota t-elle.
« Je ne me souviendrais de rien d’autre. »

Et je la lâchais. Je m’éloignais d’elle, pleurant comme jamais. Perdant à tout jamais mon seul et unique amour. Je poussais la porte pour sécher mes larmes, reprenant mon masque à tout jamais.

Ding dong, this is the wedding bells

   
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J’ai arrêté mes études. Le mariage a été somptueux, grandiose. Chic et noble. J’ai emménagé au manoir Mills, plus comblée que jamais de mon nouveau nom. Ici je gère tout, alors qu’Alistair travaille au ministère chaque jour. Nous sommes devenus intimes, les obligations du mariage n’ont pas pu être évitées très longtemps. Me livrer à un parfait inconnu n’a pas été simple. J’ai eu du mal les premières fois, du sexe sans amour, voilà à quoi j’étais condamnée. Je le laissais faire ce qu’il voulait, et suis très vite devenue très soumise à lui. Je suis très rapidement tombée enceinte, et rien n’aurait pu me combler plus que cet évènement. Neuf mois plus tard venait donc au monde Roderick, mon merveilleux petit garçon. Mon fils, le tout premier. L’accouchement a été difficile, long et terrible. Isolée dans le manoir, je n’ai pas eu d’assistance, simplement mon mari, qui semblait peu compatissant à ma douleur et mes cris qui l’agaçaient, et quelques elfes qui eux, semblaient sincèrement concernés.

En soit, je n’étais pas tant à plaindre. Le mariage était parfait, il remplissait toutes mes attentes. Mon mari m’offrait souvent des cadeaux, se couchait tous les soirs dans mon lit, j’avais des serviteurs, un somptueux manoir, mais je ne l’aimais pas, je n’y arrivais pas. Il ne se passait pas une journée sans que mes pensées se tournent vers Giula. Que devenait-elle ? Pensait-elle à moi ou m’avait-elle oublié dans les bras de quelqu’un d’autre? J’ai commencé à songer à partir lorsque son éducation envers Rick devint plus dure, plus ferme. Pourtant je ne disais rien, je restais là à observer en silence, approuvant simplement lorsqu’on me demandait mon avis. Je suivais toujours l’avis d’Alistair, ne m’opposait jamais. C’est sans doute ce qui me rendait si triste, si frustrée de vivre.
J’ai commencé à vouloir m’aérer l’esprit, et j’ai fait venir quelqu’un de loin pour m’enseigner la magie là où je l’avais stoppée, jusqu’à ce qu’elle ne me confie être animagus. J’ai toujours été fascinée par la métamorphose, je trouve ça captivant. Je n’ai eu aucun mal à la convaincre de m’apprendre, et après des mois d’entrainement, j’ai réussi ma première transformation. Oui, si je réussissais à le devenir, je pourrais m’enfuir, partir loin, me faire passer pour morte. Emmener Roderick et lui offrir une autre vie. Il n’a que huit ans, il ne mérite pas ça.

Deux semaines plus tard, j’apprenais que j’attendais des triplées, et mon monde s’écroula. Tous mes plans tombaient à l’eau. Si j’aurai été capable de gêrer un enfant, financièrement j’aurai été incapable de m’occuper de quatre. Et comment les éleverais-je tous seule ? J’ai cessé de croire en tout, je suis restée à nouveau dans l’ombre de mon mari, et à la naissance des triplés, j’ai cessé les cours particuliers. J’avais appris tout ce qu’il y avait à apprendre de toute façon.

La naissance de ceux-ci a été un peu plus « agréable » si je peux utiliser ce terme en parlant d’un accouchement. Alistair m’a fait transplané jusqu’à Sainte Mangouste, trop « effrayé » à l’idée d’un si gros accouchement. J’ai reçu l’aide des medecins, des potions pour gérer la douleur. Je souffrais, mais je découvrais à nouveau la joie, la merveille de donner vie à mes enfants. Mes doux petits bébés. J’ai eu le droit à un nouveau petit garçon, Setheleh. Il était magnifique, souriant à tenter d’attraper mes boucles. Je ne me doutais pas du monstre qu’il deviendrait. Et les jumelles. Qu’elles étaient belles, mes petites filles. Elles sont parfaites, j’ai toujours rêvé d’avoir une fille, et là j’en avais deux, je ne pouvais pas être plus comblée. Mon mari et moi nous sommes entendus sur un point : il s’occuperait de l’éducation des garçons, tandis que je gérerais celles des filles.


   
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je gérais donc l’éducation de Daedra et Skyler. Je ne leur ai jamais montré un seul acte de tendresse, bien que parfois, j’en meure d’envie. Ma faiblesse ne devait pas devenir la leur, l’amour ne leur apporterait jamais rien de bon dans la vie. Tout se passe plutôt bien pour l’instant. C’est Setheleh qui montre problème. Son père agit comme un monstre avec lui, l’éduquant avec l’impero. Plus d’une fois j’ai souhaité me jeter sur lui, lui hurler d’arrêter qu’il n’était qu’un monstre, et un lâche, de laisser mon fils. Jamais je n’ai trouvé le courage de l’affronter. J’ai laissé faire, et c’est l’un de mes plus gros regrets. Ma soumission a fait de mon fils un monstre.

Roderick n’a jamais reçu sa lettre de Poudlard, il est cracmol, et mon cœur s’est brisé. Je n’ai jamais été aussi désappointé par quelque chose. Mon mari l’a inscrit dans un internat moldu et je l’ai soutenu dans la manœuvre, comme toujours. C’est un déshonneur pour la famille, une tache dans notre feuille vierge. Pourtant c’est mon premier fils, et malgré le dégout qu’il m’inspire, je l’aime, profondément, mais jamais je ne le montrerais ou n’en parlerai. Il n’a plus sa place parmi nous, tout simplement.

L’une de mes autres deception fut l’envoie de Daedra à Gryffondor, bien qu’elle ne m’étonna qu’à moitié. Oh je la voyais bien, son caractère impétueux, sa façon de me tenir tête. Non elle n’était pas comme Skyler qui buvait mes mots. J’avais eu beaucoup plus de mal avec elle. Son père fut du même avis que moi, et les tensions familiales se mirent à grnadir encore d’un cran, même si quoi qu’il advienne, je le soutenais lui et toujours lui.

Le temps passait, encore, et toujours. Les seuls moments où je me sentais bien, libre, c’était sous ma forme de renarde. J’avais l’impression de renaitre, de tout oublier.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Des hurlements vinrent briser mon sommeil. Alaister s’était levé d’un bond, et je l’avais imité, lui jetant un regard inquiet alors qu’il fronçait les sourcils, se précipitant dans la chambre de Daedra. Baguettes en main, on poussa la porte ensemble pour finalement découvrir l’horreur. Ma fille en sang, se tenant le cou. Skyler a ses côtés nous demande vite de chercher de l’aide, et alors que je me précipite exécuter son ordre mon mari va les voir.

Mon cœur s’est brisé quand il est venu me dire la mine grave qu’elle avait été mordu par un loup garou. Ce n’était pas une plaisanterie, il était sérieux. Mais comment était-ce possible ? Il n’y avait personne aux alentours, comment un monstre de la sorte aurait-il pu atterrir dans la chambre de Daedra ? On l’a fait soigné, en toute discrétion. Personne ne devait savoir. Ce soir là, je me suis enfermée dans une pièce à part, et j’ai pleuré. Pour la première fois depuis mes dix septs ans. J’ai pleuré comme jamais je n’ai pleuré. J’aurai voulu qu’il me morde moi plutôt qu’elle, qui avait toute sa vie devant elle. N’est-ce pas là un sacrifice qu’une mère ferait, aussi froide et horrible eut-elle été avec ses enfants ? Mais je n’ai jamais rien dit, comme toujours. Je suis sortie quand je me suis calmée, et j’ai eu une conversation avec mon époux sur le sujet, une très longue. Je n’ai jamais su qu’en réalité, les jumelles avaient échangés leur place, et que c’était Skyler, la lycanthrope.

Arrivés à leurs dix sept ans, les triplés ont été fiancés de force. Et même si je n’étais pas énormément d’accord avec l’idée, je me suis pliée. Je me plie toujours, je n’ai pas mon mot à dire, ce n’est pas ma place. Et puis, on a confronté Daedra en pleine grande salle, il a parlé pour nous deux, il fait toujours ça. On l’a déshérité, renié, parce qu’elle est « malade », elle n’a plus sa place parmi nous, elle échappait de plus, bien trop aux préceptes familiale. Et pourtant je me reconnais en elle, je n’arrive pas à lui en vouloir pour tout ça, je l’admire même, mais je me plie, je ne sais faire que ça, souffrir en silence alors qu’il dénature nos enfants.

Et puis il y a eu cette rumeur, Alistair m’aurait trompé et aurait eu une enfant d’une moldue. Je n’ai même pas eu le temps de le confronter pour lui demander, il était introuvable. Volatilisé, disparu de la circulation. Je n’ai jamais senti autant de remords, toute ma vie a été remise en question. J’ai tout donné à un homme qui m’a tout arraché et me laisse avec le poids d’une famille détruite, plus trahie que jamais. Alors j’ai décidé de reprendre les choses en main, de sauver les apparences, puisque c’est tout ce qu’il me reste. Me voilà de retour à Poudlard, bien prête à me rapprocher de Daedra et à surveiller mes enfants.


Dernière édition par Eilionoir L. Mills le Sam 17 Mai - 18:42, édité 10 fois
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:17 (#)
MON AMOUR. :moa: j'ai hâte qu'on fasse des choses dans la bibliothèque toi et moi. Robert47cm Hot

AHAHAHAH TU VOIS LAURA Twisted


Dernière édition par C. Alhena Prince le Mer 14 Mai - 18:18, édité 1 fois
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:17 (#)
techniquement j'ai preumsé Haww
BIENVENUE MAMAAAAAAAN Brille Han! Daengelo Youpi love Sbe wazaaa héhotémort? Harlemshake :coucou: :suck:
et pour la peine Hen !

Alhe i fucking hate you quand même


Dernière édition par Daedra E. Mills le Mer 14 Mai - 18:21, édité 1 fois
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:18 (#)
Re bienvenuuuue Brille

Toi, moi, nous faudra un lien. :3 Daengelo
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:19 (#)
Bienvenue dans l'aventure  Daengelo 
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Guest, Mer 14 Mai - 18:23 (#)
C. Alhena Prince a écrit:
MON AMOUR. :moa:j'ai hâte qu'on fasse des choses dans la bibliothèque toi et moi. Robert47cmHot

AHAHAHAH  TU VOIS LAURA Twisted

Perv ! Vivement Guila

Daedra E. Mills a écrit:
techniquement j'ai preumsé Haww
BIENVENUE MAMAAAAAAAN Brille Han! DaengeloYoupiloveSbewazaaahéhotémort?Harlemshake:coucou::suck:
et pour la peine Hen !

Alhe i fucking hate you quand même

HEHO TU RESTES POLIE TOI GNOE JT'AI PAS EDUQUE DE CETTE FACON HEIN GNOE

/me l'attrape quand même Haww

Deshawn J. Mercer a écrit:
Re bienvenuuuue Brille

Toi, moi, nous faudra un lien. :3Daengelo

dzkjjzhdkza OBLIGE Brille

Pandora A. Jaroslav a écrit:
Bienvenue dans l'aventure  Daengelo 
MErci Brille
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:24 (#)
Re bienvenue hihi
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:27 (#)
hihi
rebienvenue avec sexy lena  Han! 
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:31 (#)
Re bienvenuuuuue ! Han!
Guest
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Guest, Mer 14 Mai - 18:35 (#)
/me patpat les deux premières.

rebienvenuuuue : brille:
Faudra qu'on se trouve un lien nous aussi. Haww
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:38 (#)
rebienvenuuue iefujfiuerj Brille
Lena Han! bave
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:39 (#)
Rebienvenue sur BP love
L'avatar roxxe Han!


Dernière édition par Judaël A. Hunter le Mer 14 Mai - 18:44, édité 1 fois
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:42 (#)
C'EST MA MEUF Han! Robert47cm

ouaisalhenavaavoiruneaventure. RIP
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Invité, Mer 14 Mai - 18:56 (#)
C. Alhena Prince a écrit:
C'EST MA MEUF Han!Robert47cm

ouaisalhenavaavoiruneaventure. RIP

.... faudra me refaire un schema Pantémort j'aidéjàoubliél'autre
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Message Re: Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.
par Contenu sponsorisé, (#)
 

Eilionoir - Every breath you draw in my presence annoys me.

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