BELLUM PATRONUM


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Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
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par Invité, Dim 29 Juin - 17:10 (#)
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Naos Lutan Liptorius
FEAT. Evan Peters
19ans ϟ 7ème année ϟ Le caméléon & Le lézard ϟ Né-moldu


Nom: Liptorius Prénom: Naos Lutan Âge et Date de Naissance: 19 ans, 7 Novembre Nature du sang: Né-moldu Situation familiale: Parents divorcés, une petite soeur. En froid avec sa famille. Patronus: Le caméléon & le lézard Miroir du Rised: Être compris par mes parents. Composition de la baguette magique: En chêne, plume de phoenix Epouvantard: Le néant Etudes Suivies: Septième année détudes. Offensive magique, deuxième année. Option : Cours de Soins Aux Créatures Magiques Animal de compagnie: Pippo, le caméléon

Caractère
Je suis étrange. Je comprends facilement les choses, je suis intelligent, mais j'ai du mal à me faire aimer des autres. Je peux être le premier à raconter des blagues ou à rire des conneries de mon entourage, mais je suis imprévisible. Je peux changer d'humeur en un instant, devenir manipulateur pour venger. Je n'aime pas que l'on se fiche de moi, je n'aime pas qu'on me prenne pour ce que je ne suis pas, où qu'on essaye de me faire du mal. Je serai toujours prêt à répliquer, peu importe les conséquences par la suite. Je suis plus méprisant que rancunier en réalité. Je suis aussi cynique, au grand désespoir de ma mère qui ne savait parfois pas comment gérer un gamin aussi spécial que moi. Je ne l'ai jamais écouté, et j'en ai souvent fait qu'à ma tête. Attiré par l'obscurité, le morbide, et toutes ces choses qu'un enfant devrait éviter. J'ai rapidement aimé goûter à l'interdit. De plus, je n'aime pas échouer, et je peux parfois être mon pire cauchemar, à vouloir être trop exigent. J'ai tendance à parler sans réfléchir avant. "Tourne cinq fois ta langue dans ta bouche". Et souvent, je peux dire des choses qui vont choquer, ou même blesser. Mais ma première intention n'est évidemment pas de faire du mal. Au fond, je ne suis pas une mauvaise personne, je ne sais juste pas de quelle façon agir pour être compris, j'ai peur de moi même, de ce que je peux faire ou ne pas faire. J'ai parfois des pensées morbides, mal exprimées, qui peuvent en alerter plus d'un. J'ai de nombreuses fois pensé à mourir, en me disant que là serait peut-être la solution. Mais je n'aime pas la lâcheté, et je ne veux pas être ainsi. Alors je me suis battu, et l'amitié m'a poussé à perséver. En vérité, je ne lâche rien, je suis un battant et je ne laisse pas les choses m'arrêter. On m'a donné la chance d'être différent, de pouvoir accomplir quelque chose, quelque chose qui vient de moi, de ma volonté, de mes capacités, de mon coeur. Je ne veux pas passer à côté de cette chance. Il faut que je montre que j'ai mérité d'être un sorcier, alors que je ne faisais pas partie d'eux. Je suis né moldu, et en toute logique, j'aurai du le rester. Mais en grandissant, je me suis rendu compte que la logique n'avait pas la place dans ce monde, et que moi non plus, je n'avais pas la place dans un monde sans magie, avec des gens sans pouvoirs. La banalité, le mot parfait pour exprimer le contraire ce que j'étais. J'ai l'air d'être une personne froide et parfois détestable à première vue, lorsqu'on me connaît, on comprend que je cache beaucoup. Que c'est une carapace que je ne peux contrôler, une double personnalité qui prend parfois le dessus sans que je puisse dire "stop, je veux être gentil". On ne me comprend pas, déjà parce que je parle trop, et trop vite, mais aussi parce que la communication n'a jamais été mon point fort. En même temps, comment apprendre à communiquer lorsque ton père, tu ne le vois pas et lorsque ta mère te prend pour un fou? Mais j'arriverai à mes fins, qu'importe ce que les lois interdisent, qu'importe ce que les gens en disent. Je saurai me faire comprendre, je saurai obtenir ce que je veux, et enfin me trouver. Car en réalité, j'ai parfois du mal à savoir qui je suis réellement. Perdu entre ce sang de moldu qui coule dans mes veines et cette puissance, ces pouvoirs qui émanent de moi. Cette magie que je ne méritais peut-être pas d'avoir.


a little something from you.

Je ne sais pas d'où me vient mon patronus, mais il me fascine. Depuis que je suis petit, je ne peux me passer d'un caméléon : Toto, Pixelle, Boulard, Truc, Shino, Panpan, et maintenant Pippo. Tous représentent une partie de ma vie, et Boulard, a été le premier, lorsque j'avais huit ans. Chacune de leur mort a été douloureuse, et j'ai toujours eut l'impression que je perdais une partie de moi. Leur façon de changer de couleur, de se fondre dans le décor me perturbe et m'intrigue. Je n'ai jamais pu m'en passer, et ma mère m'a souvent répété que le caméléon me représentait. Discret, changeant, effacé, mais elle disait aussi, intriguant. Je me souviens avoir toujours désiré être un caméléon, pour pouvoir me fondre dans la masse, me calquer sur les personnes autour de moi, entrer dans les normes. Être beau, majestueux, mais en même temps, tellement passif. Un caméléon s'adapte, et comprend ce qu'il doit faire, quand il doit le faire. C'est ce qui m'a toujours manqué. Quant au lézard. Il représente pour moi la vivacité. Ce sont des petites bêtes futées et passent partout. Elles savent attaquer lorsqu'il le faut, mais elles ne sont pas dangereuses. Certains sont laids et repoussant, mais lorsqu'on les approche, on ne voit que de la peur et de la crainte, ce sont des êtres faibles au fond, qui tentent de coexister parmi de races plus fortes qu'eux. Je suis lézard car je suis né-moldu, et j'ai bien plus de choses à prouver qu'un sang pur. Ces deux patronus me représentent, elles sont comme une image de ce que je suis réellement, et cela à travers ma magie. De plus, je suis né-moldu. On m'a toujours trouvé différent, mais personne n'a jamais su pourquoi. J'ai su cacher mes pouvoirs au monde, et j'ai su passer inaperçu, ou du moins, laisser cette partie de moi inconnue des moldus. Alors, ce jour où j'ai découvert mon patronus, je me suis sentie complet, comme si j'avais retrouvé les parts de moi-même qui m'avaient quitté à chaque décès de mes caméléons. A cette époque là, Panpan partageait ma vie, et il restera avec Toto, deux symboles dans l'évolution de ma magie, et de mes pouvoirs.


You're not a sad story.


►  CHAPTER ONE : Leave

Mama please stop crying, I can't stand the sound. Your pain is painful and its tearing me down. I hear glasses breaking as I sit up in my bed. I told dad you didn't mean those nasty things you said. You fight about money, about me. And this I come home to, this is my shelter, it ain't easy growing up in World War III, never knowing what love could be, you'll see. I don't want love to destroy me like it has done my family. [P!nk - Family Portrait]

Il nous arrive de penser que tout est de nôtre faute. Qu'on aurait pu arrêter des événements avant qu'ils ne se passent, tant qu'il en était encore temps. Je suis convaincu d'être né pour faire le bien, pour accomplir quelque chose, mais jusqu'à maintenant, je ne vois derrière moi que des erreurs, des choses non résolues, des regrets. Je ne vous dirai pas qu'à six ans j'étais capable de dire si tout était de ma faute ou non, mais je l'ai rapidement compris, et ma mère ne s'est pas gêné pour me le rappeler, et me faire culpabiliser. Et ma petite soeur s'est toujours fatigué à me dire que je n'y étais pour rien. C'est donc à mes six ans que mes parents se sont séparés. Je les ai vu se disputer, se déchirer, puis un jour, malgré tout l'amour que mon père avait pour nous, il a prit ses valises, et il est parti. Lorsqu'il s'est retourné, sur le pas de la porte, son visage était marqué par le regret, la tristesse, et il était désolé de devoir partir ainsi. Je n'ai jamais oublié cette expression, qui m'avait alors brisé le coeur. J'avais beau m'agripper à sa jambe et le supplier de rester, je savais que c'était déjà trop tard. Ma mère m'a détesté, m'a de nombreuses fois dit que j'y étais pour quelque chose. Car j'étais trop différent. Car je piquais des crises sans savoir pourquoi, car j'étais incapable de me faire des amis, et j'amenais toujours les problèmes avec moi. Alors, avec mes petites mains frêles et mon écriture mal assurée, j'ai passé des heures à écrire sur une feuille tâchée et abîmée, que je voulais que mon père revienne, que je serai un meilleur fils et que je ferai des efforts pour m'entendre avec les gens. Mais il n'est pas revenu, ça n'a pas suffit. Il m'a répondu qu'il n'aimait plus ma mère, et qu'il ne pourrait pas vivre avec une femme qu'il n'aime pas. Je n'ai pas compris son choix tout de suite, car je ne voyais pas le problème dans le fait de vivre avec ma mère puisque ma soeur et moi, nous étions là, pour lui.
Ma mère n'a jamais su me comprendre, alors que mon père, lui, il a essayé. Il a essayé de comprendre où il avait autant merdé. Car, de toute manière, pour qu'un couple rate à ce point un enfant, c'était qu'ils n'étaient pas destinés à finir leur vie ensembles. En réalité, j'étais une erreur de la nature. Je n'aurai pas du naître, et la vie avait puni l’insouciance de mes parents en leur imposant un enfant lunatique, étrange, différent. Je n'étais qu'un fardeau, la clôture de leur pathétique histoire d'adolescent qui n'avait pas dépassé la fin du lycée. Ma soeur, elle avait quelque peu relevé l'honneur de la famille, mais ce n'était pas encore le cas, car elle aussi, dès le plus jeune âge, j'ai vu qu'elle se sentait différente. Mais pas comme moi. Elle était juste troublée par les événements. Perturbée. Et comment ne pas l'être alors qu'elle ne voyait plus son père, que sa mère était cruelle avec son grand-frère, alors que ce même grand-frère, l'élevait pour ainsi dire. On s'est rapidement senti proche l'un de l'autre, car on se comprenait, et on se battait ensembles, contre les injustices de ma mère. Elle défendait ma cause, et je défendais la sienne On aurait tous les deux préféré vivre avec mon père, mais ma mère, bien décidée à pourrir nos vies, nous a éloigné de lui. Cette femme, je l'ai quitté sans regrets lorsque ma magie m'a sauvé de cette vie misérable que je vivais. Je n'étais qu'un enfant, mais je comprenais déjà que la situation n'allait pas changer, et qu'au contraire, elle allait s'empirer.

►  CHAPTER TWO : Breathe

My lover's got humour. She's the giggle at a funeral knows everybody's disapproval. I should've worshipped her sooner if the Heavens ever did speak. She is the last true mouthpiece, every Sunday's getting more bleak. A fresh poison each week, 'we were born sick,' you heard them say it. My church offers no absolutes, she tells me 'worship in the bedroom'. The only heaven I'll be sent to is when I'm alone with you. I was born sick, but I love it. Command me to be well. Amen. Amen. Amen.[Take me to church - Hozier]

Puis un jour, tout change. Ta vie change. La vision que tu avais de toi même. Avec le temps, j'ai changé. Et tout s'est clarifié, mais pas assez pour que je puisse comprendre tout seul ce qui m'arrivait. J'ai cru être fou. Ma mère me faisait consulter tous les psychologues qu'elle trouvait, histoire de se rassurer, et de se dire, que pour une fois, elle faisait quelque chose pour son fils. En vérité, elle désirait tout simplement être tranquille. Et lorsque je suis parti, elle ne m'a pas retenu. Je ne me rappelle pas de tout, car j'avais des pertes de mémoires. Je ne savais plus ce que je faisais. Lorsque je faisais des crises d'angoisses, je cassais tout sur mon passage, mais sans savoir de quelle manière. Et j'avais tendance à tout brûler, tout ce que je trouvais. J'étais violent, et perturbé. Je voulais comprendre ce qu'il m'arrivait, mais aucune réponse ne venait à moi. Tout ce que je comprenais, c'était que j'étais un enfant surdoué, mais différent. Que ma propre mère ne m'aimait pas comme il le fallait. Il n'y avait que ma soeur, qui se rendait compte des changements. C'est à cette période là que j'ai commencé à me laver les mains trop fort jusqu'à m'en faire saigner, et c'est ma soeur qui s'en est rendue compte. J'essayais de communiquer avec ma mère, de lui dire ce qui n'allait pas, mais je ne faisais que m'enfoncer, dire des choses qu'elle interprétait mal. Elle pensait qu'à onze ans, j'étais un enfant suicidaire et morbide. Je lui parlais de cet homme qui allait nous rendre visite une nuit, pour m'emmener avec lui. Et elle s'est contenté de faire la sourde oreille. Mais, ce rêve que je faisais, un jour, il s'est réalisé. Et un homme est venu sonner à notre porte.
« Naos. Il faut que tu viennes avec moi. » Je l'ai regardé, et j'ai crié aussi fort que je le pouvais. J'ai entendu quelque chose se briser dans la cuisine et ma mère est arrivée. Ma petite soeur a suivit, le pouce dans sa bouche, son doudou dans sa main et est venue se cacher derrière moi. J'ai regardé l'homme et j'ai froncé les sourcils. Mon nounours dans les bras et mon caméléon Toto sur l'épaule - RIP à mon Toto d'amour qui nous a quitté cet hiver 1972, dans son petit terrarium -. Je me suis avancé et j'ai répondu : « Pourquoi? Vous êtes le Croque-Mitaine? Faites attention, il est redoutable mon Toto ! » L'homme m'a regardé comme si j'étais fou. Et il avait bien raison. J'ai tourné la tête vers ma mère, qui regardait la scène d'un air désintéressé. L'homme a tendu la main vers Toto mais celui-ci lui a attrapé la main avec sa langue avant de le griffer. Bon Toto. Au moins, il savait désormais qu'il ne fallait pas nous embêter. Il a alors soupiré et il s'est accroupit. Il m'a fait signe d'avancer mon oreille à sa bouche et il m'a glissé : « J'ai un secret. Je connais des gens qui font de la magie, qui sont différents, comme toi mon p'tit gars. Tu veux faire de la magie, bonhomme? » Il ne m'a pas fallut longtemps pour prendre la main de l'homme et pour le tirer dehors en saluant ma petite soeur. Cette scène aurait pu être l'enlèvement consentant d'un enfant de onze ans, mais cela était plus un sauvetage au final. Je ne suis pas revenue avant l'été suivant. Ma mère ne savait rien, et ne voulait plus me parler car j'étais partie sans même me retourner, sans même donner des nouvelles. A vrai dire, elle avait compris que là bas, j'avais trouvé des gens qui étaient comme moi, et qui m'aimaient comme j'étais. J'avais des amis, des gentils professeurs qui m'apprenaient des choses qui dépassaient tous mes rêves d'enfants. J'étais plus ou moins heureux, et ma mère avait compris qu'elle serait à jamais incapable de m'apporter ce dont j'avais besoin. Ma petite soeur fut la seule heureuse de mon retour, même s'il n'était que pour quelques semaines. Elle me comprenait, et cherchait même à ce que je lui explique où j'étais parti. Car en vérité, elles ne savaient pas. Ma soeur, je lui ai tout dit, car elle était la seule qui méritait de savoir. Mais ma mère, elle était juste contente de s'être débarrassée de son fils perturbateur et lunatique. Et j'étais bien content de m'être débarrassé d'une égoïste comme elle.

►  CHAPTER THREE : Revival

You cross this line. Do you find it hard to say it with me tonight? I've walked these miles but I've walked in straight line. You'll never know what was there to be fine. I'm wasting my young years, it doesn't matter here. Don't you know that it's all I feel. I wouldn't worry, you have all the love. I've heard it takes some time to get it right.[London Grammar - Wasting my young years]

Plusieurs choix se sont offerts à moi. Vivre ma vie, ou reculer, par peur. Je ne pensais pas que cela puisse arriver un jour, mais je suis tombé amoureux. Et elle m'aimait, elle aussi. On s'est rencontré alors que je me baladais dans les couloirs de Poudlard. J'étais en 5ème année, et ce fut l'année où je travaillais le plus, car j'avais peur d'échouer à l'examen de la BUSE, en fin de cycle. Elle était belle et rayonnante, alors que moi, j'étais un garçon discret et parfois morbide. Elle était assise sur le muret du quatrième étage. Ses jambes se balançaient dans le vide, et ses cheveux volaient au vent. Je l'avais longuement regardé avant de me décider à passer mon chemin. Mais elle s'était arrêtée et m'avait regardé. J'avais alors découvert sa voix, aiguë mais douce. Ses yeux marrons m'avaient regardés et elle avait sourit. Affichant deux fossettes. « Viens, c'est magique d'ici. » Doucement, je m'étais approché, et m'étais assis en silence en face d'elle. Elle me regardait et je ne savais où regarder. Cela faisait des années que je la voyais sautiller dans les couloirs, et sourire à tout le monde. Ses yeux s'étaient de nombreuses fois posés sur moi, mais on ne s'était jamais adressé la parole. Pourtant, nous avions le même âge, mais nous n'étions pas dans la même classe. Je me sentais rougir, et mon coeur s'accélérait dans ma poitrine. Et ne cessait de me regarder, et je me grattais la gorge. Elle s'approcha alors de moi et m'embrassa. Nous nous connaissions depuis environ cinq minutes, et je vivais alors mon premier baiser. Je la regardais et soufflais : « Pourquoi tu as fait ça? On ne se connaît pas! » J'avais prit mes affaires et m'étais enfuit en courant. Nul, me direz vous. Mais je n'étais pas habitué, et elle m'avait brusqué, troublé.
Je regardais autour de moi, à la recherche d'un endroit où me cacher. J'aurai pu revenir en arrière et aller m'excuser, et espérer un autre baiser, aussi doux. En vérité, je ne pouvais plus respirer, je me sentais étouffer, suffoquer, et je me mis à tout casser autour de moi. J'échouais, partout. Je n'avais encore jamais vu mon patronus. Il y avait de nombreuses choses que je ne savais pas faire, mais cette erreur, elle inquiétait mes professeurs. Moi, le moldu perturbé, je n'étais pas capable de faire sortir mon patronus. Mais ce jour là, je pris ma baguette, pour crier : « Spero Patronum! ». Et mon patronus était apparu. Un Caméléon, lumineux, majestueux. Je m'étais écroulé, épuisé, déboussolé. Mais j'avais rit, nerveusement. Je tournais alors la tête vers cette fille, qui venait de m'embrasser. Elle me regardait, avec admiration. Et puis on se regarda longuement. Je me levais alors, la rejoint, debout, près du même muret. Je pris son visage entre mes mains et je l'embrassais alors, passionnément. Je finis par me reculer, et je la regardais partir en sautillant. On ne se parla jamais, toujours à se croiser, se regarder, à s'embrasser, mais les choses n'évoluaient pas. Je ne connaissais pas son prénom, et je doutais qu'elle connaisse le mien. Mais j'étais amoureux, et je savais cet amour réciproque. Il avait quelque chose de magique, que personne ne pouvait comprendre. Notre amour se rejoignait de temps à autre, comme des rendez-vous ponctuels, puis il se séparait, pour vivre son propre chemin. On avait créé un lien, quelque chose, mêlant, l'amour, le secret, et la magie. Et rien ne pouvait le défaire.

►  CHAPTER FOUR : "Hope"

From ripe to rotten. Too real to live. Should I lie down or stand up and walk around again. My eyes finally wide open up. To find the found of sound. That hears the touch of my tears smells the taste of all we waste could feed the others. But we smother each other with the necter and pucker the sour, a bittersweet weather. It blows through our trees, swims through our seas, fly's through the last gasp we left on this earth. It's a long lonely journey from death to birth. [Pagoda - Death to birth]

Ma vie n'était qu'un champ de ruines. Certes, j'avais réussit ma BUSE, mais je n'étais pas à la hauteur de mes attentes. En haut de la tour d'astronomie, je regardais l'horizon, les cheveux au vent, en espérant que ma vie allait changer. L'idée me venait d'abandonner, de sauter. Pourquoi s'acharner à vouloir être normal puisque je ne peux l'être? Je suis intelligent, mais je n'excelle pas dans ce qui aurait du me sauver. Au final, je n'allais jamais m'en sortir de cette différence. Je pouvais me montrer cynique et méprisant, ce n'était pas cela qui faisait de moi un garçon repoussant. Les gens ne voulaient pas me connaître, car au premiers abords, je me montrais désagréable et impulsif. Je ne savais pas comment faire, je ne savais pas comment m'intégrer. Peu importe que ce soit avec des sorciers ou avec des moldus. Je ne savais pas comment faire, je ne savais pas ce qui pouvait me permettre d'être normal. Je regardais le vide, comme attiré par ce néant, par le vertige. Pourtant, le néant était ma plus grande peur. Mais pour une fois, il paraissait être la solution à tous mes problèmes. C'est alors que j'entendis des pleurs. Un instant, j'eus peur que ce soit cette fille, si attirée par le vide, qui soit venue ce soir pour la même raison que moi. Mais lorsque je tendis le cou, discrètement, je ne reconnus pas la jeune femme blonde assise. Je la regardais longuement. Elle paraissait malheureuse. Je finis par reconnaître son visage. Elle ne m'était jamais apparu sous ce jour pourtant. Quelque chose avait du arriver dans sa vie, peut-être sentimentalement. Je l'avais déjà remarqué avec un garçon, et à en déterminer par son absence, il devait en être la cause. L'idée de m'essayer au saut de l'ange fut alors chassée de ma tête, et je pensais alors à cette demoiselle, en détresse, tout comme moi. Je ne voulais pas qu'elle saute, et j'espérai qu'elle soit une raison pour me battre. Une preuve que je pouvais être sociable.
Discrètement, je m'étais avancé vers elle, avant de dire, doucement : « Est-ce que ça va? Tu ne vas pas sauter quand même...? » Je n'avais pas attendu son invitation pour m'asseoir auprès d'elle. Si elle devait sauter, je l'en empêcherai, quitte à sauter avec elle. Mais je voulais croire qu'il y avait encore un peu d'espoir. Et ce soir là, je compris qu'il y en avait. Elle était mon espoir, mon espoir d'être celui que je voulais être. Je voulais être compris, épaulé. Je ne voulais plus être le phénomène, autant dans le monde magique que dans le monde des moldus. On a parlé. Toute la soirée, et on a partagé nos visions du monde, nos peurs, nos histoires. Je n'ai pas pensé tout de suite à lui demander son prénom, mais c'est avec un sourire aux lèvres que je l'ai longtemps répété après l'avoir entendu. Mais par peur de lui causer du tord, je n'ai jamais prononcé son prénom en public, préférant l'appeler "Hope". Elle n'a jamais su que c'était le surnom que je lui donnais, elle n'a jamais su que j'avais peur d'être un fardeau pour elle aussi. Mais je n'ai jamais repoussé son amitié, au contraire, j'en redemandais encore plus, comme un drogué avec sa came. Comme un musicien avec sa musique. Comme un vampire avec son sang. Elle nourrissait quelque chose en moi. Pas l'amour. Mais la confiance, la sérénité. Les crises se sont quelques peu espacées, et je me suis senti mieux. Rassuré. L'amitié, est parfois le plus grand pouvoir que l'on puisse avoir, la plus grande magie. Plus fort que l'amour encore. Elle nous nourrit, elle nous fait avancer. Elle nous fait respirer, et vivre.


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Louise, 17 ans
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Je ne sais plus, ça fait longtemps que je voulais m'inscrire
ϟ Personnage: Scénario
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non
ϟ Présence: Quotidienne
ϟ Une remarque? Je sens que je vais m'amuser ici  Brille  


Dernière édition par N. Lutan Liptorius le Lun 30 Juin - 1:45, édité 15 fois
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 17:12 (#)
Oh je sens que tu vas faire des heureuses! Soit le bienvenue!
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Guest, Dim 29 Juin - 17:14 (#)
Haaaaan Chou love
Je suis trop contente de te voir parmi nous. Potté
Merci beaucoup de le tenter et si tu as des questions n'hésite surtout pas Brille
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 17:16 (#)
Un patronyme bien original, j'adore Brille Bienvenue parmi nous Daengelo
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 17:33 (#)
Merci à vous trois! :coeur:

Puis Evan + le scénario, je ne peux pas le laisser passer  Chou 
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Guest, Dim 29 Juin - 17:39 (#)
Ton gif bave
/me sort de la fiche
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 17:43 (#)
Reste donc! Comme ça tu peux me dire si j'ai bien compris le personnage  Silvfèlechaud :fitna: 
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 17:44 (#)
Graouuuu, canon :3 . Bienvenuuuuue  Han! .
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 17:46 (#)
Merci beau gosse  Yaaa 
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 17:59 (#)
Bienvenue ! Brille
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 18:18 (#)
Merci! :D
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 18:30 (#)
Awwww Brille

Bienvenue à toi tongifestgénialsdfghyhgfds bave

J'espèreque tu vas te plaire ici Brille EtexcellentchoixdeScenario Brille
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 18:32 (#)
Merci beaucoup! Et oui je pense que je vais me plaire  Chou 
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 19:14 (#)
Un caméléon, j'aime bien l'idée ! ^^
Bienvenue par ici  Yaaa 
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Message Re: Lutan ► Sedated we're nursing on a poison that never stung | 100%
par Invité, Dim 29 Juin - 19:24 (#)
Merci! :plum: 
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