Capella est l’une des deux filles Black, l’une des illustres familles de sorciers. Reconnue pour être une famille affiliée à la magie noire et bien que sa sœur ait suivie cette voie, Capella a refusé d’aller comme son ainée et s’est tournée vers les livres. Enfant érudit, elle ne suivait pas sa famille dans tout ce qu’il pensait et était une grosse tête. Du coup, quand elle fut envoyée à Poudlard, il fut normal qu’elle soit à Serdaigle et donc qu’elle reçoive sa première beuglante dans la foulée. Pour quelles raisons ? Black = Serpentard et pas autrement. Du coup, ses premières vacances hors de Poudlard furent épiques. Elle n’eut d’autres choix que d’aller se cacher chez un de ses meilleurs amis et donc de rencontrer l’homme qui partage encore sa vie aujourd’hui. William Prince, héritier de la famille Prince. On ne va pas dire que ce fut tout de suite le grand amour entre la jeune sorcière de douze ans et le gamin assez vaniteux de quatorze ans. Mais à force de se côtoyer puisqu’ils avaient des amis en commun, il fut normal qu’ils finissent ensembles. Comment ça s’est produit ? Un jour, William qui excellait en Quidditch venait de remporter son match et était content. Il s’est tourné vers Capella et l’a embrassé. Bien qu’ils soient de maisons différentes (Serdaigle et Serpentard), ils étaient tout le temps ensembles. William la suivait à la bibliothèque, elle allait avec lui au terrain de Quidditch et sortir avec un aussi beau parti lui a permis d’échapper au mariage forcé et ainsi donc de se réconcilier avec la famille Black. Une dispute qui n’a pas durée bien longtemps. A l’aube de son seizième anniversaire, il s’est agenouillé et l’a demandé en mariage. Elle a pleuré, de joie et l’a épousé. Il faut dire aussi que Capella avait des valeurs. Pas avant le mariage. Donc voilà.

Ensuite, après leur mariage, ils ont emménagé au manoir – résidence secondaire – des Prince où ils ont commencé leur vie commune. Capella, fragile de santé eut du mal à faire des enfants et les parents de William voulurent que l’union soit avortée pour cause de la femme était stérile. Ne se laissant pas faire, elle a décidé de travailler pour partir de temps à autres à l’étranger comme briseuse de sorts et elle était douée, très douée. Un jour, alors qu’elle était en mission aux USA (le shopping attendra plus tard), elle est tombée sur un drôle de numéro. Léviathan. Oui, les parents sont cruels parfois et ils se sont liés d’amitié, bien que ça soit improbable vus les caractères plus ou moins opposés. Mais faut pas chercher, Lévi et Cap Cap c’est une amitié qui dure, qui dure si bien qu’il a pris une place particulière dans sa vie. Un jour, miracle, Cap Cap du haut de ses vingt-trois ans est tombée en cloque. Les questions fusèrent. Aurait-elle trompée William ? Car ayant essayé pendant des années, ils n’ont pas réussi à procréer. Même lui a eu des doutes mais à la naissance, les bébés ressemblaient tellement aux Prince que le doute fut dissipé et Capella n’en voulut pas à son mari d’avoir douté d’elle pendant sa grossesse. Sebastian pour le garçon, Cassiopée pour la fille, les joyaux de la famille Prince. Et ayant oublié l’anniversaire d’un de ses seuls amis, Capella a pensé nommer Lévi en tant que parrain. Ce qui a bien fait rager son mari qui ne supporte pas le brun. Trop excentrique à son goût mais pour l’amour de sa femme, il a accepté. Et il fallait bien une nounou. Donc c’est ainsi que Faust est resté dans la famille, coincé parmi les tarés.

Les jumeaux ont grandi, les parents ont continué de bosser et les tensions ont commencé à grandir. D’abord entre les deux femmes qui ne se comprenaient pas. Capella a énormément souffert du rapprochement de sa fille avec son mari, elle aurait tellement aimé être proche de sa fille mais heureusement, Sebastian était là. Son amour, il ne l’a jamais déçu et ils ont quasiment un lien fusionnel. C’est pour être près de lui qu’elle a accepté alors qu’il entamait une nouvelle année scolaire. Il avait besoin du soutien de sa mère étant en conflit permanent avec son père. Sauf que dès son arrivée à Poudlard –année dernière- elle a appris que son fils était gay. Bien que Capella soit tolérante, tant que son fils est heureux, elle en a souffert. Pour deux raisons : la première étant que son fils si parfait selon elle ne pourrait reproduire sa perfection en ayant des enfants mais qu’en plus, son mari ne l’accepterait jamais. Elle a essayé de le préparer, elle a essayé de calmer les choses mais rien n’y a fait. William l’a su et ce fut la quatrième guerre mondiale. En effet, il a menacé de faire du mal à Lysander, le compagnon de son fils et ce dernier fut forcé de se plier à la volonté du patriarche de peur qu’il mette sa menace à exécution, acceptant bien malgré lui les fiançailles. Le lien qui unissait William à Capella fut fragilisé quand ce dernier a refusé d’accepter que son fils puisse être heureux de la sorte et s’est tourné vers sa fille qu’il a fiancé de force à Croupton. Capella fut outrée du comportement de William, tout comme de celui de ses enfants. Elle qui a tout sacrifiée pour sa famille, se retrouve seule, dépourvue de soutien. L’ensemble Prince est devenu chaotique et elle a même peur de rentrer chez elle pendant les vacances. Hésitant à partir de son côté pour se reposer, elle veut juste emmener Seb avec elle qui est celui qui souffre autant que sa mère des agissements du patriarche Prince. Digne, droite et surtout peu démonstrative, elle cache son mal être au fond d’elle n’hésitant pas à faire dormir le père sur le canapé ces derniers temps parce qu’elle ne le supporte plus. Ne vous méprenez pas, Capella aime son mari, aime ses enfants mais elle n’en peut juste plus que personne ne fasse d’efforts. De plus, le fait que son fils ne soit pas heureux, la touche profondément et de ce fait quitte à mettre son propre bonheur en péril, elle pourrait tenir tête à son mari violemment pour que ce dernier comprenne que le monde change, que les êtres évoluent, que Sebastian est comme il est et que même s’il ne pourra pas assurer la descendance –comme le dit si bien William- il reste un être de chair et de sang. Pour ça, Capella ne pourra jamais cesser d’aimer ses enfants qu’ils soient gays, bisexuels, asexuels ou qu’ils soient affiliés à n’importe quel ordre. Une mère aime ses enfants au-delà des limites et des frontières et personne ne peut le comprendre si elle n’a pas connu un jour, la même situation.