Alors qu'elle n'était venue à la boutique que pour acheter un cookie pour accompagner son orangeade, tout tourna au drame. Elle eut à peine le temps de l'apercevoir que déjà quelqu'un d'autre s'avancer pour le prendre. Ni une, ni deux, elle coupa la route de l'importune et s'engagea alors une bataille avec avec Daenerys pour savoir qui l'aurait et tout les coups étaient permis. Tu es aussi laide qu'un Xanthome sur le cul d'une vache ! Moi vivante, tu ne l'auras pas... Ignorant Romy qui essayait de les arrêter, elle attrapa au vol une sucette, l'enfourna et saluant irrévérencieusement son adversaire, elle exhiba ses seins pour déconcentrer Dae. Quelle ne fut pas sa surprise quand sa main se referma sur : du vide. Elle se tourna vers l'opportun, les seins encore prenant l'air et lui lança un regard foudroyant.

C'était une après midi qui avait commencée tranquillement, les clients affluaient aux magasins et Ombre et moi étions débordées, assaillies de toute part par des clients, dont certains avaient le visage couvert de xanthomes, sans doute à cause d'une consommation trop importante de boursoufflets gourmands ou alors les pauvres n'avaient tout simplement pas de chance. Avec Ombre nous projetions d'aller boire une orangeade à la fin de notre dure journée de travail, après tout nous le méritions bien. J'étais impatiente d'avoir finie et je rangeais les tabliers avec sans doute un peu trop d'ardeur lorsqu'un fracas épouvantable retentis. Deux jeunes femmes en étaient venues aux mains et aux insultes alors que des pick pocket semblaient avoir fait leur apparition dans le magasin. Je me dirigeais vers les deux furies qui allaient faire fuir les clients et constatais qu'une des deux avaient les seins  à découvert et exhibait fièrement sa poitrine. Je lui jetais un tablier dessus pour la couvrir un peu, il ne fallait pas qu'à la vue d’éventuels xanthomes les clients s'en aillent, sans compter qu'une attitude aussi cavalière n'était vraiment, vraiment pas de mon goût. Furieuse contre ces femmes je saisis un fouet poilus et le brandit fort irrévérencieusement dans leur direction, tentant de les frapper avec ne serait ce que pour leurs apprendre le respect.

- Vous devriez avoir honte de vous exhiber ainsi ! Pour des cookies en plus. Votre attitude est scandaleuse et digne des pires dépravées !

Et juste parce qu'elles le méritaient je leur assenaient encore un ou deux coups supplémentaires avec les longs poils de mon fouet.

J’étais en train de plier les tabliers, rêvant de pouvoir bientôt siroter une orangeade en fin de journée en compagnie de Iélenna, et me faisant également la réflexion que j’avais de la chance de ne pas souffrir de xanthome sur les mains comme l’un de mes cousins. Mais un bruit me ramena à la dur réalité qui m’incombait, deux filles se précipitaient sur le dernier cookie poilu restant de la pâtisserie. Qu’est-ce qui m’avait pris d’accepter ce job d’été pour éviter de procrastiner dans mon lit pendant toute les vacances ? Cela aurait été bien plus agréable que d’exhiber mon magnifique fessier dans cette boutique pour fanatique de boursouflet, en me penchant pour ramasser tout ce que les clients n’étaient pas fichu de remettre eux-mêmes en place. Comme ces fouets poilus que Iélenna pointaient irrévérencieusement en direction des deux jeunes femmes à présent, l’une exhibant sa poitrine à l’air libre pour je ne sais quel motif. Je soupirai un instant, avant de me recommencer à plier les tabliers en chantonnant une comptine sur les boursouflets.

Son orangeade à la main, Arzhur se rendait dans l'une de ses boutiques préférées sur le chemin de traverse, ou plutôt l'une des boutiques préférées de Miklos, le Patronus d'Alister. Il avait décidé de lui faire un cadeau en allant acheter l'un des superbes cookies poilus de ce magasin, se disant que le raton-laveur n'en avait jamais vu de pareil.
Sauf que voilà, rien ne se passa comme prévu. Au moment où il arriva, c'était déjà la guerre pour le cookie. Il fronça les sourcils, et se mit à courir vers LE dernier cookie, jetant son orangeade sur les combattantes pour les aveugler, tant pis s'il le faisait très irrévérencieusement . Il ne regarda même pas l'une des filles exhiber ses seins, étant depuis longtemps persuadé d'être totalement gay de toute façon. Et il se jeta sur le cookie, tant pis s'il devait se battre pour le garder. Mais il se rendit compte que tout le monde le regardait et il se mit à crier : "NON MIKLOS JE TE PROMETS DE NE PAS CEDER !" Et il engloutit le cookie. Mais force lui était de constater que tout le monde ici était aussi chiant qu'une douleur de xanthome, et peut-être en avaient-ils aussi l'aspect physique tiens. Il croisa les bras sur sa poitrine, sans sembler voir le carnage qu'il avait augmenté. "Oh ça va hein ! Et puis, gémir sur un malheur passé, c’est le plus sûr moyen d’en attirer un autre." Articula Zhur en essayant de contenir le fou rire qui le prenait, le cookie poilu lui chatouillant atrocement l'estomac.

La colère peut rendre sourd, aveugle et bien d'autres choses, mais pourtant Iljana se retrouva bien surprise de faire affubler d'un tablier. Elle n'avait quand même pas tant de poitrine que cela et cette serveuse aurait mieux fait de s'attaquer à Dae qui était tellement moche qu'elle aurait surement fait fuir le peu de client encore présents dans le magasin ou bien Arzhur qui venait de commettre l'acte ignoble et intolérable d'avaler le dernier cookie. Comment osait-il ? Après une affres dispute avec Dae venir ainsi nous enlever le goût de la victoire sous le nez. J'aurais presque préféré que ce soit Dae qui l'ait... En fait, non personne n'avait le droit de l'avoir à part moi. Je m'emparais alors d'un gâteau pour lui sauter à la gorge et le plaquer au sol. Je lui tentais alors de lui enfourner le gâteau.

- Tu as faim ? voilà de quoi te couper l'appétit, voleur de cookies !

La nouvelle boutique qui venait d’ouvrir sur le chemin de Traverse avait constitué le lieu idéal pour acheter un cadeau au colocataire de Romy. Elle savait que même s’il cherchait à le dissimuler, il adorait cuisiner et des cupcakes étaient toujours présents sur le comptoir de la cuisine. Poussant la porte de la boutique, la jeune femme pénétra à l’intérieur, son regard se portant immédiatement sur les ustensiles de cuisines excentriques qui y étaient vendus. Un sourire aux lèvres, elle se dirigea vers ceux-ci, choisissant avec soin un assortiment de fouets, cuillères et autres instruments de cuisine qui lui étaient inconnus mais dont elle était sure qu’Ash trouverait une utilité. Elle se retourna ensuite, une poignée d’ustensiles de cuisine roses et poilus à la main, cherchant du regard une boite à emporter de ces fameux cookies boursouflets surprises. Peut-être que si elle lui en achetait, il pourrait reproduire leur recette. Cependant, elle fut presque immédiatement bousculée, alors que deux filles se battaient pour le dernier cookie. Lâchant ce qu’elle tenait, elle tendit les bras entre elles, tentant de les séparait mais Iljana semblait bien décidée à l’ignorer et exposa sa poitrine pour une raison qui lui était inconnu. Elle remercia du regard une des élèves de Poudlard qu’elle avait reconnu et qui lui avait lancé un tablier pour la couvrir. Avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit d’autre et alors qu’Orpheus, un de ses nouveaux collègues et l’élève de Poudlard criaient sur Iljana, celle-ci se jeta sur un autre élève qui venait de manger le cookie tant convoité. Elle qui voulait en rapporter une boite à Ash, c’était raté. Essayant de ne pas la provoquer, Romy se pencha pour empêcher Iljana de faire plus de dégats et tenta de la relever.
« Ca ne sert à rien de l’agresser, à moins que tu cherches à l’éventrer pour récupérer un malheureux cookie machouillé. »
Elle garda ses mains sur les épaules d’Iljana, essayant de l’empêcher de recommencer.
« Vous pensez vraiment qu’il ne reste plus aucun cookie ? J’en ai vraiment besoin, » annonça-t-elle d’un ton désespéré.

Les choses n'allaient qu'en empirant ... Les deux folles continuaient de se battre et Ombre ne semblait toujours pas décidé à venir me rejoindre. Mais à quoi servait elle à exhiber ses fesses toute la journée je veux dire qui aurait choisi de la reluquer ainsi ?
Pendant que je méditais cette palpitante question un jeune homme blond arriva et profita de la panique générale pour engloutir le dernier cookie. Horreur ! Les deux femmes cessèrent aussitôt de se battre et l'exhibitionniste lui sauta même à la gorge un cupcakes à la main avec l'intention évidente de le lui faire avaler. Orpheus était en train de s'époumoner dessus mais sans succès, il faut dire qu'avec son ustensile poilu à la main celui ci venait de perdre en crédibilité.
Heureusement la psychologue intervint ... choppant une Iljana à terre pour la relever avant de la maintenir debout dans un mouvement qui semblait indolore mais qui devait être aussi solide qu'une prise de catch. Elle en avait dans le pantalon la psychologue.

- Vous pensez vraiment qu’il ne reste plus aucun cookie ? J’en ai vraiment besoin.

Surréaliste. Dans le chahut ambiant tout ce qui intéressait les gens restait les cookies. Commercialiser cette recette avait vraiment été un coup de génie. Heureusement pour Romy, nous ne devions pas tarder à sortir du four notre dernière fournée de cookies.

- Bien sûre, si vous pouvez patienter un moment... Ce sera bientôt prêt normalement. Combien en souhaitez vous ?

Je réalisais alors que je ne tenais toujours mon fouet, qu'Arzhur était toujours à terre ainsi que Dae et que Ilja était toujours maintenue par Romy... C'est dans ces moments là que je me rappelais l'utilité et le bienfait des fouets poilues. Les marques ne restaient pas longtemps. Je le fis séchement claquer dans la direction des fauteurs de troubles :

- Vous allez me rangez tout ça ! Et m'adressant à Arzhur je continuais, Et vous vous allez m'accompagner à la caisse. La maison n'offre rien.

Franchement ces Anglais... ils allaient me rendre dingues !

Il était vrai que l'étouffer avec un cookie, à part me passer les nerfs et me valoir de la prison n'allait rien changer. Je finis donc par me calmer dans les bras de celle qui m'avait soulevée et immobilisée. Heureusement d'ailleurs, parce que je n'étais pas sure de ce que je lui aurais fait pour m'avoir empêché de finir. Je me calmer doucement, n'écoutant que d'une oreille ce qui se disait autour et je constatais que nous n'étions pas les seuls à vouloir des cookies. Il fallait dire aussi qu'ils étaient tellement bons. Mais une chose me sauta à l'oreille. Il allait y en avoir encore.

- Mais vous pouviez pas nous le dire qu'il allait y avoir encore une fournée plutôt que de nous laisser nous donner en spectacle ?

Heureusement qu'elle me tenait encore parce que sinon j'aurais sauté à la gorge de la serveuse aussi. En parlant de spectacle, je devais en donner un beau. Je faillis d'ailleurs me démettre l'épaule en tentant de m'attaquer à la serveuse. Je me mis à respirer aussi calmement que possible, seule manière de me libérer. Je finis par arriver à retrouver un rythme cardiaque normal et à parler calmement.

- Promis, j'arrête d'essayer de tuer tout le monde ! Vous pouvez me lâcher maintenant ?

Ce qu'elle finit par faire et je massais mon épaule. Me rendant compte par la même occasion que je portais toujours le tablier pour couvrir ma poitrine, je demandais un endroit où me changer tranquillement. Me fut indiqué l'arrière boutique et je ramassais mon tee-shirt pour m'y rendre. Je me changeais en quelques secondes et constatant qu'on m'oubliait, je décidais d'aller faire un petit détour par la cuisine pour aller manger quelques cookies tout chaud sortis du four. Enfin, quelques, je me brûlais les doigt, mais me régalais. Sauf que quelqu'un arriva et me vit... Malheur !

- Mais vous pouviez pas nous le dire qu'il allait y avoir encore une fournée plutôt que de nous laisser nous donner en spectacle ?

Pour un peu elle m'aurait engueulée la sale peste ! Mais pour qui elle se prenait là à saccager ma boutique et à vouloir ensuite me hurler dessus. Je lui aurais bien donnée une paire de claques mais devant Romy cela aurait fait mauvais genre. Je lui jetais donc un regard menaçant promettant ma revanche plus tard. La folle obtint l'accord pour aller se changer et je lui indiquais donc un petit cagibi où elle devrait être à l'aise.

Pendant ce temps je surveillais la remise en ordre du magasin, vérifiant que tout était nickel. Il faudrait sans doute repasser un coup derrière mais au moins ils auraient fait le principal. Prête à sortir la dernière tournée de cookies ... lorsque je m'aperçus qu'il n'en restait même pas la moitié. Et au dessus de la scène de crime. Iljana. La sale ... j'allais la tuer. La bouffer. Lui faire regrette d'avoir un jour aimé les poils.

- PEUTITE EFFRONTE COMMANT OSE TUE D ABAURD TU SACCAGES NOTRE BOUTIQUE ENSUITTE TU MENGE NOS COOKIES N AS TU DONC AUCUNE LIMITE ?

Et au lieu d'avoir une attitude raisonnable qui aurait consisté en : une séance de fouet ou bien la saisir par l'oreille et la trainer devant Romy je pête les plombs et me jette sur la jeune femme en hurlant nous envoyant rouler au sol, au milieu des restes de cookies que nous écrasons consciencieusement.

La réaction de l'Auror ne se fit pas attendre, et Arzhur se retrouva immédiatement au sol, mais fier d'avoir sauvé son cookie de l'horrible destinée qui l'attendait dans les mains des jeunes femmes. Il s'étrangla à moitié avec le gâteau qu'essaya de lui faire avaler Iljana, et gargouilla des paroles incompréhensibles avant qu'on ne vienne le sauver.
Romy. Arzhur se releva en la remerciant, alors que la vendeuse disait qu'il restait des cookies en reste. Tout ça pour rien ! Il soupira et croisa les bras. Mais quelques minutes plus tard, des cris lui parvinrent de l'arrière boutique. Iélenna de nouveau, qui hurlait sur l'Auror qui avait mangé des cookies, alors qu'il attendait patiemment à la caisse pour payer ce qu'il devait.
"EH ON SE CALME !" Hurla le Serdaigle en courant vers les deux filles qui semblaient sur le point de se battre à nouveau. Mais sa chance l'avait abandonné apparemment, et il glissa sur une espèce de torchon, et se ramassa immédiatement au sol.