BELLUM PATRONUM


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Egyptian blood: Approche mon petit. Mais fais attention.
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Invité
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Message Egyptian blood: Approche mon petit. Mais fais attention.
par Invité, Jeu 10 Juil - 22:28 (#)
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KÂAN OUDJANKHÊF SHAFIQ
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FEAT. Ben Barnes
35 ans ϟ Ancien élève de Poudlard devenu professeur en Art du Combat ϟ Patronus: Crocodile du Nil. ϟ Sang pur


<Nom: SHAFIQ Prénom: KÂAN (OUDJANKHÊF "celui à qui il a été ordonné qu'il vive". en égyptien)Âge et Date de Naissance 35 ans, né le 27 novembre 1945. Nature du sang: Sang pur Situation familiale: Les Shafiq. Enre secret, pacifisme et tension interne, ils sont dignes de confiance, mais leurs origines lointaines restent un mystère pour beaucoup, et ils se complaisent à l'entretenir, ce qui n'est pas sans faire râler les plus curieux. Enclins à aider le bon coté, la rumeur court qu'en leur sein, certains tensions s'opèrent mais le patriarche, Khourën S.Shafiq, aujourd'hui agé de 79 ans et son fils (référent auprès des ministères quand la famille est sollicitée), Emherkès P.Shafiq, agé de 57 ans, s'affairent à faire taire les beaux parleurs, ainsi qu'à rétablir l'ordre dans la lignée. Et le plus désigné pour prendre la relève des quelques descendants de cette famille aisée et digne n'est autre que Kâan. Problème de taille, ils sont nés à deux. Des faux jumeaux. Kâan et Khensèr, aujourd'hui appelé "Ounech" par les siens (communément "le chacal" en égyptien.) Non seulement Khensèr est opposé à ce choix, mais il se donne un malin plaisir à manifester sa possession à l'égard de son frère par tous les moyens possibles. Le premier problème naquit dans le secret chez les Shafiq, quand le patriarche décida de bannir Ounech le chacal de la famille sans possibilité d'absolution. Les secrets sont parfois lourds de conséquence...
Donc, d'un point de vue officiel , les sorciers égyptiens Shafiq sont une famille bien sous tout rapport appréciés de beaucoup et qui font bonne figure, mais qui aiment aussi leur tranquillité. Rien ni personne ne peut soupçonner le mal qui ronge la dernière génération, d'autant plus que la famille est sauve question honneur depuis le bannissement de Khensèr-Ounech. Du point de vue de Kâan, c'est une autre affaire, il est celui qui en souffre le plus mais qui lutte comme un fauve sans jamais le laisser paraitre. Du moins jusque là. Il n'a pas de sœur, et les autres sont des cousines et des oncles et tantes. Une petite vingtaine en tout dans un cercle relativement fermé et traditionaliste.
Patronus: Crocodile du Nil. Nom: Tank. Grincheux et qui regarde les autres patronus avec méfiance et son agressivité est peu commune. Puissant et increvable, ce patronus est l'image même du fort intérieur de Kâan. Instinctif, calme quand on ne l'agresse pas, et redoutable.  Miroir du Rised: Que son jumeau mangemort trouve la paix. Composition de la baguette magique: Elle mesure 29 cm et de type rigide, de couleur brune, lisse et luisante, avec trois anneaux de 1 cm sur la partie "manche" de couleur beige. Elle est composée de bois de cèdre avec un coeur de plume de phénix. En soi, il en a bavé avec cette baguette à ses débuts. Non content d'avoir un frère infernal, le pauvre Kâan s'est retrouvé avec une baguette caractèriel, difficile et au tempérament lunatique. L'impression désagréable qu'elle le snobait au plus au point. Un moldu aurait dit: c'est un bout de bois, t'as fumé. Lui, il a vite compris qu'il allait devoir se faire violence et se surpasser. Tout le drame de sa vie et qui continue encore, mas une chose est sûre. Toutes les circonstances, peu importait leurs raisons , baguette incluse, l'ont rendu déterminé, fort de personnalité, incorruptible et loyal. Il a su dompter cette baguette et son orientation professionnelle n'a fait que confirmé qu'une fois de plus , le choix d'une baguette de ce cher Ollivander, quant à son propriétaire, est infaillible. Il n'en reste pas moins qu'elle lui fait encore parfois des crasses quand elle est mécontente. Mais il a l'habitude des caractères pourris. Epouvantard: Lui-même qui se transforme en son frère et qui veut attenter à sa propre vie. Etudes Suivies: Aucune, il a terminé depuis longtemps mais revient à Poudlard afin d'appuyer la nouvelle direction de l'école. Son cycle d'études secondaires s'est spécialisé en offensive magique, puis un approfondissement en Enseignement avant qu'il ne quitte l'école pour se parfaire sur le terrain et qu'on le rappelle au vu des circonstances que traversent Poudlard. Sachant que la famille Shafiq est une famille relativement neutre et que rien de ce qui s'y passe ne se sait ailleurs que dans la famille elle-même, ils n'étaient pas sûrs d'obtenir un "oui" de leur part, mais Kâan a accepté. Animal de compagnie: Un gros chat noir, angora, aux airs de "je suis trop bien pour toi" et à l'allure snob. Simplement appelé "Monsieur" ou "Gros mou" ou "Le snob". Monsieur est possessif et son regard laisse penser qu'il est la réincarnation d'un psychopathe.

Caractère
"Notre regard sur le monde dépend de la souffrance que nous avons traversé. Si on trouve encore le moyen de se plaindre, c'est que l'on n'a pas encore assez souffert , et si vous pensez que j'ai tord avec cette phrase, c'est justement que j'ai raison. Quand on est tout en bas, et qu'on a la force de refuser la fatalité, qu'on ne peut pas avoir été créé pour rien, on se dit qu'on ne peut que remonter. La première leçon de vie vers la sagesse:L'humilité et le relativisme. Le monde est le résultat d'une complexité d'engrenages qui nous dépasse, et pour chaque extrème, il existe et doit exister un opposé proportionnel. Plus le monde cherchera une finalité grandiose et positive, plus le mal qui grondera en silence sera grand. Parce qu'il existera toujours des jaloux. L'humain est conçu pour envier autrui, et il n'y a qu'en dépassant cet état qu'on arrive à se maitriser et à peser l'ampleur de la responsabilité qu'on a. Malheureusement... Entre ce qu'on sait et ce qu'on doit faire... le fossé est grand. Les Shafiq ont toujours tenu à respecter cette philosophie de sagesse, et ils sont toujours rester discrets et neutres, parce qu'il faut un camp impartial dans toute situation. Le temps est arrivé pour nous de ne plus faire parti de ce camp. Les anciens de ma lignée, jusqu'à mon père même se complaisent dans l'idée que bannir mon jumeau a été l'idée du siècle pour sauver notre sang. Mais ils auraient du le tuer. Ils me demandent de le faire pour rétablir l'ordre , l'équilibre du sang , mais comment le puis-je, alors qu'on m'a enseigné qu'à son opposé doit vivre un équivalent. Je n'ai rien contre ma lignée, mais en éjectant Ounech de notre foyer, et le maudissant à jamais, ils ont fait naitre un être bien pire encore que l'enfant jaloux qu'il était. Aujourd'hui, il est Ounech , le chacal, le mangemort. Jusqu'à son patronus, un diable de Tasmanie, prouve la violence de son être, et jamais il n'a montré noblesse et honneur. Nous sommes nés à deux, tel le yin et le yang, comme cela arrive souvent aux jumeaux, même faux... et pourtant nous avons les mêmes yeux noirs... et une flamme différente...Tellement différente. Ma mère en est la source, j'en suis sûr, elle et ses regards discrets sur les sombres des sangs purs. Mais je ne la déteste pas. Jamais je ne le pourrais, et j'ai bien du mal à détester qui que ce soit d'ailleurs. Un être nait de coton. C'est son entourage qui en fera ce qu'il est et sa prédisposition à lutter contre les aléas. Et comme dit mon père, et je suis forcé de constater aujourd'hui qu'il avait raison depuis le début: je suis fait pour tenir et me relever. A chaque fois. Peu importe le coup, la volonté de ne jamais abandonner, jusqu'à m'en rendre malade.

Malheureusement, toute qualité respecte aussi un équilibre. Je suis un paradoxe, un silence manichéen qui hurle de souffrance quand les desseins s'acharnent et que je ne daigne rien dire. Parce que dire, c'est faire exister. Écrire, c'est faire perdurer. C'est donner les outils à l'ennemi, leur livrer mes faiblesses. Je n'ai pas le droit d'être faible. Un Shafiq n'est pas faible, c'est dans nos mœurs. Prestance et force. Encore plus aujourd'hui, alors que mon frère croît dans l'ombre, comme un fléau qui m'arrachera bientôt la tête. Parano? Peut-être mais c'est légitime. Il m'obsède autant que je l’exècre et je m'interdis toute relation rapprochée pour ne pas les mettre en danger. Et ma venue à Poudlard me direz-vous? Elle aussi légitime. Et pour eux et pour moi. Je leur suis utile, j'aime ce lieu, je les apprécie et le lien est fort. Je les aide et j'y trouve un soulagement personnel qui m’apaise un peu de toute cette pression constante depuis mes treize ans... Vingt ans à tenir et je tiendrais.

On a souvent pris ça pour de la timidité. Je sais que je le suis mais je préfère me concentré sur autre chose. Ne pas avoir de vie privée n'est pas trop un problème , j'n'en ai jamais vraiment eu. Quant à mon statut de célibataire endurci et ô combien non pratiquant et ce depuis... diantre le début...Quoi un problème avec les ingénus dans ce domaine? Je ne suis pas en manque puisque je n'ai pas pratiqué, et j'ai passé l'âge du pétage d'hormones, donc ... non je ne m'en préoccupe pas outre mesure. Et si ça doit arriver et bien... j'en sais rien. Je ne veux pas savoir *tousse et change de sujet*

Ai-je des défauts? Par mes ancêtres, absolument. Mais je les assume. Du moins, j'essaie. En réalité, je les assume, mais le regard intime d'autrui m'a toujours effrayé, tout comme le contact , bien que je sache heureusement faire la différence entre proximité et banalité. J'ai des tendances à l'intolérance, considérant que si j'y arrive, l'autre devrait y arriver, mais je me soigne. Je suis borné et j'aime comprendre, tout sur tout, c'est un défaut que je ne peux comprendre. Pour moi, il y a forcément une raison à tout, ce qui confirme mon relativisme à toute épreuve. Avide de connaissances, j'ai la sale manie de toujours repousser mes limites, jusqu'à la déraison bien souvent, d'autant plus qu'il n'y a personne pour me freiner ou me botter le derrière. La paternel m'a toujours poussé à donner le meilleur, ne serait-ce que pour moi-même, mais il fut l'éternel insatisfait (encore aujourd'hui). Du coup... je suis irrémédiablement rongé par une culpabilité constante qui se cache bien souvent sous de la gentillesse et de l'altruisme sans borne. Là encore, je ne sais pas m'arrêter... Un jour, j'en patirai. Autant cérébralement que physiquement, parce que mon corps ne tiendra pas, et aucun sortilège ne pourra me relever.

Mes épaules pèsent et mon âme aussi , mais je vis. Je m'en veux de dizaines de choses, et bien que j'ai tendance à être intransigeant avec les autres, notamment mes élèves, je le suis mille fois plus avec moi. La perfection... est-cela que je recherche? Le besoin d'être assez bien, ou bien l'assurance que si je crève demain, j'aurais tout donner pour leur permettre de se débrouiller aussi bien que possible. Un grain de riz peut faire pencher la balance.. un seul. Et je refuse que ce grain soit Ounech de l'autre coté. Je refuse d'être vaincu par ce fou. Je veux qu'il guérisse. j'aimerais tellement que tout s'arrange, et je le souhaite comme un gosse l'aurait fait. Un jour, il m'aura rongé au point que je n'en pourrais plus. Au point que seul, je tomberai , mais je l'entrainerai avec moi.

Être là pour tous, mais repousser tout le monde.
Être solitaire, mais accepter l'entourage comme camouflage de ma torture.
Avoir mal à en crever, mais se dire, "Plutôt moi que lui, moi je sais que je suis fait pour encaisser."

Je pourrais me jeter vers la mort pour mes élèves, ou pour des proches. Ma loyauté n'a d'égal que les sourires discrets que je donne en récompenses et ma dévotion aux causes que je pense justes. Je suis en constante remise en question, je parais pourtant le plus stable du monde, et je prends très au sérieux mon rôle auprès de la nouvelle génération. Quelque part, ils m'épuisent autant qu'ils m’apaisent et satisfont grandement ma curiosité tout autant que mon besoin d'imprévus. Mais j'ai diablement peur des miroirs... et de l'obscurité profonde... Peur d'y voir ce foutu diable de Tasmanie. Au fond, je suis un crocodile du Nil au reflet de petit chat. Rien de plus, et même si jamais je ne me laisserai abattre, je suis bien obligé de me rendre à l'évidence... tôt ou tard ... ma souffrance personnelle m'échappera... Reste plus qu'à espérer qu'à ce moment , certains seront là pour contenir l’hécatombe... "

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a little something from you.

   
Emploi: PROFESSEUR EN ART DU COMBAT
Le père de Kâan et le patriarche Shafiq sont en bon terme avec le nouveau directeur et ils avaient été amenés à rencontrer Dumbledore au sujet des deux jumeaux et notamment des problèmes que posaient Khensèr au sein de l'école, ainsi que les traumatismes récurrents qu'il s'obstinait à vouloir faire subir à son frère qui se défendait étonnement bien en dépit de son caractère agréable et doux. Cela n'influença que peu ses résultats scolaire. Kâan révéla très tôt une capacité à séparer les choses et ne pas affecter les unes par les autres. Une maturité qui impliqua aussi qu'il se ferme davantage pour ne pas montrer ce qu'il cachait en son sein. La complicité entre l'école et la famille s'amplifia donc, alors qu'elle avait commencé il y a de cela des années avec le patriarche, ancien professeur à l'école en question. Ce fut d'ailleurs une des raisons pour lesquelles une part de la famille déménagea en Europe. Une partie reste néanmoins en Egypte trop fière et conservatrice pour oser un tel affront vers la modernité et la populace occidentale.
Poudlard fut une sécurité pour Kâan et rapidement, il se rendit compte qu'il n'y avait qu'ici qu'il se sentait à son aise, sans trop craindre d'y mourir sans prévis. Quand son frère commença à dérailler et que sa famille montra des dissensions, il réalisa par la force des choses et même ce après des années, qu'il n'y avait qu'ici qu'il avait la possibilité d’apaisement. Une certaine liberté, de l'autonomie, des livres à foison et pouvoir apprendre à s'en faire éclater le crâne. Idéal. Et ne plus penser au reste. Avoir un vrai destin loin de ces manigances dont il n'avait cure. Lui pour qui le sens de la famille était primordial, se retrouva avec une seconde famille, et celle là, il était sûr qu'elle ne le lâcherai pas. Dumbledore se rendit compte du potentiel un peu particulier du petit Shafiq, discret et souffrant. Il l'aida avec les autres professeurs à surmonter tout ça, et quand un jour son patronus apparut, tous s'attendant à une chose mignonne et fragile , se retrouvèrent avec dans les pupilles le reflet d'un crocodile du Nil. Ce ne fut que ce jour que Kâan comprit qu'il était capable. A partir de là, il redoubla de persévérance et devint un des meilleurs dans son domaine, faisant la fierté de son père, et la haine de son frêre. Quand le moment fut venu de remplacer le précédent et vieux professeur en art du combat , le jeune Shafiq fut appelé et accepta. Et il défendra coute que coute cette grande famille qui a su le protéger.
 
Patronus:(Ceci est la vision de Kâan) "Tank. Lourd, massif, et grincheux, ce patronus, bien que n'ayant pas la qualité physique de ce qui a touché ceux de nos chers élèves, il n'en est pas moins impressionnant et redoutable. Je me souviens de ma plus grande peur et de la première fois où il a jailli. J'ai cru qu'il était là pour moi, de la part de mon frère, pour me dévorer. Quand on m'a dit que c'était le mien, j'ai été le plus déconfit. Que voulez-vous que j'en fasse! Non ils ont du se planter dans l'étiquette. J'aurais plutôt vu un fennec ou une gerbille. Tous les patronus de notre famille sont liés au désert ou à notre contrée d'origine, mais un crocodile du Nil? Et en plus, il est mal luné de nature, bourrin, violent et difficile à gérer. Suis-je vraiment ainsi ou est-ce une métaphore? Entre une baguette qui n'écoute rien, un frère qui veut ma peau pour X raisons et un patronus aussi aimable qu'une cataracte du Nil, j'étais parti pour vivre un échec cuisant. Et pourtant. J'ai appris à l'aimer. Comme tout le reste. "
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You're not a sad story.

   

"Du châton au Crocodile. Horus l'a voulu alors va mon fils, et fais honneur aux Shafiq."

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Mes pupilles se perdent calmement dans la crachin d'un ciel qui se veut aussi lourd que ma conscience. Où est-il? Que fait-il...? Je n'ai pas ressenti son aura depuis mon dernier passage au pré-au-lard. Pourtant il me traque par compulsion. Drogue mutuelle, j'ignore ce qu'il a comme projet et je n'en ai cure. J'aimerais me reposer, fermer les yeux sans craindre de voir mes tripes étendues sur la gouttière voisine et le regard de ce fléau si commun à mes yeux me fixer comme la peste l'a fait sur l'Europe il fut un temps. Je sais que mon patronus pourrait broyer le sien. Je crains aussi être en mesure de le briser, lui. Pourquoi craindre? Je devrais m'en réjouir. Oui je devrais. Mais je ne peux m'y résoudre et ce n'est pas la solitude qui me donnerait appui dans mon doute pour faire pencher la balance. Mais cette solitude, j'en suis seul responsable, tout comme la perdition de mon "double". J'aime cet isolement, je m'y complais, je m'y mens et je m'y cache, repousse les autres, par choix, protection et habitude. Personne n'a osé jusque là l'ébranler, et tant pis, ou bien heureusement. Je ne sais plus. Tout homme doit avoir un stade de sa vie entre ciel et terre , à ne pas savoir quel nuage choisir pour faire le voyage... ou non. Quelle merde. Et moi je fais quoi là dedans...? J'obéis? Je n'ai pas envie, et en même temps, je devrais. Pour la famille. Cette famille si parfaite aux autres du peuple sorcier, mais dont je connais les dessous. J'ai envie tout au fond de moi de leur dire que je les emmerde, eux et leurs principes de bienséances. Bienséances devenues automatiques sur mes mains, mon visage, ma gestuelle et mon attitude. Je suis de souche noble, et depuis petit, j'ai reçu l'art et la manière d'être un Shafiq...

Tout commença par l'honneur divin d'être passer par le même vagin que ce fléau. Suis-je grossier, pardonnez l'offense de prendre ma mère pour une vasque à reproduction, mais avec les années, j'ai compris son double jeu et son sourire en coin, plein de ce sarcasme silencieux et répétitif, m'a bien fait comprendre que si je tenais à mon corps et mon âme, je devrais me taire. Pourtant j'étais son fils. Non. Je n'étais pas celui qu'elle avait souhaité. Son dévolu s'était jeté sur l'autre. Mon faux jumeau. Les mêmes yeux noirs, la même pâleur de teint, les mêmes cheveux, mais des traits différents. Comment était-ce possible. Quand je vois les jumeaux, bien que différents, ils ne se haïssent pas. Et moi j'ai réussi à faire naitre dans le mien, une bête vorace... Je n'ai rien pu faire... Plus le temps passe et plus j'ose presque penser que nous n'avons pas que du Shafiq en nous. A moins que cela ne dorme depuis si longtemps qu'ils aient oublié... à moins que tout simplement ils aiment être aveugles et sourds et que nous sommes le reflet de cette famille...

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