Arzhur suivait le reste de l’assemblée, contre son gré. Il leva les yeux au ciel, se demandant pourquoi il devait suivre une bande de gamins. Mais tant pis, au pire il profiterait d’un bon repas dans l’enceinte de l’école. L’Auror qui lui semblait aimer donner de la voix, beuglait des trucs que le Serdaigle ne comprit qu’à moitié. Mais une fois arrivé dans le parc, tout semblait finalement là pour passer un bon après-midi. L’Auror s’écrit une nouvelle fois, pour signifier que l’on pouvait enfin manger, et Arzhur accueillit cette nouvelle avec un soupir de soulagement. Il se laissa tomber sur une nappe aux couleurs de sa maison, se demandant si celui qui était chargé de les surveiller avait une quelconque idée des termes « savoir se retenir en société » au vu du commentaire qui sort de nouveau de sa bouche. Il fut le premier à toucher aux plats, accompagnés par les élèves qui s’y mirent eux aussi, et le Serdaigle n’échappa pas à la règle, attrapant un morceau de pain pour commencer à le manger. « Oooh, mais c'est que t'es un joli petit hamster masqué toi ! » Arzhur se tourna comme tous les élèves vers l’Auror, ouvrant de grands yeux, et se disant que cet adulte avant vraiment un problème, avant que le petit hamster masqué n’apparaisse devant lui. Il tourna sur lui-même, se mettant à remarquer des animaux et des couleurs et des formes étranges. Il cligna les yeux d’un air béat, sans se rendre compte que quelque chose manquait. Ou plutôt qu’il y avait trop de choses. « Une licorne ! » Cria-t-il en pointant l’animal qui venait de lui apparaître du doigt. Il se précipita vers elle et réussit à la toucher, ou plutôt à croire qu’il l’avait touché en laissant transparaître un cri de surprise. Mais quelqu’un d’autre apparu, et la licorne s’enfuit. Arzhur, mécontent, se tourna vers la personne et la poussa sans ménagement au sol. « Tu l’as fait fuir ! » Râla-t-il, vraiment triste, une moue boudeuse sur les lèvres. « Elle avait une cape en plus… »

Spoiler:

Un pique-nique, génial ! J'avais hâte de voir ce que cela allait donner. En tout cas, d'après les rumeurs, il promettait d'être gigantesque. Les elfes eux-mêmes nous l'avaient préparés. Quoi de mieux qu'un bon repas pour fêter cette fin d'année. Mais je me serais passée des réflexions de notre guide, un Auror, certes, mais quand même ! Je ne me serais jamais permise ce genre de comparaison. Enfin, ma mauvais humeur passa rapidement quand nous arrivâmes à destination. J'en restais bouche-bée et la bouche salivante. Que de mets ! J'en rêvais. Je m'installais rapidement au premier endroit qui s'offrait à moi et attrapais une cuisse de je ne savais trop quoi et mordait à pleine dents. Seule l'exclamation du vieil Auror me fit sursauter. Il avait fumé quoi lui avait de venir ? J'écarquillais les yeux en voyant apparaître ce dont il parlait, laissant échapper un Oh !! d'émerveillement. Le hamster quitta notre groupe et partit un peu plus loin. Ni une ni deux, je partis à sa suite, mais rapidement le perdit de vue. Déçue, je revins pour voir une magnifique licorne. Je n'eus pas le temps de m'approcher, qu'un autre posait sa main dessus et qu'elle s'en alla. Je me fis alors agresser, réagissant vivement alors que j'étais à terre : c'est toi qui a crié et la faite fuir ! Mais voyant son air, je me calmais de suite, alla près de lui et lui dis : Je suis désolée, moi aussi j'aurais voulu la toucher... Avant de le prendre dans mes bras et de l'embrasser. C'était marrant ça faisait plein de petits coeurs tout mignons autour de nous, des coeurs, des éclairs... Je ris alors extasiée.

Apparemment un pique-nique avait été organisé, et Cythère décida, d’y assister. Elle ne savait elle même pas vraiment pourquoi, mais elle s’était ennuyée ces derniers jours, et un repas dans le parc ne pouvait être néfaste. Le repas avait l’air délicieux, et avec toutes les manières qui convenaient à son rang, Cythère attrapa un bout de pain sur lequel elle déposa un bout de pâté à l’ail. Elle risquait de ne pas avoir une odeur buccale du premier rang après, mais ce n’était pas comme si elle allait embrasser quelqu’un après. Un regard ensuite se perdit vers sa droite, et Cythère se leva d’un bout. Devant elle, un phacochère géant se tenait près de l’auror en chef. L’animal lançait à l’humain un regard qu’elle ne connaissait que trop bien pour avoir un phacochère en patronus. « Protégez vos fesses ! » Cythère, voulant courir dramatiquement vers l’auror, ne vit pas le jeune homme blond parler à l’auror brune, et marcha sur les pieds du blond. Furibonde, Cythère attrapa l’oreille du blond et cria dedans. « Tu étais sur mon chemin, espèce de sale aigle mal coiffé ! A cause de toi l’auror va se retrouver transpercer par le phacochère ! » Parce que oui, dans son esprit, cela avait un sens.

Un pique-nique. Ridley n'avait d'abord aucune envie de s'y joindre, mais finalement, la voilà en route avec le troupeau. Ce qui l'a décidé ? Elle n'en sait rien, la faim sans doute. Toujours est-il qu'elle est partit pour participer à ce pique-nique, avec cet horrible auror qui a probablement loupé sa vocation dans le théâtre à en juger par sa façon de tout dire de manière théâtrale. Lorsqu'il leur annonce que le repas peut commencer, Ridley s'empresse d'avaler quelques trucs à porté de main. Lorsqu'une phrase retient son attention. Le mordu de théâtre vient d'appelé un panier à pique-nique « Hamster » elle écarquille d'abord les yeux, avant d'entendre parler de Licorne et de phacochère. Elle tourne le regard en direction de la blonde qui hurle dans les oreilles de monsieur la tête pleine. Ses yeux s'arrondissent encore plus lorsqu'elle s’aperçoit que le phacochère en question n'était en réalité qu'un énorme lapin rose bonbon. Elle se lève donc, tapote l'épaule de la Serpentard, avant de lui dire le plus simplement du monde, avec une pointe de moquerie, «  Je savais que t'étais Daltonienne et que ta blondeur n'était pas qu'extérieur, mais … C'est pas un phacochère ton truc ! C'est un lapin rose disproportionné ! » Alors qu'elle prononce ses mots, elle reporte son attention sur le bleu qui a semble t-il le visage légèrement déformé. Une paire de défenses lui pousse tout à coup et des oreilles de phacochère apparaissent de nulle part. Effrayé Ridley attrape Cythère et la plaque au sol en criant «  AU SECOURS IL Y A UN MONSTRE PARMI NOUS ! »

Un pique nique ayant été organisé je m'y étais rendue avec plaisir, pour une fois qu'il se passait quelque chose d'amusant. Tout avait bien commencé pourtant, les gens buvaient, riaient, s'amusaient ... Et d'un coup tout généra, un garçon blond poussa une fille à terre, même si elle le méritait elle avait fait fuir une licorne après tout. C'était vraiment pas sympa. Mais le blond que je connaissais, il était dans ma maison il me semblait même si j'étais incapable de me rappeler pourquoi nous vivions ensemble se fit soudain sauter dessus par une furie qui avait perdue son phacochère. Avant de se faire insulter puis plaquer au sol par une blonde... qui au soleil ressemblait de plus en plus à une mangouste. C'était vraiment étrange.
Je m'approchais, prête à défendre les oreilles du soi disant phacochère et me jetais à son cou le serrais fort contre moi et le repoussais

- FUIT PETIT PHACOCHERE IL EST TEMPS ! JE RETIENS LA MANGOUSTE PARS PAR LA SUIS LE LAPIN BLANC ! JE PROTEGE TES ARRIERES TES DEFENSES ET TES OREILLES !!!

Et sur ce, pour empecher la folle blonde et la mangouste de se lancer à sa poursuite je sautais sur elles avec un cri guerrier.

Une nouvelle Serdaigle sortie de nulle part arrive de nulle part pour sauter sur un je-ne-sais-quoi ressemblant vaguement une personne, pour lui faire un gros câlin. Décidément y a vraiment un truc qui va pas chez ces personnes. Ridley elle se sentait parfaitement bien contrairement à ces allumés. Finalement la bleu repousse son truc bizarre avant de gueuler «  FUIT PETIT PHACOCHERE IL EST TEMPS ! JE RETIENS LA MANGOUSTE PARS PAR LA SUIS LE LAPIN BLANC ! JE PROTEGE TES ARRIERES TES DEFENSES ET TES OREILLES !!! » Ridley, hurle à son tour prouvant qu'elle aussi elle de la voix « MOI AUSSI JE PEUX PARLER TRES FORT COMME CA ! » Juste avant que la gueularde ne lui saute dessus avec un cri de guerre digne de ce nom. Les yeux aussi rond qu'il est physiquement possible, surprise, Ridley imite la Serdaigle lâchant à son tour un terrible cri. Avant de réaliser quelque chose. « C'EST MOI QUE TU TRAITE DE MANGOUSTE ? TU T'ES VU AVEC TES CHEVEUX GRIS ET TA VERRUE SUR LE NEZ ? » Oui Ridley la voit comme ça, les changements sont apparue sans prévenir, Ridley en est certaine, cette fille a utiliser un polynectar dont les effet se dissipent petit à petit pour laisser apparaître sa vraie nature hideuse.

Alors que je suis à terre, recouvrant les ennemis du phacochère la Mangouste lâche un cri terrible. A croire qu'elle est croisée avec un lion... Comme si cette pensée avait révéler un sort ses cheveux commence à se dresser sur sa tête pour former une imposante crinière et ses dents poussent, poussent, poussent, jusqu'à former de vrais crocs. Je pousse un cri d'horreur mais la chose bizarre me coupe la parole en hurlant, à croire qu'elle ne s'exprime que comme ça, c'est une créature un peu étrange :

- C'EST MOI QUE TU TRAITE DE MANGOUSTE ? TU T'ES VU AVEC TES CHEVEUX GRIS ET TA VERRUE SUR LE NEZ ?

Mes cheveux gris ? Mes verrues ? Je tâte mon nez et y sent en effet de drôle de bosses... OH MON DIEU. J'ai de nouveaux nez qui sont en train de pousser. La panique me saisit et je me met à hurler de nouveau

- C EST PAS DES VERRUES. C EST DE NOUVEAUX NEZ ... C EST UNE MALADIE RARES ! ET EN PLUS T AS RIEN A DIRE PARCE QUE AVEC TES CROCS TROP GRAND POUR TOI ET TA COUPE DE LION DISCO BAH T ES MEME PAS CENSE EXISTER !

Ceci dit, je me souviens d'avoir lu dans un livre que les poils de ligouste pouvait en décoction empêcher les nez de tombés ... Aussi je me tournais vers la créature pour lui demander :

- Dis, tu me passes tes poils ? Sinon mon nez bah il va tomber.

Arzhur était vraiment triste, mais la fille que j'avais fait tomber au sol ne semblait vraiment pas l'avoir fait exprès, même si elle avait essayé de dire que c'était de la faute du bleu. N'importe quoi ! Il pardonna l'Auror, mais elle se mit à l'embrasser en rigolant, ce qui fit rire Arzhur aussi, alors que des lapins volants qui ressemblaient à des cupidons lui volaient autour de la tête.
Mais finalement on lui marcha sur le pied, et d'un coup on lui cria dans l'oreille sans qu'il ne comprenne grand chose. "QUOI ? ON ATTAQUE L'AUROR ?" Se mit-il à beugler sur le même ton que la Serpentard. Mais d'un coup tout le monde se mit à hurler, sans que le bleu ne comprenne vraiment ce qui se passe, mais il n'était pas contente. "MAIS QUE TOUT LE MONDE SE TAISE, VOUS ALLEZ FAIRE FUIR TOUTES LES LICORNES !"