Dix-huit ans ϟ Offensive Magique ϟ Veuve Noire et Lionne Blanche ϟ Sang Pur
Anja ; Mangez moi dans la main.
Anja, la princesse suédoise ne doute pas de sa valeur sans pour autant tomber dans l'arrogance, puisque l'arrogance bien loin d'élever et d'amener le pouvoir, fait tomber dans l'abus; on se fourvoie. Anja ne se fourvoie pas, Anja garde la tête froide en toute circonstance. Cette manipulatrice aguerrie sait toujours où se trouve son intérêt, et elle ne fait jamais rien gratuitement. Anja représente la ruse à l'état pure et caresse toujours son monde dans le sens du poil. Anja a oublié d'être con et fera tout ce qu'il faut pour que vous lui mangiez dans la main. Elle ne recule devant rien ni personne pour atteindre ses objectifs, et le courage prédomine. Elle rêve de puissance, et a juré devenir une sorcière de renom, une Auror dont on se souviendra longtemps. Anja est exigeante, elle veut le meilleur, elle l'obtiendra. Anja travaille dur pour réussir tous ses examens, d'ailleurs, elle obtient toujours les meilleures notes, et ses professeurs ne tarissent pas d'éloges à son égard. Aux yeux de ses enseignants, la jeune fille à tout d'un exemple pour ses camarades, seuls les plus observateurs remarqueront cette lueur dans son regard. Froide, et calculatrice. On ne sait jamais ce qu'elle pense. Elle sait parfaitement se dominer, et masquer ses accès de rage en vous adressant un sourire éblouissant, vous n'y verrez que du feu, jouer la comédie, elle adore ça. Anja est passée maîtresse dans l'art de tromper. Atteinte d'égocentrisme au dernier degré, elle est très égoïste. Petite, sa mère la préférait, et c'est uniquement parce qu'elle en a décidé ainsi que son frère a pu récolter un peu d'amour maternelle. Son frère. Magnus. Il est son point faible, avant c'est vrai qu'ils ne pouvaient pas se voir en peinture. Il brisait ses poupées, la bousculait, se moquait d'elle. Et elle le lui rendait bien, entre eux, rien que de l'animosité, de la colère, de la jalousie. Le jour où Magnus faillit la noyer pourtant, quelque chose changea. On dit que la haine est un sentiment proche de l'amour, et ce n'est pas faux. Elle frôla la mort, et l'amour prit le pas sur la haine. Anja ne jure que par son frère. Elle l'aime, admire sa puissance et sa force. Ses frasques l'amusent au plus au point. Et qu'il malmène toutes ces filles qui lui tourne autour la ravie, pourtant si ce n'est pas assez rapide à son goût, elle n'hésite pas à s'emmêler, on remarquera qu'il arrive toujours toutes sortes d'accidents aux prétendantes de Magnus. La demoiselle est jalouse. Profondément jalouse et possessive vis à vis de son frère. Elle jalouse l'attention qu'il lui porte, son regard ne doit être qu'à elle. Anja pour arriver à ses fins est prête à tout, sauf à partager son frère, et ce n'est pas négociable. Elle multiplie les caprices en sa présence et ce juste pour le voir se mettre en quatre pour lui plaire. Charmeuse, Anja est belle, elle le sait et en joue. Anja n'est pas foncièrement mauvaise, elle retourne simplement toutes les situations à son avantage. Et si pour y parvenir, elle doit faire un peu de mal, elle le fera sans sourciller.
Il paraît que, la baguette choisit son sorcier.
La baguette d'Anja est constituée de bois d'If, on dit que les baguettes en bois d’If sont parmi les plus rares et que leurs partenaires idéaux sortent eux-mêmes de l’ordinaire, parfois pour de mauvaises raisons. La baguette d’If est réputée pour doter son possesseur d’un pouvoir de vie et de mort, ce qui, bien sûr, pourrait être dit de toutes les baguettes. Pourtant, l’If a une réputation particulièrement sombre et même terrifiante dans le milieu des amateurs de duels et de malédictions diverses. Il est cependant inexact d’affirmer — comme le font ceux qui ne connaissent rien aux baguettes magiques — que ceux qui utilisent le bois d’If sont plus susceptibles que d’autres d’être attirés par les Forces du Mal. La sorcière ou le sorcier le mieux adaptés à la baguette d’If peuvent également se révéler des protecteurs acharnés d’autrui. Les baguettes taillées dans le bois de ces arbres d’une grande longévité ont été vues en la possession de héros autant que de canailles. Là où sont enterrés des sorciers avec leur baguette d’If, un arbre pousse généralement pour garder la tombe. Ce qui est certain, d’après ma propre expérience, c’est que la baguette en bois d’If ne choisit jamais un maître médiocre ou timide. Cette baguette, alliant à la puissance une grande capacité d'initiative est constituée d'une plume de phénix. C'est un cœur rare et dont l'allégeance est difficile à obtenir. La demoiselle possède une chouette rayée qu'elle a baptisé Slående "frappant" parce que l'oiseau, qui ne se contente pas de pincer, n'hésite pas à en venir aux serres quand il n'obtient pas ce qu'il veut. Quand à son épouvantard, il est lié à l'attachement que son frère lui porte, sa peur la plus profonde est de se noyer tandis qu'il se détourne d'elle. Elle coule et sent ses poumons se remplir d'eau glacée, sa dernière vision ? Le dos de Magnus qui s'éloigne.
a little something from you.
Toedo, je l’appellerais Toedo.
Les vacances de Noël, je les passais ici à Poudlard, comme chaque fois depuis maintenant près de sept ans. Cette soirée était sensée être spéciale. Un sortilège visant à nous protéger de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom devait être lancé par le Ministère. J'attendais mon frère dans la salle commune et je m'ennuyais ferme. Quand il est arrivé, près d'une demi-heure plus tard pour me prendre dans ses bras, il ne s'était toujours rien produit. Et quand la nuit tombée, chacun regagna sa chambre, j'attendais toujours. Mais rien. Toujours rien. Couchée dans mon lit à baldaquin, je ruminais ma frustration; moi qui m'étais attendue à quelque chose de spectaculaire, je restais sur ma faim. Pourtant il fallait s'y attendre. Le Ministère de la Magie n'était-il pas peuplé d'incapable ? De clowns trop impuissant pour nous protéger de la véritable menace que représentait Voldemort ? De sorciers diminués qui perdaient leur temps en bavardages inutiles, à s'inquiéter, à retourner sans cesse les mêmes problèmes sans trouver de solutions ? Pourtant, cette fois je m'étais attendue à quelque chose de mieux. Mais ils s'étaient plantés une fois de plus, avais-je songé en me tournant sur le ventre, la tête posée sur l'oreiller, je plongeais dans un sommeil brumeux et sans rêves. Pourtant, quelque chose me réveilla, un frottement sur ma main. J'ouvris un œil et découvris une araignée qui titillait mes doigts à l'aide d'une de ses nombreuses pattes, un peu comme une caresse. Les yeux écarquillés, j'observais la créature qui ressemblait beaucoup à une veuve noire; en améliorée, puisqu'au lieu des 15millimètres réglementaires, la créature mesurait bien sept centimètres. Un cri m'échappa tandis que je reculais brutalement, hors de sa portée. Une veuve noire dans mon lit ? Agenouillée sur le matelas, les cheveux défaits et emmêlés, je pensais à tous les sorts de protection que je connaissais. Je n'avais jamais eu peur des araignées, disons simplement que je les tolérais tant qu'elles ne me posaient pas de problèmes. Une veuve noire, c'était autre chose. Celle-ci étaient venimeuses, voir mortelles à en croire certains témoignages moldus. Je m'apprêtais à lui jeter un sort quand ... j'ai entendu ses pensées. Elle avait profitait de mon moment d'inactivité pour se glisser jusqu'à moi, touchant ma main comme elle l'avait fait précédemment. Elle me communiquait son calme, m'invitait à me détendre, m'assurant qu'elle ne me ferait aucun mal. Et moi, trop choquée pour désobéir sans doute, je me recouchais, allant jusqu'à la laissais remonter lentement le long de mon bras, pour venir se nicher sur mon épaule; trouvant étonnamment agréable le contact de ses pattes sur ma peau. Je me laissais à nouveau glisser dans le sommeil tandis qu'elle m'expliquait tout. Je m'endormis rapidement, bercée par le chuchotement des pensées de l'araignée noire et rouge, mon patronus. Toedo, décidais-je, je l’appellerais Toedo. Au fil des jours, Toedo, qui ne me quittait jamais, pris différentes formes, dont les plus répétées étaient sans aucun doute l'araignée et la lionne couleur ivoire.
This one moment when you know you're not a sad story.
J'appartiens à cette famille de sang-pur, les Sznjerdmann, je suis née à l'été 1961, en Suède comme mes ancêtres avant moi, sur l’île de Valön, au large de Fjällbacka. Dès l'enfance, je fus choyée, et si mon père brillait par son absence, ma mère m'offrait toujours le meilleur. Toute son attention, tout son amour, je me les accaparais, ne laissant que des miettes à mon ainé, Magnus. Je lui volais sa mère, qui a mes yeux n'étaient pas la sienne, mais la mienne, exclusivement. Peste et garce. Je me moquais bien de ce qu'il pouvait ressentir. Lui qui me malmenait, détruisait mes jouets, et passait son temps à se moquer de moi. Pourquoi aurais-je dû le plaindre ? A mes yeux il n'avait que ce qu'il méritait. J'imitais ma mère, ne lui prêtant pas la moindre attention. comme le disait ma mère, j'étais mieux que lui, supérieur, plus belle, plus puissante, et lui n'était rien. Dans mon esprit d'enfant confus et capricieux, voilà ce qu'il représentait : un intrus. Il n'aurait pas dû être là. Il me volait ma place d'héritière, alors je lui volais sa mère. La préférée, la meilleure, celle qu'on rêvait d'avoir, c'était moi; et c'était moi également qui arpentait les plages de Suède, la main dans celle de la ma mère, c'était à moi qu'on achetait les beaux habits, et les joujoux les plus chers. à Moi. Pour Moi. Moi moi moi moi. Ma mère me confortait dans mon égoïsme, nourrissait mon égocentrisme et je me sentais la reine des reines quand mon frère n'est qu'un laquais. Un laquais désobéissant mais un laquais tout de même. Je vivais dans mon monde, j'étais née avec une cuillère en argent dans la bouche, et j'avais refermer les mâchoires dessus, rien n'aurait su me faire lâcher prise, rien sauf ça.
J'avais dix ans, je ne demandais rien à personne, il était bientôt quatre heure et j'étais accroupie au bord du lac, les pieds dans l'eau, j'observais les rayons du soleil jouer sur une pierre nacrée, que je trouvais remarquablement jolie. C'est à ce moment là qu'ils ont débarqués, mes trois cousins, et mon idiot de frère. L'un de mes cousins me poussa brutalement, et je m'étalais de tout mon long dans l'eau froide vaseuse un peu plus loin de la plage de galet. Ma robe était ruinée, et j'étais complétement trempée, le ton est monté rapidement, et je me suis mise à crier dans l'espoir que quelqu'un m'entende et vienne les éloigner de moi : faire taire leur rire stupide qui me donnait la nausée, j'ai hurlé de plus belle quand mon frère s'est approché pour m'éclabousser encore. Mais il ne venait pas pour ça. Il a sauté dans ma direction et s'est assis sur mon ventre avant de pousser ma tête sous la surface de l'eau. Je me suis débattue avec frénésie, la peur l'emportant sur la colère à mesure que l'eau commençait à s'infiltrer dans ma bouche, à remplir mes poumons, j'étais en train d'étouffer, des larmes discrètes ont coulées de mes yeux tandis que je hurlais en silence. J'ai perdu connaissance rapidement, et puis je n'ai plus bougée du tout. Je ne me suis pas demandé philosophiquement si "c'est vraiment comme ça que je vais mourir", comme dans ces films moldus ridicules.
J'ignore combien de temps plus tard, je suis revenue à moi dans les bras de ce frère qui avait tenté de me tuer. J'ai toussé pendant plusieurs minutes tandis qu'il me murmurait des paroles que j'entendais sans vraiment les comprendre. Quand j'ai à nouveau pu respirer normalement, je l'ai repoussé de toutes mes forces avant de m'élancer vers la maison. je voulais m'éloigner de lui le plus vite possible, mais c'était déjà trop tard : sa détresse m'avait touchée et bien malgré moi, je ne parvenais pas à le haïr comme je l'aurais probablement dû. Je m'engouffrais en trombe dans le manoir et me précipitais dans la salle de séjour où je savais que je trouverais ma mère. Elle ouvrit des yeux horrifiés tout en se précipitant sur moi, jetant un sort pour faire apparaître une serviette de bain, qu'elle s'empressa de passer autour de mes épaules. Elle me frictionna en me demandant ce qu'il s'était passé. J'ouvris la bouche et la refermait. Magnus ... je voulais lui parler de Magnus, lui dire qu'il avait essayé de me tuer mais tout ce qui vint fût un pathétique "Magnus m'a sauvée, je suis tombée dans le lac, j'ai faillis me noyer." Quand mon frère arriva, plusieurs heures plus tard, elle lui réserva les mêmes soins qu'à moi; et le soir venu, mon frère vola une brioche à mon intention. Encore une fois bien malgré moi, j'étais touchée par son geste. J'acceptais son cadeau et l'embrassais sur la joue.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Lead, dix-sept ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Magnus m'a rameutée (a) ϟ Personnage: Scénario ϟ As-tu un autre compte sur BP? Absolument pas. ϟ Présence: 7/7 en pratique ϟ Une remarque? répondre ici
Dernière édition par Anja E. Sznjerdmann le Sam 9 Mar - 18:31, édité 8 fois